(Minghui.org) Lorsque j'ai entendu parler de la Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui je n'arrivais pas à me calmer. En pensant à mes 14 ans de cultivation, le parcours n'a pas été facile et j'ai souvent trébuché. Sans la protection miséricordieuse du Maître, je ne serais pas vivante aujourd'hui. Tout, y compris ma vie, m'a été accordé par le Maître. Je voulais mettre sur papier mes pensées, mais quand j'ai pris mon stylo, on aurait dit que j'étais contrôlée par de mauvaises pensées : j'étais paralysée et j'ai dû rester au lit, je ne pouvais pas bouger la main gauche et j'ai dû compter sur ma mère, également pratiquante, pour s'occuper de moi. Les pensées droites, les pensées humaines et l'interférence des forces anciennes luttaient farouchement dans mon esprit : Est-ce que tu valides le Fa ? Oui ou non ? J'ai pris mon stylo, il est tombé et ça s'est répété. Mon mal de tête était tel que je n'arrivais pas à l'endurer. Puis, l'idée de demander l'aide du Maître m'est venue à l'esprit : « Maître, que dois-je faire ? »

Ayant fermé les yeux, une force s'est précipitée rapidement vers moi. La vision de mon œil céleste s'est éclaircie progressivement et plusieurs mots sont apparus clairement dans mon esprit : « Trois vies. » Les mots semblaient inscrits dans mon esprit. Des larmes ont commencé à couler et mon mal de tête a disparu instantanément. J'ai réalisé que c'était le Maître miséricordieux qui m'avait donné ce conseil et cet encouragement. J'ai donc décidé d'écrire ! Peu importe si j'ai mal cultivé, je dois quand même écrire comment le Maître m'a accordé trois vies, pour montrer aux gens la puissance du Fa et des pouvoirs de gong et la vertu majestueuse du Maître.

1. « Ta vie a été prolongée par le Maître »

J'ai commencé à travailler quand j'avais 19 ans. J'ai été une employée temporaire pendant près de deux ans et j'étais sur le point de recevoir un statut permanent, mais ma santé s'est détériorée tout à coup. Un jour, je ne pouvais plus marcher et j'ai dû rester à la maison. Je n'avais pas de force dans la jambe droite. Je faisais quelques pas et je tombais. Mes parents m'ont emmenée passer des examens dans plusieurs hôpitaux différents. Plusieurs années se sont écoulées, mais les médecins ne trouvaient toujours pas la cause de ce problème. Vers la fin des années 1980, nous avons appris que l'Université médicale de Xian avait importé une nouvelle pièce d'équipement médical appelé une machine IRM. Cette machine pouvait être utilisée pour me faire un diagnostic. Nous avons invité la mère du collègue de mon père, car elle connaissait beaucoup de spécialistes et elle nous a emmenés à Xian. Mon frère cadet m'a portée sur son dos et nous avons tous pris le train pour Xian. Après l'examen, l'un des spécialistes a dit quelque chose à ma mère et à mon frère, mais ils ne m'ont pas dit ce que c'était. On m'a seulement dit que mon état était lié à un problème d'ouverture de la moelle épinière et qu'une intervention chirurgicale n'était pas recommandée ni tout autre traitement particulier. Ils m'ont recommandé de rentrer chez moi.

Après notre retour, ma mère a commencé à vénérer la statue de Guanyin qu'elle avait à la maison. Je croyais aussi en Bouddha et je l'ai aussi vénérée. Ma mère a également visité des diseurs de bonne aventure. Elle a trouvé celui qui était considéré comme l'un des plus précis dans la région. Cette personne m'a regardé le visage et n'a dit que deux phrases : la première était qu'un grand bouddha était assis au-dessus de ma tête ; la seconde était que l'encens que nous avions utilisé pour vénérer le bouddha à la maison brûlait dans un pot d'encens. Nous avons demandé la véritable signification de ceci, mais il ne voulait pas l'expliquer. Bien sûr, nous ne pouvions pas comprendre la vraie signification par nous-mêmes !

