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Fahui de Minghui | En aidant les autres pratiquants, nous apprenons vraiment à nous examiner nous-mêmes

6 décembre 2013 |   Écrit par une pratiquante de la province du Heilongjiang en Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 et au cours de mes 17 ans de cultivation, les mots me manquent pour exprimer l'attention et les conseils que notre Maître m'a prodigué avec compassion. Aujourd'hui, je voudrais partager mon expérience de cultivation avec les autres pratiquants et le rapporter au Maître.

1. Comment j'ai progressé dans la cultivation en aidant les autres pratiquants


Parce que j'étais une ancienne pratiquante qui a commencé à pratiquer très tôt, je suis devenue une assistante. J'ai été arrêtée quatre fois après le début de la persécution en juillet 1999. Le harcèlement du PCC a fait vivre ma famille dans la peur et sous une grande pression. J'ai décidé de vendre ma maison et de vivre ailleurs, mais les autorités m'ont retrouvée et j'ai donc à nouveau déménagé. Plus tard, à cause de la peur, je n'arrivais plus à étudier le
Fa avec les autres pratiquants.

En 2005, grâce à l'arrangement du Maître, j'ai trouvé un pratiquant âgé qui vivait près de chez moi. Ce pratiquant a souhaité former un petit groupe d'étude. Ainsi, tous les soirs, nous étudiions le Fa ensemble chez moi. Après un certain temps, nous avons pensé que c'était très bon pour notre cultivation. D'autres pratiquants se sont joints à nous et notre groupe d'étude est passé de deux à plusieurs personnes.

Un jour, j'ai vu le partage de pratiquants publié sur le site Minghui qui parlait de retrouver ceux qui avaient cessé la pratique. Auparavant, j'étais une assistante, je connaissais donc plusieurs anciens pratiquants. Je sentais que j'avais la responsabilité de les contacter et de les encourager à recommencer à cultiver. Quand j'ai eu cette pensée, le Maître a arrangé que plusieurs pratiquants me retrouvent. Ils se trouvaient tous dans des situations où ils ne pouvaient pas étudier le Fa.

Beaucoup de pratiquants n'avaient pas le temps de sortir le soir pour l'étude en groupe mais ils étaient relativement libres dans la journée. J'ai décidé d'organiser une autre session d'étude dans la journée. Nous lisions les conférences du Maître dans la journée et le Zhuan Falun le soir tout en émettant la pensée droite toutes les heures. Après avoir fait cela pendant un certain temps, j'ai senti une élévation rapide de ma cultivation.

Cependant, je me suis également retrouvée dans des situations difficiles. Ma mère, qui est aussi une pratiquante, a eu peur quand elle a vu beaucoup de personnes venir chez moi étudier le Fa jour et nuit. Elle a exprimé son inquiétude à mon mari qui est aussi un pratiquant. Mon mari était déjà très nerveux et dès qu'il est entré à la maison, il a perdu son sang-froid devant d'autres pratiquants et nous a causé des difficultés.

Parce que j'avais beaucoup étudié le Fa, j'ai reçu la sagesse pour gérer cette situation. Malgré le comportement de mon mari, je suis restée calme tout comme le Maître a enseigné dans « Enseignement de Fa lors de la Conférence de Fa dans le Midwest aux États-Unis, 1999 » :

« Un qui ne bouge pas peut alors maîtriser dix mille qui bougent. »

ainsi que dans :

« Cultiver l'intérieur pacifie l'extérieur » dans Points essentiels pour un avancement diligent.

Par conséquent, j'ai pu surmonter cet obstacle.

J'ai réalisé que les forces anciennes sont terrifiées lorsque les pratiquants de Dafa forment un seul corps, elles ont donc encouragé les membres de ma famille à perturber notre étude de Fa. Le Maître nous a dit de former des groupes d'étude de Fa avec lesquels qu'aucun être ou élément n'est apte à interférer. Alors pourquoi cette interférence ? J'ai regardé en moi. Ma mère et mon mari avaient peur et quand j'ai réfléchi à mon attachement en les utilisant comme un miroir, j'ai découvert qu'au fond de moi-même, il y avait des traces de peur. Après avoir compris la cause de l'interférence, je me suis ajustée et j'ai émis la pensée droite pour nettoyer mon champ et désintégrer complètement les éléments de la peur. Mon mari et ma mère en sont également arrivés à une compréhension plus profonde du Fa.


