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Fahui de Minghui | Verser des larmes de chagrin dans le monde profane : La grâce rédemptrice du Maître (1e partie)

23 janvier 2013 |   Écrit par Li Liang, une disciple de Dafa du Guangdong

(Minghui.org) Bonjour bienveillant et remarquable Maître ! Bonjour compagnons de pratique !

J'aimerais prendre cette opportunité du Fahui de Chine pour partager mes expériences de cultivation.

1.Verser des larmes de chagrin dans le monde profane : la grâce rédemptrice du Maître

Seulement 28 jours après ma naissance, ma mère m'a amenée à ma grand-mère et est partie de la maison pour prendre part à une campagne. Au cours de ce mouvement, elle a souffert d'un grand choc cérébral et elle est devenue invalide mentalement. Elle ne pouvait même pas reconnaître les membres de sa famille.

Pendant la Révolution culturelle, notre famille a été forcée de déménager dans une petite hutte dans une ferme à la campagne. J'ai contracté une méningite aiguë et ma température a monté à 40 degrés Celcius (104 degrés Fahrenheit). J'ai été inconsciente pendant 7 jours et 7 nuits, pourtant j'ai miraculeusement survécu sans aucune séquelle.

Je me suis enrôlée dans l'armée et après avoir quitté l'armée, je suis devenue fonctionnaire. Mon mari a eu un accident pendant un voyage d'affaires à l'étranger et il est décédé. Mon fils avait seulement huit ans à cette époque-là. J'ai été submergée par un chagrin extrême à ce moment-là et j'ai presque fait une dépression nerveuse. Ma santé s'est détériorée.

Participer à la troisième conférence du Maître à Guangzhou

Au 20e siècle, il y a eu un engouement pour le qigong en Chine et au début des années 1990, cela durait déjà depuis près de 20 ans.

En avril 1993, le Falun Gong s'était propagé à Guangzhou et le Maître est venu ici pour donner des conférences publiques. Le collègue de mon mari a assisté à la deuxième conférence à Guangzhou en octobre 1993. Lorsque la troisième conférence a été prévue pour janvier 1994, lui et sa femme sont venus me rendre visite chez moi et ils m'ont persuadée d'apprendre le Falun Gong. J'ai accepté immédiatement. Cette nuit-là, ils m'ont amenée acheter des billets pour la conférence.

Voir le Maître pour la première fois

Je me suis précipitée à l'amphithéâtre ce soir-là, alors que la deuxième conférence était déjà en cours. À côté de l'entrée principale, des membres du personnel vendaient des exemplaires du livre Zhuan Falun et j'en ai acheté un. J'ai vu beaucoup de pratiquants faire la file pour demander au Maître de signer leurs livres et j'ai rejoint la file d'attente. J'ai observé le Maître depuis une courte distance. Non seulement sa contenance était sans aucun doute bienveillante, mais son teint était très lisse et délicat, même plus délicat que la peau d'un bébé. Je ne pouvais voir aucun pore et son teint était très rosé. À ce moment-là, le Maître mentionnait qu'il avait 43 ans, mais il paraissait être dans la vingtaine. Il semblait très jeune.

La voix du Maître était perçante. Chaque phrase qu'il prononçait me touchait droit au cœur. Le Maître a parlé de la cultivation du corps humain, en allant du superficiel au profond, ainsi que des principes du Fa, tels que l'existence de la matière dans les diverses dimensions, la vie et l'univers.

Le Maître ne parlait pas à partir d'un texte lorsqu'il donnait sa conférence. Il enseignait en se basant sur la capacité de compréhension de ceux qui étaient présents. Il portait attention aux pensées des élèves. Parfois, il s'arrêtait brusquement pendant la conférence pour expliquer les questions qui surgissaient dans l'esprit des élèves.

Le Maître a nettoyé mon corps

Je me suis endormie après avoir écouté la conférence pendant un certain temps. Peu importe à quel point le collègue de mon mari m'interpellait, je ne me réveillais simplement pas. J'ai été comme cela pendant deux jours. Habituellement, j'avais de la peine à dormir et je souffrais de dépression, mais ce jour-là, j'ai dormi profondément.