Au début de 1997, un administrateur du centre local de recherche de Zhouyi m'a tiré la bonne aventure et a dit qu'il y avait une période dans ma vie qu'il n'arrivait pas à comprendre. Il a décidé de consulter son grand maître qui avait cultivé seul dans la montagne et qui était déjà âgé de plus de 100 ans. Il n'était pas sûr s'il pouvait lui rendre visite ou non. Il a dit : « Suivons le cours des choses. » Plus tard, il a été très heureux de dire à mes parents que j'étais née pour être une pratiquante et que bientôt un grand sage, qui était déjà connu dans le monde, me prendrait comme disciple.

J'étais très confuse par ses paroles. La cultivation ? Cela signifie aller au temple ? Mais avec ma mauvaise santé, comment pourrais-je cultiver ? Plus tard dans l'année, cet administrateur m'a donné le livre du Maître, Zhuan Falun, et une cassette d'exercices. Ma mère m'a laissé lire le Zhuan Falun en premier. Ma maladie me faisait souffrir depuis plus d'une douzaine d'années et ceci m'avait tellement déprimée que j'avais complètement perdu espoir. Pourtant, je ne voulais pas blesser les sentiments de ma mère. J'ai ouvert le livre et je suis tombée sur le passage suivant :

« Il y a des bouddhistes laïcs qui cultivent à la fois des éléments de la religion bouddhiste et de notre Falun Dafa. Je vous le dis, vous n’obtiendrez finalement rien et personne ne vous donnera quoi que ce soit. » (Zhuan Falun)

Cependant, j'ai mal compris la citation et je n'ai pas lu le Zhuan Falun, parce que je brûlais déjà de l'encens et vénérais un bouddha, je ne devais donc pas apprendre Dafa. En conséquence ma mère a lu le Zhuan Falun toute seule.

Ma mère a connu des changements majeurs dans son corps et dans son esprit après seulement un mois d'étude du Fa et de pratique des exercices. Cela m'a étonnée. Au début de 1998, mon corps était de nouveau ravagé et presqu'au seuil de la mort par ma maladie. Ma mère m'a dit : « S'il te plaît, cultive, je ne peux pas te regarder souffrir comme ça... Tu devrais lire le livre. » J'ai alors commencé à pratiquer le Falun Gong.

Le Maître a ouvert mon esprit quand j'étudiais le Fa et j'ai fait l'expérience d'un changement fondamental. J'ai réalisé le vrai sens de la vie qui est de retourner à notre nature originelle. Ma mère m'a dit que la maladie dont je souffrais était une maladie incurable très rare. Le spécialiste avait dit que j'étais le deuxième cas qu'il avait rencontré. Rien ne pouvait me sauver la vie sauf de prier le bouddha. Ma mère a dit : « Bouddha a vraiment pris soin de toi et c'est le Maître qui t'a sauvé la vie. Ta vie a été prolongée de plusieurs dizaines d'années par le Maître afin de pratiquer le Falun Gong ! » Ma mère et moi avons beaucoup pleuré. Je me suis rappelée le passé, ce que le diseur de bonne aventure et le pratiquant de plus de 100 ans m'avaient dit. Ils m'ont non seulement fait être reconnaissante envers le Maître, mais ils m'ont fait me sentir profondément honteuse. Ce que le Maître a souffert pour moi était au-delà de ma capacité à l'expliquer avec des mots. Le Maître avait arrangé que ma mère m'aide à commencer à cultiver. À cette époque, quand nous avons su que les enregistrements des conférences du Maître étaient arrivées, les membres de ma famille qui me soutenaient, y compris mon père, mon frère et ma sœur cadette, se sont relayés pour me transporter sur leur dos pour m'amener avec ma mère écouter le Fa. Cette période est inoubliable.

