(Minghui.org) En 1999, le régime communiste de la Chine a lancé une campagne systématique de persécution pour éradiquer le Falun Gong. Les pratiquants de cette discipline ont répliqué à la violence mandatée par le Parti avec des efforts de résistance pacifiques. À l'époque, l'environnement était lourd et oppressif : « Comme si le Ciel s'écroulait » - une phrase communément utilisée par les Chinois pour caractériser de telles situations de terreur, d'oppression et d'incertitude.
L'attitude officielle du régime envers le Falun Gong avait apparemment changé du jour au lendemain. Après avoir reçu d'innombrables proclamations de diverses agences gouvernementales, le Falun Gong était soudainement « interdit », même si aucune loi n'a jamais été adoptée pour interdire la pratique.
La nuit du 20 juillet 1999, de nombreux bénévoles qui coordonnaient les points de pratique de groupe (où les gens se rassemblaient pour méditer ensemble) ont été illégalement arrêtés. Pour eux et des milliers d'autres, le ciel s'était effectivement écroulé.
Ceux qui avaient traversé les campagnes précédentes de répression en Chine communiste ont rapidement réalisé qu'une importante tempête se préparait. Beaucoup n'ont vu aucun espoir de résistance contre la politique du régime, même s'ils savaient que la politique était injuste. Après tout, le PCC était sorti vainqueur de toutes ses « luttes » - un terme ressorti systématiquement par les autorités marxistes lorsqu'ils visent différents groupes pour les persécuter.
En Chine au cours des dernières décennies, de telles « luttes » ont mené à des campagnes de répression cruelles contre des propriétaires fonciers, des intellectuels, des croyants et des étudiants entretenant des pensées de modernisation politique et de démocratie.
Personne ne voulait être associé à un groupe persécuté parce qu'ils ne croyaient pas que leur voix ferait une différence, à part les mettre eux-mêmes et leur famille en danger. La terreur du régime communiste était si fréquente depuis tant d'années que cela avait changé la conception des gens concernant le bien et le mal.
En 1999, cela a été le point de départ pour les pratiquants de Falun Gong en Chine. Cependant, ils n'ont pas abandonné malgré toutes les indignités, voire les horreurs que la campagne de persécution a provoqué. Ils sont demeurés fermes dans leur croyance spirituelle et leur conviction que la conscience des gens finirait par s'éveiller.
Au fil des 14 années de la persécution, la nature positive et la persévérance des pratiquants ont eu un impact remarquable sur le monde entier en général.
Un vaste soutien pour le Falun Gong à l'extérieur de la Chine
Tandis que le régime communiste chinois dépense une fortune en essayant d'exporter la répression du Falun Gong à l'extérieur de la Chine, ces efforts ne cessent d'échouer.
Au contraire, les gens de partout dans le monde en viennent à condamner la persécution, en particulier ce qui porte sur la question des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants autorisés par l'État en Chine. Voici ci-dessous quelques exemples récents de cette tendance mondiale croissante :
- Le 12 décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution dans laquelle il « manifeste sa profonde inquiétude vis-à-vis des rapports crédibles et incessants de prélèvements d'organes non consentis, systématiques et cautionnés par l'État sur des prisonniers d'opinion dans la République populaire de Chine, y compris sur un grand nombre d'adeptes du Falun Gong détenus pour leur croyance religieuse ». De plus, la résolution « demande au gouvernement de la République populaire de Chine de mettre immédiatement fin à la pratique de prélèvement d'organes sur des prisonniers d'opinion » et « appelle à la libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion en Chine, notamment les adeptes du Falun Gong ».
- Le 11 décembre 2013, une résolution en attente (Résolution 281) au Congrès américain avec un contenu semblable a reçu l'aval du Sous-comité Asie de la Commission de la Chambre des affaires étrangères. L'aval du sous-comité est la première étape sur la voie d'un vote à la Chambre des représentants.
- Le 9 décembre 2013, la veille de la Journée mondiale des Droits de l'Homme, une pétition internationale de 1,5 millions de signatures provenant de gens de plus de 50 pays à travers 4 continents a été remise au Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies. La pétition demande aux Nations Unies de lancer des enquêtes plus approfondies sur les prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants de Falun Gong emprisonnés en Chine et d'exiger que la Chine mette immédiatement fin à ce crime contre l'humanité.
- Le Falun Gong a reçu plus de 1 000 proclamations et résolutions de soutien d'autorités et d'un éventail d'organisations à travers le monde. Le texte principale du Falun Gong, le Zhuan Falun, a été traduit dans plus de 30 langues et publié aux quatre coins de la planète. Plus de 100 millions de personnes dans près de 100 pays prennent actuellement part à cette pratique spirituelle.
Agitation à l'intérieur du PCC
Un mouvement visant à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées (La Ligue de la Jeunesse communiste et les Jeunes Pionniers) a mené à faire renoncer plus de 150 millions de Chinois à leur association avec le Parti. En novembre 2004, la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste, une série qui dévoile systématiquement la véritable nature du PCC à travers chaque phase de son histoire a inspiré le mouvement.