Grâce à cet incident, j'ai compris que si nous n'avons pas un environnement de groupe d'étude de Fa, nous devrions prendre l'initiative d' en créer un. Cela est extrêmement important afin de cultiver et d'élever nos niveaux ensemble. C'est aussi ce que le Maître veut que nous fassions. Cette période d'étude de Fa en groupe a jeté une base solide d'un corps uni pour la coordination à venir et nous a aidé à nous élever collectivement.

2. Enlever mes attachements en aidant une pratiquante à surmonter des épreuves

La pratiquante L dans notre région avait cessé de pratiquer après le début de la persécution en raison de la peur et d'autres attachements. Elle n'a repris la pratique qu'en 2008. En avril 2012, cette pratiquante a fait face au karma de maladie. L'hôpital lui a dit qu'elle avait une maladie cardiaque et qu'elle ne vivrait que 6 mois sans une greffe de cœur. Elle a décidé de ne pas subir l'opération et de rentrer chez elle pour étudier le Fa.

En novembre, tout son corps était enflé. Le soir du 5 décembre, nous lisions le Fa ensemble chez moi. La fille de cette pratiquante et un autre pratiquant qui coordonnait des projets locaux sont venus chez moi pour me demander si elle pouvait se joindre à notre groupe d'étude. Elle craignait que sa famille ne l'emmène à l'hôpital contre son gré. Après une brève discussion avec les autres pratiquants, nous avons accepté qu'elle se joigne à notre groupe.

Peu après, elle est arrivée dans une voiture. Quand elle est entrée dans la maison, mon mari a été choqué par son apparence. Il m'a pris à l'écart et a dit : « Elle est en si mauvais état et pourtant tu l'amènes chez nous ? Que ferons-nous si elle meurt ? » J'ai dit :« Nous allons l'aider avec des pensées droites. Tout ira bien avec la protection du Maître et du Fa. » Mon mari lui a alors dit : « Vous pouvez rester chez nous et ne vous inquiétez de rien. »

À ce moment, elle était tellement enflée que sa peau s'était rompue et saignait. Ses jambes, sa taille, sa poitrine et son dos étaient rigides parce que la peau était tendue. Sa tête et son visage étaient enflés hors des proportions et elle ne pouvait même plus porter ses propres vêtements depuis un certain temps. Je lui ai donné quelques vêtements de mon mari à porter.

Je me suis dit : « Le corps de cette pratiquante s'est tellement détérioré. Cela doit être la persécution perverse. Elle n'a pas étudié le Fa pendant tant d'années. Certes, il y a certainement des principes de Fa sur lesquels elle n'est pas claire et la perversité a tiré avantage de ses lacunes. » Nous avons souvent étudié les enseignements avec elle et partagions nos compréhensions. Dans la journée, les pratiquants de notre groupe d'étude venaient chez moi et lisaient avec elle. Le soir, les pratiquants d'autres groupes d'étude venaient chez moi pour émettre la pensée droite et lire le Fa. Nous formions un groupe solide.

En conséquence, il n'y avait pas moins de 24 personnes chez moi jour et nuit qui étudiaient le Fa et émettaient la pensée droite. La compréhension du Fa de cette pratiquante s'est élevée et elle a retrouvé son appétit. Je cuisinais pour elle chaque fois qu'elle avait faim. Elle avait été incapable de dormir pendant plusieurs mois parce que son corps était enflé. Ma sœur aînée, une pratiquante, la tenait dans ses bras en émettant la pensée droite pour qu'elle puisse se détendre un peu et faire une petite sieste. Elle était très émue. Elle a dit : « Je dois être diligente dans ma cultivation sinon je décevrai tous ces pratiquants qui sont venus m'aider. »

