(Minghui.org) J’approchais de la trentaine quand j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa au printemps de l’année 1996. Tout au long de ces 14 ans, j’ai suivi les exigences du Maître de sauver les êtres et d’expliquer aux gens pourquoi la persécution est erronée. J’ai également été témoin des efforts fournis par les pratiquants pour valider le Fa.
Je suis né dans une famille d’intellectuels, et beaucoup de mes ancêtres croyaient en Bouddha. J’aime lire. Bien que l’éducation qui m’a été donnée par le Parti communiste chinois (PCC) nie l’existence des divinités, j’étais en désaccord avec cela et ne croyais pas que l’homme descende du singe. Depuis l’université, j’ai été à la recherche du vrai sens de la vie. Je pensais que les gens recherchant la célébrité et le profit avaient une vision de la vie très limitée.
Un de mes parents m’a présenté le Falun Dafa. J’ai été très enthousiaste après avoir appris cette méthode pour cultiver, si bien que « cultiver » était la seule chose que je faisais durant mon temps libre. C’est pourquoi quand la persécution a débuté, je suis allé voir les agences gouvernementales locales pour clarifier les faits concernant le Falun Dafa. Plus tard, je suis également allé à Pékin pour parler du Falun Dafa aux plus hautes autorités. J’ai été arrêté plusieurs fois et ai passé du temps en prison comme beaucoup d’autres pratiquants.
Affronter le premier test
Après le 20 juillet 1999, la persécution et le fait que le Falun Dafa soit calomnié ont été très perturbants pour moi. J’ai parlé à quelques pratiquants du fait d’accrocher une banderole dans un parc public un certain jour donné. Ce jour-là, j’ai emmené la banderole avec moi et suis allé au parc. J’ai attendu un certain temps, mais aucun de mes compagnons de pratique n’est venu. J’ai décidé d’accrocher la banderole malgré tout. J’ai alors mis la musique des exercices et commencé à faire la pratique.
Beaucoup de gens étaient dans le parc à faire du Tai Chi, alors que d’autres étaient en train de danser. Très peu de temps après un véhicule de police est arrivé et deux fonctionnaires de police m’ont forcé à monter dans leur voiture. Il y avait de nombreux curieux. Un homme dans la cinquantaine se tenait très près de moi, donc la police a pensé qu’il était un pratiquant et ils l’ont également arrêté.
Le policier m’a dit : « Avez-vous une problème mental ? Vous êtes si empressé de vous faire arrêter. » Je leur ai donné un bout de papier sur lequel j’avais écrit les raisons pour lesquelles j’avais fait cela. Ils l’ont lu et ils ont dit : « Il semble que vous n’êtes pas malade et ce que vous avez écrit est bien. »
Ils ont commencé à interroger l’homme qu’ils avaient embarqué et refusaient de croire qu’il était un simple curieux. Ils ne pouvaient pas croire que j’avais agi seul. L’homme a dit qu’il ne me connaissait pas et j’ai confirmé ses dires. Cependant, les policiers n’étaient pas convaincus. L’homme a alors commencé à sangloter, expliquant dans le même temps, qu’il était un citoyen respectueux des lois et qu’il soutenait le gouvernement. Ceci les a convaincus et ils l’ont laissé partir.
Maître dit :
« Les épreuves que traverse un pratiquant ne peuvent être supportées par un homme ordinaire, ainsi dans l'histoire ceux qui ont atteint la plénitude par le Xiulian étaient fort peu nombreux. » […] (« Position » tiré de Points essentiels pour un avancement diligent II)
Ils m’ont détenu pendant 15 jours. Après être rentré chez moi, j’ai commencé à préparer mon voyage pour Pékin pour aller demander justice au nom de Falun Dafa.
Témoin de la puissance de Dafa
J’ai été arrêté et emprisonné pendant trois ans parce que je ne voulais pas abandonner ma cultivation. Après ma libération, ma famille a décidé de déménager ailleurs, parce que l’environnement local était insupportable.
