(Minghui.org) Salutations à notre Maître grandiose ! Salutations à mes compagnons de pratique !
Quatre ans ont passé depuis que j’ai été arrêté avant les Jeux Olympiques de 2008. Le 3 juillet de cette année, j’ai quitté le repère de la perversité et je suis retourné chez moi avec une attitude droite. Je n’ai jamais oublié ma responsabilité et ma mission en tant que disciple du Falun Dafa pendant que j’étais en prison. Avec la protection bienveillante de Maître Li et la guidance du Falun Dafa, les compagnons de pratique en dehors de la prison ont travaillé avec moi pour fortifier nos pensées droites. Dans cette prison perverse, j’ai fait ce que je devais faire, sans peur. Je voudrais me servir de cette occasion pour rapporter mon expérience personnelle dans ce repère pervers et partager certaines compréhensions avec les compagnons de pratique pour que nous puissions nous encourager les uns les autres.
I. Les pensées droites ont fait que ceux qui essayaient de me transformer perdent « espoir »
Le Maître nous a demandé maintes fois de passer plus de temps à étudier le Fa. D’après mon expérience, en plus de passer plus de temps à lire et mémoriser le Zhuan Falun, nous devrions aussi passer du temps à étudier les autres articles et les conférences que le Maître a données dans différents endroits. De plus, plus nous passons de temps à étudier le Fa, mieux c’est, parce que faire ainsi renforcera nos pensées droites et notre capacité à distinguer le bien du mal. Lorsque nous avons des lacunes dans la cultivation, nous pouvons éventuellement rencontrer la persécution perverse. Avec la guidance des puissantes pensées droites, des solides aptitudes et sagesse développées du Falun Dafa, nous pourrons passer à travers différentes idées fausses et finalement vaincre la perversité.
Avant juillet 1999, j’avais déjà mémorisé le Zhuan Falun une fois, et depuis juin 2008, j’ai mémorisé le Zhuan Falun plusieurs fois. Dans le centre de détention, je pouvais mémoriser 70 à 80 pages du Zhuan Falun. Après avoir été envoyé en prison, je m'asseyais là, à ne rien faire, mais je récitas le Fa. Je pouvais réciter cinq lectures par jour et je faisais ainsi tous les jours. J'ai passé ainsi mes journées pendant plus d’un an. En mai 2011, je pouvais réciter six conférences en une journée, et entre le 2 mai et le 2 juillet, je récitais tout le Zhuan Falun chaque jour. Après avoir récité le livre, j'avais la sensation que tout mon corps était rempli de pensées droites et de la puissance du Falun Dafa. En même temps, je sentais aussi que mon corps était léger et flottait. En conséquence, lorsque le leader de l’escadron et que le chef adjoint de la section d'éducation venaient me « transformer », ils étaient repoussés par de fortes pensées droites. Le chef adjoint me disais faiblement : « Nous n’avons maintenant plus espoir de te 'transformer' ».
Le capitaine s’est arrangé pour que deux femmes de Hengshui, province du Hebei, et trois personnes de la prison, qui étaient tous des collaborateurs, se concentrent à me « transformer » le 14 avril 2011. Une fois, deux collaborateurs ont choisi une phrase de l’article du Maître « Dafa est indestructible » :
« Ceux qui sont transformés et sauvés ne peuvent être que les êtres dupés par la perversité »
Ils me l’ont montrée et ont dit que c’était spécialement pour moi. J’ai immédiatement répondu : « N’est-ce pas plutôt pour vous ? Comment avez-vous été éduqués ? Ne comprenez-vous pas cette phrase ? » Lorsqu’ils ont vu les mots du Maître, ils se sont dégonflés comme un ballon. L’un des collaborateurs était si honteux qu’il a rapidement quitté les lieux. Ils étaient sans voix et leur visage ont viré au rouge. J’ai dit : « Maintenant vous voyez. Le Maître a dit qu'on est aveuglé par la perversité. Éveillez-vous rapidement ! Publiez au plus vite des déclarations pour annuler ce que vous avez fait ! Pensez-vous que vous devez attendre que le Maître se tienne devant vous et vous dise que vous avez tort et seulement alors, vous allez réaliser que vous avez tort ? » Ces collaborateurs qui étaient contrôlés par la perversité sont devenus engourdis et ont insisté sur ce qu’ils voulaient faire. Bien sûr je n’ai pas du tout écouté ce qu’ils ont dit. Je leur ai dit : « Le Maître est toujours pour nous la personne la plus chère ! Vous n’avez pas le droit ni la capacité de me dire quoi faire. Au contraire, j’ai le droit et la capacité de vous dire quoi faire. Vous avez trahi le Maître et Dafa. Vous avez été trompés par la perversité et vous aidez encore la perversité dans la persécution. Vous voulez 'transformer' les autres. N’avez-vous pas honte ? Dans l’histoire, je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un qui ait trahi son maître et réussi dans la cultivation. Vous osez ouvertement 'vous séparer' du Maître et vous critiquez le Maître de façon dépravée, et ensuite vous prétendez avoir réussi la cultivation. N’est-ce pas insensé ? C'est comme une personne qui se comporte mal, qui brise impitoyablement les relations avec ses parents pour ensuite se déclarer un fils dévoué. N’est-ce pas avoir un visage à deux faces ? Je suis certain que vous êtes à 100% dans la mauvaise voie ! » Ils n’avaient rien d’autre à dire. Après huit jours et demi et sept nuits, ils se sont retirés et les forces perverses derrière ceux qui voulaient me garder captif ont été éliminées.
