Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Des tortures d'étirement cruelles sont employées par le Régime communiste chinois (2e partie)

18 octobre 2013 |   Écrit par Cheng Yu

(Minghui.org) Suite de Des tortures d'étirement cruelles sont employées par le régime communiste chinois (1ère partie)

Les méthodes d'étirement du camp de travaux forcés de Benxi et dans d'autres prisons

L'article précédent décrivait les méthodes de torture utilisées au camp de travaux forcés de Masanjia dans la province du Liaoning. Cet article couvre les méthodes de torture utilisées au camp de travaux forcés de Benxi dans la province du Liaoning, dans la prison du Jilin et au centre de détention de la ville de Yushu de la province du Jilin, ainsi qu'à la prison de Wuzhong dans la région autonome Hui du Ningxia.

« L'étirement en position fixe »

Les responsables du camp de travaux forcés de Benxi ont installé une « salle d'étirement » dans l'équipe stricte de la sixième division pour torturer les pratiquants de Falun Gong. En décembre 1999, Chen Zhongwei, directeur du comité politique du camp de travail, a ordonné au garde Liu Yinxiang d'équiper une « salle d'étirement » près de la cafétéria, copiant le plan de la salle d'étirement du centre de détention de Benxi. Dans la salle d'étirement, six anneaux en acier divisés en deux rangées étaient enterrés sous terre à environ un pouce de profondeur. Les deux rangées étaient séparées d'environ 1m82 et les anneaux fonctionnaient avec des chaînes et des menottes. Lorsqu'un pratiquant était torturé, un anneau de la menotte était placé au poignet ou à la cheville et l'autre extrémité était liée aux chaînes. Les chaînes étaient tirées à travers les anneaux pour étirer les quatre membres et soulever la victime. Une petite partie des hanches touchait le sol. Cela était appelé « l'étirement en position fixe ».

M. Zhao Chenglin était un ancien directeur d'une équipe de santé dans l'armée au rang de bataillon. Il a été forcé à quitter l'armée, parce qu'il pratiquait le Falun Gong et a travaillé comme médecin à l'Hôpital pour les maladies infectieuses de Benxi. En juillet 2002, il a été illégalement arrêté et envoyé au camp de travaux forcés de Benxi. Il a été soumis à la torture de « l'étirement en position fixe » pendant sa détention au camp de travail.

« Déchirer les membres avec l'étirement des cinq chevaux »

Il y a un autre type de torture d'étirement utilisé au camp de travaux forcés de Benxi. La victime est placée entre deux lits avec les bras et les jambes menottés aux quatre coins extérieurs des lits et les lits sont séparés. Après un certain temps, les lits sont séparés davantage et des briques sont placées entre les lits. Cela est appelé « Déchirer les membres avec l'étirement des cinq chevaux ».

« Étirement en suspension dans les airs »

Il y avait également une méthode d'étirement appelée « étirement en suspension dans les airs ». Voilà comment M. Song Yuegang, un pratiquant qui a été torturé de cette façon, l'a décrite : « Le 4 juin 2001, plus de 20 personnes, gardes et détenus confondus, m'ont traîné avec cinq autres pratiquants à la salle d'étirement pour nous torturer car nous refusions de renoncer au Falun Gong. Nos poignets et nos chevilles ont été menottés et étirés. Les menottes coupaient dans les chevilles et c'était extrêmement douloureux. Après deux jours et deux nuits de la sorte, le bas de mon corps était insensible. Lorsque Wu Gang, le directeur adjoint du camp de travail, est arrivé et a vu que je n'avais toujours pas cédé, il a commencé à électrocuter mon visage avec une matraque électrique à haute tension de 18 000 volts. Après quatre jours et quatre nuits, je n'avais plus aucune sensation en bas des hanches. C'était comme si la douleur avait atteint la moelle osseuse. C'était comme si ma colonne vertébrale était cassée et que quelqu'un y creusait constamment avec un ciseau. Le haut de mon corps était si douloureux que c'était comme si tous mes os étaient sur le point de casser et que des fourmis me mangeaient la poitrine. Cependant, les gardes Wang Yi et Liu Jiangpeng tenaient tous les deux une matraque électrique de 18 000 volts pour m'électrocuter et les étincelles étaient longues de plus de 30 centimètres. Wang Yi m'a crié dessus : « Si tu n'es pas transformé aujourd'hui, je vais te battre à mort. » J'ai utilisé toute mes forces pour crier : « Falun Dafa est bon ! » Cela les a effrayés et ils n'ont pas osé tenter de me tuer. »

