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Ma porte est toujours ouverte

23 février 2013 |   Écrit par Miaowu, une pratiquante de Dafa du Hebei

(Minghui.org) J'ai 73 ans. J'étais à l'article de la mort quand ma vie a été renouvelée dans la lumière de Bouddha. J'aimerais rapporter mes expériences de cultivation au Maître et aux compagnons de pratique. Je validerai le fait que Falun Dafa est bon pour les gens de ce monde. Veuillez avoir la bonté de signaler toute insuffisance.

1. Une énorme catastrophe m'a frappée en 1992

Le 5 mars 1992, une énorme explosion s'est produite dans Xingtai Est, dans la province du Hebei, qui a bouleversé tout le pays. On a publiquement annoncé que plus d'une dizaine de personnes étaient décédées dans l'explosion, mais le nombre réel de morts était beaucoup plus élevé. Une famille, de connivence avec le parti pervers, opérait illégalement un dangereux trafic dans leur arrière-cour, où ils démontaient à la main des armes militaires abandonnées, et en retiraient la poudre pour en faire des feux d'artifices et des pétards. Ils n'ont pas tardé à mettre le feu. La famille savait ce qui allait se produire et tous se sont enfuis et aucun d'entre eux n'est mort. Cependant, ils ont crié « au feu » au moment de partir et beaucoup de voisins bienveillants ont accouru à l'aide. Tous sont morts dans une énorme explosion, y compris mon plus jeune fils qui venait tout juste de se marier. Selon un rapport d'enquête, cet événement impliquait de nombreux fonctionnaires de différents niveaux du gouvernement, aussi les familles des victimes innocentes ont déposé plainte. La plainte a suivi son chemin jusqu'au Comité central du PCC pervers, mais a été supprimée par les dirigeants du Parti, qui ont étouffé l'affaire. De nombreuses vies innocentes ont disparu pour rien.

J'ai pleuré jour et nuit. Ma belle-fille qui était enceinte de six mois, incitée par d'autres, a volé la plupart de mes biens. Elle a pris la nouvelle maison sur laquelle nous avions encore une grosse dette. Mon fils était mort, ma belle-fille avait pris toutes mes économies et la maison. Je pensais qu'il n'y avait aucune issue. Je suis agricultrice. Le champ est mon gagne-pain, et le PCC a saisi mon champ. J'ai dû travailler dans une usine. Je n'avais que cinquante yuans par mois pour ma retraite. Je ne pouvais pas gérer les énormes catastrophes qui me tombaient dessus les unes après les autres. Comment pouvais-je vivre ? Ce n'était pas des catastrophes naturelles mais des catastrophes de la main d'hommes. Elles avaient été causées par le PCC !

Je suis une femme forte. Afin de rembourser les dettes et aider mes autres enfants, j'ai lutté misérablement. Je coupais l'herbe en été, et vendais des légumes dans le froid hivernal pour gagner ma vie. Je me levais à 3 heures du matin pour aller au marché aux légumes en gros, et je revenais vers 20h ou 21h le soir. Trois ans plus tard, j'ai développé un hernie discale. J'ai vu plusieurs spécialistes, essayé toutes sortes de prescriptions, mais rien n'y a fait.

2. Une vie renouvelée, le Fa rectifié

Alors que j'avais perdu tout espoir pour ma vie, quelqu'un m'a dit : « Le Falun Gong est un Dharma de très haut niveau, tu devrais essayer. » Comme il n'y avait aucune autre option pour moi de toute façon, j'ai commencé à pratiquer Falun Gong en 1996.

Avant même que j'ai fini d'apprendre tous les exercices, toutes mes maladies ont disparu. Quand je méditais, je lévitais. Même aujourd'hui quand je médite, je lévite parfois. J'ai ressenti les sensations merveilleuses d'être comme à l'intérieur d'une double coquille d’œuf. Je me sentais légère, presque sans poids.

