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Fahui de Minghui | Lettres de prison présentant à la fois la dignité de Dafa et les horreurs de la persécution (1ère partie)

12 novembre 2013 |   Écrit par Zheng Fei, un pratiquant de Dafa en Chine

(Minghui.org) Extrait : J'ai réalisé que ce n'était pas par hasard que j'étais au courant de la mort subite du jeune homme. Ce fut pour moi l’occasion de dénoncer et d'informer les membres de sa famille. Cependant, dans la prison avec de la surveillance 24 heures par jour, je ne pouvais même pas avoir un stylo et du papier ! Comment pourrais-je écrire quelque chose ? Même si j'avais un stylo et du papier, comment pourrais-je avoir le temps ou l'occasion d'écrire ?

Le Maître a dit : « À ce que chacun fait, il y a toujours des raisons. » (« Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi de la région des Grands Lacs en Amérique du Nord »)

Maintenant, je sais que mes années d'expérience rédactionnelle dans l'industrie des médias était de me préparer à aider le Maître dans la rectification de Fa.

Entre la fin de 2000 et février 2003, j'ai utilisé mes écrits pour clarifier la vérité et partager la bonté de Dafa. J'étais en prison, pendant ce temps et j'ai écrit des lettres d'appel, des lettres aux membres de famille et les soi-disant « rapports de pensée » pour contrer les autorités perverses et leur lavage de cerveau avec sagesse et révéler des informations de première main sur la persécution.

Tant que les disciples de Dafa n’oublient pas que nous sommes disciples de la période de la rectification de Fa et de garder notre état d'esprit dans le Fa, nous avons la protection des Fashen du Maître. Nous pouvons alors surmonter les difficultés et afficher la magnificence de Dafa et la compassion infinie du Maître.

Comme le Maître l’a dit dans « Enseignement de la Loi donné à Manhattan » :

« Bien sûr, cependant, vous êtes après tout des disciples de Dafa qui avez fait des vœux auparavant, et vos vies coexistent avec Dafa. Avec une Loi aussi grande ici, la Loi est toujours avec vous quand vos pensées sont droites, c'est une immense garantie. »

Je voudrais partager mes expériences de clarification de la vérité en prison et partager les connaissances que j'ai acquises. S'il vous plaît, veuillez signaler tout ce qui est inapproprié dans ma compréhension.

Un jeune homme fort meurt subitement

En novembre 2000, j'ai été illégalement arrêté sous la fausse accusation de « rassemblement illégal » et détenu au centre de détention n°3 dans une ville. Un jour, vers 10 heures, deux policiers ont traîné un jeune homme fort dans la chambre. Il a été menotté et enchaîné.

La police a déverrouillé ses menottes, mais lui a laissé les chaînes. Il se tenait au milieu de la cinquième ligne, seulement deux personnes à partir de moi. Ce jeune homme était âgé de 38 ans, célibataire. Il venait de terminer un congé volontaire de son entreprise et s’était rendu à Pékin pour valider le Fa et faire appel à la justice pour le Falun Gong. Il a décidé qu'il ne voulait pas rentrer à la maison jusqu'à ce que la situation illicite de la persécution soit corrigée. Beaucoup de pratiquants ont eu les mêmes pensées à ce moment-là.

Avant que le jeune homme se rende à Pékin, il avait fait beaucoup de copies de documents clarifiant la vérité et les avait distribués aux gens. La police l'a arrêté. Il a été battu sévèrement et avait des contusions sur tout le corps. Mais il a refusé de dire son nom ou l'adresse de sa maison. Donc, il a fini au centre de détention.

Un compagnon de pratique s’est penché vers lui et lui a dit : « Avez-vous besoin d'aide ? » Il a regardé le pratiquant et a dit : « Je vous remercie. J'ai le Maître et le Fa. Je n'ai besoin de rien d'autre. » C'était au début de la persécution. Beaucoup d'entre nous l’ont regardé avec admiration.

Dans la soirée, nous avons appris que le jeune homme avait été transféré au quartier n°6. Celui-ci avait la réputation de concocter la pire torture et les pires mauvais traitements. C'était juste la porte suivant la mienne et je pouvais tout entendre.

