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Un témoin oculaire de la persécution dans une prison chinoise

12 février 2013 |   Écrit par une personne bien informée de la province du Shandong

(Minghui.org) Nous sommes des gens qui avons appris la vérité à propos du Falun Gong. Tandis que j'étais incarcéré dans un centre de détention puis dans une prison, j’ai eu la chance de connaître de nombreux pratiquants de Falun Gong. En vivant avec eux au quotidien, j’en suis finalement venu à savoir ce qu’est le Falun Gong et j’ai vu et expérimenté quels genres de personnes sont vraiment ces pratiquants. J’ai observé que le Falun Gong enseigne aux gens à être bons. J’ai compris pourquoi il a pu si facilement se propager à travers le monde. J’ai également appris pourquoi le Parti communiste chinois (PCC) veut persécuter le Falun Gong. J’ai clairement compris que la propagande du PCC à propos de la soi disant « immolation place Tiananmen » était un mensonge et une tentative d’inciter à la haine envers le Falun Gong parmi la population.

I. Les rencontres de You Huifu, un jeune pratiquant de Falun Gong

You Huifu vient du village de Houyou, ville de Shouguang. Pour sa pratique du Falun Gong, il a été forcé à devenir sans domicile fixe pendant six ans avant son diplôme du secondaire. Plus tard il a été illégalement arrêté et condamné. Durant les quatre ans de sa détention à la prison de Jinan, il a souffert une torture aussi bien psychologique que physique. Je veux exposer au monde ce que j’ai vu et entendu. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg de ce qu’il a enduré pendant ces dernières dix années.


À la mi-mai 2012, You Huifu était alors un élève de deuxième année au lycée, et venait juste d’atteindre l’âge de 17 ans. Ce jour-là en allant à l’école, il s’est trouvé passer par la maison d’un ami pratiquant. Il pensait le saluer et bavarder un peu avec lui. Sitôt passé le pas de la porte, deux agents de police en civil qui étaient cachés l’ont attrapé et ont essayé de le fouiller. You Huifu s’est retourné et a essayé de s’enfuir en courant. En conséquence ils l’ont jeté à terre puis embarqué dans une voiture de police et il a été détenu au poste de police de Shengcheng et soumis à un interrogatoire. Les agents n’ont rien obtenu de lui. You Huifu a saisi une opportunité pour s’enfuir. Il voulait retourner à l’école, mais en chemin, il a rencontré ses camarades de classe qui lui ont dit que la police était déjà venue à l’école pour l’arrêter. La police a fouillé son bureau et son dortoir. Ils ont aussi menacé les professeurs et la direction de l’école. Il voulait rentrer chez lui, mais les villageois lui ont dit que la police était allée chez eux pour harceler et arrêter son père. Huifu ne savait pas trop comment réagir face à la situation. Il ne pouvait pas rentrer chez lui et n’osait pas non plus retourner à l’école. Alors il est devenu sans domicile. Six ans d’une telle vie l’ont soumis à beaucoup de pression et lui ont causé une souffrance considérable. Pendant cette période, la police allait souvent à son domicile pour harceler sa famille. Sa famille a elle aussi enduré de grandes épreuves, s’inquiétant pour leur jeune fils.