Après notre déménagement, j’ai perdu contact avec mes compagnons de pratique. Je me suis mis à grossir plutôt que d’étudier le Fa. Ce manque de concentration sur l’étude du Fa a conduit à un accident. J’ai fait une chute, me suis fracturé le pelvis, me suis cassé une jambe et j’ai perdu connaissance. Quand je suis revenu à moi, j’étais à l’hôpital. Les docteurs ont dit que, même après une intervention chirurgicale, je ne serai pas capable de marcher normalement.
J’ai insisté pour rentrer chez moi. Dans mon lit, je me suis concentré sur l’étude du Fa, ai émis la pensée droite, et fait les exercices avec les mouvements des mains. En moins d’un mois j’ai été capable de me déplacer ici et là avec un peu de soutien. Après deux mois, je pouvais monter et descendre les escaliers. Deux ans plus tard, tout était revenu à la normale. Les radiographies n’ont montré aucune fracture de mon pelvis ou de luxation ! Mes parents et amis savaient que je n’avais accepté aucun traitement à l’hôpital et ont alors été convaincus de la puissance de Dafa.
Apprendre à supporter la solitude
Avant que je me rétablisse complètement de l’accident, je suis retourné dans ma ville natale et ai travaillé avec un autre pratiquant pour produire des documents de clarification de la vérité du Falun Dafa. C’était un centre de production majeur dans la région, avec plus de dix ordinateurs travaillant à temps plein. En ce temps-là il avait été recommandé que mieux valait répartir la charge de travail sur plusieurs petits centres au lieu d’avoir seulement un grand centre.
Nous avons discuté de remplacer ce grand centre par plusieurs petits autres mais nous n’avons trouvé aucun autre endroit ni personne pour le faire. Finalement, un autre pratiquant et moi avons emporté quelques ordinateurs chez nous. Environ six mois plus tard, des gens qui étaient contre le Falun Gong ont découvert ce grand centre et ont tout confisqué. Nous avons subi une lourde perte.
Je ne suis pas marié et je vis avec mes parents. Quand je fabriquais des documents à la maison, un compagnon de pratique m’a donné beaucoup de rubans adhésifs pour coller des choses. En ce temps-là les Neuf commentaires sur le Parti communiste venaient tout juste de paraître. J’ai conçu des documents de différentes tailles pour correspondre aux adhésifs, facilitant le collage des documents dans toute la ville. Ces affiches avaient des informations similaires à celles trouvées dans les Neuf commentaires. J’ai également donné ces documents aux pratiquants des villes avoisinantes. Les gens étaient étonnés de voir autant d’affiches expliquant la méchanceté du Parti communiste chinois (PCC). Les communistes étaient en mode panique, fouillant maison après maison, mais ils n’ont rien trouvé.
J’ai fait ce genre de travail pendant deux ans. J’étais habituellement seul, assis par terre à faire les impressions. Je visualisais que chaque affiche collée en public soit comme une flèche lancée sur le PCC.
Pour des raisons de sécurité, seuls quelques pratiquants étaient impliqués. J’étais le seul à préparer les documents, et quelques pratiquants étaient responsables de les livrer dans d’autres régions. Puisque nous ne voulions pas que les gens sachent ce que nous faisions, il n’y a pas eu de pratiquants supplémentaires impliqués. Ces jours-là étaient des jours de solitude. C’est la foi qui nous a permis de persister pendant si longtemps.
Sagesse et compassion dans un endroit pervers
Parmi les nombreux livres que j’ai lus, l’histoire du Bouddha Milarepa m’a le plus impressionné. Plus tard, j’ai appris que de nombreuses personnes brillantes et des événements spéciaux dans l’histoire avaient été planifiés et exécutés par le Maître et ses disciples. Ceci pouvait être la véritable raison pour laquelle j’avais été aussi impressionné. Bouddha Milarepa avait tant de compassion que non seulement il a pardonné aux deux personnes qui avaient projeté de l’empoisonner, mais il leur a également offert le salut. Étant un pratiquant, j’espère avoir autant de compassion qu’avait Milarepa.
