(Minghui.org) Le 22 novembre 2012, les pratiquantes de Falun Gong, Mmes Wang Shuwen, Zhang Lihong, Ao Guangying et Tan Xiaojie ont été jugées par les autorités de la Cour de la ville de Nanchong, canton de Pengan, province du Sichuan. Mme Wang a été ensuite condamnée à quatre ans de prison, Mme Tan à trois ans avec un délai de quatre ans, Mme Zhang à deux ans avec un retard de trois ans et Mme Ao à deux ans et demi avec un retard de trois ans.
Mme Wang a demandé à sa famille de faire appel de sa cause, tandis que Mme Ao et Mme Tan ont présenté leur lettre d'appel. La Cour intermédiaire de la ville de Nanchong a alors planifié un nouveau procès pour les trois causes des femmes au palais de justice du canton de Pengan, à 10h00, le 15 janvier 2013.
Au jour du procès, beaucoup de gens sont venus dans la matinée pour essayer d'assister à l'audience. Cependant, les gardes de la sécurité les ont bloqués à la porte principale du palais de justice. Plus tard, seulement quatre membres de la famille immédiate des pratiquantes ont été autorisés de se présenter au procès.
Le procès a commencé à 10h00. L’équipe chargée des poursuites comprenait le président, soit le juge Song Feng, les juges Feng Bin et Shi Li, et le procureur Lin Hong.
Les avocats ont plaidé non coupables pour les accusées Mme Wang, Mme Tan et Mme Ao. Ils ont plaidé qu'il était légal de pratiquer le Falun Gong, de distribuer les DVD de Shen Yun et le livre des Neuf commentaires sur le Parti communiste et d'écrire des informations en rapport avec le Falun Gong sur les billets de banque ayant cours. Ils ont également déclaré que l'article 300 du code pénal « d'utiliser une organisation sectaire pour miner l'application de la loi » n’était pas pertinent en l'espèce parce que les accusées avaient simplement affirmer leur croyance dans le Falun Gong et que la liberté de croyance des citoyens est garantie par la loi chinoise. Ils ont en outre plaidé que l'interprétation légale citée par la Cour Suprême et le parquet suprême lors du premier procès violait la Constitution. En conséquence, qu'il n'y a aucun motif légal pour convaincre et condamner les accusées. Les avocats ont également indiqué que lors du premier procès, l'accusation n'avait fourni aucune preuve que les accusées avaient saboté quelque application de la loi que ce soit.
Au cours du procès, les pratiquantes ont parlé à la Cour de leur expérience, que la médecine moderne ne pouvait pas guérir les différentes maladies qu'elles avaient eues et comment elles n'avaient retrouvé leur santé qu'après la pratique du Falun Gong. Elles ont aussi déclaré que ce n’était pas un crime de se conduire selon les principes de Authenticité-Bienveillance-Tolérance et que leur clarification de la vérité aux gens était pleine de bonne intention. Elles ont toutes exprimé leur gratitude envers le fondateur du Falun Gong pour leur bien-être physique et spirituel.
Le juge d'instance a ajourné le procès à midi et annoncé que le verdict serait donné un autre jour. Cependant, plus de dix jours se sont écoulés depuis ce deuxième procès et Mme Wang Shuwen n’a toujours pas libérée. Les trois autres pratiquantes sont chez elles avec des peines de prison retardées. La Cour n’a encore déclaré aucune des pratiquantes innocente.
Traduit de l’anglais au Canada