Le quatrième jour, je suis devenue très attentive et ma maladie, ainsi que mes douleurs avaient disparu. J'avais aussi tellement d'énergie. J'ai dit au collègue de mon mari : « Comme le Maître a dit, on doit endurer des épreuves pour éliminer le karma. Ne vient pas me chercher en voiture demain. J'aimerais faire de la bicyclette. » Je n'avais pas fait de bicyclette depuis longtemps, parce que j'avais de l'endométriose et une tumeur dans mes trompes de Fallopes. J'étais maintenant en bonne santé et j'ai fait de la bicyclette pendant 50 minutes pour me rendre à l'amphithéâtre. Ma famille était stupéfaite et m'a questionnée sur ce qigong extraordinaire qui m'avait si rapidement changée en une personne aussi forte.

Le Maître a ouvert l’œil céleste des pratiquants

Le Maître a parlé de l'ouverture de l’œil céleste. Il a dit qu'il allait aider chaque personne présente à ouvrir son œil céleste et il nous a demandé d'étendre nos mains et de regarder si un Falun tournait dans nos paumes. Je n'ai rien vu à ce moment-là, mais mes paumes avaient la sensation d'être très chaudes. Plus tard, j'ai vu une colonne d'énergie immense et transparente se prolonger de la tête du Maître jusqu'au plafond du bâtiment. Au début, je pensais que les membres du personnel avait allumé une lumière et je suis même descendue pour voir, mais ce n'était pas le cas. J'ai demandé à d'autres pratiquants et ils ont dit que mon œil céleste s'était ouvert et que j'avais vu la colonne d'énergie du Maître. Beaucoup de pratiquants ont vu la colonne d'énergie du Maître.

Le dernier jour, lorsque le Maître terminait sa conférence, il a dit qu'il allait nettoyer le corps des élèves. Il a demandé à chaque personne présente de se lever et de piétiner avec leur pied gauche en premier, suivi du pied droit, ensuite de piétiner avec les deux pieds continuellement. Quand j'ai regardé tout le monde piétiner, beaucoup de qi noir, de qi de maladie, ainsi que de mauvaises choses, telles que la possession par des esprits sont tombés du corps de chaque personne comme des déchets. J'ai également vu autour de chaque élève plusieurs Fashen du Maître nettoyant activement leur corps et installant tous les mécanismes de la cultivation.

Le Maître a tant donné aux pratiquants

Après avoir assisté aux conférences, mon corps était nettoyé et je me suis remise de toutes mes maladies. J'étais énergique et pleine de joie. Je n'arrivais pas à comprendre plusieurs des choses que le Maître avait enseignées dans les conférences, mais je pensais que le Maître était simplement remarquable. Dans ses conférences, le Maître a répondu aux questions que j'avais avant, telles que d'où viennent les humains, quel est le vrai but de la vie et pourquoi y a-il autant d'épreuves dans le monde. J'avais la sensation que mon cerveau était bombardé par une énergie mystérieuse et j'ai commencé à m'éveiller à certaines choses. Je me suis résolue à suivre le Maître et à être diligente dans la cultivation pour pouvoir retourner à ma véritable origine.

Plus tard, j'ai entendu plusieurs pratiquants vétérans mentionner qu'avant que le Maître donne des conférences publiques, il émettait beaucoup de gong et de larges Falun pour nettoyer le champ. Le Maître envoyait également beaucoup de petits Falun pour nettoyer le corps des pratiquants. Ses Fashen faisaient de nombreuses choses pour les pratiquants. Le Maître endurait beaucoup d'épreuves lorsqu'il donnait ses conférences à travers la Chine. Il mangeait habituellement des nouilles instantanées.

Assister à la quatrième conférence du Maître à Guangzhou

Le Maître a tenu sa quatrième conférence à Guangzhou du 19 au 27 juillet 1994. Cette fois-ci, mon fils de 8 ans était en vacances d'été. Je lui ai acheté un billet également et nous avons assisté aux conférences du Maître ensemble. Pendant la troisième leçon, le Maître a enseigné le Fa sous la forme du qigong et a raconté beaucoup d'histoires bouddhistes. C'était différent cette fois-ci. Dès le tout début, le Maître a parlé de conduire les gens vers les niveaux élevés et qu'il était ici pour sauver les gens. Il a dit que lors des conférences précédentes, les élèves de Guangzhou ne semblaient pas comprendre ce qu'il enseignait, mais plus tard il a ouvert leur esprit et maintenant ils pouvaient comprendre ce qu'il disait.

