(Minghui.org) En regardant en arrière sur mon chemin de cultivation cette année et en voyant comment je me suis élevé progressivement avec la protection du Maître, mon cœur est rempli de gratitude infinie envers notre Maître bienveillant et majestueux. Ma plus grande compréhension acquise au cours de cette période d'un an est que chaque conflit, chaque malheur et tout inconfort devient un accélérateur qui m'aide à m'élever dans la cultivation, aussi longtemps que je n'oublie pas que je suis un pratiquant.
Libérer mon cœur d'être lié par le téléphone portable
J'ai pris la responsabilité de certaines tâches au travail, mon patron m'a donc équipé d'un téléphone portable et a payé l'abonnement mensuel. J'étais tenu de toujours garder mon téléphone portable allumé et de venir au travail chaque fois que cela serait nécessaire.
J'étais un travailleur consciencieux avant même d'avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Après avoir commencé la pratique, j'ai suivi les enseignements de Dafa pour être encore plus consciencieux. Bien que j'aie souvent été soumis à un traitement inéquitable après que la persécution ait commencé en 1999, j'ai toujours pris grand soin de mes obligations professionnelles. Si je prenais un repas ou dormais, dès que le téléphone portable sonnait et que ma présence était requise au travail, je m'y rendais immédiatement.
Mon cœur semblait lié au téléphone portable. Sachant qu'il pouvait sonner à tout moment, je n'osais jamais le laisser derrière. Je le portais toujours avec moi, même quand j'allais étudier le Fa en groupe au domicile d'un autre pratiquant. D'autres pratiquants m'ont alors rappelé que cela pouvait créer des problèmes de sécurité pour les pratiquants et j'ai compris cela, j'ai donc laissé à contrecœur mon téléphone portable à la maison. Cependant, j'ai vite commencé à m'inquiéter à ce sujet. Je me sentais mal à l'aise pendant l'étude en groupe et je ne pouvais pas lire le Fa avec mon cœur. La première chose que je faisais lorsque j'ouvrais le livre était de parcourir pour voir combien de pages nous devrions lire ce jour-là. Ensuite, je lisais le Fa tout en espérant terminer rapidement. Lorsque nous terminions l'étude du Fa, je n'étais pas d'humeur à partager les expériences avec les autres pratiquants. Je rongeais mon frein et je voulais seulement rentrer chez moi rapidement.
En arrivant chez moi, je sautais sur mon téléphone portable pour vérifier s'il y avait un appel manqué, parfois sans même changer de chaussures à la porte. S'il y avait eu un appel manqué, surtout quand il y en avait eu un assez grand nombre, je me sentais très mal à l'aise. Si l'un des appels manqués était de mon patron, mes mains commençaient presque à trembler. Ensuite, je rappelais immédiatement pour fournir les explications plausibles que j'avais préparées à l'avance.
Mon cœur avait été lié à mon téléphone portable pendant quelques années avant que d'autres pratiquants ne puissent finalement m'aider à prendre conscience qu'en tant que pratiquant de Dafa, je devais placer Dafa en priorité absolue. J'ai commencé à voir que mon problème avec le téléphone portable provenait de mes attachements à la renommée et au gain personnel. Je me souciais même du paiement des heures supplémentaires et des commentaires de mon patron.
En continuant de m'élever dans ce domaine, j'ai compris que pour un pratiquant de Dafa, rien n'arrive par hasard. Quand un pratiquant a des pensées droites, tout se passe bien. L'interférence ne se produit que lorsqu'un pratiquant ne peut pas abandonner son attachement. Sauver de nombreux êtres est maintenant la chose la plus importante dans cet univers. Comment pourrais-je laisser les forces anciennes utiliser mon travail pour interférer avec moi ?
Le Maître a dit :
« les forces anciennes n'osent pas s’y opposer, l’important est que l'état d'esprit au moment de faire des choses ne leur permette pas de pénétrer par une faille. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 »)
Progressivement, mon cœur est devenu de plus en plus pur et il n'était plus affecté par le téléphone portable. Désormais, quand je devais étudier le Fa ou faire d'autres choses avec d'autres pratiquants, j'éteignais le téléphone portable et je retirais la batterie, ou tout simplement je le laissais à la maison. Je faisais simplement ce que je devais faire avec un cœur léger.
