(Minghui.org) Une récente table ronde sur les droits de l'homme à Ottawa, Canada, a placé la persécution générale du Falun Gong en Chine au premier plan et plus particulièrement les atrocités des prélèvements d'organes. Divers responsables de l'État se sont prononcés en faveur du Falun Gong à la réunion du 9 décembre, la veille de la Journée Mondiale des droits de l'homme.
Andrew Bennett, l'ambassadeur canadien pour la liberté de religion a dit au Calgary Herald qu'il demeure préoccupé par le traitement « intolérable » des pratiquants de Falun Gong, ainsi que des bouddhistes tibétains, des musulmanes ouïghours et des chrétiens clandestins.
David Sweet, député et membre du sous-comité des droits de l'homme considère que la question des prélèvements d'organes est « très inquiétante » et il promet d'aller au fond de cette affaire. »
David Sweet, député et membre du sous-comité sur les droits de l'homme a promis « d'aller au fond de ce problème des prélèvements d'organes ».
M. Tim Uppal, député et ministre délégué au multiculturalisme du Canada, la député Elizabeth May, chef du Parti vert, le sénateur Thanh Hai Ngo, le député David Sweet et un représentant du bureau du député Wayne Marston ont écouté les présentations d'environ 20 groupes à la réunion.
Shawn Li, président de l'Association du Falun Dafa du Canada et M. He Lizhi (à droite), survivant de la persécution, parlent à la table ronde.
Un survivant de la persécution : il a souffert chaque minute
M. He Lizhi, un survivant de la persécution du Falun Gong a partagé son expérience personnelle sur la persécution en Chine. Il avait reçu à une occasion une médaille d'or pour son excellence dans le domaine de la conception en Génie civil au niveau national. Malgré ses réussites et son caractère droit, il a été ciblé et persécuté en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Il a parlé des tortures qu'il a endurées pendant ses trois années et demi de détention.
M. He a dit : « La persécution m'a presque enlevé la vie. Pendant ces trois années et demi, j'ai souffert chaque jour et chaque seconde, non seulement physiquement, mais aussi psychologiquement. Les gardes de la prison utilisaient tous les moyens pour me forcer à abandonner ma croyance et ma conscience. »
L'une des tortures utilisées par les gardes était de le traîner à l'extérieur dans le froid glacé et de l'asperger d'eau. En conséquence, M. He a souffert d'une forte fièvre pendant deux mois. Il ne s'est pas fait soigner.
La persécution du Falun Gong est illégale même en Chine, a dit M. He. Ses ravisseurs lui ont dit que s'il écrivait une déclaration disant que les pratiquants de Falun Gong n'étaient pas torturés en prison, il pouvait retourner à son emploi immédiatement. He a refusé de s'y conformer et a été poursuivi en justice et condamné à la prison sans procédure officielle. Le juge lui a dit que la peine de prison était pré-déterminée et il lui a demandé : « Pourquoi as-tu pris la peine de trouver un avocat ? »
M. Tim Uppal, député et ministre délégué au multiculturalisme du Canada a encouragé tous les groupes à partager sur ce qui se produit « parce que plus nous en apprenons, plus cela pourra affecter nos décisions. »
Le Bureau 610 vs le Bureau de la liberté de religion
Shawn Li, président de l'Association du Falun Dafa du Canada, a parlé de la persécution sanctionnée par l'État à l'échelle nationale et du Bureau 610, un outil majeur de la persécution.
M. Li a expliqué que le Bureau 610 est un bureau spécial qui a été établi le 10 juin 1999, afin de procéder à la mise en œuvre de la persécution à tous les niveaux du Parti communiste chinois (PCC) et des agences gouvernementales. On a donné au Bureau 610 un pouvoir au-dessus des lois lui permettant de mettre à exécution la persécution.
M. Li a également demandé aux participants de la réunion de considérer le contraste entre le Bureau 610 en Chine et le Bureau de la liberté de religion au Canada. Les entités étatiques sont censées rendre service à la société, pas attaquer des citoyens respectueux de la loi. Cependant, en Chine, le PCC emploie l'appareil national pour lancer et maintenir la persécution d'une grande partie du courant principal de la société. Cette situation fait que les prélèvements d'organes à vif sur des pratiquants de Falun Gong sont une réalité. L'ampleur et la cruauté de cette perversité sans précédent n'est pas encore entièrement dénoncée et comprise dans le monde entier.
Le 9 décembre, la persécution du Falun Gong et les prélèvements forcés d'organes en Chine étaient au premier plan lors d'une table ronde gouvernementale sur les droits de l'homme à Ottawa, Canada.
Traduit de l'anglais au Canada