C'était l'été à ce moment-là et il y avait beaucoup de gens dans l'amphithéâtre. Il faisait très chaud. Quand certains élèves ont agité la main pour s'éventer, le Maître leur a demandé de ne pas le faire, disant qu'ils allaient alors sentir une brise fraîche. Il a également demandé à tout le monde d'être silencieux lorsqu'ils se lèvent de leur siège et d'être ponctuels aux conférences, sans quoi cela pourrait affecter les autres.

Le Maître a guéri la maladie cardiaque de ma mère depuis une distance éloignée

Pendant cette conférence, le Maître a de nouveau nettoyé le corps de chaque personne. Il a demandé à tout le monde de penser à une maladie et d'écouter ses ordres pour piétiner avec leurs pieds et éliminer la maladie. Il a dit après cela que les anciens pratiquants avaient acquis un avantage. Parce que leur corps avait été nettoyé précédemment, ils pouvaient penser à la maladie d'un membre de leur famille et il les traiterait. J'ai immédiatement pensé à la grave maladie cardiaque de ma mère. Le Maître a demandé : « Êtes-vous prêts ? » Lorsque les élèves ont répondu par l'affirmative, en un instant le Maître a dit : « C'est fait. »

Quand je suis retournée à la maison, j'ai parlé de l'incident à ma mère. Elle a dit qu'elle avait ressenti une étrange sensation dans son cœur cette nuit-là, comme si une lumière l'avait éclairée et son cœur avait la sensation d'être très chaud. Par la suite, lorsque ma mère est allée à l'hôpital pour un bilan de santé, on lui a dit qu'elle s'était réellement remise de sa maladie cardiaque. Elle a demandé à me rejoindre dans l'étude du Fa et plus tard elle a même pris en charge un centre d'assistance.

Le Maître a renforcé les capacités de mon fils

Après avoir assisté à la conférence pendant trois ou quatre jours, le Maître a demandé aux élèves d'écrire leurs expériences. J'ai écrit un long article, parce que j'avais beaucoup de choses à partager. Pendant la pause, j'ai amené mon fils sur la scène et j'ai marché jusqu'au Maître. J'ai dit « Maître Li, j'ai écrit un partage. Pourriez-vous y jeter un coup d'œil ? » Mon fils lui a tendu la rédaction et le Maître a touché sa tête en disant : « Quel bon garçon. »

Par la suite, j'ai réalisé que le Maître avait donné de nombreuses choses à mon fils, lorsqu'il lui avait touché la tête. Mon fils avait l'habitude d'apprendre lentement et il était souvent malade. Plus tard, il est devenu très en forme et il était également très bon dans ses études. Il était toujours premier de sa classe et a été envoyé dans une bonne école secondaire. Lorsqu'il parlait de ce qu'il avait appris de l'étude du Fa, il faisait preuve d'une profonde compréhension du Fa. Quand j'ai été envoyée en prison et que j'ai été persécutée pour mes croyances, il a vécu seul et est entré dans une bonne université. Il a aussi été diplômé comme le meilleur élève de l'université.

Merci Maître !

Quand le Maître a enseigné les mouvements des exercices, il est descendu de la scène et est venu vers moi pour corriger mes mouvements. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai été très touchée à ce moment-là et je voulais pleurer. Ce soir-là, j'ai vu le corps du Maître dans mes rêves, très sacré et grand comme une montagne. J'ai vu que beaucoup de Bouddha, de Taos et de Divinités étaient venus dans les trois mondes pour sauver les gens. Ils se disputaient sans cesse tous les jours et semblaient même essayer d'empêcher le Maître de descendre dans le monde humain. Comment pouvaient-ils savoir que le Maître était ici pour faire des choses encore plus grandes ?

Comme je venais juste de commencer à apprendre Dafa, je n'ai pas compris le sens de ce rêve. Plus tard, comme j'ai progressé dans la cultivation, j'ai alors compris quelle grande relation prédestinée j'avais avec le Maître pour être capable d'obtenir le Fa et de cultiver et pratiquer dans cette période spéciale. Quel grand honneur il s'agissait de devenir un disciple de Dafa dans la période de rectification de Fa et à quel point cette responsabilité est grande !

La période dans laquelle j'ai rencontré le Maître et obtenu le Fa a été la période la plus heureuse de ma vie.