Le 22 mai 2008, You Huifu a été arrêté par l’équipe de la sécurité nationale et la police de la ville de Shouguang. Li Qingping, capitaine de l’équipe de la sécurité nationale, Guo Hongtang, le chef adjoint, Chen Hu, le directeur du poste de police de l’Industrie, ont interrogé You Huifu et l’ont torturé. Ils ne l’ont pas laisser dormir. Ils lui ont asséné des coups de poings et de pieds, lui sont montés sur les cuisses, lui ont donné de violents coups de pieds dans le dos. Puis ils l’ont torturé à l’électricité, brûlé avec des cigarettes et l’ont forcé à s’asseoir à même le sol avec ses bras menottés derrière son dos. Ils ont utilisé des outils pour faire pression sur ses deux pieds et lever étroitement les menottes derrière son dos. La nuit, ils attachaient ses mains et ses pieds aux pieds du lit. Puis ils lui couvraient la tête avec des sacs et le forçaient à rester debout pendant des heures. Après sept jours et nuits où ils l’ont soumis à toutes sortes de méthodes de torture, ils ont enfermé You Huifu dans le centre de détention. Lorsque l’équipe de la sécurité nationale l’a interrogé, il a été forcé de s’asseoir sur une chaise en fer. Il a dû rester assis comme ça pendant un ou deux jours, voire plus longtemps. Durant quasiment un an de détention, cette sorte d’interrogatoire lui a été infligé plus d’une dizaine de fois. Chaque fois, on le forçait à porter des menottes et des chaînes. Ils ne le laissaient pas dormir pendant plusieurs jours et lui giflaient le visage dès qu’il s’assoupissait. Ils le frappaient avec des matraques en bois, à coups de pieds ou de poings. Son dos est devenu enflé et il était en proie à une très grande douleur. Les menottes lui avaient déchiré la chair des poignets. Cela a duré si longtemps qu’il n’arrivait plus à se souvenir à combien de méthodes de torture il avait été soumis. Finalement, You Huifu a été torturé si méchamment qu’il est devenu extrêmement faible et ne pouvait plus se tenir droit. Un tribunal de la ville de Shouguang l’a condamné à 12 ans. En 2009, il était détenu à la prison de Shandong.


La mère de You Huifu a été détenue au bureau du Comité du village pendant une dizaine de jours parce qu’elle avait fait appel à la justice au nom du Falun Dafa le 25 avril 1999. Le Comité du village lui a extorqué 10 000 yuans puis l’a relâchée. Après quoi, le Comité du village, le gouvernement communal et la police ont constamment harcelé la famille, et ils ont perdu leur liberté.


Après le 25 avril 1999, l’oncle de You Huifu, Zhang Zhaoyu et son épouse Yang Ruiying ont souffert un harcèlement à long terme, la surveillance, la détention les coups, et de lourdes amendes du poste de police de Shouguang et du gouvernement municipal de Shouguang (le nom a depuis été changé en Bureau de rue résidentiel de Shengcheng).


En 2000, afin d’éviter d’être arrêté par le Bureau 610 ou d’être envoyé en sessions de lavage de cerveau, l’un et l’autre ont été forcés à devenir sans domicile. Leur fille de 17 ans a été laissée à la maison sans personne pour prendre soin d’elle, lui causant un traumatisme physique et psychologique. Le 23 mai 2008, Zhang Zhaoyu a été de nouveau arrêté. Il a été détenu au poste de Shengcheng où il a souffert une torture brutale et des interrogatoires pendant sept jours et nuits. Plus tard, il s’est échappé. Cependant à la mi-août de la même année, les deux pratiquants ont été arrêtés de nouveau. Ils ont enduré une persécution brutale par l’Équipe de la sécurité nationale et ont été condamnés par un tribunal de la ville de Shouguang à 12 et 8 ans de prison respectivement. De 2009 à aujourd’hui, ils ont été détenus et soumis à la persécution dans la prison de la province du Shandong et dans la prison pour femmes de Jinan.


L’oncle de You Huifu, Zhang Zhaozong, et son épouse, You Airong, ont également été détenus deux fois par le gouvernement communal après le 25 avril 1999, et ils ont souffert une persécution à long-terme. You Airong a été arrêtée, envoyée à une session de lavage de cerveau et soumise à la persécution pendant plusieurs mois. En 2009, elle a été condamnée à un camp de travaux forcés. Son mari a été forcé de quitter la maison. En 2004, il a été arrêté de nouveau puis il a été condamné à une peine de travaux forcés d’un an. En 2007, il a été condamné à une autre année de travaux forcés.

II. Le pratiquant de Falun Gong Yang Wenbiao

Quand Yang Wenbiao, un pratiquant de Falun Gong du bureau de la rue résidentielle de Luocheng, a boité dans le centre de détention, nous avons été surpris. D’après son expression douloureuse, chaque pas semblait difficile. Son visage était gonflé. Son cou et le dos de ses mains étaient couverts de blessures. Quand il a essayé de retirer ses chaussures, il n'a pas pu enlever les chaussettes qui restaient collées avec le sang. Quand il a réussi à les enlever, les deux ongles des grands d'orteils sont partis avec.