    2. Je suis une disciple du Maître

En 2002, ma mère a été rapportée aux autorités quand elle mettait des affiches du Falun Gong. Les policiers pervers ont emmené ma mère au poste de police. Après avoir été libérée, le personnel du Bureau 610, du centre communautaire et du poste de police ont continué à venir à la maison lors de ces soi-disant « jours sensibles ». Ils mettaient beaucoup de pression sur notre famille. Toutefois, parce que ma mère et moi étions attachées à la sentimentalité et à la peur, nous n'avons pas parlé aux autres du Falun Gong ni combien nous avions bénéficié de Dafa. À la place, nous leur avons simplement dit que ma mère devait s'occuper de moi. Nous leur avons demandé de ne plus revenir à la maison, etc. Ma mère n'avait pas de fortes pensées droites et elle a quitté la maison pour aller vivre chez un de nos parents. Plus tard, j'ai beaucoup souffert de la persécution : ma fesse gauche était en si mauvais état que, finalement, un grand trou s'est formé et a rejoint mon anus, un os de mon bras droit a été fracturé, puis est tombé. À l'époque j'étais très fatiguée et mes yeux me démangeaient quand j'étudiais le Fa. Mon cerveau était si engourdi que je ne pouvais pas apprendre quoi que ce soit. Je n'arrivais pas du tout à dormir. Lorsqu'il était temps d'émettre la pensée droite ensemble, j'émettais seulement la pensée droite pendant 5 minutes et je m'évanouissais. Je devais faire les exercices, mais ne savais pas comment j'y parviendrais. Le pire, c'est que j'avais très faim, mais quand je mangeais, je ne pouvais plus respirer. Ma famille s'inquiétait de mon état de santé et du conflit entre ma mère et moi. Tout comme le Maître a dit :

« Cent épreuves tombent en même temps
Voir comment on vit
 »

(« Faire souffrir son cœur et sa volonté » de Hong Yin)

Un jour, un de mes proches a amené un médecin bien connu du principal hôpital municipal pour m'examiner. Plus tard, ma parenté, de bons amis de mes parents et certains de mes camarades de classe m'ont rendu visite. Plusieurs femmes m'ont embrassée et ont pleuré. Je savais ce que cela signifiait. Je suis une pratiquante, mais je n'ai pas validé Dafa et j'ai laissé tout le monde s'apitoyer sur mon sort. À cet égard, je sentais que j'avais laissé tomber le Maître.

Au cours de cette période, le Maître bienveillant m'a donné des indications plus d'une fois. Une de mes collègues, une pratiquante, a vu plusieurs points d'or brillants au sommet de ma tête et elle a vu les forces anciennes, les mains noires et les diables pourris persécuter mon corps. Plusieurs fois j'ai vu des petits et grands Faluns tournoyer dans ma chambre. J'ai réalisé que le Maître était à mes côtés. J'ai émis la pensée droite pour nier complètement tous les arrangements qui avaient été faits par les forces anciennes. Même si j'ai des lacunes, les forces anciennes ne sont pas autorisées à me persécuter. J'accepte seulement les arrangements du Maître.

Au fil du temps, ma santé se détériorait. Mon esprit est devenu instable et j'ai perdu la pensée droite d'une pratiquante. Comme vous pouvez imaginer le résultat était évident. Je n'étais pas très alerte et j'ai entendu les forces anciennes dirent sinistrement la chose suivante : « Tu es comme ceci et comme cela. » À ce moment-là, j'ai senti quelque chose de très lourd peser sur moi qui me causait de la difficulté à respirer. J'ai pensé que je pourrais m'étouffer. À ce moment-là, une force puissante m'a fait crier : « Je suis une disciple du Maître ! » Je ne savais pas d'où cette force venait ; c'était peut-être venu de ma nature originelle. J'ai seulement prononcé ces deux caractères chinois pour le Maître et j'ai entendu l'écho de ces deux mots entre le ciel et la terre. C'était si étonnant. Mon corps a commencé à trembler violemment et le Falun dans mon bas-ventre a tourné brusquement. Lorsque tout s'est calmé, j'ai remarqué que j'étais alerte et que mon corps était léger à nouveau. Tout cela s'était produit soudainement et mystérieusement. J'étais abasourdie. Plus tard, quand j'y pensais, je ne pouvais que pleurer. J'avais honte devant le Maître. Je ne sais pas combien de souffrances le Maître a encore endurées pour moi !