Reconstitution de torture : torture d'étirement

Ce genre de torture « d'étirement en suspension dans les airs » a rendu au moins un pratiquant à l'état de légume. Comme les menottes laissaient des blessures visibles, les responsables du camp de travail les ont remplacées par des bandes de tissus, non pas pour atténuer la douleur, mais pour couvrir leurs crimes.

Le 3 janvier 2008, le garde Zheng Kai a ordonné à deux détenus d'attacher M. Song Jiwei à un lit d'étirement. M. Song avait été torturé pendant plus de 12 jours. Comme il refusait de renoncer au Falun Gong, Zheng Kai leur a ordonné de mettre un pneu de voiture sous son dos pour accentuer la douleur. La douleur était intolérable. M. Song a été torturé pendant 24 jours en tout.

En février 2006, M. Liang Yuncheng, un juge du tribunal de la ville de Fengcheng de la province du Liaoning, a été envoyé au camp de travaux forcés de Benxi. Le 8 février vers 17h, Mi Yang, un directeur de division, et Meng Lixin, la directrice de la section de la gestion, ont ordonné aux détenus d'attacher M. Liang a un lit d'étirement. Après qu'il soit fermement attaché, le médecin du camp lui a tout d'abord placé une perfusion intraveineuse et l'a plus tard gavé. Ils ont ordonné que trois détenus le surveille jour et nuit. Le lendemain, comme M. Liang refusait toujours d'abandonner la pratique du Falun Gong, Meng Lixin a donné l'ordre de le torturer avec la torture d'étirement. Le lit sur lequel il était attaché était constitué de deux lits. Ils l'ont poussé vers le bas entre les lits et ont attaché ses poignets et chevilles avec des bandes de tissus aux quatre coins extérieurs des lits. La douleur était plus importante lorsque les bandes de tissus étaient resserrées.

Reconstitution de torture : lit de mort

Cette torture pouvait durer aussi longtemps qu'il fallait jusqu'à ce que les pratiquants abandonnent leurs croyances. Ils n'étaient pas libérés pour les repas ou pour aller aux toilettes. Les détenus avaient l'ordre de les nourrir, de leur donner de l'eau et de les aider à se soulager dans des pots. En faisant cela, les détenus injuriaient, insultaient et battaient souvent les pratiquants. Chaque fois, au moins un garde et un médecin de camp participaient à la torture. Le garde contrôlait les procédures et s'assurait que le pratiquant ne se retrouverait pas handicapé ou mort.

M. Liang a été torturé pendant 15 jours la première fois et 29 jours la seconde. Le 19e jour de la seconde fois, M. Liang était incapable d'aller à la selle. Les gardes du camp étaient inquiets et ont fait une exception en le libérant partiellement pour qu'il puisse déféquer sur le lit. Cependant, il était incapable de s'asseoir en raison de la période prolongée de torture d'étirement. Lorsqu'il a finalement été libéré après 29 jours, il a immédiatement perdu conscience.

Il était très fréquent que les pratiquants de Falun Gong soient torturés avec la torture d'étirement. Parfois, ils torturaient six ou sept pratiquants en même temps. La majorité d'entre eux ont souffert de sérieuses lésions des tissus mous. Cependant, les dommages étaient tous internes et ne pouvaient pas être vus à l'œil nu.