Ma conscience me pousse à révéler ce que j'ai appris. Vers la fin du mois de novembre 2008, Guo Hongtang, le capitaine de l'Équipe de la sécurité nationale de la ville de Shouguang, a amené quatre agents de police du poste de Luocheng et est entré de force au domicile de Yang Wenbiao. Ils ont tout fouillé et l'ont arrêté. Plus tard, ils ont aussi arrêté l’épouse de Yang qu’ils ont emmenée au poste. Leur fille pleurait tant elle était effrayée et la grand-mère âgée a aussi été effrayée.


Yang Wenbiao a été détenu au poste de Luocheng pendant trois jours et nuits. Wang Wanchun, un agent de police de l'équipe de la sécurité nationale et trois autres personnes se sont relayés pour le torturer et l'interroger. M. Yang a été forcé à s'asseoir sur le sol en ciment, avec les bras menottés dans son dos. Les agents de police ont utilisé des bâtons de bois d'environ trois à quatre centimètres de diamètre (couverts d'épines) pour lui frapper le cou, les épaules, les mains et les pieds. Sa tête a été frappée au point que de grandes zébrures sont apparues. Il était grièvement blessé et ensanglanté. Tout son corps était gonflé et douloureux et a viré au noir. La police a donné méchamment des coups de pied dans son dos, ses côtes et ses jambes. Ils ne lui permettaient pas de fermer les yeux. Cette torture a duré toute la journée. Le jour suivant, ils ont changé pour une méthode encore plus brutale. Les agents de police ont ligoté ses pieds aux pieds d'une chaise et ses mains ont été attachées dans son dos. Un agent de police s'est assis sur la chaise pour l'empêcher de bouger, ils ont alors utilisé un poteau en bois d'un mètre de long, une extrémité attachée à son épaule, dans le milieu, et une corde passée par les menottes. Ils ont poussé son dos avec leurs pieds et avec beaucoup de force ont tiré le poteau de l'autre côté, jusqu'à ce que Yang Wenbiao s’évanouisse de douleur. Quand il est revenu à lui, ils sont montés sur le poteau de bois, le faisant rouler dans les deux sens sur les mollets de Yang jusqu’à ce qu’il s’évanouisse de nouveau. Le troisième jour, ils ont utilisé des matraques électriques pour le choquer. Ils lui ont aussi versé de l’eau sur la tête puis lui ont fait des électrochocs. Ils l'ont giflé au visage, ont utilisé un sac pour lui couvrir la tête et l’ont bourré de violents coups de pieds et de poings. Trois jours plus tard, Yang Wenbiao était si méchamment blessé qu’il était méconnaissable et extrêmement faible. Finalement, la Cour de la ville de Shouguang l'a condamné à 9 ans, puis il a été détenu dans la prison de la province du Shandong pour davantage persécution.

III. Liu Bofu, un pratiquant de Falun Gong de Laizhou, soumis à la persécution dans le district n°11 de la prison

J'ai travaillé comme surveillant dans le district n°11 de la prison de la province du Shandong. Au début je ne comprenais pas le Falun Gong. Étant surveillant, je pouvais gagner plus de crédit et ne réfléchissais pas trop et j'ai accepté le job. Durant cette période, j'ai été témoin des méthodes de torture inhumaines utilisées dans le district n°11 de la prison pour « transformer » les pratiquants de Falun Gong. Les ravages de la torture physique et mentale étaient extrêmement choquants. Si d'autres m'avaient parlé de ces choses, je n'aurais pas pu les croire. Cependant ces actes brutaux ont été exposés devant mes yeux. J'ai même été témoin du cas célèbre de Lu Zhen (un collégien), pratiquant de Falun Gong de Yimeng, qui a été battu à mort. Son cas a attiré l'attention des autorités. Je n’arrivais plus à trouver la paix chaque fois que j’y pensais. Qui aurait cru que les télévisions, radios et journaux iraient si loin pour diffamer le Falun Gong avec leur propagande, prétendant que leur « méthode d'éducation » envers les pratiquants de Falun Gong était attentionnée, alors qu’elle était aussi sanguinaire ? Je dis ce que j'ai vu et j'espère que chacun réexaminera le Falun Gong et l'hypocrisie du PCC pervers.