Le Maître a purifié son corps la troisième nuit après son arrivée chez moi. Du liquide suintait de ses chevilles et de ses mollets. Au début, ce n'était que de petites gouttelettes. Plus tard, c'était un flux régulier. C'était la première fois que je voyais du fluide suinter des mollets de quelqu'un. Un pratiquant médecin est venu lui rendre visite. Il l'a regardée avec étonnement et lui a dit : « Seule cette pratiquante oserait vous prendre. Si vous alliez à l'hôpital, personne ne vous accepterait. Le Maître élimine le liquide dans votre corps au meilleur endroit. Il s'agit d'une énorme quantité de liquide. Si celui-ci passait par votre vessie, vos reins seraient endommagés. » Nous étions tous très reconnaissants de l'infinie compassion du Maître. Tout le monde qui a participé à aider cette pratiquante a également accompli de rapides progrès dans sa cultivation.

Pendant ce temps, je me suis débarrassée de l'attachement à la propreté que j'ignorais avoir. Les serviettes de bain que nous utilisions pour protéger ses pieds étaient étalées partout dans ma maison. Elle laissait une flaque de liquide à chaque pas qu'elle faisait. Au moment où elle finissait de manger, une grande flaque de liquide s'était formée sous elle sur le plancher. Aucun des pratiquants ne s'est plaint à ce sujet et nettoyait tranquillement les dégâts. Il y avait des taches jaunes sur son siège. Je savais que c'était l'urine évacuée de son corps. Elle ne se rendait pas compte de ce que c'était et je m'abstenais de le nettoyer immédiatement pour éviter de la contrarier. Après avoir utilisé les toilettes, parfois elle jetait le papier de toilette par terre parce qu'elle ne pouvait pas se retourner facilement. Je le ramassais immédiatement. Je savais au fond de mon cœur que nous ne devions pas avoir de conflits entre nous sinon la perversité les utiliseraient comme excuse pour nous persécuter. Je devais m'occuper d'elle avec beaucoup de compassion.

J'ai aussi rencontré de nombreuses situations difficiles au cours de cette période mais j'étais résolue à ne pas lui en parler. Un jour , ma mère m'a téléphoné en disant : «Cette personne est-elle encore chez toi ? Elle est si malade, si quelque chose lui arrive, pourrez-vous en assumer la responsabilité ? Si sa famille veut la ramener chez elle, vous devriez abandonner et la laisser rentrer. »

J'ai raccroché le téléphone et j'ai raisonné en moi-même. Ma mère s'inquiètait pour moi. Elle était contrôlée par ses sentiments et a oublié de regarder les choses comme une pratiquante. J'ai partagé mes compréhensions de Fa avec ma mère. Je lui ai dit : « Notre compagne de pratique se trouve dans une épreuve - comment pouvons-nous ne pas l'aider ? Devrions-nous seulement attendre que les forces perverses emportent son corps physique ? Le Maître a dit :

« Ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC »)

J'ai pleuré et ma mère a dit : « Tu as raison, je me suis trompée. » C'était la première fois que j'avais jamais entendu ma mère avouer qu'elle s'était trompée.

Quand la perversité a vu que cela ne m'avait pas affecté, elle a utilisé d'autres moyens. Un jour, mon mari est rentré et m'a dit qu'un de ses proches voulait lui emprunter 50 000 yuan. Il a dit que nous devions les lui prêter, sans quoi il serait en difficulté financière. Je savais que cette personne avait des dettes s'élevant à plusieurs dizaines de milliers de yuan. Si nous lui prêtions de l'argent, quand pourrait-il nous le rendre ?

Tout ce que j'ai est venu de Dafa. S'il ne remboursait pas cet argent, il créerait une dette karmique envers Dafa. Mais si je ne lui prêtais pas l'argent, mon mari ne serait pas content et pourrait se mettre en colère. Je ne pouvais pas laisser quoi que ce soit affecter la pratiquante malade chez moi dont la santé s'améliorait constamment. J'ai donc accepté la demande de mon mari. Il est reparti heureux. Parce que j'ai compris le principe de ne pas gaspiller les ressources de Dafa, le Maître m'a aidé à résoudre cette question. En fin de compte, nous ne lui avons prêté que 10 000 yuan et mon mari en était très heureux.

