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M. Jiang Xiqing incinéré vivant, ses enfants réclament justice

20 avril 2013 |   Écrit par un correspondant de Chine continentale

(Minghui.org) Plus de six heures après que M. Jiang Xiqing ait été déclaré mort par les gardes au camp de travaux forcés, aux alentours de 22 h 10 le 28 janvier 2009, ses enfants ont constaté que son philtrum (ndt : le creux au-dessus de sa lèvre supérieure), sa poitrine, son ventre et ses cuisses étaient encore tièdes. Ils se sont écriés : « Notre père n'est pas mort. Il est vivant ! Venez vite, aidez à sauver papa ! Il est encore vivant ! » Les enfants ont essayé de le réanimer, mais plus d’une vingtaine de gardes du camp ont traîné de force le corps de M. Jiang hors de la chambre froide du funérarium.

江锡清 

La photo de famille de M. Jiang Xiqing

Les membres de la famille de M. Jiang en fait appel au gouvernement afin que le camp de travail soit tenu responsable de la mort de M. Jiang et que justice soit rendue au défunt. Le camp de travaux forcés de Xishanping dans la ville de Chongqing, le comité des affaires politiques et juridiques et le Bureau 610 dans le district de Jiangjin ont essayé d'échapper à la justice en collaborant avec le poste de police local et le Bureau de la sécurité d'État.

Afin de les empêcher de demander justice, la famille a été harcelée et menacée, placée sous surveillance et leur domicile a été fouillé. Les avocats qui ont été engagés par la famille de Jiang ont aussi été battus.

Wan Fenghua, le secrétaire du Comité politique et juridique du Parti communiste chinois du district de Jiangjin, a fréquemment menacé et harcelé la famille de Jiang. Il a arrêté illégalement les filles de Jiang Xiqing, Jiang Hong et Jiang Ping, le soir du 2 mars 2010 leur disant : « Vous serez libérées si vous écrivez une déclaration promettant de ne pas engager d'avocats. Autrement, vous serez envoyées à une séance d'étude forcée pendant quelques semaines ! »

Une autre fille, Jiang Li, de Shanghai, est allée au Grand Hall du peuple à Pékin le 8 mars 2013 pour soumettre une lettre de pétition aux membres du Congrès national du peuple (CNP) et du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) lors de leurs sessions annuelles. Elle a été arrêtée place Tiananmen et détenue à Majialou, puis reconduite sous escorte à Shanghai et détenue pendant neuf jours. Les gardes lui ont forcé la main pour qu’elle signe et appose ses empreintes sur des documents préparés à son nom.

Rapatriement et détention pour la pétition pendant le CNP annuel et les séances du CCPPC

Ce qui suit est la déclaration de Mme Jiang Li concernant comment elle a été rapatriée et détenue pour sa pétition durant les sessions annuelles du CNP et du CCPPC.

Je m'appelle Jiang Li et je suis la fille du pratiquant de Falun Gong Jiang Xiqing. Mon père était un membre retraité du personnel du Bureau de taxation du district de Jiangjin dans la ville de Chongqing. Il a été illégalement arrêté en 2008 avant les Jeux Olympiques de Pékin pour sa pratique du Falun Gong. Il a été détenu et persécuté dans la septième division du camp de travaux forcés de Xishanping dans la ville de Chongqing

Nous lui avons rendu visite dans le camp l'après-midi du 27 janvier 2009. Il avait 66 ans et semblait en bonne santé. Cependant, en moins de 24 heures, le 28 janvier, nous avons reçu un coup de téléphone du camp, disant qu'il était mort d'une crise cardiaque aiguë.

Plus de six heures après que le camp de travail l’ait déclaré mort, nous avons examiné le corps de mon père, qui avait été dans un congélateur et nous avons constaté que son philtrum, sa poitrine, son ventre et ses cuisses étaient encore tièdes. Nous étions étonnés : « Papa n'est pas mort. Il est encore vivant ! » Nous nous sommes écriés : « Dépêchez-vous, vite venez sauver mon père ! Papa est toujours vivant ! » Nous avons voulu le réanimer mais avons été empêchés par plus de vingt gardes sur les lieux. Ils l’ont enlevé de force de la zone d'entrepôt frigorifique de la chambre funéraire.

