Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Tai Hao brutalement torturé, son état est critique

20 mars 2013 |   Écrit par un correspondant Minghui de la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) M. Tai Hao est un pratiquant coréen de Falun Gong de la ville de Yanji, province du Jilin, qui a été détenu pendant neuf mois. Il est très faible, a des difficultés à manger et a récemment été envoyé à l’hôpital de Yanji pour y être soigné d'urgence. Les policiers ont intimidé sa famille et extorqué environ 2000 yuans pour le coût des soins. Selon la loi, les départements et les employés chargés du contrôle devraient assumer la responsabilité de payer les soins de M. Tai Hao pendant sa détention.

Arrêté et torturé après avoir installé un récepteur satellite

Le 17 avril 2012, Tai Hao et sa mère, Jin Shunshan, ainsi que Li Qiyu et un autre pratiquant sont allés hors de la ville pour installer un récepteur de télévision par satellite pour capter New Tang Dynasty. Alors qu'ils se rendaient vers une station de bus pour rentrer chez eux, ils ont été arrêtés par des policiers de Yanji, qui avaient découvert leur situation en surveillant leur téléphone portable.

Les pratiquants ont été envoyés dans une salle spécialement conçue pour les interrogatoires sous la torture. Un dispositif pour les tortures électriques y est installé. Celui-ci couvre la tête de la victime et ajuste un courant électrique pour intensifier la souffrance de la victime.

Un tel dispositif peut provoquer le saignement des organes de la victime lorsqu'une grande quantité de courant est libérée. La victime semble être frappée par un gros marteau ou comme électrocutée par un grand éclair. L'intensité de la souffrance est indescriptible. Dans le cas le plus léger, la victime saigne sous la peau et les caillots de sang qui se forment sous la peau ne se dispersent pas pendant une longue période. Tai Hao, âgé de plus de trente ans, a été gravement torturé. Il n'arrêtait pas de crier et même les policiers qui se sont relayés pour le torturer étaient très tendus.

Les policiers sont souvent divisés en groupes et se relaient pour torturer les pratiquants de Falun Gong jour et nuit. Beaucoup de bourreaux responsables de la torture se sentaient épuisés. Les policiers obtenaient des primes garanties pour avoir torturé les pratiquants.

Deux femmes âgées, Mme Li Qiyu et Mme Jin Shunshan, ont également été torturées. Leur respiration s'est arrêtée plusieurs fois et elles ont été envoyées à l'hôpital pour y être soignées d'urgence. Les policiers craignaient qu'elles ne meurent et les soins d'urgence nécessitaient une grosse somme d'argent. Les policiers ont d'abord libéré Mme Li Qiyu. Le directeur coréen du département de police de Yanji responsable de leur dossier a déclaré que Jin Shunshan était une des « leaders » des pratiquants de Falun Gong et leur a ordonné de ne pas la libérer.

Mme Jin Shunshan a été envoyée dans une classe de lavage de cerveau. Quand la classe a été terminée, elle a été emmenée dans un centre de détention. Dans le centre de détention, Mme Jin était sur le point de mourir. Ceux qui étaient chargés de la surveiller étaient effrayés. Ils ont pleuré et l’ont suppliée de ne pas mourir. Ce sont les autorités supérieures qui ne voulaient pas la relâcher.

Après avoir enduré tant de tortures, Mme Jin Shunshan a finalement été libérée. Avant d'être libérée, la police lui a donné tous les vêtements de son fils Tai Hao, dont les sous-vêtements et les chaussettes. À cette époque, elle n'était pas lucide et n'a pas demandé pourquoi ils lui demandaient de prendre tous les vêtements de son fils.

Le parquet empêche un avocat des droits de l'homme de s'impliquer

Les familles des pratiquants ont visité divers bureaux pour les secourir. Les employés du PCC leur a dit d'embaucher des avocats pour aller au parquet et de s'impliquer dans la procédure judiciaire. La famille de Tai Hao a embauché un avocat local ; cependant, pour une raison quelconque, l’avocat a cassé le contrat. Puis, ils ont réussi à embaucher un avocat des droits de l'homme d'une autre ville. Mais quand ils sont allés au parquet de Yanji et suivi le protocole approprié, le parquet a déclaré qu'ils avaient déjà engagé un avocat pour Tai Hao et ont rejeté l’avocat que la famille avait embauché pour Tai Hao.

L’avocat des droits de l'homme a argumenté en se basant sur la loi. Les employés du tribunal leur ont dit qu'ils ne pourraient certainement pas permettre à l'avocat des droits de l'homme de participer. Sinon, la famille de Tai Hao pourrait les poursuivre en justice. L’avocat est allé au service concerné du parquet de la préfecture autonome de Yanbian et a déposé une plainte, demandant au parquet de la préfecture de corriger l'action illégale du parquet de Yanji. Les employés responsables de l'application de la loi ont d'abord déclaré que cela serait résolu rapidement et ont demandé à l’avocat d’attendre jusqu'à nouvel ordre. Par la suite, il y n'y a eu aucun résultat et ils n'ont pas répondu aux appels téléphoniques de l’avocat.

Le tribunal de Yanji organise soudain une session secrète

Le matin du 5 janvier 2013, le tribunal de Yanji s'est réuni au centre de détention et a organisé une session secrète pour juger M. Tai Hao, Mme Rui Kerong, M. Liu Chunli, M. Piao Wenzhe, M. Gao Changsuo et d’autres pratiquants. Les employés du tribunal ont trompé les familles des pratiquants et les ont amenées directement vers le centre de détention.

Les familles des pratiquants ont d'abord reçu un avis leur demandant de se rendre au tribunal pour répondre à certaines questions. Mais elles ont été emmenées directement au centre de détention pour le procès. Seuls un ou deux membres de la famille étaient présents pour chaque pratiquant. De nombreux autres proches n’ont pas été informés. Le procès a été soigneusement arrangé et de nombreux policiers ont été déployés.

Le tribunal n'a pas autorisé les pratiquants ou les membres de leur famille de présenter une défense. C'était une simple formalité. Les membres de la famille ont été informés que la décision serait annoncée plus tard.

La plupart des pratiquants jugés ont été détenus et torturés plusieurs fois. Suite aux persécutions physiques et psychologiques, ils souffraient de graves problèmes physiques et psychologiques à différents degrés. Il a été dit que Mme Rui Kerong s'est soudainement évanouie. Lorsque M. Gao Changsuo a été placé dans un camp de travaux forcés , sa tension était élevée et un médecin a conclu qu'il était sur le point de mourir. M. Gao a été libéré sous caution pour traitement médical. M. Liu Chunli et M. Piao Wenzhe ont été également détenus et torturés à maintes reprises. Ils étaient très faibles et dans une situation d'urgence.

Depuis que M. Tai a été arrêté le 17 avril 2012, il a été torturé physiquement et mentalement. Il a été incarcéré dans le centre de détention de Yanji pendant neuf mois. Sa santé s'est détériorée et récemment, il a été envoyé à l’hôpital de Yanji pour y être soigné d'urgence.

Mme Rui Keromg, âgée de plus de cinquante ans, a été persécutée de nombreuses fois. Actuellement, elle est gravement malade. Le 5 juin 2012, vers 8h, Zheng Zhezhu, Li Chengzhe et d’autres policiers de la sécurité intérieure sont allés à son domicile. Ils l’ont persuadée de venir à la division de la sécurité intérieure en prétendant qu'elle avait besoin de terminer certains documents liés à sa libération sous caution de l'an dernier. Le même après-midi, Mme Rui a été transférée au centre de détention de Yanji, soi-disant parce qu'elle avait envoyé des documents d'information de Falun Gong à d'autres pratiquants et installé des récepteurs satellite pour New Tang Dynasty TV.

Persécuteurs :

Cao Songnan, doyen du tribunal de Yanji : + 86-433-2586301, +86-13944705561 (portable)

Zheng Zhezhu de la Division de la sécurité intérieure de Yanji (responsable de l'arrestation des pratiquants de Falun Gong) : + 86-18043302188

Pour d'autres noms et numéros de téléphone, veuillez consulter le texte original chinois.

Traduit de l’anglais au Canada