(Minghui.org)
Résumé des principaux faits de la persécution :
Nom : Zhao Shuxiang (赵淑香)
Sexe : féminin
Âge : 52 ans
Adresse : Faubourg de Xinhua, ville de Hegang, province du Heilongjiang
Profession : Agricultrice
Date de l’arrestation la plus récente : Mars 2002
Dernier lieu de détention : Centre de traitement de dépendance aux drogues de Harbin
Ville : Harbin
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : Détention, menottée et enchaînée, privation de sommeil, interdiction d'aller aux toilettes, affamée, gavée, barre de métal utilisée pour forcer le corps dans une position difficile pour une longue période, aspergée d'eau froide, chocs électriques, coups, forcée à s'accroupir, travail de forcené
Une nouvelle vie après avoir pratiqué le Falun Gong
Mme Zhao Shuxiang avait autrefois de nombreux problèmes de santé, dont une maladie cardiaque, une commotion cérébrale, de la polyarthrite rhumatoïde, un ulcère gastrique, une cholécystite, une hypertrophie du foie et des fibromes utérins. Elle était extrêmement faible physiquement.
Moins de deux semaines après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997, toutes ses maladies ont disparu. Elle a ensuite été capable de faire toutes les tâches ménagères et n'a pas eu besoin d'aller à l'hôpital depuis. Suivre les principes directeurs Authenticité-Bienveillance-Tolérance a résolu les conflits entre elle et son mari. La famille a vécu ensemble en harmonie, ils ont payé leur dette de 5 000 $ et se sont construit une nouvelle maison.
Torturée la veille du Nouvel An
La persécution du Falun Gong à l'échelle du pays a commencé le 20 juillet 1999. Le soir du réveillon du Nouvel An chinois en 2000, Mme Zhao et dix autres pratiquants se sont rendus à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong. Le lendemain de leur arrivée, chacun d'eux a apporté une lettre au bureau des appels. Le policier en civil les a empêchés d'entrer dans le bureau et a appelé la police de la ville de Hegang.
Cette nuit-là, la police locale est venue et les a tous ramenés dans la ville de Hegang, où ils ont été incarcérés au premier centre de détention. Les employés qui ont participé à la persécution incluaient les employés du département de police de la ville de Dongshan, une personne surnommée Pu du poste de police de Xinhua, Liu Zhiqiang et deux responsables du canton de Xinhua.
Dans le premier centre de détention, Mmes Zhao Shuxiang, Zhang Chunzhi, Guihua Gong et Wang Huirong ont été les cibles principales de la torture. Elles ont été détenues dans une cellule congelée avec près d'un pouce de glace sur le mur. La cellule était si froide que personne n'y était détenu pendant l'hiver, mais les pratiquants n'ont même pas reçu de couvertures ou d'oreillers. Pendant plusieurs nuits, elles ont été réveillées par le froid juste après s'être endormies.
Comme il faisait très froid, les pratiquantes ont commencé à faire les exercices. Le directeur Zhao l'a vu depuis la salle de contrôle et a ordonné aux gardiens de les torturer. Leurs pieds ont été placés dans des bracelets de fer épais et leurs mains ont été attachées aux chaînes des pieds. Elles ne pouvaient pas se déplacer du tout dans cette position. La torture douloureuse a commencé le soir du réveillon du Nouvel An chinois et a duré neuf jours et neuf nuits. Elles ont été attachées à partir du moment où elles sont rentrées de Pékin, de sorte qu'elles n'ont pas été autorisées à dormir, utiliser les toilettes ou manger pendant 244 heures au total.
Reconstitution de torture : menotté et enchaîné
Au moment de la pause, elles étaient contraintes à rester debout pieds nus dans la neige. Comme elles étaient pliées, les mains menottées à leurs pieds, elles ne pouvaient faire que des petits pas. Le directeur Zhao et les gardes riaient, les humiliaient et il les maudissaient. Après avoir été libérées de leurs menottes et de leurs chaînes, elles étaient engourdies et ne pouvaient pas bouger du tout. Elles ont dû être transportées pour utiliser les toilettes.