Plus tard, quand j’ai été emprisonné, j’ai rencontré beaucoup de gens qui voulaient me faire du mal. C’étaient des gens dépravés et des fonctionnaires de police qui n’avaient pas compris les faits concernant le Falun Dafa. Ils ont été entraînés à être athées et leur préoccupation principale était axée sur comment faire main basse sur n’importe quel avantage disponible. Certainement, ils n’avaient aucune idée du fait que le Maître était là pour sauver la race humaine.
Du fait de leur ignorance ils voulaient faire du mal aux autres. Je savais qu’ils se faisaient du mal à eux-mêmes à plus forte raison quand ils blessaient les autres. Cet environnement dangereux, cependant, m’a offert l’opportunité de développer ma compassion. J’ai réellement senti qu’ils étaient à plaindre, parce qu’ils étaient en train de perdre leur unique chance de survie. Cet état d’esprit compatissant a graduellement influencé les malfaiteurs ainsi que l’environnement. En fait, des choses quasi inimaginables se sont produites.
En prison j’ai maintenu fermement les pensées droites et n’ai pas été perturbé par les événements extérieurs. Toutes les fois que j’en avais l’opportunité, je partageais avec mes compagnons de pratique et je parlais aux gardes de ce qui serait véritablement bon pour eux. Les gardes disaient souvent que les pratiquants avec un visage solennel étaient de ceux qui ne renonçaient pas au Falun Gong. Cependant, j’étais différent. J’avais souvent le sourire parce que je savais que personne ne pourrait me départir de ma foi.
J’apprécie les gens talentueux et suis quelqu’un de très sociable. Une fois, j’ai vu un garde faire la démonstration de ses aptitudes au combat et lui ai dit : « Vous avez du talent pour vous battre. Ce sont des compétences de valeur et nécessaires quand on a affaire à des criminels. Cependant, c’est du gaspillage que de l’utiliser sur les pratiquants qui ne veulent faire de mal à personne. » La plupart des gens aiment être loués. Il a tenu compte de mon conseil et a par la suite changé son comportement envers moi.
La tolérance quand elle est le plus efficace
La capacité à reconnaître et à accepter les mots gentils est un bon trait de caractère. Les gardes qui me frappaient par le passé ont remarqué que je restais amical avec eux. Ils ont décidé de m’apporter de la nourriture et je les remerciais pour cela. Je parlais avec eux, leur écrivais des lettres et les traitais comme des amis. Mon comportement a graduellement éliminé la pensée qu’ils étaient des ennemis. Avec le temps nous sommes devenus de vrais amis. Ils ne me surveillaient plus comme ils le faisaient auparavant. Ils me laissaient même parler à des compagnons de pratique, ce qui n’était pas permis par le passé.
Chaque fois que ma famille venait, j’étais autorisé à les voir. Le capitaine ou certains autres gardes m’accompagnaient pour aller les voir. Par le passé, toute tentative visant à empêcher un garde de frapper un pratiquant conduisait à une prolongation de la peine de prison. Après que nous soyons devenus amis, les fonctionnaires ne rajoutaient plus de jours supplémentaires à ma peine. En fait, ils faisaient de gros efforts pour me permettre partir.
Quand mon départ a été programmé, de nombreux gardes sont venus me dire au revoir. Ils ont dit qu’ils espéraient que je ne reviendrais plus dans un tel endroit, parce qu’un tel endroit ne sied pas à des pratiquants. Quiconque étant témoin de cela aurait eu de grosses difficultés à croire que ces mêmes fonctionnaires m’avaient un jour battu jusqu'à me faire perdre l’audition (qui est depuis revenue à la normale) et m’ont fait perdre l’usage de mes bras pendant plus d’une année à cause des décharges électriques.