Les tortures d'étirement à la prison du Jilin

Les responsables de la prison du Jilin utilisaient différents lits de torture pour les torture d'étirement, comme le « lit en position fixe », le « lit d'étirement », le « lit de dislocation » et le « lit de peine de mort ».

Les lits en position fixe étaient conçus de planches de bois de près de deux mètres de long. Deux bandes d'acier avec une rangée de trous étaient ajoutées aux extrémités des planches. Elles étaient utilisées pour attacher les mains et les pieds aux quatre coins du lit. Les pratiquants devaient uriner et dormir dans la même position sauf pour aller à la selle. C'était vraiment douloureux. Ils y avait 17 lits en position fixe dans la prison du Jilin. La majorité des pratiquants étaient torturés de cette façon. Lorsque M. Zheng Weidong a été attaché à ce genre de lit, les détenus ont placé des bouteilles de soda sous son dos pour intensifier la douleur, car il refusait de renoncer au Falun Gong. La torture a duré cinq jours.

Reconstitution de torture : lit en position fixe

Lorsque des pratiquants étaient soumis à la torture du lit de peine de mort, leurs quatre membres étaient étirés et leur corps était dans les airs. Une couverture était placée sous le dos de la victime. Ils étiraient les membres des pratiquants et poussaient en même temps leur corps vers le bas. De nombreux pratiquants sont devenus handicapés après cette torture. M. Zhang Hongwei a été admis à la prison du Jilin en mai 2002. Il a été torturé avec l'isolement et le lit de peine de mort. Il a été placé sur le lit de peine de mort plusieurs heures par jour et a été torturé plusieurs jours. En conséquence, il était très faible et l'intérieur de ses cuisses et de nombreux autres endroits se sont gravement putréfiées.

Le lit d'étirement est un autre instrument des plus cruels. Quatre assiettes en acier étaient placées aux quatre coins du lit où les poignets et les chevilles étaient positionnées. Chaque assiette avait de nombreux trous pour fixer les attaches en acier. Les attaches en acier consistaient en deux anneaux en demi-cercle qui étaient spécialement conçus pour cela. Lorsque les quatre attaches étaient resserrées, le pratiquant était étiré dans les airs. C'était très douloureux après quelques secondes seulement. Lorsque la torture durait plus longtemps, les articulations, les tendons et les muscles des bras et des jambes étaient blessés et devenaient handicapés.

Après environ 20 à 30 minutes de cette torture, les membres devenaient engourdis. Les tortionnaires libéraient le pratiquant et lui frottaient les pieds. Lorsque les membres du pratiquant retrouvaient un peu de sensation, ils reprenaient la torture. M. Wu Yifeng était un célèbre expert en ponts dans la province du Jilin et le directeur du département d'ingénierie de construction du Collège d'ingénierie en construction de Changchun. Lorsqu'il a été détenu à la prison du Jilin, il a été torturé sur le lit d'étirement. Il a été étiré dans les airs et ses poignets et chevilles ont présenté des contusions peu de temps après le début de la torture. Cependant, deux détenus n'arrêtaient pas de lui frotter les poignets et les chevilles contre les attaches en acier, ce qui coupait dans sa chair. M. Wu souffrait tellement qu'il est devenu incontinent. Le lendemain, afin d'esquiver leurs responsabilités, les gardes du camp l'ont envoyé à l'hôpital. Le médecin et les infirmières ont été surpris par l'ampleur de ses blessures.

Sur le lit d'étirement par dislocation, ils utilisaient des anneaux en armature pour fixer les menottes aux poignets des pratiquants et des chaînes à leurs chevilles. Un bras était étiré vers le haut et l'autre vers le bas au maximum, cambrant le corps. Les gardes ou les détenus mettaient ensuite des bâtons, des bassines ou des boîtes de conserve sous le corps de la victime pour qu'elle ne touche plus le lit. Toutes les articulations du pratiquant étaient étirées et c'était l'agonie.