II. Être un « roi des singes » avec aucune peur
Lorsque j’ai d’abord été envoyé en prison, j’étais rempli de pensées droites et je n’avais aucune peur. J’ai pensé que puisque j’avais été envoyé à cet endroit, je ne penserais pas à m’en aller. Je devrais le voir comme un terrain de bataille et essayer de sauver les gens. Soit j’émettais la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers derrière les officiers, soit j’utilisais mes pouvoirs paranormaux pour les empêcher de faire des mauvaises choses. S’ils faisaient des mauvaises choses, je faisais en sorte que mes pouvoirs paranormaux désintègrent la perversité derrière eux et je protégeais ceux qui étaient dans les cellules isolées. Les pratiquants étaient souvent détenus là et surveillés en permanence, on les empêchait de dormir jusqu’à ce qu’ils soient transformés et qu’ils écrivent une déclaration de garantie.
- Démonstration des « exigences strictes »
En faisant face aux officiers de police, nous devrions nous rappeler de ne sentir aucune peur. Une fois que vous avez peur, vous avez un esprit instable, votre défense en pensée droite s’amoindrira et ensuite, vous pourriez dévier. Pendant que j’étais dans le centre de détention, des employés du bureau du procureur, des officiers du poste de police et le juge de la Cour moyenne de la ville m’ont demandé : « Penses-tu que tu es coupable ? » J’ai répondu « Non. » Lorsque j’étais en procès, le juge m’a encore demandé : « Coupable ? » J’ai insisté : « Ce n’est pas moi qui est coupable. » Finalement, ils m’ont demandé quelle autre demande j’avais. J’ai dit : « Je demande à être acquitté. » Après avoir été envoyé à la prison, le chef et le chef adjoint de la section de l’éducation m’ont demandé : « Coupable ? » J’ai dit : « Nous sommes de bonnes personnes qui clarifient la vérité pour sauver les gens. » Je leur ai ensuite demandé : « Je n’ai pas plaidé coupable à la cour. Comment pouvez-vous admettre que je suis coupable ici ? » Le chef adjoint a dit : « Puisque tu es ici, tu dois être transformé. C’est une obligation. Nous allons te donner du temps pour y penser. »
Tandis que la prison a une exigence soi-disant « stricte », nous les pratiquants de Falun Dafa avons des « exigences strictes » encore plus puissantes dans notre cultivation. Persécuter le Falun Dafa est contre la loi et inconstitutionnel. C’est l’exigence stricte avec laquelle nous devrions nous conduire. Ceux qui persécutent les pratiquants de Falun Dafa et leurs familles n’auront pas de bons dénouements. C’est une certitude. Nous assistons le Maître à valider le Fa et sauver les êtres. C’est la chose la plus droite dans l’univers entier et c’est aussi la chose la plus pure et la plus grande. En tant que disciple de Falun Dafa, nous ne devrions jamais trahir notre Maître bien-aimé et le Falun Dafa. Le Falun Dafa
« […] qui est indestructible comme Jin Gang, existera pour toute éternité. » (Le Dafa restera pur comme le diamant pour toujours, Points essentiels pour un avancement assidu)
La transformation perverse n'est rien en comparaison.