Sous la protection du Maître miséricordieux et avec l'aide des compagnons de pratique, j'ai étudié le Fa diligemment et regardé à l'intérieur pour trouver mes attachements fondamentaux. J'étais surprise de voir que je n'abandonnais toujours pas l'attachement à mon corps. Une fois, après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, le Maître m'a montré une scène dans un rêve :

« Mais à une époque préhistorique, il a apporté aux hommes le salut à une très grande échelle. » (Zhuan Falun)

À cette époque-là, j'étais assise dans un fauteuil pour étudier le Fa à la maison de ma tante et, ce que nous étudiions était le Zhuan Falun. Cette tante est ma mère dans cette vie.

Cependant, je ne me suis pas éveillée et j'ai compris les conseils du Maître avec de fortes conceptions humaines. Je ne comprenais pas le sens réel d'utiliser le Fa du Maître. Le Maître a dit :

« L’abandon est la manifestation du non-attachement à l’esprit des gens ordinaires. Si on peut véritablement abandonner tranquillement avec le cœur impassible, on est déjà en réalité à ce niveau. Mais le Xiulian est justement pour s’élever, comme vous pouvez déjà abandonner cet attachement, pourquoi n’abandonnez-vous pas également la peur même de l'attachement ? L’abandon jusqu’au non-écoulement n’est-il pas un abandon encore plus haut ? » (« Sans lacune » de Points essentiels pour un avancement diligent)

Je ne me suis pas débarrassée de tout et je ne me suis pas élevée à un niveau supérieur. À ce moment-là, je ne croyais pas fermement dans le Maître et dans le Fa.

Trois mois plus tard, ma santé s'est rétablie. Toute ma famille et mes amis ont été témoins que j'avais échappé à la mort et encore une fois ils ont été témoins des pouvoirs paranormaux de Dafa. Le célèbre médecin qui m'avait examiné était tout particulièrement surpris et a dit : « Incroyable ! », car auparavant, il avait prédit que je ne vivrais que deux semaines de plus. Les gens qui me connaissaient ont dit presque exactement les mêmes paroles : « Tu as vraiment de la chance d'avoir une bonne mère qui prend soin de toi et de plus, elle pratique les exercices avec toi. Même moi, je serais touché par ses bonnes pensées et actions. » Alors je leur ai dit sincèrement : « Ma mère est la meilleure au monde et elle travaille très fort. J'ai la chance d'avoir une mère merveilleuse qui pratique le Falun Gong et qui m'a amenée à cultiver. C'est le Maître miséricordieux qui a sauvé ma mère, moi et toute notre famille ! » Dans cet environnement paisible, les gens autour de nous ont montré leur respect envers le Maître et Dafa, ce qui m'a beaucoup émue ainsi que ma mère. Plus tard, lors de la vague de démissions du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées, les gens qui me connaissent et les membres de leur famille ont tous quitté le parti pervers et ses organisations affiliées et ont donc fait le meilleur choix pour leur avenir.

3. « Le Maître t'a sauvé la vie une fois de plus ! »

En 2001, mon neveu à l'école secondaire avait un programme d'étude très stressant. La maison de mon frère était loin de son école, mais la maison de mes parents était un peu plus près de l'école de mon neveu. La maison de mes parents se trouve au centre-ville et le transport est donc plus facile. Ma belle-sœur avait donc décidé de vivre chez mes parents sans leur avoir demandé la permission. Ainsi, ma mère et moi n'avions plus notre intimité. Ma mère devait travailler plus fort et mon père devait verser de l'argent supplémentaire pour subvenir aux besoins des personnes supplémentaires dans notre maison, mais ma belle-sœur se plaignait à eux chaque fois qu'elle se disputait avec mon frère. Chaque fois que ma mère lui disait gentiment : « Je suis une pratiquante. Chaque fois que je fais quelque chose de mal, rapporte-le-moi s'il te plaît et je vais changer. Mais ça ne te fera pas de bien si tu continues à dire n'importe quoi. » Alors elle a répondu en colère : « Ne me parle pas de tes histoires, je n'y crois pas ! »

