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Les autorités de la prison de Baoding ignorent les demandes de M. Zheng Xiangxing d’un meilleur traitement à l’hôpital et d’une liberté conditionnelle médicale

26 mars 2013 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hebei, Chine

Nom : Zheng Xiangxing (郑祥星)
Sexe : masculin
Âge : 45 ans
Adresse : Ferme dix, canton de Tanghai, province du Hebei
Profession : commerçant à son compte
Date de la dernière arrestation : le 25 février 2012
Dernier lieu de détention : Prison de Baoding (
保定监狱)
Agglomération : Baoding
Province : Hebei
Persécution endurée : condamnation illégale, torture, fouille du domicile, détention.

(Minghui.org) La femme et le fils de M. Zheng Xiangxing sont retournés à la prison de Baoding le 25 février 2012 pour tenter de parler avec les responsables de la prison du transfert de M. Zheng dans un autre hôpital pour un meilleur traitement médical. Ils ont attendu de 9 h à 10 h et n'ont pas été reçus. La famille s'est sentie impuissante et angoissée. Ils ont dû changer leurs plans. Ils sont alors allés rendre visite à M. Zheng.


Une fois dans la pièce de M. Zheng, ils l'ont trouvé très pâle et peu réceptif et dans un état de santé inquiétant. La famille a demandé à Hou Yongjun, le directeur de l'hôpital de la prison de Baoding : « Pourquoi semble-t-il aller moins bien chaque jour ? La nourriture que vous lui donnez n'est pas très substantielle. » Hou a répondu : « Nous ne pouvons pas le transférer dans un autre hôpital parce que sa vie n'est pas en danger. C'est une règle de l'hôpital. Ce n'est pas de mon ressort. » Quand la famille a mentionné qu'ils voulaient faire évaluer la santé de M. Zheng, Hou leur a dit qu'ils ne pouvaient engager que des médecins locaux et pas de Pékin. Il a aussi prévenu la famille : « Vous n’êtes autorisé à connaître que son état de santé et faire des suggestions. Vous ne pouvez rien demander. » Hou a dit également : « Vous n’avez que sept jours, la visite n’est pas autorisée au-delà de sept jours. »


Les médecins ignorent le véritable état médical de M. Zheng et refusent le traitement et la liberté conditionnelle

À 16 heures, Jia Tongle du département de neurologie de l'Hôpital central de Baoding ; Zhang Yueling, directeur du département d'ophtalmologie ; et un médecin de l'Hôpital de réadaptation se sont rendus à l'hôpital de la prison. Après avoir examiné M. Zheng pendant une heure, Jia a dit : « Il n'a pas besoin d'être transféré. S’agissant des conditions mettant la vie en danger, ça peut arriver à n'importe qui. Certaines personnes ont des attaques et certaines peuvent avoir de mauvais poumons. C’est ce qu’on considère comme des conditions menaçant la vie. »


La famille a demandé au médecin de l'Hôpital de réadaptation si M. Zheng avait toujours besoin de médicaments. Le médecin a répondu : « Il devrait juste prendre de la vitamine B1 et B12, avec beaucoup de repos pour l'aider à se rétablir. » Zhang, du département d'ophtalmologie, a dit que M. Zheng était capable de voir des ombres doubles et ne nécessitait par conséquent aucun traitement ou transfert.


La famille a senti que les trois médecins n'étaient pas responsables envers le patient et leur ont dit : « Si chacun de vous trois convient que son état n'est pas très grave, nous vous tiendrons pour responsables si quelque chose lui arrive ! » Alors le directeur adjoint Fan Jianli a dit : « Je prendrai l'entière responsabilité pour chacun. Mes mots sont définitifs. Je m'occuperai du cas de Zheng Xiangxing. Je peux prendre une décision sans l’annoncer à mes supérieurs ni en faire une demande officielle. » Hou s'est énervé et a dit à la famille : « J'ai demandé aux médecins de venir. Pourquoi leur avez-vous dit ça ? » Avant que la famille ne quitte la prison à 18 h, Fan leur a dit qu'ils ne devraient pas parler de liberté conditionnelle médicale jusqu'à ce que M. Zheng se rétablisse des blessures externes.


Historique

M. Zheng est le propriétaire d'un petit magasin d'appareils électriques dans la Ferme n°10 du canton de Tanghai. Lui et sa femme faisaient honnêtement des affaires et fournissaient un bon service client et de livraison. Ils installaient et montaient toutes les télévisions qu'ils vendaient, en s'assurant que chaque client soit satisfait. Comme ils dirigeaient un commerce honnête, leurs affaires étaient florissantes. Les gens de la localité recommandaient tous le magasin de M. Zheng pour les vélos électriques et les réfrigérateurs, parce qu'il n'a jamais vendu de contrefaçons et réparait les vélos de ses clients gratuitement. Il garantissait la tranquillité d'esprit à ses clients.


Li Fuguo, le chef de la Division de la sécurité intérieure du canton de Tanghai et plus de dix policiers du poste de police de la Ferme n°10 conduits par le directeur, peu après 6 h du matin le 25 février 2012, ont envoyé une agente de police demander à M. Zheng d’ouvrir sa porte, disant qu'elle avait besoin de lui pour réparer son vélo électrique. M. Zheng a alors été arrêté. Pendant ce temps, un groupe de gens a confisqué beaucoup d’articles du magasin de M. Zheng. La population locale était furieuse et a dit que les policiers étaient un groupe de « super bandits ». Une pétition a été signée par 562 résidents locaux qui ont utilisé leurs empreintes de pouce pour demander la libération de M. Zheng. M. Zheng était largement reconnu comme étant une bonne personne qui suit les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance. L’affaire a eu des répercussions significatives à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine.


Condamné à dix ans de prison et sévèrement torturé

Les agences du maintien de l'ordre du Parti communiste chinois impliquées dans ce cas ont ignoré la loi et ont condamné M. Zheng à dix ans de prison puis l'ont emmené dans la prison de Baoding. En seulement deux mois, M. Zheng a contracté une grave blessure à la tête dans la prison. Cela s'est produit le 26 octobre 2012. M. Zheng a subi par la suite une chirurgie crânienne. Il est à présent dans état de santé critique et sa vie est en danger. Cela a suscité encore plus l'indignation des résidents locaux. Davantage d’entre eux ont fait une pétition avec leurs empreintes de pouce pour demander la libération de M. Zheng. Certains ont dit : « Le Parti communiste est ridicule. » Une grand-mère de 70 ans a déclaré : « Une bonne personne est condamnée à dix ans de prison. Quelle sorte de monde est-ce là ? La société est désespérée. »


Un homme robuste de 45 ans est devenu méconnaissable après deux mois dans la prison de Baoding. Un de ses yeux est méchamment gonflé et meurtri, il est très émacié et ressemble à un squelette étendu sur le lit. Même sa famille a du mal à le reconnaître.


Plus de 7 000 personnes ont déjà signé des pétitions demandant que l’honnête commerçant M. Zheng soit libéré et que les coupables soient traduits en justice.


Article précédent :


La famille engage des avocats pour poursuivre la prison de Baoding pour blessure mortelle à la tête et opération sans consentement de M. Zheng Xianging (http://fr.minghui.org/articles/2013/3/7/42924.html)


Traduit de l'anglais en Europe