Une nuit, le leader de l’escadron m’a demandé d’écrire les soi-disant « trois déclarations » et il a même promis de me donner des conditions accommodantes dans le but de me tenter. J’ai ris en moi-même. Mon unité de travail voulait me donner une maison et plus de dix millions de yuans en « échange » et je n’ai pas cédé. De telles « accommodations » ne veulent rien dire pour moi. Même si j’avais la chance d’être un leader national, ou d’avoir une montagne d’argent ou d’or, je n’abandonnerais pas la pratique du Falun Gong. Je ne vais jamais renoncer au Falun Gong. Je lui ai dit : « Je n’écrirai pas cela. Ce que vous faites est tuer les gens. Demander à un pratiquant d’écrire les prétendument 'trois garanties' veut dire la mort pour lui. J’ai abandonné la gloire et la fortune dans la société ordinaire. Ce que je veux c’est ça (pratiquer Dafa et être une bonne personne) » Il est parti découragé.
Une fois, un capitaine en charge de transformer les pratiquants de Falun Gong est venu me voir et a demandé : « As-tu déjà été transformé ? Le gouvernement ne te permet pas de pratiquer le Falun Gong. Pourquoi continues-tu à le faire ? » J’ai dit : « N’est-ce pas clair ? Toutes les lois, règlements, ordres exhaustifs pour persécuter le Falun Gong sont contre la constitution et sont illégaux et invalides. » Lorsqu’il a ensuite insulté le Falun Gong, j’ai dit : « Tu ne connais pas la vérité sur le Falun Gong. Tu ne comprends pas du tout. » Finalement, il a dit fâché : « Je ne sais pas. Tu sais… tu peux partir maintenant. » Pendant que nous nous disputions, il parlait très fort, mais je parlais plus fort. Plus tard, la personne en charge des criminels m’a demandé : « Pourquoi t’es-tu disputé avec le capitaine ? Pourquoi as-tu parlé si fort ? N’as-tu pas peur d’être enfermé en confinement ? » J’ai dit : « Je suis essentiellement différent de toi. A-t-il le droit de me mettre en confinement ?! »
Lorsque j’ai eu à traiter avec cinq collaborateurs pour la première fois en avril 2011. L'un des collaborateurs, une femme, a dit : « Si le capitaine demande si tu as entendu ce que les autres ont dit, oseras-tu dire que tu n’a rien entendu ? » J’ai dit : « Pourquoi pas ? Pour moi, c’est assez facile. Il semble que tu as un cœur lourd n’est-ce pas ? » Son attachement à la peur était si fort – pas étonnant qu’elle ait été transformée. Le lendemain soir, pour sûr, le chef de l’éducation m’a demandé : « As-tu entendu ce qu’ils ont dit ? » J’ai dit : « Non, pas du tout. » Il n’était pas content et m’a dit d’aller à l’intérieur. Il a beaucoup parlé et a finalement dit pour se conforter lui-même : « Peut-être qu’un jour tu viendras de toi-même nous voir et plaider coupable et écrire les trois déclarations. » Je me suis dit en moi-même : « Alors il te faudra de la 'patience' pour attendre ce jour ! »
J’ai aussi dit à ces cinq collaborateurs « Je n’ai pas peur, peu importe s’il y a un agent de police ou une salle pleine d’agents de police. Pour un criminel, les agents de police sont justes et légitimes. Mais pour moi, ils sont injustes et illégaux. » Je leur ai donné trois raisons pour lesquelles je n’avais pas peur des policiers. Premièrement, persécuter le Falun Gong est inconstitutionnel et illégal. Les officiers impliqués dans la persécution se comportent comme des robots qui n’ont aucun sens du bien et du mal, du vrai et du faux. Pour servir leurs propres intérêts immédiats, ils font stupidement des choses qui leur font du mal ainsi qu’aux autres. Certains ont persécuté les pratiquants de terribles façons. Ils ont commis des crimes monstrueux et sont de vrais criminels. Deuxièmement, lorsqu'on regarde à la surface, les pratiquants de Falun Gong sont persécutés, mais en fait, c’est vous qui êtes les vraies victimes de la persécution. Vous ne pouvez différencier le bien du mal, la bonté de la perversité. Vous ne pouvez distinguer qui vous fait du mal et qui vous sauve. La catastrophe la plus terrible dans l’univers vous attend, mais vous en êtes encore inconscients. Vous avez été trompés et vous comptez encore leur argent. Troisièmement, les méthodes de votre capitaine sont inconstitutionnelles, perverses et draconiennes. Vos supérieurs pervers et le gouvernement pervers sont très bons à tuer les gens lorsque les gens ne leur servent à rien, et en fin de compte, on ne peut pas leur compter dessus. Votre sors est sans aucun doute une condamnation. Cependant, les disciples de Dafa croient en la Loi de Bouddha du Falun, qui est la caractéristique universelle de Authenticité – Bienveillance – Patience. Nous avons la protection de notre grand Maître bienveillant et nous allons rester jusqu’au dernier moment. »
Après plusieurs séries de rencontres effrayantes, ce capitaine qui était dans le temps tout puissant, n’est pas venu me voir pendant plus d’un an – jusqu’au jour où j’ai été libéré.