Le pratiquant de Falun Gong Lu Zhen


Un soir de mars 2009, Liu Bofu, un pratiquant de Falun Gong de Laizhou, a été envoyé au district n°11 de la prison. Zhu Changjiu, le chef d'escouade et cinq à six détenus l'ont emmené dans la pièce des gardes en service et ont essayé de le forcer à écrire les soi-disant « cinq lettres de garantie » (partie du processus de « transformation »). Liu Bofu a refusé. Plusieurs personnes l'ont immédiatement entouré et l'ont entièrement déshabillé puis ont commencé à le rouer de coups de pied et à le frapper. Ensuite ils l'ont jeté à terre. Plusieurs personnes lui appuyaient dessus ne lui permettant pas de bouger. Ils ont utilisé un poteau de bois d'un mètre de long pour le frapper violemment à la plante des pieds jusqu'à ce que ses pieds soient couverts de sang et soient devenus pourpres et noirs. Ils ont aussi roulé le poteau de bois dans les deux sens sur ses mollets jusqu’à ce que sa peau se détache. Je n’ai pas pu supporter de voir la terrible souffrance de Liu Bofu, mais je n'ai rien osé dire. Même dans un tel état, ils ont continué à le gifler, lui donner des coups de pied, le brûler avec des cigarettes et lui enfoncer des aiguilles sous les doigts. Épuisé de l'avoir torturé pendant un bon moment, certains se reposaient puis recommençaient. Plusieurs personnes se relayaient pour le torturer, ensuite ils ont changé de méthodes. Certains se tenaient debout sur le poteau de bois lui écrasant les mollets. Finalement ses jambes étaient gonflées et couvertes de bleus et il ne pouvait plus marcher du tout. Il a dû être porté sur un lit. Il ne pouvait pas se retourner ni descendre du lit. Il lui a fallu six mois pour se rétablir complètement. Il a gardé des cicatrices permanentes sur les jambes, témoignant des crimes commis dans la prison de la province du Shandong. L'instigateur derrière tout cela était à ce moment l'instructeur Li Wei.


Ce n'est que la pointe de l'iceberg de la persécution des pratiquants de Falun Gong ces dix dernières années. Beaucoup de détenus criminels ont voulu gagner des points pour de meilleures conditions ou une libération anticipée ; certains ont directement suivi les ordres de la police. Certains dans le processus d'accomplir leurs quotas de « transformation » se sont même conduits avec encore plus de cruauté. Mais les gardes sont les ultimes personnes qui devraient en assumer la responsabilité, parce que ces actes pervers ont été commis sous leur supervision. En cas de blessure sévère ou de mort, les gardes dissimulaient la vérité et se montraient même plus effrontés.


Ces pratiquants de Falun Gong sont tous de gentilles personnes. Ce n'est que parce qu'ils croient en Authenticité-Bienveillance-Tolérance, qu'ils ont subi toutes ces tortures qu’elles soient physiques, mentales ou économiques. Leurs familles ont aussi subi des dommages qu’une personne ordinaire trouverait impossible à supporter. Nous exposons ce dont nous avons été témoins de nos propres yeux. Nous espérons que plus de personnes prêteront attention à la terrible situation des pratiquants de Falun Gong; ils ont besoin de justice. Ne permettons pas à de telles tragédies de se reproduire sur cette terre.

Information de contact des malfaiteurs (liste partielle) :

Principale personne responsable dans la prison de la province du Shandong, directeur Qi Xiaoguang : +86-531-87075546 (bureau), +86-531-87072888 (domicile), +86-13708926571 (portable)
Commissaire politique, Zhang Chuanlin : +86-531-87075566, +86-531-87072688, +86-13853166298
Sous-directeur de prison, Zhan Huacheng : +86-531-87075536, +86-531-85688833, +86-13705406300


Veuillez vous référer au texte original chinois pour davantage de noms et de numéros de téléphone.

Traduit de l'anglais en Europe