J'ai cherché justice pour mon père depuis et j'ai été menacée et détenue illégalement pour avoir engagé un avocat. J'ai aussi été licenciée par mon employeur (Shanghai Airlines).

Je suis allée à l'hôtel Jingxi à Pékin à deux reprises, les 5 et 6 mars 2013, pour soumettre une lettre de pétition aux membres du CNP et du CCPPC. La lettre leur demandait de protéger la liberté de conviction, la liberté d'expression et la liberté de rassemblement accordées par la Constitution et d’arrêter la persécution de ma famille dans la ville de Chongqing, ainsi que de traduire en justice les personnes qui ont battu mon père à mort dans le camp de travail.

Je suis retournée au Grand Hall du peuple le 8 mars pour soumettre la lettre de pétition aux membres du CNP et du CCPPC. J'ai été illégalement arrêtée par la police place Tiananmen et détenue à Majialou.

J'ai été reconduite à Shanghai à 8 h 30 le 10 mars et envoyée dans un centre de secours localisé route de Fucun. Quatre agents de police, comprenant Zhou Xiaowu, Cao Jie, Dai Guoliang et Xu Hui du poste de police de Beixinjing dans le district de Changning, avec deux hommes non identifiés, m'ont emmenée dans une pièce d'interrogatoire privée dans le poste de police.

Zhou Xiaowu (numéro de téléphone portable +86-13061997510) et Cao Jie étaient responsables de l'interrogatoire et Dai Guoliang (numéro de téléphone portable +86-13061997506), du compte-rendu. Xu Hui et les deux hommes non identifiés se sont assis à la porte comme des gardes. L'interrogatoire a duré de 9 h 30 à 14 h 10, mais j'ai refusé de répondre à toutes les questions.

J'ai été menottée et étroitement attachée à une grille en fer, incapable de bouger, au centre de détention pendant environ six heures, temps pendant lequel j'ai perdu le contrôle de ma vessie et de mes intestins. Mon estomac faisait de plus en plus mal. La garde, Ren, a eu ensuite peur d’être tenue responsable et m'a détachée. Le jour suivant, elle a forcé ma main à signer et apposer mon empreinte de pouce sur de faux documents préparés à mon nom.

La famille de Jiang menacée et intimidée pour avoir pétitionné

Le camp de travail a prétendu que Jiang était mort d'une crise cardiaque. Cependant, l'histoire a changé le 29 mars, le camp prétendant que Jiang était mort après avoir reçu une thérapie de raclage (méthode thérapeutique de la médecine chinoise traditionnelle) plus tôt ce jour-là. Le rapport d'examen médico-légal publié par le camp déclarait que M. Jiang avait trois côtes cassées (n°s 4, 5 et 6) et des contusions sur la poitrine, suggérant qu'il avait été sauvagement battu avant sa mort. La thérapie de raclage ne pouvait pas avoir causé la fracture des trois côtes.

Depuis la mort de M. Jiang Xiqing, sa famille a fait appel afin que le camp de travail soit tenu responsable de sa mort. Les gardes dans le camp de travaux forcés Xishanping ont tout fait pour échapper à la justice. Ils ont collaboré avec le comité des affaires politiques et juridiques local et utilisé le Bureau de sécurité d'État et le poste de police local pour harceler et menacer la famille de Jiang.

La première personne visée a été la fille aînée de Jiang, Jiang Hong. Plus de vingt personnes de différents bureaux sont allées à son domicile. Heureusement elle n'était pas chez elle. Jiang Hongbin, fils de M. Jiang, a été visé à son tour. Ils ont même ordonné à l'employeur de Hongbin, le directeur du Bureau de taxation local, de faire pression sur lui pour le faire renoncer à tout effort pour demander justice. La police a plus tard fouillé le domicile de la deuxième fille de Jiang, Jiang Ping.