Il y avait une nouvelle pratiquante dans notre groupe d'étude qui ne pratiquait que depuis deux ans. Elle voulait présenter une fille au fils de la pratiquant L et m'a demandé si cela était correct. J'ai dit non parce que L était dans une situation critique et ne pouvait pas se permettre d'être affectée par des problèmes humains. Qu'elle soit heureuse ou non, c'étaient tous des attachements et cela affecterait sa cultivation.

Parce que je n'avais pas expliqué clairement mes compréhensions à cette nouvelle pratiquante, elle a soulevé la question directement avec L le lendemain. Les deux se sont mises d'accord et ce soir-là, le fils a escorté la fille à la maison après l'étude de Fa. Cependant, ils ne sont pas venus à la pratique des exercices en groupe.

La pratiquante L s'est fâchée avec son fils : « Tu n'as pas d'environnement de cultivation à l'université. Maintenant que tu as cet environnement, tu dois le chérir. » Elle a commencé à avoir de la rancune envers la nouvelle pratiquante pour avoir présenté la fille à son fils. Parce que son cœur était ému, elle a tout de suite commencé à avoir des difficultés à respirer. Son visage a recommencé à enfler. Nous avons tous commencé à chercher nos propres attachements. La mère et le fils ont aussi réfléchi à leur comportement. Il s'est avéré que sa rechute était une illusion et elle a à nouveau pu respirer normalement.

Les pratiquants venaient chez moi jour et nuit pour émettre la pensée droite et étudier le Fa. Chaque fois que j'ouvrais la porte, je voyais souvent mes voisins qui vivent en face de chez moi, ouvrir leur porte aussi. Après un certain temps, d'autres pratiquants ont aussi remarqué qu'à chaque fois qu'ils frappaient à ma porte, quelqu'un dans l'autre appartement sortait et regardait. Mon ami qui n'est pas un pratiquant m'avait aussi averti : « Tu dois être prudente. Tes voisins d'en face ont dit que ton appartement est une base pour les pratiquants de Falun Gong. Tu as des visiteurs jour et nuit. » Quand j'ai entendu cela, ma première pensée a été de le rejeter comme une illusion et de ne pas permettre aux gens de pécher envers Dafa .

Ce soir-là alors que je lisais le Fa, j'ai remarqué que les deux jeunes pratiquants qui se fréquentaient se regardaient l'un l'autre de temps en temps en étudiant le Fa ou en émettant la pensée droite. J'ai commencé à m'inquiéter et quand je me suis rappelé l'étrange comportement de mes voisins, je me suis dit : «Notre champ d'énergie est censé être pur, mais avec tant d'éléments de sentimentalité, qu'arrivera-t-il si les forces anciennes profitaient de cette faille ? » En réalité, mon cœur était déjà ébranlé.


Nous lisions le Zhuan Falun et c'était à mon tour de lire ce paragraphe :

« Cultivez et pratiquez dans une attitude de non agir ; en cherchant seulement à cultiver et pratiquer votre xinxing, vous franchirez les niveaux sans cesse et tout ce que vous devez avoir, vous l’obtiendrez naturellement. Si vous n’arrivez pas à lâcher une chose, n’est-ce pas un attachement ? Comme nous transmettons dès le début une Loi aussi élevée, il est naturel que nos exigences concernant votre xinxing soient élevées. » (Zhuan Falun, Deuxième leçon)

Tout à coup, j'ai compris le sens profond de ce paragraphe. Je devrais seulement me concentrer sur la cultivation de mon xinxing et ne me soucier de rien d'autre. Le Maître a partagé avec nous un Fa si profond et évidemment, les critères pour notre xinxing doivent aussi être élevés. À cet instant, mon cœur était comme un bol d'eau claire. J'étais très calme et mes cellules, mon existence à un niveau microscopique, a compris les connotations plus profondes de ce principe du Fa. J'ai vraiment senti que comprendre une phrase enseignée par le Maître suffit à passer un test dans la cultivation.

