(Minghui.org) Mme Tian Xiaoping, une pratiquante de Falun Gong de la province du Heilongjiang, de la ville de Shuangcheng, a été condamnée à 14 ans de prison en 2012 en raison de sa croyance au Falun Dafa. Mme Tian est maintenant illégalement détenue dans la prison pour femmes du Heilongjiang.
Lorsque les membres de la famille ont rendu visite Mme Tian le 14 mars 2013, ils ont été choqués de voir qu'elle ne pouvait pas marcher sans aide, ni parler clairement. Elle tremblait en raison de spasmes violents. Les autorités de la prison ont dit à sa famille de payer 2 000 yuan pour un examen physique et lui fournir des médicaments pour traiter une maladie cardiaque. La famille a insisté sur une libération pour raison médicale pour Mme Tian.
Avant d’être envoyée en prison, Mme Tian a eu une crise cardiaque provoquée par un interrogatoire intensif par la police dans le centre de détention numéro 2 du Heilongjiang. La torture lui a laissé un bras grièvement blessé. En dépit de sa mauvaise santé, la prison pour femmes l’a admise.
Arrêtée par les agents du Parti communiste chinois
Mme Tian Xiaoping, 51 ans, a été arrêtée le 13 novembre 2011 et a été condamnée à une peine de prison de 14 ans en août 2012. Les procédures judiciaires sont sous la juridiction du Comité des affaires politiques et juridiques et du Bureau 610 de la province du Heilongjiang.
L'arrestation a eu lieu lorsque Mme Tian s'était jointe à 40 autres pratiquants pour écouter la femme et la fille de Qin Yueming, qui parlaient de leur difficile effort juridique afin de trouver justice dans le cas de la mort de M. Qin. M. Qin, un pratiquant de Falun Gong, est mort en garde à vue après avoir été brutalement torturé.
Lorsque la réunion s’est terminée, le groupe a été surpris de voir plus de 100 policiers faire irruption dans la pièce. Ils ont utilisé des matraques électriques et des gaz lacrymogène pour contraindre les pratiquants. Chaque pratiquant a été attaqué par au moins deux agents. Mme Tian a été heurtée et coupée au front. Sa chemise était déchirée et ses yeux ont été rouges et gonflés pendant dix jours en raison des effets du gaz lacrymogène.
Les pratiquants ont été emmenés à l'unité de patrouille de la police de la ville de Shuangcheng où la police les a interrogés un par un. Après minuit, des pratiquants ont été emmenés au centre de détention numéro 2 de Harbin et au centre de détention de Shuangcheng, tandis que d'autres ont été emmenés à la maison de détention provisoire de Shuangcheng.
Mme Tian a été soumise à une torture brutale pendant sa détention
Pendant qu'elle était au centre de détention numéro 2 de Harbin, Mme Tian Xiaoping a été soumise à une forme extrêmement douloureuse de torture.
Les agents de police Yao Shoujun, Lu Jun et un troisième homme l'ont ligotée à une chaise avec les bras derrière le dos. Ils ont utilisé une lumière de forte intensité pour lui brûler le visage, tandis que Lu Jun lui donnait des coups de pied aux genoux. Les lèvres de Mme Tian étaient tellement brûlées qu’elles ont craqué : ses bras sont devenus violets en raison de l'agression.
Les pratiquants ont été traduits en justice devant un juge qui n’a pas tenu compte d’un jugement en bonne et due forme
Le 28 mai 2012 à 9 h, la Cour de Shuangcheng a jugé six pratiquants, y compris Mme Tian. L'inculpation montée de toutes pièces était qu'ils avaient « saboté l'application des lois ». Les pratiquants ont nié l'accusation.
Cinq avocats de la défense ont présenté des arguments comme quoi les pratiquants ont le droit à la liberté de croyance et d'expression, telle que garanti par la loi chinoise. Le juge était sans voix, mais finalement il a répliqué que la liberté n'avait rien à voir avec l'affaire.
Lorsque deux des avocats ont parlé positivement du Falun Gong et ont dit à la cour que leurs clients avaient été torturés par la police, le juge est devenu furieux. Il a rejeté le défi des avocats de citer les responsables devant la cour.
N'ayant pas réussi à fournir une explication logique, le juge désespéré a dit aux gardes de traîner les avocats hors de la salle d'audience. Il a également confisqué les ordinateurs personnels des avocats.
Enfin, le procureur a suggéré que le tribunal donne aux six pratiquants une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans. Les pratiquants ont protesté et ont fait appel.
Un deuxième procès a eu lieu en août, et le tribunal a rendu un verdict étonnant : Mme Tian et trois autres pratiquants ont été chacun condamnés à des peines d’emprisonnement de 14, 13 et 11 ans.
Des sources ont indiqué que les lourdes peines ont été décidées lors d'une réunion interne entre le Comité des affaires politiques et juridiques et le Bureau 610 du Heilongjiang.
Traduit de l’anglais au Canada