(Minghui.org) L'après-midi du 11 octobre 2013, un tribunal du canton de Nong'an dans la province du Jilin a tenu, sans en avertir les avocats de la défense et les membres de famille, le procès illégal de huit pratiquants de Falun Gong : M. Liu Wei, Mme Zhang Guozhen, M. Yang Hongbiao, M. Xiu Jixue, M. Chang Baojun, Mme Wang Yajuan, M. Yang Wenjuan, et M. Su Xiufu.
L’ensemble des huit pratiquants a plaidé non coupable. M. Liu et Mme Zhang ont accusé la division de sécurité intérieure de leur avoir extorqué des aveux sous la torture et ont déclaré que la preuve obtenue sous la torture était invalide.
Tromperie : Une « audience publique » secrète remplie de membres du Parti communiste chinois
Les membres de la famille avaient fait la demande au tribunal de pouvoir assister à l'audience du 8 octobre 2013. Guo Qingxi, le président adjoint du tribunal criminel a déclaré : « Nous vous informerons de la date d’audience une fois fixée. Nous afficherons une annonce. Nous allons vous donner ce que vous voulez. »
Mais les membres de famille ont appris dans la matinée du 11 octobre que le tribunal avait l'intention de tenir une audience secrète. Ils sont allés au tribunal et ont demandé la permission d'y assister. Guo Qingxi leur a dit : « Allez dans la salle principale au premier étage » Une fois-là, on leur a dit : « Notre tribunal n’a jamais délivré d'autorisation pour assister aux audiences. » Puis il a ajouté : « Il y a une session du tribunal ouverte au public cet après-midi. Venez à ce moment-là. » Mais quand ils sont arrivés, ils n'ont pas eu le droit d'entrer et la salle était pleine. Le procès était filmé pour faire croire aux gens qu’il s'agissait d'une audience publique. Ceux qui y assistaient étaient des membres du Comité politique et juridique, du Parquet et des responsables du tribunal.
La famille et les avocats se voient refuser les visites pendant un an avant le procès
Les pratiquants ont été détenus pendant un an avant d'être jugés. Le ministère de la justice du Parti communiste chinois a rejeté les droits de visite de la famille. Les avocats sont passés par les procédures juridiques normales pour obtenir le droit de voir leurs clients, mais se sont heurtés à un refus sans explication. Il leur a été dit : « C'est une particularité de la province du Jilin. »
100 agents de police empêchent le grand-père d’entrer
Le grand-père paternel de M. Yang Hongbiao, âgé de 85 ans, et d'autres parents ont demandé à assister à l'audience. 100 policiers du canton de Nong'an étaient postés à l’extérieur de la salle d'audience pour intercepter toute personne essayant d'entrer. Le grand-père et la famille se sont tenus dehors dans le froid dans l'espoir d'apercevoir leur petit-fils.
Les pratiquants dénoncent la torture brutale qui a échoué à extorquer des aveux
Le 11 octobre 2013 vers 14h, les huit pratiquants sont entrés dans la salle d'audience. Ils ont défendu leur innocence, leur liberté de croyance et leur liberté d'expression lors de l'interrogatoire. Ils ont accusé Tang Ke, le capitaine de la division de sécurité intérieure, d’avoir commandé aux gardes de les torturer brutalement afin d'extorquer des aveux. Le tibia droit de M. Liu Wei a été fracturé. Mme Zhang Guozhen a développé une nécrose dans les nerfs d’une de ses jambes. Sa jambe a été écrasée et brisée, ce qui a été classé au troisième niveau sur une échelle de 4 niveaux de handicap. L'audience a pris fin en moins de deux heures après avoir échoué à produire des éléments de preuve selon les statuts juridiques.
Reconstitution de torture : coups violents
Traduit de l'anglais en Europe