- Ceux que je pouvais sauver
Les agents de police étaient les principales personnes que je visais à sauver, j’utilisais chaque occasion que je pouvais trouver. Je leur ai dit face à face que persécuter le Falun Dafa et les pratiquants étaient très dangereux, et non seulement allaient-ils faire du mal aux autres, mais aussi à eux-mêmes, et leurs familles n’auraient pas de paix. En route vers le centre de détention, je me suis aussi souvenu de dire aux agents ce que signifie démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées, tant en Chine qu’à l’étranger. Dans le centre de détention, j’ai concentré mes efforts sur ceux qui étaient détenus là-bas et qui avaient une relation prédestinée. J’ai aussi clarifié la vérité au capitaine d'astreinte et je l’ai persuadé à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. La plupart des détenus ont accepté de démissionner. J'ai demandé aux personnes qui n'avaient jamais rejoint le PCC ou ses organisations affiliées de sincèrement se souvenir que « Falun Dafa est bon. Authenticité – Bienveillance – Patience est bon. » et qu’ils recevraient des bénédictions. J’ai dit que mémoriser et répéter ces deux phrases leur apporterait de la chance et les aiderait à éviter le malheur.
J’ai commencé à sauver les gens dans la prison. Même si j’étais surveillé, je trouvais quand même des moyens de le faire. Parfois ils me menaçaient, en disant qu’ils allaient me signaler au capitaine, je répondais : « Allez-y. J’ai déjà clarifié la vérité au chef adjoint de la section de l'éducation, au commandant de l’escadron et au capitaine d'astreinte. Vous pouvez me signaler à eux. Je n’ai pas peur. » Quelqu’un a demandé : « Comment oses-tu faire cela dans cet endroit ? » J’ai dit : « Peu importe là où je suis. Je dois sauver les gens partout où je vais. Le capitaine est aussi un être humain et il a besoin de chérir la vie. Il est aussi l’un de ceux qui ont besoin d’être sauvés. » J’ai demandé aux autres pratiquants dans les autres équipes de sauver plus de gens. Certains pratiquants étaient très bons. Après m’avoir entendu dire que le Maître nous avait demandé de sauver les gens, ils ont immédiatement commencé à le faire. Certains ont réussi à sauver toutes les personnes dans leur équipe et ils avaient une liste de dizaines de noms de personnes qui voulaient démissionner du PCC et de ses organisations affiliées quand ils sortaient de prison.
Dans le processus de sauver les gens, j’ai profondément compris que tant que je fais les choses avec droiture et que je suis les exigences de Dafa, je peux sentir que le Maître me protège partout en tout temps. Le Maître a dit :
« Dans deux sortes de situations elles ne sont pas capables de toucher les disciples de Dafa. Une c'est que le cœur est solide comme un roc, elles n'osent pas le toucher. Parce qu’ à ce moment-là elles savent, que ce disciple marche avec droiture, agit bien, que ce soit les anciennes forces, ou les anciens principes, quiconque va encore les persécuter, je ne le tolère absolument pas. A mon côté il y a encore d’innombrables divinités justes ! J'ai encore d’innombrables Fashen qui peuvent tous aller rectifier la loi. la seule chose à craindre est que le disciple lui-même n'est pas stable dans son cœur, ait un attachement à ceci, une crainte à cela, lorsque les anciennes forces le voient, elles peuvent justement saisir ce cœur d'omission pour le persécuter. » (Enseignement de la Loi lors de la tournée en Amérique du nord)
Six à sept personnes ont été assignées pour me surveiller dans la prison. Deux ont eu des rétributions dans cette vie. Un était très irrespectueux envers moi et menaçait souvent de me signaler. J’ai entendu dire qu’il s’était cassé une jambe après être sorti de prison. L’autre a insisté pour m’empêcher de clarifier la vérité. Une fois, il a demandé à un détenu : « Est-ce qu’il (en se référant à moi) t’a demandé de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées ? » Cette personne ne savait pas ce qui se passait et a dit : « Oui, j’ai démissionné. » Il a ensuite menacé la personne et lui a ordonné de dire la vérité au capitaine. Je l’ai souvent avisé : « Traiter les pratiquants de Falun Gong gentiment c’est se traiter soi-même gentiment. Persécuter les pratiquants c’est se persécuter soi-même. » Il ne l’a pas cru et il a continué à faire des mauvaises choses. En résultat, il a attrapé