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Réflexions après avoir regardé « Fruit du Ginseng »

19 janvier 2013 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org) Le 19 décembre, le site Internet Minghui a publié un lien vers le dessin animé « Fruit du Ginseng », un épisode de l'histoire du « Roi Singe ». Ce dessin animé a été réalisé il y a de nombreuses années et je l'avais vu quand j'étais jeune. Le voir de nouveau m'a rajeuni.


« Fruit du Ginseng » raconte l'histoire du Moine Tang et de ses trois disciples durant leur séjour au Temple Wuzhuangguan alors qu'ils sont en chemin pour l'Inde afin d'obtenir les écritures.


Les deux garçons dans le temple servent au Moine Tang deux précieux fruits du ginseng des Immortels. Le moine Tang refuse de les manger, aussi les deux garçons mangent eux-mêmes les fruits. Le porc Zhu Baijie, un disciple du Moine Tang, voyant par hasard ce qui se passe, supplie le Roi Singe de dérober un peu de ces fruits afin de pouvoir eux aussi les goûter. Quand les deux garçons voient que des fruits ont disparu, ils accusent le Moine Tang et ses disciples de les avoir volé. Cela met en fureur le Roi Singe qui fait tomber l'arbre aux fruits du ginseng et permet au Moine Tang et à ses deux disciples de s'enfuir. Quand le supérieur du temple rentre, il est furieux. Il attrape le Moine Tang et ses disciples et leur demande de remettre l'arbre aux fruits du ginseng en état. Le Roi Singe va partout et obtient finalement que la Bodhisattva Guanyin sauve l'arbre, ce qui règle la situation.


Quand j'ai revu le dessin animé récemment, j'ai pu regarder beaucoup de choses du point de vue d'un pratiquant. Il m'a semblé que le gros problème rencontré par les quatre personnages n'aurait pas dû arriver ou aurait pu être simplement évité. Mais en raison de leur manque de pensées droites ou de leurs attachements individuels, ils ont inutilement rajouté à cette tribulation.


Sans son indiscrétion et sa curiosité et le fait d'être affecté par de petites choses, le porc Zhu Baijie n'aurait pas espionné. Même s'il avait entendu quelque chose par accident, il n'aurait pas dû se montrer si cupide et tenter de voler les fruits. Si le Roi Singe était droit, il n'aurait été influencé par Zhu Baijie. Au contraire, il lui aurait indiqué l'erreur qu'il commettait et tout aurait alors été pour le mieux. S'ils avaient arrêté après avoir fait la première erreur plutôt que d'empirer les choses en renversant l'arbre, ils n'auraient pas eu un si gros problème et n'auraient pas dû fournir autant d'efforts pour le résoudre. La pire des choses a été qu'ils ont retardé leur quête pour obtenir les écritures.


Ceci m'a fait penser à la prophétie de la « fin du monde » en 2012. Les pratiquants dans notre région ont réagi différemment. Certains en parlaient avec grand intérêt, certains suivaient les choses sur Internet, certains s'inquiétaient de possibles scénarios et ne pouvaient pas se concentrer sur ce qu'ils faisaient, d'autres stockaient des denrées indispensables et d'autres encore rappelaient à leurs familles et amis de se tenir prêts. Bien sûr, il y avait ceux qui continuaient à faire les trois choses sans être perturbés. Non seulement toutes les prophéties n'étaient plus exactes après que le Maître ait commencé à enseigner Dafa, mais toute chose est déterminée uniquement par les besoins de la rectification de Fa. Même si des tribulations ou certaines circonstances spéciales se produisent, avec la protection de Maître, de quoi un pratiquant doit-il s'inquiéter ? Le Maître protégera même une bonne personne dans la société ordinaire, sans parler d'un pratiquant. De plus, tout ce qu'un pratiquant rencontre, il doit y faire face avec des pensées droites.

J'ai ensuite repensé aux perturbations provoquées par le 16ème Congrès du Parti communiste chinois (PCC) qui se sont produites il y a quelques années, à l'incident de Wang Lijun cette année et au 18ème congrès du PCC. Si tous les pratiquants étaient restés calmes et fermes et n'avaient pas été affectés par des perturbations extérieures, faisant solidement les trois choses, beaucoup de choses ne seraient pas arrivées ou auraient disparu. Ces problèmes ont pu être causé par nos attachements et auraient probablement pu être évités. Si, au lieu d'être affectés, les pratiquants pouvaient signaler quand ils voient quelqu'un être affecté, alors le problème serait diminué, plus restreint, et n'aurait pas affecté tout l'ensemble. Compagnons de pratique, élevons-nous tous ensemble et faisons solidement les trois choses. Ne soyons pas affectés par les interférences extérieures et ne nous créons pas de problèmes pour nous-mêmes. Marchons bien sur le dernier bout de chemin et suivons le Maître jusque notre origine.

Ceci est ma compréhension personnelle. Veuillez pointer mes insuffisances.

Traduit de l'anglais en Europe