Cette nuit-là, j'ai fait un rêve. Quelqu'un avait ouvert la cocotte-minute chez moi avant que le temps ne soit écoulé. À ce moment crucial, j'ai retenu la cocotte-minute et je l'ai solidement fermée. J'étais très reconnaissante envers la bienveillance du Maître de m'avoir donné des conseils. Si mon cœur avait été ébranlé par cette affaire, cela aurait été comme une cocotte-minute qui explose et cela aurait été très dangereux. À l'heure actuelle, les pratiquants viennent toujours chez moi pour partager leurs compréhensions sur la cultivation et émettre la pensée droite. Ma maison est comme un grand site de pratique. Une pratiquante a commenté que c'était tout comme avant le début de la persécution. Son commentaire m'a beaucoup encouragé. J'ai compris profondément l'importance de s'harmoniser comme un seul corps et d'être tolérant envers les autres pratiquants. Cela a également préparé le terrain pour notre élévation future ainsi que la coopération comme un seul corps.

La pratiquante L se rétablissait très rapidement dans notre champ d'énergie puissant. Chaque jour, on pouvait voir que la partie supérieure enflée de son corps diminuait et descendait vers la partie inférieure. Cependant, cela s'arrêtait dans sa région abdominale. J'ai même vu une de ses jambes commencer à enfler à nouveau. J'ai pensé : « Quel est le problème ? »

Dans l'après-midi, elle a passé un long moment aux toilettes. J'ai vu qu'elle était à bout de souffle, étouffait, ses lèvres devenaient noires et ses yeux étaient protubérants. Nous l'avons transportée des toilettes au canapé dans le salon. Elle a dit à bout de souffle : « Ces derniers jours, j'ai blâmé la pratiquante qui a présenté cette fille à mon fils. Je sais que je ne devrais pas penser comme cela. Ce ne serait pas arrivé si je n'avais pas tous ces attachements. Au début, je pensais que la fille venait d'une bonne famille, qu'elle avait un bon emploi et était une pratiquante. J'ai donc accepté la rencontre. Cependant, j'ai remarqué qu'elle nuisait à la cultivation de mon fils. J'ai commencé à blâmer la pratiquante et mon fils. » Tandis qu'elle réfléchissait sur ses propres lacunes, très vite, elle a à nouveau respiré correctement et son visage est revenu à la normale. Ses lèvres n'étaient plus noires.

Cet incident m'a profondément marquée. J'ai vu la différence entre regarder à l'intérieur et regarder à l'extérieur. Plus tard, nous avons tous réfléchi à nos attachements. Un pratiquant a dit : « Elle veut trouver une bonne épouse pour son fils. Avons-nous aussi cet attachement ? » J'ai regardé tous les pratiquants qui étaient présents. Nous avions tous des enfants âgés de plus de vingt ans. Tout le monde souhaite trouver un bon partenaire pour son enfant. Le Maître avait déjà enseigné dans le Zhuan Falun :

« Vous n’êtes pas en mesure d’intervenir dans la vie des autres, ni de dicter leur destin, qu’il s’agisse de votre femme, de vos enfants, de vos parents, de vos frères. Est-ce à vous de décider ces choses-là ? » (Quatrième leçon)

Grâce au Maître, nous avons trouvé notre attachement à nos enfants. Le fils de la pratiquante L a également regardé en lui et a avoué qu'il ne s'était pas comporté comme un pratiquant. Il nous a dit les choses qu'il avait faites qui n'étaient pas conformes aux enseignements de Dafa. J'ai été touchée par ses paroles et j'ai pleuré. En l'écoutant, j'ai découvert que j'avais aussi beaucoup d'attachements tels que la peur, à m'occuper des affaires des autres avec un très fort attachement à moi-même. Je pense toujours que j'ai raison, je pense à ma réputation, j'aime la propreté et d'autres notions humaines. Je suis reconnaissante que le Maître m'ait laissé trouver et abandonner ces attachements.

Par conséquent, la partie inférieure enflée de la pratiquante est descendue de son dos à ses rotules. Nous avons tous ressenti la beauté de regarder à l'intérieur C'est tout comme le Maître a dit :

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » ( « Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 »)

La pratiquante L s'est rapidement rétablie et après quelques jours, le gonflement de ses mollets et de ses chevilles avait diminué.