la grippe. Avant de guérir, il a trébuché une nuit lorsqu’il est allé chercher de l’eau et il ne pouvait pas se lever. Ses jambes n’étaient pas cassées, mais il en a perdu le contrôle. Il avait des crampes et avait tellement mal qu’il en pleurait toute la journée. Les médicaments n’aidaient pas et il était complètement alité. Ses deux complices, un qui était souvent agité derrière son dos pour faire de mauvaises choses, devait vider son bassin de lit. Les deux ont admis que c’était de la rétribution pour avoir surveillé les pratiquants de Falun Gong. Plus tard, le capitaine a assigné une autre personne pour me surveiller. Plus d’un an après cela, c’était complètement « propre » autour de moi, avec personne qui me surveillait. Comme je n’avais pas d’interférence de surveillance, c’était beaucoup plus facile pour moi de clarifier la vérité. Dans l’escadron où j’étais détenu, il y avait de 80 à 90 personnes, en plus de celles avec qui je pouvais entrer en contact dans les autres équipes. J’ai clarifié la vérité à 100 personnes au total.
III. Strictement agir selon les trois principes
J’ai été en prison pendant quatre ans. En tant que disciple de Dafa, j’ai toujours strictement suivi ces trois principes. Ne pas trahir les compagnons de pratique, cultiver mon cœur et me débarrasser des attachements, et utiliser la « loi » pour me défendre.
- Ne pas trahir les compagnons de pratique
En tant que disciple de Falun Dafa qui assiste notre Maître à valider le Fa et sauver les êtres, si nous avons des lacunes et sommes détenus et persécutés, nous ne devrions pas trahir nos compagnons de pratique, peu importe la situation. Nous devrions protéger nos compagnons de pratique, parce que le péché de trahir les compagnons de pratique est énorme. Le Maître en parle dans le Fa. La personne trahie devrait aussi être responsable.
Quelqu’un qui a participé à une tentative de me transformer et était auparavant un compagnon de pratique qui avait fait des documents clarifiant la vérité à la maison, a été trahit par un compagnon de pratique qui a obtenu des documents de chez lui. Dans le centre de détention, les policiers lui ont dit qu’ils le laisseraient retourner chez lui s’il écrivait les trois déclarations. Il n’a pas accepté mais peu de temps après avoir été envoyé en prison, il s’est écarté du chemin et a cherché le capitaine pour plaider « coupable ». Il a écrit la déclaration de garantie et a même participé à transformer les autres. Pouvez-vous imaginer combien est grande la responsabilité pour ce compagnon de pratique qu’il a trahit ? Ce compagnon de pratique a finalement été condamné à huit ans. Il ne sera pas libéré avant 2016. Combien sévère sera la conséquence !
Lorsque j’étais au centre de détention, une personne ordinaire m’a raconté son expérience. Il a dit qu’il avait lu les Neuf commentaires sur le parti communiste chinois plus de 100 fois et qu’il pensait que c’était bon. Il a ensuite embauché quelqu’un pour utiliser une grosse machine pour imprimer des dizaines de milliers d'exemplaires des Neuf commentaires. Après avoir distribué plus de 10 000 exemplaires, il a été arrêté et les policiers ont saisi plus de 5000 exemplaires. On lui a dit que s’il donnait aux policiers de l’information sur les pratiquants de Falun Gong, ils le libéreraient. Je lui ai dit : « Tu ne devrais jamais faire ça. Ça serait un énorme crime. » Plus tard les policiers lui ont demandé où il avait trouvé les outils pour faire les exemplaires. Il a dit : « Je les ai achetés moi-même. Qui aimerait donner de l’argent ? » « Où les as-tu achetés ? » « En ligne. » « Qui a gravé ces CD ? » « Je l’ai fait. » « Pourquoi n’y a-t-il aucun logiciel dans l’ordinateur pour graver ces CD ? » « Mon ordinateur a eu des problèmes. Je n’ai pas eu le temps de réinstaller ça. » En fait, c'était les compagnons de pratique qui avaient acheté cet équipement, et les CD avaient été gravés par d’autres pratiquants. Les policiers ont vu qu’il admettait tout et ont cessé de le questionner. En contraste, combien sont gros les crimes qu’ils ont fait commettre à ceux qui pensaient seulement à se libérer, à réduire leur propre douleur en trahissant les compagnons de pratique, sans égard pour la vie ou la mort possible de leurs compagnons de pratique ? Bien sûr, la situation est complexe. Mais peu importe, on ne devrait jamais trahir un compagnon de pratique.