Afin de gagner des points de bonus et une libération anticipée, le chef des prisonniers du quartier 6 avait torturé beaucoup d'autres prisonniers et quelques pratiquants de Dafa au point de les handicaper. Il avait trois voyous, des prisonniers aussi, sous lui. Les centres de détention et les camps de travail en Chine utilisent ces voyous parmi la population carcérale afin de gérer d'autres prisonniers.

La nuit, le chef des prisonniers a verrouillé la porte et a commencé l'interrogatoire. Tout d'abord, il a demandé à ses hommes de main de forcer le jeune homme dans la position « faire l'avion » - le corps est plié à un angle de 90 degrés avec les deux bras tendus. Puis il a demandé : « Quel est votre nom ? Où est votre maison ? » Le jeune homme a refusé de répondre.

Les trois voyous lui ont donné une série de coups de poing et de coups de pied. Après une courte pause, le jeune homme était toujours silencieux. Le chef des prisonniers pensait que le jeune homme était têtu. Il a dit : « Nous allons lui montrer un peu de sang et voir s'il est toujours aussi fort ! »

Les voyous ont commencé à frapper le jeune homme avec des bâtons. Très vite, le jeune homme a eu la jambe et deux côtes cassées. Les cris du jeune homme semblaient si tragique. Il s'est évanoui et a été envoyé à l’infirmerie. Le jeune homme a gémi toute la nuit. Il a gémi et je suis resté éveiller toute la nuit aussi.

Le lendemain, le gardien de prison en charge du quartier n°6 a parlé au chef des prisonniers à l’extérieur de la porte. Ils étaient juste à l'extérieur de ma chambre et j'ai pu les entendre clairement. Il a demandé : « Est-ce que le Falun Gong a avoué ? » « Non, le gars est très têtu. Il a désormais une jambe et deux côtes cassées. » Le gardien de prison a dit avec désinvolture : « Faites juste attention à votre approche et à votre stratégie. S'il n'est vraiment pas obéissant et qu’il arrive qu’il soit tué, alors ce sera ce qui doit arriver. Nous avons deux contingents de décès chaque année et aucun d’eux n’a été atteint. »Le gardien de service a hoché la tête.

Une nuit, le jeune homme a été emmené à la « salle de discipline ». Selon d'autres pratiquants à côté de la salle, ils ont entendu d’abondants bruits de bâtons battant une personne. Au début, il y avait des cris, mais ensuite ce fut silencieux.

Pendant la journée, le jeune homme gémissait de douleur. Il ne pouvait rien manger. Le médecin lui a dit : « Vous n'avez pas mangé depuis quatre jours. Si vous ne mangez pas votre dîner aujourd'hui, vous aurez à passer par le gavage forcé. Réfléchissez-y ! »

Après 21 heures, le médecin a demandé à plusieurs personnes du quartier n°6 de l’aider avec le gavage forcé. Lorsque le médecin est sorti de la chambre, les trois voyous et le chef des prisonniers ont ajouté beaucoup de sel dans le liquide qui devait alimenter le jeune homme.

Au cours du gavage forcé, le jeune homme a dit : « C'est trop salé ! J'étouffe ! Vous rencontrerez une rétribution ! » Il a rapidement perdu la voix et ne pouvait que tousser gravement. Le médecin était en colère : « Qui a fait cela ? Qui a essayé de me saboter ? »

Le chef des prisonniers a chuchoté à l'oreille du médecin. Le médecin n’a rien dit. Vers minuit, personne n'entendait plus la toux du jeune homme, il y a eu seulement quelques pas lorsqu'ils ont transporté le corps plus loin. Le jeune homme était mort.

Un jeune homme a été tué en seulement deux jours ! C'est trop horrible ! Les prisons sous le régime communiste ne respectent pas du tout la vie. Tuer une personne est aussi facile que de marcher sur une fourmi. Je me sentais tellement opprimé.

Le centre de détention a tenu une réunion d'urgence. Le chef des prisonniers avait purgé sa peine et a été libéré. Les trois voyous ont été transférés ailleurs. Le centre de détention a parlé à tous ceux qui étaient au courant de l'affaire. Ils allaient garder leurs lèvres scellées pour leur propre intérêt et leur sécurité. Tout semblait être revenu à la normale, comme si le jeune homme n'avait jamais existé.