Grâce à cet incident de coopération en un seul corps, nous avons tous compris que la cultivation est une affaire très sérieuse. Si les pensées de la pratiquante déviaient juste un peu, sa vie pouvait être en danger. Le 22 janvier, la pratiquante L et son fils sont rentrés chez eux tout heureux.

3. Travailler ensemble comme un seul corps pour sauver les pratiquants emprisonnés

Au fil des années, de nombreux pratiquants ont été détenus dans une prison au nord est de la Chine. Certains d'entre eux ont été torturés à mort. Ceux qui refusaient de renoncer à leur croyance et ont terminé leur peine étaient amenés directement dans des centres de lavage de cerveau par les agents locaux du Bureau 610 qui collaboraient avec la prison. La persécution dans ces centres de lavage de cerveau était encore plus intense que dans la prison.

Un pratiquant local a dit : « Nous ne devons pas être indifférents à ce qui arrive aux pratiquants. Dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Washington DC  », le Maître a dit :

« Ses affaires sont vos affaires, vos affaires sont ses affaires. »

Le pratiquant a dit, « À l'avenir, lorsque les pratiquants seront libérés de prison, nous travaillerons ensemble pour désintégrer la perversité et les sauver. Nous n'allons pas donner aux gens la possibilité de commettre des crimes contre Dafa. Nous ne laisserons pas les agents venir chercher nos compagnons de pratique. »

Depuis le début de cette année, nous avons commencé à travailler ensemble et parce que nous étions droits, les choses se sont bien passées. Un jour, à la fin d'avril, nous avons appris que deux pratiquants seraient bientôt libérés. Par expérience, la prison savait que beaucoup de gens seraient présents quand des pratiquants seraient libérés et par conséquent le Bureau 610 ne pourrait pas les enlever. Cette fois-ci, ils avaient prévus libérer les pratiquants à 5h du matin. Lorsque nous l'avons appris, nous sommes partis à minuit pour nous rendre à la prison à minuit. Quand nous sommes arrivés un peu après 4h, plusieurs pratiquants attendaient déjà à la porte de la prison. Nous n'avons pas discuté mais nous nous sommes concentrés à émettre la pensée droite pour éliminer en silence toute la perversité dans les autres dimensions. Quelques pratiquants sont allés clarifier la vérité aux responsables de la prison dans l'espoir qu'ils ne s'impliquent plus dans la persécution.

Un peu après 5h, le véhicule du Bureau 610 est arrivé. Quand ils ont vu beaucoup de pratiquants présents, ils ont passé des appels téléphoniques avec inquiétude pour mobiliser les forces policières pour procéder à des arrestations massives. Les pratiquants sont restés calmes. Certains sont allés clarifier la vérité aux policiers. D'autres ont continué à émettre la pensée droite silencieusement. L'impasse a duré deux heures. Vers 7h12, la porte de la prison s'est ouverte et deux pratiquants sont sortis. Tous le monde a applaudi bruyamment. Une pratiquante s'est avancée pour leur présenter un bouquet de fleurs. Certains ont même allumé des pétards pour célébrer l'événement. Entouré par les autres pratiquants, les pratiquants qui venaient de retrouver leur liberté sont montés dans la voiture que nous avions en attente pour eux. Les agents du Bureau 610 ne pouvaient même pas s'approcher d'eux. Les pratiquants ont crié aux agents du Bureau 610 : « Falun Dafa est bon ! »


C'était une bataille entre le bien et le mal et le mal a fini par perdre. Il y avait tant de pratiquants que le véhicule du Bureau 610 ne pouvait pas les pourchasser. Ils sont sortis de la voiture et ont commencé à filmer. Nous, les pratiquants, formions un corps indestructible et étions inébranlables quels que soient les actions des agents. Dix minutes plus tard, la voiture utilisée pour transporter les pratiquants libérés était déjà partie, puis nous sommes partis. Alors que nous partions, la voiture du Bureau 610 a filé au loin. Tous ceux qui ont participé à cette opération de sauvetage étaient profondément ému.

4 . De plus en plus de pratiquants sortent


En août , j'ai appris que quatre pratiquants seraient jugés en même temps. Ils ont engagé des avocats pour les défendre. Je savais que c'était une occasion pour clarifier la vérité et sauver les gens !