Sa mauvaise attitude nous mettait mal à l'aise. Mon père, le chef de famille, a commencé à pratiquer le Falun Gong en novembre 2005. Il essayait toujours de créer l'harmonie dans la famille, au moins en apparence. Il n'était pas arrivé à résoudre ces conflits au sein de notre famille. Il blâmait ma mère et disait qu'elle n'avait pas bien fait, qu'elle n'était pas tolérante comme une pratiquante, etc. Quand ma mère ne réussissait pas à maintenir son xinxing, elle se disputait avec mon père. Ensuite, je me sentais si mal que j'étais incapable de rester calme. Je me reprochais de causer des problèmes à ma mère. C'était aussi à cause de moi que ma mère ne pouvait pas sortir pour clarifier la vérité aux gens pour les sauver. Je pensais que j'étais un fardeau pour ma mère. D'un autre côté j'étais une pratiquante. Si j'entretenais encore ces pensées, j'aurais honte devant le Maître.

Chaque fois le conflit se terminait avec le même résultat et chaque fois mon xinxing ne s'était pas amélioré. Souvent, une pensée terrible me venait à l'esprit, parfois elle était forte et parfois elle était faible. J'essayais de l'éliminer ou de l'ignorer tout simplement. Je savais que je devais écouter le Maître mais elle existait toujours.

Un après-midi d'été très chaud, la température atteignait déjà 42 degrés. Les personnes âgées dans ma ville ont dit que c'était la première fois que la température était si élevée dans le Nord-Ouest. Je me souviens seulement que ma mère est allée prendre un bain, après quand j'ai repris conscience, ma mère me tenait dans ses bras. Un compagnon de pratique que j’appellerai mon oncle, est sorti de la chambre de mon père et m'a dit : « Ça va, ça va, bien. » Cet oncle nous apportait l'Hebdomadaire Minghui chaque semaine. J'ai vu mon père assis devant moi avec un teint très jaunâtre et il ne disait pas un mot. J'ai regardé ma mère et ma mère m'a dit : « Tout à l'heure, tu étais hors d'haleine et ça a duré plus de 10 minutes. J'ai continué à demander l'aide au Maître. » Ma mère n'arrêtait pas de parler et ses yeux étaient pleins de larmes : « C'est le Maître qui t'a sauvée ! » Je ne me souvenais de rien jusqu'à ce que cinq autres pratiquants se précipitent chez moi et puis j'ai commencé à comprendre.

Les deux jours suivant, les compagnons de pratique et mes parents ont continué à émettre les pensées droites pour moi pendant la chaleur. Ils communiquaient également avec moi. Ils m'ont aidée sincèrement et avec bon cœur. Leur compréhension profonde du Fa m'a touchée et j'ai eu honte de ne pas avoir été plus diligente dans ma propre cultivation.

J'ai pris mon courage à deux mains pour partager avec mes compagnons de pratique la mauvaise relation entre ma belle-sœur et moi dans nos vies antérieures. Dans une vie, j'étais au Japon. Ma mère était également ma mère dans cette vie-là. Elle avait trois filles. J'étais sa fille aînée. Sa deuxième fille est ma plus jeune sœur dans cette vie. Elle soutenait toujours ma mère et moi dans notre cultivation dans cette vie-là. Sa troisième fille est ma belle-sœur dans cette vie-ci. Sa mère, dans cette vie-là la gâtait trop et elle avait donc pris beaucoup de mauvaises habitudes. Quand je ne pouvais plus le supporter, j'ai parlé de sa mauvaise attitude avec ma mère. À ce moment-là, elle faisait semblant de s'excuser, mais quand je n'étais pas vigilante, elle a utilisé quelque chose que je ne peux identifier pour me faire mal au dos et qui m'a donné l'impression de suffoquer. Je n'arrivais pas à me libérer de cette douleur et de cette colère dans mon esprit. La mauvaise personnalité et les mauvaises habitudes de ma belle-sœur ont refait surface dans cette vie-ci. Ma mère et moi, nous ne pouvons pas accepter ses actions et son attitude envers Dafa et nous nous sentons torturées et blessées. En conséquence, son mauvais comportement nous a amenées à former de mauvais sentiments qui ne peuvent être éliminés.

