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Des pratiquantes torturées jusqu'à la dépression nerveuse dans la prison pour femmes de Tianjin

7 novembre 2013 |   Écrit par une correspondante de Minghui de Tianjin, Chine

(Minghui.org) Utiliser des moyens grotesques et violents pour forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur foi paisible n'est pas nouveau pour les cadres du régime communiste chinois. La persécution dans la prison pour femmes de Tianjin en est une parfaite illustration. De nombreuses pratiquantes y ont été torturées jusqu'à sombrer dans la dépression nerveuse. Voici quelques exemples.

Mme Xu Xueli terrassée par la peur après avoir été emprisonnée

Mme Xu Xueli, une pratiquante de Falun Gong de Tianji, a été libérée le 25 septembre 2013 après huit ans d'emprisonnement. Sa famille a été choquée lorsqu'elle l'a vue : elle souffrait de dépression nerveuse.

Mme Xu avait été illégalement arrêtée en 2005 et condamnée à une peine de huit ans de prison. Elle a été détenue à la prison pour femmes de Tianjin où elle a été torturée et a été proche de la mort plusieurs fois. Son mari a divorcé en raison des pressions exercées par les autorités. Ses parents, tous deux âgés de plus de 70 ans, avaient attendu sa libération de prison.

Une fois qu'elle a été libérée, ses parents ont été choqués de voir comment elle avait changé. Mme Xu ne pouvait plus parler raisonnablement et se mettait en colère sans aucune provocation. Elle avait très peur et lorsqu'elle entendait le mot police, elle se cachait dans un coin de la maison.

Mme Yang Jian hospitalisée en conséquence des mauvais traitements en prison

Au début de cette année dans la même prison, Mme Yang Jian, une pratiquante de plus de 40 ans, a été torturée jusqu'à souffrir de dépression nerveuse.

La police avait arrêté Mme Yang le 15 septembre 2010. Elle avait été condamnée à une peine de cinq ans de prison et détenue à la prison pour femmes de Tianjin.

Un garde a appelé la famille de Mme Yang le soir du 10 janvier 2013 pour leur dire que Mme Yang avait été transférée à l'hôpital en raison de dépression nerveuse.

Les responsables de la prison ont refusé de laisser sa famille la voir le lendemain matin, déclarant qu'elle était rétablie et était sortie de l'hôpital.

Tortures de pratiquantes à la prison pour femmes de Tianjin

Les gardes de la prison pour femmes de Tianjin ordonnent aux détenues de surveiller et de torturer les pratiquantes dans un effort de les faire renoncer au Falun Gong. Les pratiquantes sont battues et insultées, interdites de se tenir propres et privées de nourriture, d'eau et de sommeil.

Selon de précédents rapports, les détenues ont forcé les pratiquantes à prendre des somnifères, ce qui les a rendues étourdies et confuses. Elles ont souffert de perte de mémoire et étaient insensibles aux choses qui les entouraient. Les autorités ont également forcé le mari des pratiquantes à divorcer.

Une détenue criminelle récemment libérée de cette prison a rapporté que la torture envers les pratiquantes avait empiré et que les méthodes utilisées pour les torturer étaient devenues affreuses. Une des règles de la prison est que toutes les pratiquantes doivent être transformées.

Les détenues qui surveillent les pratiquantes les torturent et les menacent de représailles envers leurs familles par des voyous si elles refusent de renoncer au Falun Gong.

Mme Li Yanxia est l'une des pratiquantes qui a été brutalement torturée à la prison pour femmes de Tianjin. Un jour, elle a été frappée avec des tabourets.

La prison pour femmes de Tianjin a été récompensée par le département juridique pour ses « résultats remarquables » dans la persécution du Falun Gong.

Traduit de l'anglais en Belgique