- Éliminer les attachements et cultiver son propre cœur
En prison, les gens étaient sujets à la persécution physique et mentale. La nourriture était sale et mauvaise, pas convenable pour des humains. En hiver il n’y avait pas d’eau chaude. Nous avions peu de repos. Le capitaine nous considérait comme des générateurs d’argent et nous forçait à travailler plus de dix heures par jour sans pause repas. Personne n’osait dire quoi que ce soit, et les leaders de plus haut rang ne faisaient rien pour l’en empêcher, même s’ils savaient que le capitaine commettait des crimes comme « maltraiter les détenus » et les « travaux forcés ». C’était des conditions difficiles et je ne savais pas combien d’années encore j’aurais à faire cela. Combien cela serait-il difficile ? Ainsi, il était assez facile de penser à quitter rapidement un tel endroit pervers. De plus, j’avais l’attachement à avoir peur et j’étais aussi torturé par les policiers. Quelqu’un pouvait faire un compromis pour avoir une réduction de peine. Il n’aurait pas été aussi difficile que ça d’oublier les vœux que j’avais fait dans le passé, d’oublier à quel point la cultivation était sérieuse et d’oublier les conséquences désastreuses.
Malgré toutes les souffrances, je me suis souvent averti moi-même que je n’allais jamais aller dans cette direction. Même si quelqu’un peut publier une déclaration pour annuler ce qui a été dit en prison et continuer sa cultivation pratique (n’y a-t-il pas beaucoup de personnes qui ont fait ça ?), je me suis dit que je devais prendre chaque pas avec droiture et ensuite m’intégrer dans le courant de validation du Fa après avoir été libéré. Sinon, cela serait une tache dont je ne pourrais jamais me débarrasser. De plus, des tribulations mineures comme celles que j'endurais en prison ne voulaient rien dire pour moi. N’est-ce pas un bon endroit pour éliminer nos attachements ?!
- Me défendre avec la loi
La persécution perverse du Falun Dafa et des pratiquants de Dafa est totalement illégale et inconstitutionnelle. Même lorsque j’étais en prison, en tant que citoyen, j’avais le droit de me reposer, de me divertir, de la dignité humaine, la sécurité personnelle et je n'étais pas insulté, maltraité et tabassé. Lorsque les officiers faisaient quelque chose d’illégal pour persécuter les pratiquants, ils savaient que c’était illégal. C’était seulement que personne dans la prison n’y portait attention, alors ils n’avaient pas peur. Ils ne s’attendaient pas non plus à ce que des tribulations les attendent. Si les pratiquants utilisent bravement des défenses légales pour se protéger et traduire en justice ou accuser les persécuteurs, ils peuvent êtres clairement informés qu’une fois sortis, leurs crimes seront exposés pour permettre au monde de savoir que dans un endroit aussi pervers, il y a des officiers de police qui s'appellent comme ceci ou comme cela, et combien ils sont inhumains et pervers. Sur ce point, les agents de police sont habituellement préoccupés.
Après avoir récité le Fa chaque jour, j’ai envoyé la pensée droite pour éliminer la perversité derrière le capitaine. Mes pensées droites l’attachaient et couvraient la cellule isolée. Quiconque me touchait commettait un crime et serait désintégré immédiatement, et personne ne pourrait avoir une vengeance immédiate.
J’ai compris que le Maître nous a dit de traiter tout ce que l’on rencontrait avec la sagesse et la pensée rationnelle. Un principe qui ne devrait être sous estimé en prison est de bien faire utilisation avec sagesse du système « légal » dans le monde humain pour se défendre bravement.
Ci-dessus sont mes expériences personnelles et ce que j’ai fait lorsque j’étais détenu. Veuillez signaler mes erreurs.
Merci, Maître ! Merci, compagnons de pratique !
(Neuvième conférence de partage d’expériences de Minghui par Internet pour les disciples de Dafa de Chine continentale)