J'ai réalisé que ce n'était pas par hasard que j'étais au courant de la mort subite du jeune homme. Ce fut pour moi l’occasion de dénoncer et d'informer les membres de sa famille. Cependant, dans la prison avec de la surveillance 24 heures par jour, je ne pouvais même pas avoir un stylo et du papier ! Comment pourrais-je écrire quelque chose ? Même si j'avais un stylo et du papier, comment pourrais-je avoir le temps ou l'occasion d'écrire ?

Un enseignant à la retraite dans ma cellule connaissait mes pensées. Il a dit : « Peu importe la perversité des gens, ils doivent utiliser les autres pour faire leur affaire. Si votre souhait est fort, peut-être que nous pouvons vous donner un coup de main. » J'étais très heureux. J'ai dit : « Merci beaucoup ! »

J'ai demandé un stylo et du papier pour écrire ma lettre d'appel. Le gardien de prison n’a pas répondu. Le professeur à la retraite avait une bonne relation avec lui et m’a aidé à le persuader. Le gardien de prison a finalement accepté de me donner un stylo et du papier.

J'ai terminé la lettre. Le professeur à la retraite avait déjà un plan. Il a cousu la lettre dans son pantalon d'hiver. Il a tapoté son pantalon et a dit : « Ne vous inquiétez pas. C'est la seule chose que nous pouvons faire pour le défunt. Le jeune homme peut maintenant reposer en paix. »

J'ai quitté le centre de détention peu après. Est-ce le cas du jeune homme a eu un suivi ? Je ne le sais pas. J'ai seulement entendu dire que le centre de détention avait été réorganisé. Les dirigeants là-bas et les gardiens de prison ont connu beaucoup de rotation de personnel. Je pense que le ciel ne va pas laisser les gens pervers sans rétribution.

Les atrocités du 14 mars

Quelques jours avant le Nouvel An chinois de 2001, j'ai été condamné à deux ans dans un camp de travaux forcés et j’ai été emmené au camp de travail de Huanxiling dans la ville de Jilin, province du Jilin. Le nombre de pratiquants de Falun Gong détenus là-bas a soudainement augmenté de 200. Le camp de travail a réuni les pratiquants de Falun Gong des cinq divisions et a formé une division spécialisée dans la détention des pratiquants de Falun Gong.

La division était composée de trois équipes : le contrôle strict, le contrôle général, et la perte de contrôle. L'équipe de contrôle général était au deuxième étage, l'équipe de contrôle strict au troisième et l'équipe de perte de contrôle au quatrième étage.

Le 10 mars 2001, un pratiquant du troisième étage a saigné du nez et de la bouche à la suite de coups reçus. Il ne pouvait pas ouvrir un œil. Il a également été puni à l’isolement pendant trois jours. Les pratiquants du troisième étage ont décidé d'entamer une grève de la faim au petit déjeuner, pour protester contre la brutalité. C’était un effort de collaboration pour les trois étages.

Le quatrième jour de la grève de la faim, le directeur du centre de détention a demandé aux trois équipes d'envoyer six représentants à une réunion. Un pratiquant de 30 ans et moi avons été élus pour être les représentants de l'équipe du contrôle strict.

Nous avons présenté trois demandes :


1) Libérer immédiatement les pratiquants en isolement ;
2) Le gardien de prison qui a fait des passages à tabac devra s'excuser et promettre aucun passage à tabac à l'avenir ;
3) l'abolition de la peine de « assis sur une planche ».

D'autres représentants ont proposé une heure de temps libre chaque jour. Certains ont demandé deux heures d'étude du Fa et du temps pour les exercices. Avant que tous les représentants puissent terminer leurs demandes, le directeur a frappé sur la table et a crié : « Il s'agit d'une institution de la dictature ! La réunion est abandonnée ! »

Le cinquième jour, un peu après 9 heures, le 15 mars 2001, tous les gardiens de prison et les membres du personnel du centre de détention, soit au total environ 40 personnes, sont venues avec des matraques électriques, des gourdins dentées, et des bâtons remplis de grenaille de plomb. Ces bâtons remplis de plomb étaient mortels.

Ils se sont précipités au deuxième étage et ont demandé, avec les bâtons dans leurs mains : « Vas-tu à manger ou pas ? Ceux qui refusent toujours de manger, allez dehors ! » Plus de 10 pratiquants sont sortis. Ils ont été traînés dans la « salle de discipline » et sévèrement battus. Plusieurs ne pouvaient pas s'habiller eux-mêmes pendant des jours.