Mme Zhao Shuxiang dans un état critique suite au gavage
Puisque tant de pratiquants qui sont allés à Pékin pour faire appel ont été renvoyés vers la ville de Hegang, le premier centre de détention ne pouvait pas les contenir tous. La police a emmené ces pratiquants au centre de détention du canton de Luobei où les menottes et les chaînes leur ont été retirées. Ils ne pouvaient toujours pas sentir ni bouger leurs membres.
Le poste de détention du canton de Luobei a affirmé qu'il n'avait pas reçu de financement de la ville de Hegang, de sorte qu'il n'offrait que deux soi-disant « repas » par jour aux pratiquants. Dans la matinée, un bol de porridge était fourni et le soir, un petit pain à la vapeur. Un jour, le toit a été arraché par une tempête. Les pratiquants ont dû vivre dans des cellules sans toit et leurs vêtements et couvertures ont été détrempés par la pluie. Mme Sun Shuqin, une pratiquante âgée, est décédée.
Étant donné que Mme Zhao et trois autres pratiquants ont refusé de renoncer à leur croyance, ils ont été condamnés à deux ans de travaux forcés. Parce que Mme Zhao avait des symptômes de maladies cardiaques, le camp de travail a refusé de l'accepter, la police a donc continué sa détention dans le premier centre de détention. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention. Huit jours plus tard, les gardes ont commencé à la torturer en la gavant. Le directeur leur a ordonné de la gaver de force avec plus de sel.
Le gavage tous les deux jours était extrêmement douloureux. Chaque fois que le tube était inséré dans l'estomac, la victime sentait son œsophage brûler et son estomac tourner. Parfois, les victimes vomissaient. Le tube sortait tout sanglant après le gavage, puis Mme Zhao a vomi beaucoup de sang. Les gardes ont alors trouvé un médecin qui a dit que le sang contenait beaucoup de muqueuse gastrique et avait une odeur nauséabonde. Le médecin a dit que sa paroi de l'estomac s'était érodée. Son état était critique et elle a dû être transportée à l'hôpital immédiatement.
Reconstitution de torture : Gavage de force
Le directeur du centre de détention avait peur que Mme Zhao ne meure sur place et que cela soit indiqué dans son dossier, il a alors appelé son mari au centre de détention. Les gardes l'ont emmené près de son épouse, qui était méconnaissable suite à toutes les tortures. Ses cheveux étaient emmêlés et elle ne pouvait pas parler.
Le mari pensait que les gardiens l'avaient emmené près de la mauvaise personne, alors il est parti. Le directeur l'a rappelé et quand il a vu qu'elle était bien son épouse, il a pleuré. Le gardien l'a forcé à prendre son épouse immédiatement. Le médecin lui a dit qu'elle pourrait survivre pendant quelques jours sans nourriture, mais qu'elle mourrait immédiatement si on lui donnait juste une goutte d'eau. Son mari a refusé de la ramener à la maison et a insisté qu'il poursuivrait le centre de détention.
Le centre de détention a ensuite appelé un taxi et le directeur Zhang du poste de police de Xinhua est venu. Mme Zhao a été emmenée chez elle. Les voisins ont été choqués et ont pensé qu'elle allait certainement mourir. Cependant, elle a récupéré miraculeusement grâce à sa ferme conviction en Dafa. C'était en 2001.
Torture inhumaine de la « tige de métal »
Les pratiquants de Falun Gong ont réussi à diffuser une vidéo de clarification sur le réseau de télévision de la ville de Hegang en mars 2002. Le secrétaire du PCC Zhang Xingfu de la ville de Hegang était furieux. Une recherche a été effectuée dans toute la ville et une arrestation a ensuite été menée.
Mme Zhao a été reconnue par les gardiens quand elle a été emmenée au deuxième centre de détention. Ils ont demandé : « Êtes-vous toujours en vie ? » Elle a répondu : « Le Maître m'a donné une troisième vie. » Un jour, elle et d'autres pratiquants ont crié : « Falun Dafa est bon ! » Les gardiens se sont précipités à l'intérieur et ont menotté Mme Zhao, Zhang Chunzhi et Mme Wang Xiuqin.