2. Ne pas se relâcher et cultiver réellement : abandonner l'illusion et sortir du labyrinthe

Avant que je commence la cultivation dans le Falun Dafa, je me considérais comme une personne gentille. Après que mon mari soit décédé, je traitais ma belle-famille encore mieux que lorsqu'il était en vie. Je traitais généralement bien mes amis également. Une collègue à moi attendait un enfant. Dans l'après-midi, elle n'avait nulle part pour se reposer, donc je l'invitais chez moi pour un repas et une pause d'après-midi. Cependant, après avoir commencé la cultivation, quand je me suis mesurée avec les critères de Dafa pour les pratiquants, j'ai senti que j'étais très loin d'être à la hauteur. J'avais beaucoup d'attachements.

Éliminer l'esprit de compétition et l'attachement à la vanité

Un jour, ma supérieure m'a tout à coup réprimandée pendant près d'une heure sans raison. J'ai réalisé que cela était un test pour moi. Je pouvais me rappeler des principes que le Maître avait enseignés et je savais que j'étais attachée à prendre le dessus. Il était temps pour moi d'éliminer cet attachement, mais à ce moment-là, j'étais pourtant très affectée. Mes larmes ont coulé.

Le Maître a dit dans « Ce qu'est le Ren ? » de Points essentiels pour un avancement diligent :

« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant. »

À cette occasion-là, je me suis forcée à endurer l'injustice, mais c'était encore assez loin des exigences d'un pratiquant. Pourtant, comparativement à mon xinxing dans le passé, c'était un léger progrès.

La cultivation est une affaire sérieuse. Des tests comme cela n'ont cessé de se présenter, cependant, chaque fois, je suis arrivée à regarder en moi avant tout et à maîtriser mes mauvaises habitudes, éliminant mes mauvaises pensées dans le processus. Ainsi, mon xinxing s'est effectivement élevé énormément. Par la suite, dès que je rencontrais des critiques et des traitements injustes, je n'étais pas touchée et je pouvais abandonner les choses avec un sourire. J'ai laissé toute chose suivre son cours naturel et j'ai cessé de lutter pour des gains personnels. Miraculeusement, tandis que mon xinxing s'élevait, mes relations avec les gens autour de moi se sont améliorées naturellement. Ma supérieure, celle qui m'avait sévèrement réprimandée, était particulièrement touchée par le changement immense qu'elle a vu en moi. Elle s'est exclamée : « Dafa est réellement remarquable. Il peut changer une personne comme toi qui était si entêtée. Pourquoi ne me donnes-tu pas le livre à lire également ? » Elle et sa mère ont donc commencé à cultiver Dafa.

Éliminer la sentimentalité et développer la bienveillance

Avant de commencer la cultivation, j'étais une personne très sentimentale. Quand j'étais jeune, j'étais très attachée à ma grand-mère et après son décès soudain, j'ai été très triste pendant longtemps. Mon mari est mort à un jeune âge et à plusieurs reprises, je me suis évanouie suite à mes pleurs. Pendant six mois, j'étais tellement malade que je ne pouvais pas aller travailler. J'ai plus tard adoré mon fils. Après avoir commencé la cultivation, je savais que tous ces attachements qui venaient des sentiments humains devaient être éliminés.

Bien que je comprenais les principes du Fa, il était difficile d'abandonner de tels sentiments. C'était un processus déchirant. Une fois lorsque je parlais de mon mari avec les membres de ma famille, j'ai de nouveau commencé à pleurer. Mon fils de neuf ans m'a dit : « Tu étais un marchand fortuné dans ta vie antérieure et tu a pris de nombreuses épouses. Mon père était ta femme préférée dans cette vie là. Quand tu es partie de chez toi pour faire du commerce et que tu n'es pas revenu pendant plusieurs années, elle se languissait de toi et est tombée malade. Elle a pleuré jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de larmes et finalement, elle est morte de chagrin. Elle est revenue dans cette vie pour revendiquer les larmes qu'elle a versé pour toi. » Je savais que j'aurais dû abandonner cet attachement à l'égard de mon mari il y a longtemps.

