(Minghui.org)
La naissance de mon plan pour désintégrer la perversité dans notre ville
Quand je me suis éveillé au fait que nous devrions prendre les devants pour détruire la perversité dans la prison de notre ville, j'avais deux raisons en tête. D'abord, à la suite de la torture subie dans cette prison, de nombreux pratiquants sont morts et d'autres sont devenus handicapés. Il y a même eu certains gardiens armés qui ne supportaient plus l'extrême brutalité déployée dans ces crimes obscènes et tous ont condamné les atrocités commises. En tant que disciples de Falun Dafa, c'était notre responsabilité de détruire la perversité dans ce lieu, sinon nous serions en train d'accepter passivement la perversité et de commettre nous-mêmes des crimes. Deuxièmement, je voulais contribuer à l'amélioration de l'environnement local afin de mieux faire pour sauver les êtres. Chaque camp de travail et chaque prison est un antre de perversité et ces démons exercent non seulement une énorme pression sur les compagnons de pratique, mais se servent en plus de toutes sortes de moyens pour les persécuter. Chaque année des pratiquants de notre ville sont arrêtés et torturés à mort. À partir de ce que j'ai pu observer, la persécution des pratiquants est en général plus sévère aux endroits où il y a des prisons. Si nous étions capables de détruire totalement la perversité dans ma ville, ce serait un exploit immense et sans précédent. Nous pourrions alors garder la dynamique en travaillant sur d'autres villes, jusqu'à la désintégration de toute la perversité dans chaque prison de notre province. Comme cela, la perversité serait déracinée de notre province. Une fois ces grandes masses de perversité éliminées, les pratiquants de notre province seraient à même d'aider à sauver les êtres sur une plus grande échelle.
J'ai fini aussi par m'apercevoir que la réussite du plan faisait appel à de nombreuses conditions. Tout d'abord, je devais établir des critères stricts pour moi-même et être sûr de bien cultiver afin de ne pas laisser de failles qui seraient exploitées par la perversité. Deuxièmement, il ne convenait pas de compter seulement sur les pratiquants de notre ville. Nous avions besoin du soutien des pratiquants d'autres villes de notre province. Après tout, cette prison détenait des pratiquants qui venaient aussi des alentours et la perversité qui s'y trouvait était soutenue par des prisons ailleurs dans la province. Troisièmement, les pratiquants de ma ville se devaient de former un corps uni et indestructible. Pour terminer, il nous fallait exposer la perversité de la région d'une manière claire et à grande échelle.
La mise à exécution de mon plan
Une fois que j'ai bien réfléchi à tout, il était temps de mettre le plan à exécution Je ne connaissais aucun des coordinateurs dans les autres villes et je n'avais que quelques contacts avec des familles de pratiquants des alentours incarcérés dans la prison de notre ville. C'était déjà un gros effort de trouver d'autres coordinateurs. Il me fallait ensuite instaurer un dialogue avec eux pour qu'ils comprennent pourquoi il nous fallait désintégrer la perversité dans cette prison. Il a fallu plusieurs mois avant de nous mettre d'accord sur l'exécution de mon plan.
Au cours du processus, il y a eu des hauts et des bas, mais le Maître arrangeait toujours quelqu'un ou quelque chose pour m'encourager quand je perdais confiance. Un pratiquant m'a dit un jour quand je pleurais : « Ce projet est vraiment important, tu dois le faire en entier, jusqu'au bout. Je suis certain que tu y arriveras. » Un autre pratiquant est venu me prêter main forte et nous avons travaillé ensemble jusqu'à la fin du projet.