Le lendemain, Mme Zhao a été torturée avec la « tige de métal. » La torture de la tige de métal est constituée d'une tige d'acier longue d'un mètre, avec des anneaux métalliques de chaque côté. Les gardes plaçaient les anneaux sur les pieds du pratiquant et menottaient ensuite les deux mains à un pied, ce qui force la victime dans une position en triangle. La victime devait rester assise immobile sur le sol pliée à la taille. Le visage, les mains et les pieds de la victime gonflent et deviennent peu à peu engourdis. Les gardes se relayaient toutes les deux heures pour empêcher le pratiquant de s'endormir. Si le pratiquant fermait les yeux, il était battu avec des chaussures ou était aspergé d'eau froide. Neuf jours après avoir été placé sur la « tige de métal », les hanches de Mme Wang Xiuqing ont suppuré, exposant les os et émettant une odeur nauséabonde. La torture de la tige métallique a ensuite été arrêtée.
Un jour, le directeur du centre de détention a appelé tout le monde dans la cour. Les gardiens ont transporté les trois pratiquants sur une « tiges de métal » à l'extérieur pour en faire la démonstration. Ils ont menacé d'utiliser cette torture sur quiconque continuait à pratiquer le Falun Gong. En conséquence, les 27 pratiquants ont été placés sur des « tiges métalliques. » Quand ils ont été libérés 17 jours plus tard, aucun d'entre eux ne pouvait se tenir debout ni marcher. Même les prisonniers pleuraient après avoir vu cela.
Dès que Mme Zhao a suffisamment récupéré pour marcher, le centre de détention a commencé une nouvelle torture. Ils ont emmené tous les pratiquants âgés, handicapés ou malades au centre de traitement de la toxicomanie de Harbin pour être torturés.
Électrocutée avec des matraques électriques dans le sous-sol du centre de traitement de la toxicomanie de Harbin, Jiang Rongzhen est décédée suite à la torture
Le 27 octobre 2002, les gardes du centre de traitement de la toxicomanie de Harbin, portant des vestes et des chaussures épaisses, ont emmené tous les pratiquants qui refusaient d'abandonner leurs croyances au sous-sol. Ils ont enlevé leurs vestes et leurs chaussures, ont scellé leurs bouches avec du ruban adhésif et les ont attachés deux par deux à une planche de fer. Les gardiens ont forcé les pratiquants à se tenir accroupis, avec leurs orteils sur le sol et les talons en l'air. Ils leur ont aussi coupé les cheveux pour les humilier.
Sous les ordres données par le capitaine Zhao Wei, plusieurs gardes dont Wang Dan ont utilisé des matraques électriques pour électrocuter les mains, les pieds et les têtes des pratiquants. Ils ont même affirmé : « Nos supérieurs ont dit que si nous tuons quelques pratiquants, ce sera comme un suicide. » Les gardes ont également menacé Mme Zhao. Puis ils sont passés des petites matraques électriques aux plus grandes. Comme les pratiquants étaient torturés, les gardiens les injuriaient et leur demandait : « Voulez-vous vous « transformer » ou non ? » Tous les pratiquants ont refusé d'abandonner leurs croyances.
Reconstitution de torture : Chocs électriques
Mme Zhao est restée silencieuse après avoir été torturée avec des chocs électriques pendant un long moment, avant de s'évanouir. Les gardiens ont apporté un grand bassin d'eau froide et ont poussé Mme Zhao, qui ne portait que des sous-vêtements, dans l'eau. Mme Zhao a commencé à grelotter. Les gardiens ont continué à l'électrocuter avec des matraques électriques, ce qui l'a fait à nouveau s'évanouir. Elle a été réanimée à nouveau avec de l'eau froide. Les gardiens ont essayé de la forcer à signer une déclaration calomniant le Falun Gong, mais elle a fermement refusé. Les gardiens ont poursuivi les chocs électriques et ont ordonné aux prisonniers de lui donner des coups de pieds et de la frapper. Elle s'est évanouie pour la troisième fois et a finalement été ramenée dans sa cellule.
Le pratiquant Jiang Rongzhen a été torturé à mort pendant cette période.
Les gardiens ont également forcé les pratiquants à travailler comme des forcenés dans le sous-sol. Leurs tâches incluaient le tissage du lin, corriger soigneusement les défauts des tissus avec une aiguille fine et transporter des rouleaux de tissu. Ils devaient travailler pendant plus de dix heures par jour.
Voici la torture que Mme Zhao Shuxiang a endurée. D'innombrables autres pratiquants ont souffert de la même façon pour leurs croyances.
Traduit de l'anglais au Canada