C'est Dafa qui m'a donné une nouvelle vie. J'ai naturellement cultivé diligemment et vigoureusement. J'étais monitrice du village, et mon histoire personnelle a aidé de nombreuses personnes à obtenir Dafa. Nous avions plus de cinquante personnes sur notre point de pratique des exercices. Quand le PCC a commencé à persécuter Dafa, je n'ai pas eu peur. Je suis allée plusieurs fois à Pékin pour faire appel en faveur du Maître et de Dafa. J'ai enduré le règne de la terreur durant toute cette période.

Le 1er octobre 2000, j'avais déjà acheté un billet de train pour Pékin, mais mon mari me surveillait de près. Il ne pouvait pas supporter l'idée que sa femme soit davantage torturée par le PCC. Mais ma fille me comprenait bien, aussi grâce à son aide, j'ai quitté la maison et suis montée dans le train. Mais avant que nous arrivions Place Tienanmen, nous avons été arrêtés et emmenés au poste de police. Je me suis assise sur le bureau dans le poste de police pour faire la méditation. Le jour suivant quand le gardien m'a vue, il m'a dit : « Encore vous ? » J'ai répondu : « Oui, je suis ici pour valider Dafa. » Ils m'ont escortée jusqu'au centre de détention n°2 local. Les gardiens là-bas m'ont traitée différemment, je n'ai pas enlevé mes chaussures comme tout le monde, et ils m'ont respectée. J'ai mémorisé le Fa, j'ai fait les exercices et enseigné les exercices aux autres chaque jour. J'ai aussi clarifié la vérité. Ils m'appelaient tous « tante. » Quand ils ont appris la vérité, ils ont cessé de se disputer entre eux, et tout l'environnement s'est amélioré.

Après 45 jours, j'ai été condamnée à trois ans dans un camp de travail. Je n'avais pas peur et n'avais aucune pensée là-dessus. Je pensais que peu importe où j'allais, je validerais le Fa. Quand le camp de travail pour femmes de Shijiazhuang m'a examinée, une gardienne a demandé à une compagne de pratique quel type de maladies elle avait. Elle a dit qu'elle avait toutes sortes de maux et était allée à Pékin pour faire un voyage. Elle a ensuite été envoyée dans un camp de travail. Quand ils m'ont demandé quel type de maladies j'avais et pourquoi j'étais venue à Pékin, j'ai répondu : « Je n'ai aucune maladie, toutes mes maladies ont disparu. Je suis venue à Pékin pour valider le Fa. » L'examen médical a montré que j'avais de l'hypertension et ils ont voulu me renvoyer chez moi. J'étais inquiète : « Il doit y avoir une erreur, comment puis-je être malade ? Je n'ai absolument aucune maladie, je suis ici pour valider le Fa. » La gardienne a souri et a dit : « D'accord, je referais un examen cet après-midi. » Ils m'ont réexaminée dans l'après-midi et ont trouvé que ma pression artérielle était même plus élevée. Ils ont insisté pour me renvoyer chez moi. C'est seulement à ce moment-là que j'ai compris : Je n'ai aucune peur, seulement un cœur pur, bon et droit pour valider le Fa. J'ai passé le test. Maître m'a protégé au moyen d'une fausse maladie et m'a permis de rentrer chez moi.

À la fin de cette année-là, les voyous du PCC m'ont de nouveau harcelée, et j'ai refusé de coopérer avec eux. Ils m'ont trompée et m'ont emmenée au centre de détention la veille du Nouvel An. Ils ont également arrêté de nombreux autres pratiquants de Dafa. J'ai refusé de porter leur uniforme, j'ai refusé de regarder les vidéos calomniant Dafa et j'ai refusé de mémoriser leurs règles et règlements. Je suis sortie du centre de détention 15 jours plus tard sans rien leur avoir laissé : aucune signature, ni rien de ce qu'ils voulaient.

3. Toute ma famille m'a aidé à cultiver la « belle fleur »

Après être revenue du centre de détention, j'ai compris que je devais rattraper le rythme de la rectification de Fa. Je devais clarifier la vérité, particulièrement après l’événement de « l'auto-immolation de la Place Tienanmen » mise en scène par les voyous du PCC, et qui a trompé beaucoup de gens. Nous devions dénoncer les pièges odieux utilisés par le PCC pervers. Ce qui voulait dire que nous avions besoin d'une grande quantité de documents de clarification de la vérité. Il était extrêmement difficile de maintenir un centre de production de documents. Beaucoup de compagnons de pratique ont été arrêtés après avoir mis en place un centre de documents clandestin.

J'étais déterminée à fabriquer des documents de clarification de la vérité, mais j'avais plus de soixante ans et une éducation très limitée. Je suis allée voir un compagnon de pratique afin d'obtenir des documents et je les ai traités comme mon trésor. Je suis allée dans une boutique d'impression et j'ai fait un grand nombre de copies. Mais c'était dangereux de faire de si grandes quantités de photocopies, et un jour, les propriétaires de la boutique ont découvert ce que j'imprimais et ont refusé que j'en fasse davantage. J'ai décidé d'acheter ma propre imprimante. De cette façon, je pouvais en imprimer autant que je voulais et également fournir les compagnons de pratique voisins. Le cœur du centre de production de documents s'est implanté chez moi.

J'ai cessé de vendre des légumes pour vivre en 2003, aussi j'ai pu entièrement me consacrer à la rectification de Fa. Ma fille et mon beau-fils subvenaient aux besoins de toute notre famille. J'ai pensé qu'il était de plus en plus inconvenant d'obtenir les documents des compagnons de pratique, et j'ai voulu les télécharger moi-même directement du site Internet. Ma famille m'a aidée une fois de plus. J'ai rapidement fait l'acquisition d'un ordinateur. Pour des raisons de sécurité, je n'ai pas gardé l'imprimante chez moi, et un compagnon de pratique a bien voulu s'occuper d'une partie du travail d'impression.

Avec la rectification de Fa avançant sans cesse, j'ai élevé le critère pour la fabrication des documents de la vérité. J'ai pensé qu’afin que cette fleur s'épanouisse pleinement, je devais acheter une meilleure imprimante. De cette façon, je pourrais fabriquer des pochettes de DVD, imprimer des livrets, l'Hebdomadaire Minghui, les calendriers et les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Toute ma famille m'est venue en aide. Mes deux petits-enfants étaient responsables du maintien et de la réparation de la machine. J'étais responsable du téléchargement des documents, et avec mon mari nous achevions ensemble les documents. Tandis que ma fille et mon beau-fils aidaient à résoudre toutes les difficultés que nous pouvions rencontrer . Je suis la seule à pratiquer dans ma famille, mais ils ont tous aidé à cultiver la « fleur » avec moi, avec une attention tendre et un soutien sans faille.

4. Ma porte est toujours ouverte

La raison pour laquelle je fabrique des documents de clarification de la vérité est pour sauver les êtres. Après en avoir donné aux compagnons de pratique, je les distribue moi-même. J'étais encore le personnage clef dans cette période de fin du Dharma. Une personne cultive et toute la famille en bénéficie. Toute ma famille était en bonne santé. Mon mari portait le sac pour moi quand je distribuais les documents de clarification. (Il a plus tard commencé aussi la cultivation.) Mes petits-enfants affichaient des bannières de Dafa avec leurs vélos ; ma fille et mon beau-fils publiaient les noms des trois démissions sur internet pour moi. Ils m'ont rejoint par la suite pour persuader les gens de démissionner du PCC et des organisations affiliées. Je suis si heureuse pour eux, car ils sauvent également des gens !

Je n'ai habituellement pas l'attachement à la peur, mais un jour, en allant distribuer les Neuf commentaires, je me suis sentie mal à l'aise en voyant une voiture de police. Mon petit-fils m'a dit : « Grand-mère, ne t'inquiète pas, je suis là. » Il m'a portée sur son vélo en faisant un aller retour dans une allée, et a semé la police. Ma fille m'accompagne souvent si je vais dans des endroits trop éloignés. J'ai commencé à clarifier la vérité durant la journée aussi. L'usine où j'ai travaillé comptait plus de 1000 employés, et quand je les trouvais, je leur clarifiais à fond la vérité et les persuadais de démissionner du PCC.

Ce n'était pas facile de sauver les gens.

C'est une bonne chose que nous ayons Maître, car j'ai eu beaucoup d'expériences que j'aurais pu manquer. Un jour, je suis allée dans une usine et j'ai rencontré le président. Je lui ai remis un exemplaire des Neuf commentaires. Dès qu'il a vu le titre, il m'a poussée dehors : « Partez, partez, partez ! » J'ai souri et j'ai demandé : « Pourquoi me poussez-vous ? Je suis venue pour vous, je suis ici pour vous sauver. Vous devriez vous asseoir et lire attentivement le livre. » Je lui ai parlé patiemment des faits. Après qu'il ait compris la vérité, à chaque fois qu'il me voyait, il disait : « Falun Gong ! Falun Dafa est bon ! »

Je suis allée dans un supermarché clarifier la vérité. Il y avait là des gens qui ne connaissaient pas la vérité et qui ont tenté de me dénoncer, en criant très fort. Je me suis dirigée vers l'un d'entre eux et j'ai dit : « Je ne fais rien de mal. Je n'ai pas peur de vos cris. Je suis ici pour sauver les gens. Il semble que vous ne connaissiez pas la vérité, aussi je dois vraiment vous parler. » La plupart des gens du supermarché ont appris la vérité après notre conversation.

Une fois j'étais dans un parc et quelqu'un a mentionné l'ancien dirigeant « Deng Xiaoping. » J'ai pris la conversation en route et j'ai parlé de combien le PCC est pervers, du « Massacre des étudiants Place Tienanmen » et des prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants. Il m'a demandé : « S'il vous plaît, aidez toute ma famille à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. » Parfois, quand d'autres n'acceptaient pas la vérité, je ne m'énervais pas et discutais encore avec eux calmement. La plupart d'entre eux changeaient leur état d'esprit à la fin. Parfois ils me rappelaient : « Vous m'avez déjà aidé à démissionner. » Ils me disaient bonjour chaque fois qu'ils me voyaient et me lançaient des « Falun Gong » ou « Falun Dafa est bon ! »

Les voyous du PCC des bureaux 610, postes de police et comités de voisinage continuaient de me harceler. Ils m'appelaient parfois à minuit, déclarant qu'ils étaient des nouveaux employés et voulaient me rendre visite. Ma fille prenait le téléphone et leur criait : « Peu importe, nouveaux ou anciens, arrêtez de nous appeler. » Et elle raccrochait. Ils ont cessé leurs appels.

Je n'ai jamais caché mes livres chez moi. Un jour, un policier est venu et a demandé : « Qu'est-ce que c'est ? » Je lui ai dit : « C'est la photo de mon Maître. » Je n'avais pas du tout peur. Il a saisi la photo et l'a regardée, mais a accidentellement a fait tomber un signe de svastika que j'avais mis devant la photo. Il l'a ramassé avec attention et l'a remis doucement en place. Il m'a dit : « Ne redite cela nulle part ailleurs. » J'ai répondu : « Si je ne vous en parle pas, comment pouvez-vous comprendre ? » Il n'a pas dit un mot et n'est plus jamais revenu.

Ma porte est toujours ouverte, mais les voyous du PCC ne viennent plus. Les compagnons de pratique viennent étudier le Fa, prendre des documents de clarification de la vérité et partager des expériences. Ils viennent tous pour la rectification de Fa.

Traduit de l'anglais en Europe