Reconstitution de torture : lit de dislocation par étirement

Lorsqu'un pratiquant était soumis à la torture d'étirement sans lit, il était placé face contre terre et les quatre membres étaient ensuite attachés avec des cordes et étirés dans les air. Lorsqu'un pratiquant refusait de renoncer au Falun Gong, les tortionnaires l'étirait davantage. La torture laissait les pratiquants avec des plaies ouvertes aux poignets et aux chevilles. Parfois, leurs tendons étaient coupés et ils étaient handicapés. Ils frappaient parfois sur les articulations des pratiquants avec un petit marteau jusqu'à ce que les jointures deviennent bleues. Les pratiquants M. Tan Qiucheng, M. Liu Chengjun, M. Diao Shujun, M. Sun Qian et M. Zhang Xinqi ont été mutilés par cette torture.

Lorsque M. Sun Qian a été torturé ainsi, il a été étiré à trois reprises et les tendons de l'un de ses talons s'est rompu. Il a ensuite été envoyé dans l'équipe des personnes handicapées.

Les pratiquants étaient soumis à d'autres sortes de torture d'étirement. M. Xin Yanjun, un ancien officier des forces aériennes et un employé de l'entreprise d'alimentation en eau de la ville de Yanjin, a été suspendu entre deux lits superposés. Les gardes ont ordonné que quatre détenus forts utilisent deux larges bâtons en forme de croix pour ouvrir ses jambes. Il a perdu conscience pendant la torture. Ils l'ont aspergé d'eau froide pour le réveiller et continuer de le torturer. Par la suite, les jambes de M. Yan ont été handicapées, ses reins ne réussissaient plus à fonctionner, son bras gauche a été cassé et il avait beaucoup d'autres blessures.

La torture de suspension au centre de détention de la ville de Yushu

M. Yang Zhanjiu, un pratiquant de la ville de Yushu, province du Jilin, a été arrêté en août 2002 et incarcéré au centre de détention de la ville de Yushu. Lors de l'interrogatoire, il a été ligoté à une chaise en acier. Un soir, des responsables de la Division de la sécurité intérieure, dont le directeur Zhang Deqing, Shi Hailin et Qi Li, sont entrés dans la salle d'interrogatoire, ont menotté les mains de M. Yang derrière le dos et ont attaché une corde à ses menottes. Ils l'ont fait se tenir sur une chaise et ont attaché l'autre bout de la corde à l'encadrement de porte. Ils ont ensuite enlevé la chaise et ont laissé M. Yang suspendu dans les airs. Ils l'ont également frappé aux jambes pour le faire balancer d'avant en arrière. Les menottes coupaient dans sa chair. M. Yang a rapidement perdu conscience.

La torture d'étirement à la prison de Wuzhong de la région de Ningxia

Le 18 avril 2002, M. Ma Zhiwu, ancien employé du Bureau des chemins de fer de Yinchuan, a été envoyé à la prison de Wuzhong. Un jour, M. Ma a été soumis à la torture d'étirement sur un lit de mort pendant plus de 40 jours. Il avait les mains menottées et les pieds enchaînés. Son dos et ses jambes étaient attachés au lit avec des cordes. L'étirement de ses quatre membres a provoqué une douleur insupportable dans ses muscles et son corps entier. Les chaînes ont coupé dans sa chair et il saignait à profusion, tandis que les détenus le torturaient à tour de rôle. Il n'était pas autorisé à dormir jour et nuit et ils lui lisaient en même temps des documents diffamant le Falun Gong. Lorsque M. Ma fermait les yeux, ils utilisaient des pinces ou des matraques pour le battre. Son visage était enflé et couvert de sang et de contusions. Chaque jour, il était gavé avec une purée salée avec le nez bouché. La forte odeur de la purée l'empêchait de respirer. L'hiver, on ne lui donnait aucune couverture et il était forcé d'uriner et de déféquer sur le lit. Sa tête touchait directement à la planche de bois, ce qui lui a fait tomber les cheveux.

(À suivre)

Traduit de l'anglais au Canada