Mon plus gros souci dans l'exécution de ce plan était la sécurité. J'avais le sentiment que si je ne réussissais pas dans le but que je m'étais donné, j'infligerais des dangers à la sécurité de mes compagnons de pratique. Il en a résulté que même alors que toutes les préparatifs étaient finalisés et que tout était prêt à démarrer, j'hésitais encore. Puis un jour, j'ai reçu un texto d'une seule phrase qui disait : « Quand vous êtes déterminé à faire quelque chose, en général il est très facile d'accomplir votre mission ». Bizarrement il n'y avait pas le numéro de téléphone de l'expéditeur. J'ai été très bouleversé par ce que j'ai lu, mais quand j'ai voulu le relire, le message avait disparu sans laisser de trace. Je me suis rendu compte que c'était le Maître qui m'envoyait un petit signe et m'encourageait à être déterminé jusqu'à la fin. C'était seulement de cette façon-là que le Maître pouvait m'offrir son aide. Le Maître avait tout préparé et tout ce que j'avais à faire était d'agir avec détermination. J'ai fini également par m'apercevoir que c'était en réalité le Maître qui menait ce projet, donc tout ce qu'il me fallait faire, c'était de poursuivre jusqu'à la fin. Après tout « La cultivation dépend de vous-même, alors que le gong dépend du maître » (Zhuan Falun) Ma compréhension approfondie de ce principe de Fa me semblait très différente de ce que je comprenais auparavant. Le Maître s'occupe de tout. Cette compréhension m'a énormément aidé à mener mon plan à terme. Puisque c'était le Maître qui portait ce projet, il ne pouvait que réussir. Le résultat était que tout le stress que j'avais eu avant par rapport à la sécurité a disparu.
Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :
« Si vous êtes quelqu’un qui cultivez et pratiquez véritablement, notre Falun vous protégera. Je suis enraciné au plus profond de l’univers ; si quelqu’un était capable de s’en prendre à vous, c’est à moi qu’il s’en prendrait et pour le dire carrément, il s’en prendrait à l’univers. »
Ce projet nous demandait de renoncer à notre attachement à nous valider nous-mêmes et de garder à l'esprit que nous ne faisions qu'exécuter la volonté du Maître. En fait, l'envergure de ce projet était extrêmement sérieuse et toute déviation pouvait avoir des conséquences terribles.
Au cours de l'exécution du projet, nous avons tout d'abord largement exposé les crimes commis par cette prison et ensuite, nous avons concentré nos pensées droites en tant que corps uni sur la prison. Les pratiquants de toute la province se sont joints à cet effort. Vingt jours plus tard, la perversité dans cette prison a été totalement désintégrée et tous les disciples de Dafa détenus ont été transférés dans d'autres prisons.
Les bases de mon plan
Au début, quand j'ai commencé à parler aux gens de mon plan, ils étaient préoccupés avant tout par mes intentions et se demandaient ce que je voulais vraiment accomplir à travers ce projet. Certains pratiquants ont été heureux de la désintégration de la perversité dans cette prison, mais trouvaient qu'il était dommage qu'aucun des pratiquants détenus n'aient été relâchés. Ils se demandaient si nos intentions dans ce projet étaient bien précisées. J'ai expliqué que la raison d'être de ce projet était la désintégration de la perversité, pas seulement la libération des compagnons de pratique. Il n'y avait rien de douteux avec cette idée de base, puisque même des non-pratiquants faisaient part de leur désir de complètement désintégrer la perversité. Alors quel sens pouvait avoir « complètement désintégrer la perversité » pour des pratiquants ? Ma compréhension était qu'il ne fallait laisser aucun espace où la perversité pouvait continuer à faire du mal pendant nos efforts. En somme, quand nous essayions de sauver nos compagnons pratiquants, nous ne pouvions entretenir la pensée que la prison pourrait rester intacte.
J'ai aussi parlé du fait qu'il y avait de nombreux facteurs compliqués qui ont conduit aux arrestations et détentions de certains pratiquants. Si nous faisions ce projet simplement pour sauver nos compagnons de pratique, la perversité pourrait en profiter. Avec une telle démarche, nous aurions pu libérer une ou deux personnes, mais la perversité à l'échelle plus large serait toujours déchaînée et d'autres pratiquants auraient pu être encore arrêtés. Donc notre projet avait pour but de désintégrer complètement la perversité et de diminuer le contrôle qu'elle exerce sur les êtres, ainsi que la pression sur les pratiquants. Au cours de l'exécution de notre plan, nous avons exposé la perversité afin de sauver les êtres. Si nous voulions que tous les pratiquants détenus soient libérés, il nous faudrait attendre que toute la perversité dans toutes les prisons soit désintégrée. Donc, après avoir réussi à éliminer la perversité dans la première prison, il nous faudrait continuer jusqu'à ce que toutes les prisons soient prises en compte.
Réflexions sur les actions ultérieures qui n'ont pas réussi
Quand nous avons essayé de désintégrer la perversité dans une deuxième prison d'une ville voisine, nous n'avons pas eu le même résultat. Certains coordinateurs dans cette ville ont été persécutés par la perversité. Après y avoir réfléchi, j'ai pensé que les facteurs suivants étaient responsables de cet échec. D'abord, les pratiquants de cette ville sont devenus exaltés après avoir appris le succès dans notre ville. Une telle exaltation a ouvert un espace qui a permis à la perversité de profiter de cette faille avec le résultat que les pratiquants semblaient manquer de concentration lors de leurs efforts. Deuxièmement, certains pratiquants n'ont pas coopéré ensemble. Quand aux pratiquants qui avaient des interférences, ils avaient leurs propres situations. Et pour terminer, le facteur le plus important était que la perversité s'est vengée de nous, ce à quoi nous n'étions pas préparés. La perversité s'est manifestée à travers des arrestations de masse dans toutes les villes de la province. Trois jours après que tous les pratiquants de toute la province aient émis les pensées droites ensemble, la perversité s'est manifestée à travers des arrestations de masse dans toutes les villes de la province. Je savais clairement que le plan de la perversité était arrangé pour bloquer nos efforts. Un autre pratiquant et moi avons essayé d'empêcher que cela ne se produise et nous avons publié un article sur Minghui pour mettre en garde les autres pratiquants, mais nous n'y avons pas réussi.
De plus, quelqu'un a publié une fausse nouvelle sur Minghui, disant qu'une certaine prison avait transféré plusieurs centaines de pratiquants vers la prison de notre ville. En voyant l'article, je savais tout de suite qu'il ne pouvait pas être correct puisque la prison de notre ville n'avait pas la capacité nécessaire pour accueillir autant de pratiquants. Du point de vue de la rectification de Fa, je comprenais qu'une fois que le Maître avait éliminé la perversité dans cette prison, elle ne pouvait en aucun cas y retourner. Mes suspicions se sont avérées justifiées après qu'une enquête ait été faite, mais de nombreux pratiquants ont été trompés par l'information. La perversité a pu de cette façon créer des barrières afin de briser notre unité.
Quelques suggestions
Quelque jours avant d'écrire cet article, j'ai eu par hasard une conversation avec un coordinateur d'une autre ville. Il m'a demandé ce que je comptais faire maintenant et quelles suggestions je pourrais lui offrir. Je lui ai répondu : « En tant que coordinateur, le premier objectif à prendre en compte est de créer ou d'améliorer l'environnement local afin que les pratiquants puissent aider à sauver les gens avec plus d'efficacité. Je pense que la désintégration de la perversité dans toute notre province est la seule façon pour nous d'améliorer vraiment l'environnement. Le Maître a mentionné à plusieurs reprises que les hommes ne peuvent être sauvés que quand la perversité qui les contrôle est éliminée. »
Conclusion
Les forces anciennes ont créé de nombreuses apparences trompeuses et essayé de nous forcer à accepter leurs arrangements. Nous devrions abandonner notre attachement à nous valider nous-mêmes et augmenter notre potentiel de compassion et de tolérance envers nos compagnons de pratique. En faisant cela, nous marcherons alors sur un chemin droit arrangé par le Maître.
Traduit de l'anglais en France