En plus de faire du tourisme et d'acheter des cadeaux pour leurs amis et les membres de leur famille lors de voyages à l'étranger, de nombreux touristes chinois arrivent maintenant à destination avec un nouvel objectif : démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. Chaque jour, des dizaines de milliers de personnes continuent de se dissocier du Parti. Certains touristes chinois ont aussi envoyé des vœux au fondateur du Falun Gong, exprimant l'espoir qu'il retourne bientôt en Chine.
En dépit de son agressivité manifeste à l'intérieur de la Chine et à l'étranger, le régime communiste n'a eu aucun moyen de freiner ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Sa réponse vague et souvent trompeuse envers les allégations de prélèvements d'organes a aussi fait l'objet de critiques partout dans le monde.
Les membres clé de la persécution du Falun Gong tombent comme des dominos
De nombreux responsables de haut rang du PCC qui ont activement participé à la persécution du Falun Gong sont maintenant sous enquête pour des crimes de corruption perpétrés par le régime lui-même. Pourtant, le PCC omet de mentionner, ou même de reconnaître, ses crimes les plus graves – avoir persécuté et prélevé des organes sur des pratiquants de Falun Gong.
Certaines personnes attribuent la chute de ces anciennes machines à penser du régime au besoin du Parti de protéger sa propre survie, ainsi que son empressement à sacrifier quiconque au sein de sa propre direction pour échapper à toute responsabilité. Beaucoup d'autres croient que « l'on récolte ce que l'on sème » et que ceux qui perdent des faveurs font simplement l'expérience de certaines formes de rétribution karmique en raison de leurs méfaits.
En dépit de ce que vous croyez, voici ce qu'il advient de certains d'entre eux :
- Li Dongsheng, vice-ministre de la Sécurité publique et directeur du Bureau 610 est sous enquête pour corruption et abus de pouvoir selon la déclaration récente d'un média contrôlé par l'État en Chine.
- Zhou Yongkang, ancien directeur de la Sécurité intérieure et l'un des principaux partenaires de Li dans le Parti, a été arrêté ou placé sous assignation à domicile selon des rumeurs. Zhou jouait un rôle crucial dans la mise en œuvre de la persécution du Falun Gong par l'entremise du Bureau 610 et du Comité des affaires politiques et juridiques.
- Bo Xilai a été jugé coupable de corruption le 22 septembre 2013. Il a été privé de tous ses actifs et est condamné à la prison à vie. Bo a commencé le commerce des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants dans la ville de Dalian, où il était maire au début de la persécution entre 1999 et 2000. D'autres régions ont rapidement suivi l'exemple. L'armée, les camps de travaux forcés, les prisons et les centres de détention ont formé une chaîne de ressources pour le trafic d'organes, récoltant d'immenses profits aux dépens de vies humaines.
- Wang Lijun, ancien maire adjoint et directeur du Bureau de la sécurité publique à Chongqing – et protégé de Bo – a été condamné à 15 ans de prison le 24 septembre 2012. De mai 2003 à juin 2008, Wang a exercé comme chef de police dans la ville de Jinzhou. Peu de temps après avoir accédé à ces fonctions, il a formé le Centre de recherche psychologique sur place qui se spécialisait dans la recherche sur les greffes d'organes. En 2006, il a reçu le prix Guanghua pour son travail là-bas. Pendant son discours de remerciement, Wang a dit que les résultats de la recherche étaient basés sur des « milliers d'études sur place » ce qui confirme d'autres données suggérant que des milliers de prélèvements d'organes à vif ont été réalisés à ce centre en l'espace d'environ 3 ans.
Le soutien croissant de la population
Les pratiquants de Falun Gong en Chine obtiennent de plus en plus de soutien de leurs familles, de voisins, d'avocats et même d'employés du Bureau 610. Une pétition en février 2009 a offert le premier aperçu de ce phénomène.
M. Xu Dawei, un pratiquant de Falun Gong du canton de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning, a été gravement maltraité en prison. En raison de la torture cruelle, il a souffert d'une défaillance d'organe et d'une dépression nerveuse. Son corps était couvert de coupures et de bleus révélateurs. Ayant survécu à 8 années d'emprisonnement, il est décédé seulement 13 jours après sa libération le 16 février 2009.
Les villageois du village natal de M. Xu ont exprimé leur très grand mécontentement qu'un homme si bon soit torturé jusqu'au point de mourir. Des dizaines de personnes sont allées à la prison de Dongling, exigeant des explications pour sa mort. Cependant, ils ont tous été chassés.
La famille de M. Xu a persévéré à pétitionner pour la justice. Malgré le risque important de toutes les personnes impliquées, leur effort a conduit 376 villageois de 5 villages à signer une pétition pour faire appel aux autorités locales. Ils espéraient que les autorités tiennent les personnes impliquées responsables de l'emprisonnement et du décès injuste de M. Xu.
Les signatures des villageois sur la pétition appelant à une enquête sur le décès de M. Xu.
De nombreuses pétitions semblables, avec des milliers de signatures, sont apparues en Chine.
Cette histoire et les autres qui seront présentées dans cette série visent à illustrer ceci : Le parcours de 14 années pacifiques du Falun Gong dans sa résistance contre la persécution a semé le retour des bonnes valeurs en Chine, validant le principe éternel selon lequel le bien triomphe du mal.
Veuillez lire la deuxième et la troisième parties de cette série de trois qui seront publiées au cours des prochains jours.
(À suivre)
Traduit de l'anglais au Canada