Les gardiens se sont alors précipités au quatrième étage. Plus de la moitié des pratiquants ont dit qu'ils n'avaient pas faim. Les gardiens les ont battus dans une autre tournée frénétique.

Le troisième étage était « l'équipe de contrôle strict ». Tous les pratiquants du troisième étage ont entendu des cris et des coups sur les deuxième et quatrième étage, ils ont crié ensemble : « Battre est illégal ! C'est un comportement fasciste ! Vous êtes extrêmement coupables parce que vous êtes censés renforcer la loi ! Vous commettez des crimes dans des uniformes officiels ! »

Certains d'entre nous ont sauté main dans la main pour faire du bruit en signe de protestation. Comme ils arrivaient au troisième étage, j'ai dit à tout le monde : « J'ai rêvé d’un ciel plein de nuages roses et d’une carpe koi de plus de deux mètres de long qui volait en direction nord-est. »

Un des pratiquants a dit : « C’est tout à fait clair. Il s'agit d'un indice basé sur la fable chinoise des carpes koi sautant par-dessus la porte du dragon. Si vous pouvez faire cela, vous êtes un dieu (dragon). Si vous ne pouvez pas, vous êtes un petit poisson. C'est un indice du Maître pour nous dire de bien prendre cette tribulation. » Nous avons tous décidé de sauvegarder Dafa avec nos actions justes.

Les gardiens se sont précipités à l'étage. Le premier a donné un coup de pied sur la porte ouverte et a crié : « Pourquoi ne criez-vous plus ! » L'instructeur politique est arrivé un peu plus tard et a dit : « Pas de bêtises ! Ceux qui refusent toujours de manger, restez à l'écart ! »

Nous nous sommes tous levés. Le directeur a dit : « OK. Vous méritez votre nom de 'équipe de contrôle strict'. » Il a ordonné à deux gardiens de traîner un pratiquant de Dafa près de la « salle de discipline ». Un gardien tenait le pratiquant ; un autre le battait et l'électrocutait avec des matraques électriques. Les coups étaient frénétiques. Ils se sont arrêtés seulement lorsque le pratiquant a perdu connaissance.

Niu Junhui du canton de Shulan, un homme de 27 ans, était silencieux au début des coups. Puis il a gémi : « Je vais mourir » après que ses côtes aient été cassées. Les gardiens étaient hors de contrôle. Ils l'ont encore battu comme des déments.

Niu était en mesure de protéger sa tête avec ses mains au début. Mais après avoir perdu conscience, ses mains se sont relâchées et le gourdin denté a frappé le côté gauche de sa tête. Le sang a jailli. Un policier a pris deux rouleaux de papier hygiénique et a tenté de bloquer l'entaille dans sa tête. Niu avait un rythme cardiaque très faible. Il était en train de mourir. Une ambulance l'a emmené de toute façon.

Huit pratiquants de l’équipe de contrôle strict ont été battus jusqu’à l'inconscience. Trois ont été transportés à l'hôpital n°4 (l'hôpital désigné pour le camp de travail) pour des secours d'urgence. Soixante-cinq pratiquants dans l'ensemble de la division ont été gravement blessés. Cent cinq ont expérimenté des coups « normaux ». L'un est mort. Un autre pratiquant, Hou Zhanhai de l'équipe de transport de la ville de Jilin, est mort deux jours plus tard, ses poumons ont gravement été blessés par les bâtons remplis de grenaille de plomb.

Les disciples de Dafa à l'intérieur et à l'extérieur du centre de détention ont bien travaillé ensemble. L'information a été rapidement propagée. Ne ménageant aucun effort, les pratiquants à l'extérieur du camp de travail ont dénoncé la persécution. Ils ont répandu l'information de la tragique affaire aux médias d'information à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine. Certains ont signalé ce cas à l'Assemblée populaire nationale (APN) et à la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC). Certains membres de famille se sont organisés pour exiger la libération de leurs proches dans le camp de travail.