Bien des années plus tard, j’ai rencontré une de ces gardes dans une autre ville. Elle m’a présenté à ses camarades comme étant un ami. Je crois que beaucoup de gardes ont vraiment de l’admiration pour les pratiquants, et que les vrais pratiquants d’Authenticité-Compassion-Tolérance peuvent dissoudre une mauvaise relation et créer une amitié même à l’intérieur d’une prison.
Tandis que la rectification de Fa progresse, de plus en plus de gardes dans les prisons comprennent les faits et ont commencé à protéger les pratiquants plutôt que de les persécuter. J’ai rencontré une telle personne. Après environ un mois à graviter autour de moi, le directeur d’un centre de lavage de cerveau m’a dit qu’il aimerait m’aider à sortir du centre.
Dans le passé, des milliers de yuans auraient dû être versés à ce directeur de manière à s’assurer son aide. Quand je lui ai franchement déclaré que je n’abandonnerai pas ma cultivation, il a été très inquiet que je finisse par aller en prison. Il m’a dit : « Je ne vous demande aucun argent ni ne vous réclame de faire quoi que ce soit. Tout ce que je vous demande est de simplement vous tenir tranquille pour que vous ne finissiez pas par aller en prison. Pourquoi ne pouvez-vous pas faire cela ? »
J’ai répondu : « Si je ne refuse pas ouvertement d’abandonner ma pratique, je ne serais pas authentique. » Il a dit : « Vous êtes une des personnes les plus gentilles que je connaisse parmi les pratiquants, et je vous traite comme mon propre enfant. Je ne veux pas vous voir aller en prison. C’est pourquoi je vous demande de rester tranquille. »
Il est clair que ces personnes ont encore de la compassion et qu’ils ont du respect pour les pratiquants. Avec l’aide du Maître, je ne suis pas allé en prison. Au lieu de cela, je suis rentré à la maison. Ce directeur m’a dit qu’il ne comprenait pas pourquoi il était aussi inquiet de la possibilité que je puisse aller en prison. Je pense que c’était parce que la partie de lui qui avait compris les faits voulait établir une bonne relation avec les pratiquants pour qu’ainsi il puisse avoir un certain espoir de survie. Bien sûr, son côté humain ne comprenait pas ce qui était en train de se jouer.
Je me souviens que durant les premiers temps de la persécution un fonctionnaire de police d’environ 40 ans est venu me voir. Il a commencé par enlever mes menottes et m’a dit : « Je veux juste entendre votre point de vue concernant certaines choses. » Après avoir posé quelques questions, il m’a demandé avec beaucoup de sérieux : « Le Bouddha existe-il vraiment ? » J’ai dit : « Bien sûr. » Il a dit : « Je vous crois. Mais cela signifie que beaucoup de fonctionnaires de police finiront en enfer. Je sais que vous pouvez vous cultiver pour devenir un Bouddha. Mon nom est ‘untel’. J’espère que vous vous souviendrez de moi. »
Alors que je repensais à ces événements du passé, les larmes se sont mises à couler sur mes joues. Je n’ai haï personne, y compris ceux qui m’ont persécuté. J’espère encore que ces personnes mauvaises chercheront les faits et deviendront de bonnes personnes en dépit des actions du PCC.
Les fleurs de lotus s’épanouissent dans le feu
Quand la persécution a commencé, d’innombrables pratiquants sont sortis pour défendre Dafa et la dignité du Maître. C’était comme marcher dans le feu, mais aucun pratiquant ne s’est soucié si il ou elle pourrait jamais rentrer chez lui. C’est effectivement dans le feu que les fleurs de lotus s’épanouissent. Aujourd’hui, la phase la pire de la persécution est terminée.
Je suis sur le chemin de la cultivation et assiste le Maître dans la rectification de Fa depuis 14 ans. Guidé par le Maître je crois que les pratiquants sont en train de créer une splendeur jamais vue jusque là dans cet univers. J’ai confiance que le mal périra. Chérissons notre mission et le chemin orageux sur lequel nous avons marchés, sauvons encore plus d’êtres à la dernière étape de la rectification de Fa, et rentrons chez nous avec le Maître.
Heshi !
(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais en Europe