En apparence, il semblait que mes tribulations était due à la chaleur – je n'arrivais plus à transpirer. En fait, mon épreuve était due à ma profonde haine envers elle et à mon incapacité à abandonner cette haine. Je savais qu'il y a une raison à chaque conflit qu'une pratiquante rencontre et que dans tous les cas il y a quelque chose qui doit être abandonné. De plus, le Maître m'avait donné des indices dans mes rêves. Je m'étais bien rendue compte que je devais m'en débarrasser, mais je n'étais pas arrivée à l'enlever complètement.

À ce moment, le compagnon de pratique que j'appelle mon oncle m'a dit : « Te souviens-tu de la citation du Maître : 'puisque l’apparence naît du cœur.' ? (« Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times ») Afin d'abandonner la haine envers les membres de ta famille, la première chose à faire est d'abandonner ton attachement. Réfléchis : si nous les pratiquants tenons toujours à nos attachements humains et refusons de les abandonner, le Maître sera peiné, mais les forces anciennes seront contentes. Pour notre famille, nos proches et nos amis qui ont de l'affinité prédestinée, leur côté éveillé sera également déçu. » Ses paroles sincères et profondes me sont allées droit au cœur. C'est le Maître bienveillant qui s'inquiétait pour moi et qui utilisait la bouche d'un compagnon de pratique pour me réveiller. À ce moment-là, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au Fa du Maître :

« Lorsque vous traitez les conflits de la même manière que les gens ordinaires, vous êtes alors déjà au même niveau ou dans le même état que les gens ordinaires. C'est-à-dire que vous faites déjà partie des gens ordinaires. C'est seulement lorsque vous n'êtes pas comme eux que vous n'êtes pas l'un d'eux. Bien sûr, alors ce que vous manifesterez sera la tolérance et une immense capacité à pardonner. Les gens ordinaires le verront de cette façon, en réalité c'est la manifestation du niveau de votre xinxing dans la cultivation et pratique. Donc, quelque soit l’environnement ou la situation dans laquelle vous rencontrez des problèmes, vous devez maintenir un cœur bienveillant et miséricordieux face à la situation. Si vous ne pouvez pas aimer votre ennemi, vous ne pouvez pas atteindre la plénitude parfaite. » (« Enseignement de Fa à la conférence d'Australie 1999 ») (traduction non officielle)

Le Maître a aussi dit :

« Tant de choses chaotiques dans le monde humain

Gratitude et ressentiment maintes fois expérimentés

Les cœurs méchants et au karma énorme n'avaient plus d'espoir

Dafa résout tout depuis l'origine »

(« Résoudre la grande catastrophe » de Hong Yin II)

À ce moment-là, je n'ai pu exprimer ma gratitude au Maître. Il n'y avait qu'une profonde émotion dans mon esprit : dans l'immensité de l'univers, je ne pouvais voir que le corps du Maître. Je me suis vue toute petite agenouillée devant le Maître à sangloter : Maître, en tant que votre disciple, je me suis trompée à nouveau. Afin de me débarrasser de cette haine, je ne sais pas combien de souffrances vous avez encore eu à endurer pour moi. C'est vous qui m'avez donné cette troisième vie !