« Des gens ont été tués dans le camp de travail ! Beaucoup ont été grièvement blessés » « Nous avons entendu que beaucoup ont été hospitalisés » « Peut-on les appeler des policiers ? Même les voyous ne feraient pas une chose pareille ! C'est tout simplement trop tragique. »

Les gens ont commencé à en parler. Chaque jour, les gens sont arrivés en taxi ou en transport en commun pour se renseigner sur les membres de leur famille au camp de travail. Beaucoup de gens se tenaient à l'extérieur des hauts murs et du grillage du camp de travail. Certaines jeunes femmes criaient avec leurs bébés dans leurs bras. Les gens s'inquiétaient pour les membres de leur famille.

En raison de la pression du public, le NPC de la province du Jilin a ouvert une enquête. Le camp de travail a institué la loi martiale le premier jour de l'enquête. Tous les membres du personnel devaient rester là-bas. Aucun étranger ne pouvait entrer.

Le directeur était très nerveux. Il a utilisé tout son personnel et ses relations d'affaires pour chercher un moyen de se sortir de ce dilemme. Très vite, son patron a proposé la solution : disperser immédiatement les 65 pratiquants gravement blessés et les envoyer dans quatre camps de travail dans d'autres régions de la province. Il s'agissait de survivre à l'enquête.

Le cinquième jour après la tragédie du 15 mars, nous avons reçu cette annonce : « Prenez le bus et partez immédiatement. Vous n'êtes pas autorisés à poser des questions sur la destination. La destination de chaque personne sera révélée plus tard. Ceux qui ne peuvent pas marcher seront montés à bord sur des civières. Ceux qui ont des difficultés à marcher seront transportés dans le bus. D'autres seront pris en charge tout en marchant vers le bus. Peu importe les douleurs que vous avez à supporter au cours des prochaines heures, ne parlez pas et ne criez pas. Si vous êtes encore en vie, vous devez partir. C'est un ordre ! »

Le Maître a dit dans « Allocution » dans « Points essentiels pour un avancement diligent II » :

« En tant que disciples de Dafa, toutes les choses faites aujourd’hui sont en train de résister à la persécution contre Dafa et les disciples. Clarifier la vérité consiste à dévoiler la perversité et en même temps à contenir la perversité, à diminuer la persécution ; en même temps qu’on dévoile la perversité on nettoie et élimine le poison des rumeurs et des images mensongères créées par la perversité dans le cerveau des gens, c’est sauver les hommes. C’est la plus grande compassion. Parce qu’à l’avenir des milliards de personnes obtiendront la Loi, si dans la tête des gens est contenue de la pensée qui résiste à Dafa, une fois passée cette apparition de la perversité, alors une grande élimination commencera pour l’humanité, ce qui entraînerait peut-être que des gens ayant l’affinité pour obtenir la Loi ou bien qu’un plus grand nombre de personnes innocentes seraient éliminées, c’est pourquoi tout ce que nous faisons actuellement est grandiose, compatissant, tout cela consiste à parfaire pleinement la fin de votre propre chemin. »

Par conséquent, j'ai essayé de mon mieux de dénoncer la perversité en temps opportun. Même si l'information ne pouvait pas être publiée sur le site Minghui (il était difficile de briser le blocus Internet à l'époque), je devais organiser ces précieux documents de première main sur la persécution. Il s'agissait d'une mission historique que le Maître avait arrangé pour moi.

Le processus d'écriture était presque le même que lorsque j'écrivais au sujet de la mort subite du jeune homme. C'était juste plus difficile et avec plus de hauts et de bas. J'ai dû le réécrire trois fois après que les deux premières versions eussent été détruites. En fin de compte, avec l'aide de tous les disciples de Dafa dans la cellule, je l'ai écrit pendant la torture « assis sur la planche ».

En février 2003, après avoir réussi à quitter le camp de travail, d'autres pratiquants m'ont demandé : « Qui a écrit sur les atrocités du 14 mars ? Il a dû être rédigé par un témoin parce qu'il était si précis et si détaillé ! J'ai fini de le lire avec des larmes. »

Lorsque les atrocités du 14 mars ont été mentionnées, j'ai été immédiatement ramené à la magnifique scène où des pratiquants sauvegardaient le Fa et persistaient dans leur croyance en Dafa. J'ai pensé : « Tant qu'il sera lu par quelqu'un, c'est suffisant. Je ne me sacrifie pas pour rien. Je n'ai pas déçu le Maître pour les responsabilités qui m’ont été attribuées. Ma mission historique est en train de s'accomplir ! »

(À suivre)

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais au Canada