Abandonner l'attachement à avoir raison
Depuis de nombreuses années, mon épouse et moi ne pouvons pas nous entendre sur quels vêtements lui allaient. Parfois, la différence d'opinion était énorme. Nous discutions souvent, nous nous disputions et nous querellions.
Je pensais que le sens vestimentaire de mon épouse n'était pas à la hauteur et qu'elle ne savait pas quel genre de vêtements lui convenaient, alors que j'avais un grand sens de l'esthétique et que je savais quel genre de vêtements étaient adaptés à diverses personnes. Mon épouse n'était pas d'accord et discutait souvent avec moi, refusant les vêtements que je lui avais recommandé. Cela m'a souvent agacé.
Quand je disais à mon épouse : « Ne me demande pas de t'aider dans l'achat de vêtements car tu ne m'écoutes pas ! » elle faisait preuve de beaucoup de respect afin que je l'accompagne. Cependant, quand je lui offrais sincèrement mes recommandations, elle répondait : « Je n'aime pas » ou « je pense que cela ne me va pas. » J'avais vraiment envie de me gifler pour ne pas avoir appris la leçon et retomber sans cesse dans ce scénario.
Le pratiquant H et une autre pratiquante sont venus chez moi en juillet dernier. Nous avons commencé à parler de l'achat de vêtements, ce qui a immédiatement attiré mon attention. J'ai parlé avec audace de styles de vêtements et de couleurs et les deux pratiquants semblaient être d'accord avec mes points de vue.
J'ai remarqué que mon épouse m'écoutait aussi attentivement, j'ai alors changé de sujet et j'ai dit : « Avez-vous jamais vu mon épouse porter des vêtements qui lui allaient bien, le genre de vêtements dont les gens se souviennent quand ils les voient » Les deux pratiquants ont approuvé mon point de vue, mais mon épouse semblait mal à l'aise. Cependant, je n'y ai pas fait attention et j'ai continué à parler. Je pensais que je devais profiter de cette occasion pour libérer la colère qui s'était accumulée dans mon cœur depuis de nombreuses années. Les deux pratiquants ont alors semblé remarquer que quelque chose se passait, ils ont trouvé une excuse et sont partis à la hâte.
Une fois que les pratiquants sont partis, j'ai continué à poursuivre mon épouse sur ce sujet et lui démontrer la « pertinence » de mon point de vue en de nombreux aspects. Je l'ai questionnée de manière agressive jusqu'à ce qu'elle ait reconnu qu'elle avait besoin d'améliorer son style et elle a exprimé qu'elle suivrait mon opinion en choisissant des vêtements à l'avenir.
Environ une semaine plus tard, mon épouse m'a invité à aller faire les boutiques avec elle. Comme je cherchais des vêtements « appropriés » pour mon épouse, j'ai montré du doigt une vendeuse du centre commercial à proximité et j'ai dit à mon épouse : « Ce genre de robe te va bien. » Elle a jeté un coup d’œil et a dit sans arrière-pensée : « Je n'aime pas cette couleur. » Je me sentais en colère et j'ai dit : « Si tu insistes toujours sur ce que tu aimes ou n'aimes pas, alors quel est le point de me demander de t'accompagner ? »
Ma fille, qui était aussi avec nous, a alors dit : « La robe ne va pas avec la silhouette de ma mère. » J'ai senti comme si le sang allait exploser dans ma tête. Je ne pouvais plus dire un mot. À ce moment, je me suis soudain rendu compte que quelque chose n'allait pas avec moi et qu'il était temps d'abandonner mon attachement. Je n'ai pas dit un mot jusqu'à ce que nous arrivions à la maison. Je n'arrêtais pas de me demander : « Il doit y avoir quelque chose qui cloche avec moi. Où est mon problème ? »
J'ai continué à chercher à l'intérieur dans les jours qui ont suivi et j'ai trouvé mon attachement à la luxure. La raison pour laquelle je semblais être bon à choisir des vêtements était parce que j'avais toujours fait attention à la façon dont les gens s'habillaient, surtout les jeunes et jolies femmes et parfois mon cœur était ému lorsque je les observais. Il est plus exact de dire que j'observais les femmes plutôt que leurs vêtements et j'avais projeté cet attachement caché de luxure sur mon épouse.