J'ai partagé mes pensées avec les autres pratiquants de mon groupe d'étude. Tout le monde était très enthousiaste et voulait émettre la pensée droite près du palais de justice. J'ai planifié l'action et organisé le transport.

Le lendemain, alors que nous étions sur le point de partir, tout le monde était présent sauf pour deux personnes. Cependant, j'avais fait les arrangements pour une voiture et il n'y avait pas assez de place pour tout le monde. J'ai décidé de donner ma place à ceux qui commençaient à prendre l'initiative de faire les choses que les pratiquants doivent faire.

Une pratiquante âgée a dit : « Ne t'avais-je pas dis que j'aimerais venir ? Pourquoi n'y a-t-il pas de place pour moi dans la voiture ? » J'ai répondu : « Auparavant, quand il y avait une activité qui nécessitait la participation de pratiquants, personne ne venait. Maintenant, les pratiquants commencent à prendre l'initiative de sortir et travaillent ensemble. C'est une bonne chose ! Auparavant, lorsque personne ne voulait y aller, nous y allions. Maintenant, d'autres personnes sont prêtes à s'impliquer et nous allons donc leur donner une chance. » Elle a dit : « Tes paroles reflètent ton état de cultivation. Pourquoi n'y ai-je pas pensé ? » J'ai répondu : « L'avancement véritable vient en abandonnant et non en gagnant. » Nous nous sommes souris en nous comprenant en silence.

En fin de compte, tout s'est très bien passé. L'avocat a dit : « Le juge était excellent. Il n'y a eu aucune interruption de la défense et j'ai dit ce que je devais dire. » La perversité était ébranlée et les gens qui ont assisté au procès ont compris les faits de la persécution. Les quatre pratiquants jugés ont gardé de fortes pensées droites. Grâce à cet incident, tout le monde a appris que si nous étions présents sur les lieux ou pas n'était pas important. L'important est que nos cœurs soient unis et nos efforts concentrés sur le même objectif. Ainsi, la perversité n'a pas eu de lacunes à exploiter.

5 . Les changements dans ma famille


Mon mari et moi avons obtenu le Fa ensemble au début de 1995. Après le début de la persécution, parce que j'avais été emprisonnée quatre fois et persécutée, il a eu peur et pendant longtemps, il ne voulait pas que je sois en contact avec les autres pratiquants. Il les a même chassés quand ils venaient me voir. J'ai regardé en moi-même et j'ai découvert que j'avais aussi peur. Après avoir surmonté ma peur et commencé un groupe d'étude de Fa chez moi, le changement chez mon mari a été énorme. Au début, il ne permettait qu'à une seule pratiquante âgée de venir à la maison. Plus tard, les pratiquants venaient chez moi tout le temps. Maintenant, chaque fois qu'un pratiquant vient à la maison, il propose de les reconduire chez eux. Jour et nuit, il participe avec enthousiasme s'il y a des activités qui nécessitent la coopération de tout le monde. Il m'a même dit : « Tu devrais essayer de participer à plus d'activités de groupe. » Tout le monde a dit que le changement chez lui était remarquable.

De plus, mon fils, qui était chétif, est devenu un beau jeune homme. Il a été accepté dans une université idéale. Tout le monde autour de nous dit qu'il est une bonne personne qui ne fume pas et ne boit pas.

De nos jours, les parents se plaignent qu'il est difficile d'élever les enfants. Le Maître a dit :

« Tant que vous, disciples de Dafa, agissez avec droiture, vous allez changer votre environnement, vous allez changer les gens. » (Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi à San Francisco en 2005)

Cher Maître, vous m'avez tant donné. Je connais certaines choses, il y en a d'autres que je ne connaîtrai jamais. Je ne pourrai jamais vous remercier suffisamment pour tout ce que vous m'avez donné.


Maître, veuillez ne pas vous inquiéter. Nous ferons bien
les trois choses, coopérerons comme un seul corps et nous élèverons. Peu importe combien de temps il reste, nous allons sûrement faire ce que veut le Maître et annoncerons ensemble le moment de la rectification du monde humain par le Fa.


Merci Maître et compagnons de pratique. Heshi !

(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais au Canada