Depuis lors, j'ai mieux compris l'importance d'étudier le Fa et compris différemment comment regarder à l'intérieur. Ma mère avait des pensées semblables. Nous nous sommes rendues compte toutes les deux qu'en tant que pratiquantes, nous devons répondre aux exigences de Dafa. Nous devrions toujours avoir un esprit droit, des pensées et des intentions droites. Chaque conflit et tribulation doit être résolu par les pratiquants et sont également les éléments qui attendent de s'élever dans notre cultivation. Le Maître n'a-t-il pas dit :

« La compassion peut faire fondre ciel et terre en printemps. »

(« La Loi rectifie l'univers » de Hong Yin II)

Nous avions accordé trop d'importance à nos sentiments et étions restées coincées dans les conflits familiaux pendant trop longtemps. Nous avions utilisé le raisonnement des gens ordinaires pour juger qui avait raison et qui avait tort, au lieu de regarder à l'intérieur. Tout ceci étaient des attachements qui devaient être enlevés. Nous ne traitions pas notre famille correctement et nous ne leur disions pas la vérité au sujet de Dafa avec un cœur bienveillant. Nous ne traitions pas chaque problème d'une façon bienveillante et avec une ouverture d'esprit comme des pratiquantes devraient faire. Nous ne nous étions pas bien cultivées et la perversité la tirait en bas et utilisait les mauvais éléments dans son esprit pour interférer avec notre cultivation. On ne pouvait plus se comporter de cette façon. Abandonnons ces attachements.

Ma mère pensait ainsi et s'est plus tard comportée selon les exigences du Fa. J'ai regardé le comportement de ma mère et ceci m'a encouragée à bien suivre Dafa. Plus tard, les conflits familiaux se sont de nouveau produits comme lorsque mon frère et son épouse se disputaient avec acharnement. Chaque fois que son épouse faisait un drame à ma mère devant mon frère, ma mère et moi arrivions à rester calmes. Alors, ma belle-sœur se calmait aussi. Notre ambiance familiale est devenue paisible. Mon frère a commencé à préparer le dîner et son épouse participait également à quelques tâches ménagères. Elle ne disait plus rien au sujet de Dafa. Elle a également admis que la cultivation de Dafa est une croyance personnelle.

Notre état d'esprit a changé l'atmosphère. Ainsi, ma mère avait le temps de réciter le Fa avec moi chaque soir. Désormais, chaque semaine, nous rejoignions un groupe d'étude de Fa qui compte six personnes. Mes parents et moi avons formé un petit groupe d'étude de Fa et une tante nous a rejoints. Ma mère et ma tante vont une fois par semaine émettre la pensée droite près de la prison où des disciples de Dafa sont détenus illégalement. En chemin, elles invitent les gens qui ont l'affinité prédestinée à faire les « trois démissions ». C'est pourquoi ma mère s'est exclamée : « Vraiment 'La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître.' » (Zhuan Falun)

Maintenant je suis positive, légère et heureuse. Ma vie se fond dans Dafa. C'est un sentiment de sincérité et d'appréciation. Quand je lis les articles de partage d'expériences écrits par les pratiquants de Dafa à travers le monde sur le site Minghui, je suis tout le temps émue par leur ferme conviction envers le Maître et le Fa et leur cultivation diligente dans toutes sortes de circonstances. Je dois m'efforcer de suivre le rythme du processus de la rectification de Fa du Maître.

Ici, je dois remercier particulièrement la compagne de pratique que j'appelle ma tante. En 2009, elle a présenté Dafa à un jeune pratiquant doué avec les ordinateurs. Il a créé un système de log-in sur Internet pour moi et d'autres disciples de Dafa. Avec l'aide de mes compagnons de pratique et ma famille, j'ai appris peu à peu à me connecter à l'Internet, à télécharger des informations, y compris les émissions de Minghui et les enregistrements, les chansons de « musique céleste », le site Zhengjian, FGM et les émissions de NTDTV. Je sais aussi comment envoyer des articles et la liste de personnes qui ont démissionné du PCC afin de pouvoir aider à sauver les êtres.

Ici, je tiens à remercier notre Maître grandiose et miséricordieux pour donner aux disciples cette occasion d'apprendre les uns des autres à ce Fahui en Chine.

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada