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1,5 millions de signatures sont remises aux Nations Unies, demandant que des mesures soient prises contre les prélèvements d'organes en Chine

11 décembre 2013

(Minghui.org) La Journée Mondiale des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre et pour l'occasion, un événement significatif a préparé le terrain aux Nations Unies. Une remarquable pétition de 1,5 millions de signatures a été remise au Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH).

La pétition demande aux Nations Unies de lancer des enquêtes plus approfondies sur les prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants de Falun Gong emprisonnés en Chine et d'exiger que la Chine mette immédiatement fin à ce crime contre l'humanité.

Une délégation de médecins et de juristes de trois continents ont remis la pétition en mains propres aux Nations Unies à Genève en Suisse. La délégation comprenait des membres bénévoles d'une ONG appelée Médecins contre les prélèvements forcés d’organes (en anglais DAFOH : Doctors Against Forced Organ Harvesting).

Les 1 493 202 signatures résultent d'une campagne de pétition de DAFOH internationale de juillet à novembre 2013. Les signatures proviennent de plus de 50 pays sur 4 continents.

Dr Torsten Trey, le président de DAFOH a dit : « Nous sommes venus avec une solide délégation de médecins et d'avocats de 6 pays pour représenter respectueusement les 1,5 millions de personnes qui ont fait appel aux Haut Commissariat des Nations Unies pour inverser la tendance au silence et aider à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes en Chine. »

Cette année, le monde a été témoin d'une hausse d'inquiétude vis-à-vis de cette question. De nombreux gouvernements évaluent des options afin de décréter de nouvelles lois pour interdire les prélèvements d'organes et le tourisme de greffes en suivant l'exemple d'Israël et de l'Espagne. Des propositions et des résolutions ont été proposées dans les principaux pays à travers le monde.

Des pratiquants de Falun Gong en Europe ont organisé une campagne de signatures de deux semaines à l'extérieur du Parlement européen pour exhorter le Parlement à aider à mettre fin aux prélèvements forcés d'organes à vif en Chine de fin de novembre au 5 décembre.

Le 28 novembre, la branche d'Amnesty international de Cardiff (l'association AI de Cardiff) a organisé une campagne de signatures et une reconstitution de prélèvement d'organes. Ils ont numérisé les signatures et les ont envoyées à DAFOH immédiatement après l'événement.

Le 6 décembre, le Professeur Irwin Cotler, député et ancien ministre de la justice au Canada, a introduit une nouvelle législation afin de lutter contre les prélèvements d'organes. Une fois adoptée, la législation pénalisera ceux qui sont consciemment impliqués dans les prélèvements d'organes à l'intérieur ou à l'extérieur du Canada.

La résolution en attente des États-Unis introduite l'été 2013 condamne les prélèvements forcés d'organes systématiques, autorisés par l'État, sur des prisonniers d'opinion en Chine, la grande majorité desquels sont des pratiquants de Falun Gong.

Le 21 mars 2013, le Sénat australien a adopté à l'unanimité une motion exhortant le gouvernement à « soutenir les Nations Unies et les initiatives du Conseil de l'Europe de s'opposer à la pratique des prélèvements d'organes ».

Des pratiquants de Falun Gong ont remis une pétition de plus de 70 000 signatures contre les prélèvements d'organes à David Shoebridge, membre du parlement de l'État de Nouvelle-Galles du Sud.

Un grand nombre d'auditions et de forums ont eu lieu dans les branches législatives de différents pays et régions, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Australie, la Suède et Taïwan. Davantage d'experts en greffes d'organes sont sortis pour attester de l'existence réelle des prélèvements d'organes en Chine.

Il a fallu de nombreuses années avant que le monde prête attention aux prélèvements forcés d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. La nouvelle a été révélée pour la première fois en 2006 alors que deux témoins de la Chine se sont manifestés. L'un était journaliste et l'autre était l'épouse d'un médecin qui avait fait d'innombrables opérations dans lesquelles il prélevait les cornées de pratiquants de Falun Gong.

Grâce à leur enquête indépendant sur les prélèvements d'organes en Chine, David Kilgour, ancien secrétaire d'état du Canada pour la région Asie-Pacifique, et M. David Matas, avocat international renommé des droits de l'homme ont publié en 2009 Prélèvements meurtriers : Les allégations de prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong en Chine. Ils ont conclu qu'entre 2000 et 2005, près de 41 500 organes non identifiés utilisés dans des greffes en Chine ont été prélevés sur des pratiquants de Falun Gong.

Le rapport sur les droits de l'homme en Chine du Département d'État des États-Unis pour 2011 déclare que les médias étrangers et nationaux ainsi que les groupes de défense ont continuellement rapporté des cas de prélèvements d'organes, en particulier sur des pratiquants de Falun Gong et des Ouïghours.

Trouvant le rapport de Matas et de Kilgour convainquant, le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture et le rapporteur spécial sur la liberté de religion ont envoyé une demande commune au régime chinois en août 2006 et de nouveau en 2008 pour lui demander d'expliquer la source des organes supplémentaires, car l'augmentation significative d'opérations de greffes d'organes coïncidait avec le début de la persécution du Falun Gong. Ils n'ont reçu aucune réponse.

Fin novembre, près de 800 signatures de représentants de 102 nations et agences de l'Union européenne ont été récoltées en moins de quatre jours pendant la Conférence sur les changements climatiques de Varsovie 2013 des Nations Unis.

En raison de pressions de plus en plus grandes de la résolution en attente des États-Unis et de la condamnation des crimes de prélèvements d'organes de la Chine par le public, le régime a annoncé en septembre son intention de supprimer progressivement les prélèvements d'organes sur des prisonniers exécutés d'ici 2015 et l'introduction du Système d'intervention de greffes d'organes de la Chine (en anglais COTRS : China Organ Transplant Response System), un système de répartition d'organes informatisé.

DAFOH prévient que l'annonce et les systèmes introduits sont trompeurs et insuffisants. Dr Trey a dit : « Tout type de donneur d'organes est ajouté au système d'allocation d'organes informatisé (COTRS), y compris des organes en provenance de prisonniers exécutés. Ainsi, COTRS n'exclut pas les organes contraires à l'éthique, mais promet seulement une répartition informatisée. La violation éthique de la source des organes n'est pas éliminée par COTRS. »

DAFOH a également souligné que le PCC promettait de mettre fin à l'usage d'organes en provenance de prisonniers exécutés avant les Jeux Olympiques de 2008, mais cela ne s'est pas produit. Cinq ans plus tard, il parle maintenant de le « supprimer progressivement ». De plus, le régime continue de cacher les crimes majeurs des prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong innocents.

Traduit de l'anglais au Canada