(Minghui.org) Mme Song Fengrong, une fermière de Tangshan, province du Hebei, a été récemment condamnée à trois ans de prison pour avoir dit aux gens les faits sur le Falun Gong. Tout au long de son arrestation, sa détention, son procès et sa condamnation, il n'y a eu aucun avocat, aucun observateur, ni aucun appel.
Mme Song vit dans le village de Sanyizhuang, bourg de Zhengzhuangzi, Tangshan, province du Hebei. Le matin du 9 juillet 2012, elle a été arrêtée dans la zone du marché de Majiatun par des policiers de la Division de la sécurité intérieure du département de police de la zone de développement de Tangshan pour avoir parlé franchement des faits sur le Falun Gong.
La police a notifié sa famille deux semaines plus tard et dit à son mari d'aller à la Division de la sécurité intérieure. Il y est allé. Les policiers lui ont dit qu'ils enverraient Mme Song au centre de détention n°1 de Tangshan et lui ont demandé de signer un document. Il ne comprenait pas et a refusé.
La police a interdit à la famille de Mme Song de lui rendre visite. Son mari a reçu un appel téléphonique évasif le 25 octobre 2012. La personne au téléphone a dit qu'il y aurait un procès le jour suivant, mais il n’a pas dit clairement qui appelait et où le procès se tiendrait. La personne qui a fait l'appel a ensuite raccroché. Après avoir reçu une lettre de Mme Song, la famille a appris qu'elle avait été illégalement jugée et condamnée à trois ans de prison. Pendant tout le processus, on a interdit à sa famille de s'asseoir à la cour, de lui embaucher un avocat ou de faire appel pour elle.
Mme Song a été emmenée du centre de détention n°1 de Tangshan à la prison pour femmes de Shijiazhuang le 17 février 2013. Peu de temps après, un garde a appelé sa famille et dit que Mme Song n'avait plus d'argent et a demandé à la famille d’envoyer de l'argent. Son mari a répondu que c'était impossible, car ils avaient envoyé 2 000 yuan au début de l'année. Le garde a dit qu'ils allaient vérifier et n’a jamais rappelé.
Mme Song a appelé son domicile à la mi-mars. Son fils a répondu. Son fils et sa belle-fille sont actuellement peu disposés à parler d'elle en raison de la pression exercée par la persécution. Sa famille ne l'a pas vue depuis les neuf derniers mois.
Traduit de l’anglais au Canada