Afin de permettre à plus de personnes de connaître Dafa et ainsi d'être sauvées, je suis devenue une assistante. Les fins de semaine et les jours fériés, j'allais souvent dans d'autres régions pour propager le Fa, laissant mon fils derrière avec une nounou. J'étais toujours très inquiète pour mon fils. Ce soir-là en méditation, je me suis sentie méditer sur une grande montagne. Tout à coup, j'ai entendu mon fils rire et j'ai ouvert les yeux pour jeter un coup d’œil. Il jouait à côté d'un étang au pied de la montagne. J'étais très inquiète. En effet, mon fils a chancelé et est tombé dans l'eau. J'étais très anxieuse et je voulais sauter en bas pour le secourir. À ce moment-là, le Fashen du Maître a sauvé mon fils et il allait bien. Quand je suis sortie de l'état de ding en méditation, j'ai eu de nombreuses révélations.

Comme je partais souvent de chez moi pour propager le Fa, j'avais engagé une nounou pour prendre soin de mon fils. J'enseignais le Falun Dafa à chaque nounou que j'employais et après leur départ, je leur donnais un lecteur de cassette, les cassettes des conférences du Maître, les cassettes des exercices et le Zhuan Falun, ainsi que d'autres livres de Dafa. Je leur demandais de persévérer dans la cultivation. Presque chaque année, je devais trouver une nouvelle nounou, mais ça ne me dérangeait jamais. Je traitais bien la nounou à chaque fois.

3. Résister à la persécution avec la pensée droite : l'or véritable est forgé

En six ou sept ans, Dafa s'est propagé rapidement dans notre district. Au début, il y avait 10 000 personnes pratiquant et cela a augmenté à plusieurs centaines de milliers. Il y avait un point de pratique dans presque chaque parc et endroit public. Dans les grands parcs, il y avait trois ou quatre points de pratique. Aux exercices en grand groupe tenus les fins de semaine, des dizaines de milliers de personnes se rassemblaient ensemble et c'était une vue spectaculaire.

Des tests aux milieux des tribulations

Jiang Zemin a initié la persécution du Falun Gong en juillet 1999. Les médias contrôlés par l'État ont répandu des mensonges sur le Falun Gong et ont suscité la terreur, ainsi que la haine.

Il n'y avait pas de réponse aux lettres que nous écrivions aux responsables centraux et provinciaux. Pourtant, la propagande répandue par les médias a continué d'empoisonner l'esprit des êtres. Nous sentions la gravité de la situation et nous espérions expliquer les faits au gouvernement de façon pacifique. Le matin du 21 juillet, les pratiquants de notre district local sont allés aux bureaux du gouvernement provincial et municipal de leur plein gré pour faire appel pour Dafa. Beaucoup de pratiquants y sont allés ce jour-là, environ dix mille d'entre eux, et le gouvernement était extrêmement nerveux. De nombreux agents de police étaient mobilisés pour faire des arrestations. Beaucoup de personnes ont été emmenées aux postes de police. Cependant, comme il y avait tellement de pratiquants, certains ont été mis dans de grands autobus, ont été conduits très loin et ont ensuite été libérés.

Dès que je suis retournée travailler, mes supérieurs ont commencé à m'observer attentivement et ils ont exercé une pression sur moi pour que j'abandonne la pratique. Le lendemain matin, la police m'a arrêtée et m'a emmenée au poste de police.

On m'a forcée à regarder des émissions diffamant le Maître et Dafa au poste de police. J'ai informé les agents de police des faits sur Dafa. Tandis que je parlais, des flocons de cristal blanc sont tombés du climatiseur dans la salle de conférence comme des flocons de neige. J'ai dit : « Regardez, il neige en juin. On m'a fait du tort et vous feriez mieux de me libérer rapidement. » Le chef de service est venu et a téléphoné à mon supérieur, qui s'est rendu au poste de police pour m'emmener chez moi.

Traverser 81 jours d'emprisonnement avec la pensée droite

Le lendemain, pendant que j'étais au travail, les policiers m'ont arrêtée de nouveau et j'ai été emmenée dans une villa secrète. Ils ont déclaré que j'étais une des responsables du Falun Gong et ils m'ont mise sous surveillance résidentielle. J'étais enfermée au deuxième étage et j'étais surveillée par deux policières. En bas, il y avait deux agents de police et une gardienne. Ils m'ont fait regarder des émissions diffamant Dafa et le Maître. Ils voulaient que je leur rende compte de tous les pratiquants que je connaissais et des détails de certaines activités. Je leur ai dit que nous cultivions et pratiquions ouvertement et avec droiture et que toutes nos activités étaient ouvertes au public.

Un jour, ils ont amené un groupe de personnes d'une chaîne de télévision, déclarant qu'ils allaient faire une entrevue. Je suis immédiatement devenue alertée, comme je savais que le régime était expert dans la fabrication des informations. Je ne devais pas les laisser réussir dans leur plan pervers. Je me suis assise dans la position complète de méditation en lotus avec mes mains en heshi. Les deux agents de police sont venus pour me déplier les jambes, mais d'une manière ou d'une autre, ils n'ont pas réussi à les bouger et finalement les gens de la chaîne de télévision sont partis en colère.

Plus tard, les gens du Comité des affaires politiques et légales sont venus. Quand ils m'ont vue, ils ont dit : « Regarde à quel point nous te traitons bien, engager quelqu'un pour prendre soin de toi. » Ils m'ont critiquée : « Tu es une membre du parti. Tu devrais donc être du côté du gouvernement. Dans l'intérêt de ton avenir, il est mieux que tu abandonnes la pratique. » J'ai répondu : « Le Parti communiste chinois a commencé beaucoup de révolutions et a persécuté les Chinois et peu d'entre eux ont eu une bonne fin. » Quand ils ont vu que rien de ce qu'ils disaient ne pouvait me faire changer d'avis, ils sont partis amers.

En conséquence, ils m'ont laissée seule et tous les jours je pouvais faire les exercices et réciter les écritures sacrées de Dafa dans la pièce. Je pouvais également aller aider la jeune gardienne avec ses tâches et nous sommes devenues de bonnes amies.

Le chef a ensuite envoyé une policière qui m'avait surveillée lors d'un voyage d'affaires. La policière m'a demandé de l'aider à prendre soin de son enfant pendant plusieurs jours. J'ai accepté. Quand elle est revenue chercher son enfant, l'enfant a crié et a refusé de partir avec elle. Elle a été très touchée et elle m'a dit : « Je sais que ceux qui pratiquent le Falun Gong sont de bonnes personnes. »

J'ai été libérée après le 1er octobre, qui était perçu comme une journée sensible. J'ai été emprisonnée pendant exactement 81 jours. Après ma libération, la jeune gardienne est venue chez moi et je lui ai rappelé de fermement se souvenir que tous les pratiquants de Dafa sont de bonnes personnes.

Aller à Pékin faire appel et revenir sains et saufs

J'étais chef de département au travail. Quand j'ai été placée sous surveillance résidentielle, mon travail a été transmis à mon supérieur. À mon retour au travail, on ne m'a pas donné mon ancien rôle. Mes anciens collègues ont cessé de me parler. Je n'étais pas trop dérangée par l'attitude des autres personnes à mon égard et j'ai continué d'étudier le Fa et de faire les exercices comme d'habitude.

Après cela, des pratiquants sont venus me voir et m'ont dit que certains pratiquants étaient partis pour Pékin faire appel pour Dafa. Nous avons discuté si nous devrions également y aller ou non. Je me suis éveillée au fait que bien que le Maître n'ait pas parlé d'aller où que ce soit pour valider le Fa, Pékin était le centre des forces anciennes, donc y aller pour valider le Fa et protester contre la persécution était seulement naturel.

Cette nuit-là, j'ai fait un rêve. J'ai vu beaucoup de pratiquants de Dafa assis dans une voiture. Je leur ai demandé : « Où allez-vous ? » Ils ont répondu : « Dans la capitale, bien-sûr ! » J'ai demandé : « Pourquoi allez-vous là ? » Ils ont répondu : « Pour valider le Fa ! » J'ai dit : « J'ai entendu dire que le voyage là-bas est très difficile, que la perversité arrête les gens. » Ils ont dit : « Il n'y a pas de quoi avoir peur. La perversité n'est pas puissante et peut être écrasée par un petit doigt du Maître. La pensée droite peut mettre un terme à la perversité. Nous allons revenir sains et saufs ! »

À la fin du mois de mai 2000, sept à huit d'entre nous sommes allés ensemble à Pékin. En chemin, aucun d'entre nous n'avait peur et on ne nous a pas arrêtés. Nous sommes arrivés à Pékin dans le milieu de la nuit et nous avons réussi à rencontrer une pratiquante du coin. Elle a dit qu'il y avait quelque chose de très étrange ce soir-là -- il y avait un arc-en-ciel lumineux dans le ciel.

Le lendemain, quelques pratiquants de notre district local ont rencontré plusieurs pratiquants d'autres régions. Nous étions vingt en tout. Nous nous sommes séparés en deux groupes et nous sommes allés Place Tiananmen pour afficher nos banderoles. Il y avait beaucoup de gens Place Tiananmen ce jour-là. Nous avons déroulé nos banderoles et nous nous sommes écriés à l'unisson : « Falun Dafa est bon ! » et « Falun Dafa est la voie juste ! » Au moment où les voitures de police sont arrivées sur les lieux, cela faisait déjà un certain temps que nous étions en train de crier. Beaucoup de gens se sont rassemblés autour et nous ont regardés. Nous nous tenions les mains ensemble et la police a dû tirer pendant un long moment avant de pouvoir nous tirer dans la voiture de police. Dans la voiture, tout le monde a continué de crier à l'unisson, jusqu'à ce que nous soyons arrivés au Département de police de la place Tiananmen.

Au poste, les cellules de la prison étaient pleines de pratiquants détenus originaires de tout le pays qui étaient venus à Pékin pour afficher des banderoles. La police a ordonné à plusieurs pratiquants d'aller dans leurs salles pour les interroger. Nous avons entendu les cris des compagnons de pratique et nous savions que les policiers les battaient.

On m'a demandé de remplir un formulaire et on m'a dit que si je le faisais, ils informeraient mon employeur pour qu'il envoie quelqu'un pour me ramener. J'ai dit : « Je ne veux pas impliquer qui que ce soit, alors je ne remplirai pas le formulaire. Nous sommes venus ici pour exprimer nos souhaits personnels et nous n'avons rien fait pour violer la loi. Vous devriez nous libérer. » Ils m'ont ignorée et m'ont menotté les mains derrière le dos. Un agent de police m'a frappée au visage avec une grosse matraque. Un autre m'a donné un coup de pied. J'ai vu des étoiles et ma tête tournait. J'ai crié : « Les policiers me frappent ! Il est illégal de frapper les gens ! » Ils ont réellement arrêté de me battre et je leur ai dit : « En tant qu'agents de police, comment pouvez-vous simplement frapper un civil non armé et non menaçant ! » Ils m'ont enlevé les menottes et je pouvais voir les os sur mes poignets à l'endroit où les menottes m'avaient coupé la chair. Mon visage entier était enflé au point d'être méconnaissable . Mes jambes étaient couvertes d'ecchymoses, mais ça ne faisait pas tellement mal. Je savais que le Fashen du Maître avait enduré la douleur pour moi.

Beaucoup de pratiquants étaient emmenés au département de police tous les jours et beaucoup de représentants de différents bureaux régionaux arrivaient quotidiennement pour identifier les pratiquants de leur région et les escorter chez eux. Pourtant, personne ne pouvait identifier d'où nous venions. Nous étions en grève de la faim depuis déjà trois jours. Chacun faisait les exercices et récitait le Fa dans les cellules de la prison. Le soir du 4 juin, le chef du département est arrivé et a demandé à parler au représentant de notre groupe. Un agent de police m'a montrée du doigt et m'a ordonné de m'avancer. Les autres pratiquants pensaient que j'allais être battue, donc ils m'ont entourée en se tenant les mains. Deux agents de police ont plongé comme des loups, m'empoignant par les cheveux et me traînant à l'extérieur. Comme je n'avais pas mangé depuis trois jours, j'étais très faible et j'étais sur le point de m'évanouir. À ce moment-là, j'ai pensé au Maître et avec toutes mes forces, j'ai crié : « Maître ! » Ma voix était très forte et chaque personne présente a été stupéfaite. L'agent m'a immédiatement lâchée. Le chef a marché vers moi et m'a dit : « Vous avez tous causé assez de problèmes. Nous allons libérer tout le monde. Retournez chez vous et ne revenez plus à Tiananmen.

Nous étions libres ! Nous sommes arrivés avec de la joie dans nos cœur et nous sommes repartis sains et saufs. Je suis allée chez mes parents pour y demeurer quelques jours. J'ai fait les exercices et j'ai récupéré de mes blessures. Je suis retournée travailler après mes dix jours de congé.

Pourtant, quand je suis retournée travailler cette fois-là, j'ai été sujette à une série de sanctions administratives, les unes après les autres. On m'a retirée de mon poste et j'ai été rétrogradée au plus bas échelon.

(À suivre)

(Neuvième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada