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Australie : Le Parlement de Nouvelle-Galles du Sud discute de moyens pour aider à mettre fin aux prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong

11 mars 2013 |   Écrit par Hua Qing

(Minghui.org) L'après-midi du 28 février 2013, le Parlement de Nouvelle-Galles du Sud a examiné une pétition demandant une « loi permettant de prendre des mesures pour faire cesser la persécution du Falun Gong et mettre fin à la collaboration entre la Nouvelle-Galles du Sud et la Chine dans le domaine des greffes d'organes ».

Ce sujet a été proposé par Jamie Parker, député des Verts de Balmain au Parlement de Nouvelle-Galles du Sud et a été discuté le jour même. M. Parker a soumis au Parlement la pétition avec plus de 10 000 signatures.

M. Jamie Parker, député des Verts de Balmain au Parlement de Nouvelle-Galles du Sud

M. Parker a présenté un projet de loi qui prévoit des sanctions contre le prélèvement forcé d'organes à vif, d’empêcher d'être formés en transplantation pour les médecins venant de Chine, dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud, et d’interdire aux Australiens de se rendre en Chine pour une transplantation d'organes.

Le député Parker a expliqué pourquoi une réforme juridique est nécessaire

M. Parker a développé les raisons et l'importance d’une réforme juridique. Il a dit : « Le projet de loi actuellement en discussion au sein de la communauté médicale est le Human Tissue Amendment (trafic d'organes humains), qui est en partie basé sur le projet de loi canadien, connu sous le nom de Projet de loi C-500 »

« Il vise à prendre une série de mesures que le Parlement de Nouvelle-Galles du Sud peut prendre :

-- « D'abord, augmenter la pénalité pour les échanges commerciaux de tissus ou d’organes ;

--« Deuxièmement, créer des infractions pour l'utilisation d'organes et de tissus humains prélevés sans consentement ;

-- « Troisièmement, créer une infraction aggravée quand l'organe prélevé, échangé ou trafiqué est un organe vital, avec des pénalités plus grosses, et,

-- « Enfin, étendre la loi aux infractions qui se produisent à l’extérieur de la Nouvelle-Galles du Sud quand la personne se livrant à cette conduite est un résident permanent de la Nouvelle-Galles du Sud.

« Il est clair qu'il y a des problèmes en Nouvelle-Galles du Sud en termes de capacité à promulguer des lois qui couvrent l'activité des personnes au niveau international. Il est important de noter que, si on ne peut pas empêcher les personnes établies et domiciliées dans un autre État, par exemple, ou dans un autre pays, on peut introduire des limitations en criminalisant un tel comportement et ainsi atteindre l'objectif de réduire le nombre de résidents de Nouvelle-Galles du Sud prêts à entreprendre cette activité. »

« Le prélèvement forcé d'organes a lieu depuis des décennies en Chine »

M. Parker a déclaré: « La plupart des pays ont des lois interdisant la vente et le prélèvement forcé d'organes humains. Toutefois, la pratique reste très répandue dans un certain nombre de pays. Ce qui comprend un certain nombre de pays de notre région, y compris la République populaire de Chine.

« Il y a eu des rapports d'avocats internationaux rapportant que le prélèvement forcé d'organes se pratiquait en Chine depuis des décennies, ciblant en particulier les personnes vulnérables telles que les prisonniers, les minorités ethniques et les groupes religieux.

« Cela signifie que les gens ont la possibilité de se rendre dans des pays où le prélèvement forcé d'organes a lieu pour recevoir leur greffe. Cela crée un commerce mondial d’organes humains, choquant et inacceptable, ce qui entraîne de terribles et continuelles violations des droits de l'homme. »

Mention spécifique du Falun Gong

Il a poursuivi : « Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, M. Manfred Nowak, a constaté que la majorité des détenus dans les camps de travail en Chine étaient des pratiquants de Falun Gong qui constituaient également les deux tiers des cas de torture rapportés. Sa soumission de 2007 aux Nations Unies dresse la liste des hôpitaux, des centres de transplantation, des centres de détention et des tribunaux en Chine qui ont été impliqués soit dans le prélèvement d'organes sur des pratiquants de Falun Gong ou la gestion de l'utilisation de ces organes. »

Arrêter le prélèvement illégal d'organes

M. Parker a rappelé à chacun : « Il est important de reconnaître que le don d'organes est une partie critique pour assurer la santé et le bien-être des gens de cet État. Nous devons améliorer les moyens éthiques de pourvoir en organes sains la population de Nouvelles Galles du Sud. Mais nous savons, comme la pétition le souligne, que tel n'est pas le cas en Chine. Nous devrions tout faire en notre pouvoir pour assurer que cette situation soit définitivement éradiquée.

« Je note que le Ministre adjoint de la Santé en Chine a déclaré que les prisonniers ne sont pas une source appropriée pour des organes humains. Nous devons faire ce que nous pouvons pour assurer que ce soit exécuté.

« Cette discussion est importante. Elle est sur le rapport parlementaire, Hansard, où elle restera.

« Il est aussi important que cette question soit amenée à l'attention du Gouvernement et d'autres membres en raison de la souffrance – la souffrance de ces courageux pratiquants [de Falun Gong], chrétiens, et groupes de minorité ethnique et d'autres en Chine qui font l'objet de tortures et de persécutions.

« Le prélèvement illégal d'organes doit cesser. Nous devons faire tout notre possible en Nouvelle-Galles du Sud pour assurer que nous ne participions pas à cette activité et nous assurer de protéger les droits civils et humains à travers le monde. »

Moyens proposés pour aider à faire cesser les atrocités de prélèvement d'organes

« Cette pratique doit cesser », a poursuivi M. Parker.

« Une façon d'aborder ce commerce brutal est pour des pays comme l'Australie d'imposer une interdiction à ses citoyens et résidents de recevoir des organes issus du trafic lorsque cette greffe a lieu.

« Les Verts considèrent actuellement une réforme juridique pour créer des infractions spécifiques s'agissant de l'obtention d'organes prélevés ou objets du trafic en Nouvelle-Galles du Sud ou à l'étranger. Cette réforme juridique mettrait en évidence l'injustice du commerce mondial en réduisant la probabilité de la participation d'Australiens à l'étranger.

« Nous espérons qu'une telle interdiction servirait aussi à souligner la nécessité d'améliorer les taux de don d'organes en Nouvelle-Galles du Sud.

« Nous avons eu une large consultation avec le public, les membres de la communauté médicale et autres actionnaires en relation à cette affaire. Il est important de reconnaître que le Gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud ne peut pas tout faire. »

Après le discours de M. Parker, M. David Elliott, membre du Baulkham Hills, a répondu à la pétition au nom du gouvernement en disant : « Ce serait une négligence de notre part en tant que corps législatif soucieux de promouvoir notre position sur la scène mondiale d'ignorer cette pétition. »

« J'appelle par conséquent la Chambre à reconnaître cette pétition comme une question importante pour notre dialogue permanent avec le gouvernement chinois. »

Des députés prennent la parole à la conférence de presse concernant le prélèvement d’organes

Suite au débat parlementaire sur la question, une conférence de presse a eu lieu dans le bâtiment du Parlement. M. David Shoebridge, MLC, membre des Verts, et M. Parker ont pris la parole à propos de la discussion au Parlement et expliqué les raisons motivant la réforme juridique pour faire cesser le prélèvement d’organes à vif et le trafic illégal d’organes.

Un député rend compte de la violence dont il a été témoin sur la Place Tiananmen

M. Parker a raconté ce dont lui et sa famille avaient été témoins sur la place Tiananmen voici plusieurs années, décrivant comment la police chinoise avait violemment arrêté des pratiquants de Falun Gong en public.

C’était la première fois qu’il entendait parler du Falun Gong. Il a dit qu’avant d’être député, lui et sa mère étaient allés en Chine pour rendre visite à sa sœur qui apprenait le chinois à Pékin.

Alors qu’ils traversaient la place Tiananmen, ils ont entendu un raffut et vu la police embarquer deux personnes qui brandissaient des bannières avec écrit dessus : « Falun Dafa est bon. » Alors que la police arrêtait plusieurs personnes d’un côté, des gens de l’autre côté déployaient des bannières de Falun Gong l’un après l’autre.

La mère de M. Parker a vu un policier assaillir sauvagement une femme âgée à coups de poing simplement parce qu’elle avait brandi une banderole. Sa mère était choquée et a voulu s’avancer pour aider la vieille dame.

En public et devant une foule de témoins, la police exerçait une telle violence contre une vieille femme. M. Parker a souligné que, considérant ceci, on pouvait imaginer ce qui se passe dans les prisons.

M. Parker a réitéré l’importance de la réforme juridique de la NSW, qui est importante, pas seulement pour les pratiquants de Falun Gong, mais aussi pour ceux qui défendent la justice et les droits humains.

Un député reconnaît un soutien croissant en faveur du Falun Gong

M. Shoebridge a félicité les efforts de chacun pour aider à faire cesser les atrocités. Il a dit que de plus en plus de députés connaissent la vérité à propos du Falun Gong et le défendent. Il a indiqué que lui et ses collègues travailleraient ensemble pour améliorer les droits humains et mettre fin au prélèvement à vif d’organes humains et au marché illégal d’organes. Ces efforts assureront une société meilleure et plus juste.

M. Shoebridge a soumis une proposition de réforme, le projet de loi 2013 Human Tissue Amendment (trafic d'organes humains) au Parlement de NSW.

L’amendement proposé assimile le trafic d’organes à un homicide

La proposition interdirait aux citoyens et aux résidents de NSW de recevoir des greffes d’organes de n’importe quel pays ou filière qui a prélevé les organes d’un être humain vivant. Quiconque en NSW prenant des organes illégalement ou par des moyens non éthiques ferait face aux conséquences légales.

Une fois la loi adoptée, elle deviendra un amendement à la loi pénale.

Le projet de loi considère le trafic illégal d’organes comme une forme d’homicide. Une fois déclaré coupable, on pourrait être condamné à plus de 25 ans d’emprisonnement.

M. Shoebridge a expliqué que quiconque ayant des suggestions ou des commentaires pouvait les soumettre à son bureau via le site web du Parlement de NSW.

Le projet de loi a suscité un soutien considérable de tous les cercles et a eu un gros impact.

Traduit de l'anglais en Europe