La famille de Jiang n'a pas pu faire autrement que d'engager des avocats de Pékin pour les aider à défendre leurs droits. Le 13 mai 2009, quand les deux avocats sont arrivés au domicile de Jiang, des dizaines de policiers du poste de police de Jiangjin ont fait irruption et ont battu les avocats et les membres de la famille de Jiang. Six personnes ont été gravement blessées et un avocat a perdu l’audition. La police a alors passé les menottes aux deux avocats et à Jiang Hongbin. Jiang Hong a été illégalement arrêtée le 28 août 2009 vers midi à Yangjiaping, ville de Chongqing, par les agents du Bureau 610 de Jiangjin.

En dépit de la persécution, la famille de Jiang a continué à chercher justice. Le 1er mars 2010, Jiang Hong et Jiang Ping ont de nouveau travaillé avec deux avocats pour préparer un dossier demandant justice pour la mort de leur père. Le jour suivant, elles sont allées à la Cour intermédiaire du peuple n° 1 de Chongqing pour soumettre le cas et on leur a dit d’attendre la réponse de la cour dans les sept jours ouvrables. Jiang Hong et Jiang Ping ont alors envoyé les deux avocats à l'aéroport de Jiangbei. À l'aéroport, elles ont réalisé qu’elles étaient suivies. Sur le chemin du retour à Jiangjin, dès qu'elles sont descendues à la gare routière de Caiyuanba, les agents de police qui les avaient attendues les ont arrêtées illégalement.

Après que la famille de Jiang Hong et de Jiang Ping aient appris où elles se trouvaient le 3 mars, ils sont allés au Comité des affaires politiques et juridiques du district de Jiangjin et au département de police pour demander leur libération. Les policiers ont nié qu'ils savaient quoi que ce soit. Après des investigations répétées, Wan Fenghua a déclaré : « Elles seront libérées dès que la famille écrira une déclaration garantissant de ne pas engager d'avocats. Autrement, elles seront envoyées à une séance d'étude forcée pendant quelques semaines (une séance de lavage de cerveau) » Zhang Xiaoyue, la fille de Jiang Hong, est retournée elle-même au Comité des affaires politiques et juridiques. Wan Fenghua l'a menacée : « Si vous venez de nouveau pour créer des problèmes, nous vous arrêterons aussi ! »

Bien que le contrat des avocats n'ait pas été signé par M. Jiang Hongbin, Wan Fenghua l'a forcé à écrire un document aux avocats annulant la représentation juridique. Wan a continué à faire pression sur M. Jiang afin qu'il persuade ses sœurs de renoncer au procès.

Depuis que M. Jiang Xiqing a été persécuté à mort, Wan Fenghua et d'autres personnes ont harcelé la famille de M. Jiang Hongbin à leur domicile. Ils ont appelé jour et nuit, ont sonné, cogné à la porte et les ont surveillés dans l'ombre. La femme de M. Jiang Hongbin, Zou Xuqun, n’a pas pu supporter la pression et a été forcée de divorcer. Cependant, Wan Fenghua a continué à ordonner aux policiers de la division de Sécurité intérieure, Zou Kaijun et Mu Chaoheng, de la menacer sur son lieu de travail, les Télécommunications de Jiangjin, et l'empêcher de travailler.

Articles connexes :

en anglais :

http://en.minghui.org/emh/articles/2009/2/11/104730.html 
http://en.minghui.org/emh/articles/2009/3/21/105796.html 
http://en.minghui.org/emh/articles/2009/6/2/107941.html 
ht 

en français :

http://fr.minghui.org/news/0902/12/E104538_20090204_fr.html

http://fr.minghui.org/news/0902/21/E104811_20090214_fr.html

http://fr.minghui.org/news/0904/13/E106314_20090408_fr.html

http://fr.minghui.org/news/0906/09/E107869_20090531_fr.html

http://fr.minghui.org/news/0909/29/E110737_20090912_fr.html

http://fr.minghui.org/news/1003/31/E115621_20100327_fr.html

Traduit de l'anglais en Europe