En continuant à chercher à l'intérieur, j'ai aussi trouvé des attachements à la compétitivité et à me faire valoir. Peut-être que le Maître a vu mon effort sincère à chercher à l'intérieur et mon vœu sincère d'abandonner mes attachements. Le Maître m'a aidé à trouver mon attachement fondamental dans la soirée du 18 août 2012, quand j'ai commencé à rédiger cet article pour la 9e Fahui de Minghui en Chine.
Pendant que j'écrivais cet article ce soir-là, j'ai entendu mon épouse et ma fille essayer des chaussures. Elles m'ont demandé de venir jeter un œil sur les chaussures que la tante de ma fille avait achetées pour elle. J'ai vu ma fille portant une paire de chaussures de sport rouges avec une bande blanche. Je m'y suis immédiatement intéressé et je l'ai encouragée : « Elles ont l'air super, vraiment super ! »
J'ai demandé à ma fille : « Tourne à droite, laisse-moi regarder. Non, non, tourne à gauche, à gauche. » Ma fille a continué de tourner à droite et son visage était plein de tristesse et d'impatience. Bientôt, je suis devenu un peu contrarié et mon intérêt s'est évaporé. J'ai dit : « Tu n'essaies pas les chaussures pour moi. Pourquoi es-tu devenue triste ? » Ma fille a dit en colère : « Je n'aime pas ces chaussures et je ne me sens pas à l'aise dedans, mais tu as continué à me demander de tourner à droite et à gauche. » Puis elle est partie.
Je me suis tourné vers mon épouse pour réfléchir. Elle a dit : « Tu aurais dû voir ton expression quand tu as regardé les chaussures. Pouvaient-elles être si géniales ? Tu as même affirmé que nous n'avions jamais acheté de chaussures aussi géniales que cette paire. » Puis nous sommes revenus à nos vieilles disputes et j'ai avancé les mêmes vieux raisonnements sur l'appréciation esthétique. Alors que mon épouse avait presque admis sa défaite, ma fille s'est soudain précipitée dans la chambre pour défendre sa mère. Elle m'a grondé hardiment, même si, à mon avis, ses raisons n'étaient pas du tout fondées. Quand j'ai fait remarquer qu'elle avait tort, mon épouse m'a rappelé de faire attention à mon xinxing. Cependant, j'ai complètement perdu le contrôle et ma nature de démon a explosé. Je ne pouvais plus supporter une seule phrase et chaque phrase que je disais blessait à ma fille. Ma fille a fini par claquer la porte et a crié : « Je ne t'appellerai plus jamais papa ! »
Je n'ai pas pu dormir de toute la nuit. Je n'étais plus en colère, mais je ne pouvais même pas fermer les yeux. Je fixais le plafond et me disais que je devais trouver mon attachement fondamental et m'en débarrasser. Vers 1h du matin, j'ai écrit quatre caractères dans l'obscurité, « imposer son opinion sur les autres. » À ce moment, j'ai senti clairement qu'un bloc de substance lourde était retiré de mon cœur. J'ai clairement reconnu que j'avais été trop attaché à avoir raison. J'avais fait de gros efforts et je m'étais creusé la tête afin de prouver que j'avais raison et faire en sorte que les autres acceptent mon point de vue. J'avais même osé utiliser Dafa pour me valider moi-même, ce qui était tout simplement inacceptable !
Je me suis souvenu de l'enseignement du Maître :
« Ne discutez pas dans tous les sens, et n'insistez pas sur qui a raison et qui a tort. Certaines personnes insistent toujours sur le fait qu'elles ont raison, mais même si vous avez raison et même si vous n'avez pas tort, qu'est-ce que cela peut faire ? Vous êtes-vous améliorés sur la base de la Loi ? Le simple fait d'utiliser la pensée humaine pour insister sur qui a raison et qui a tort est en soi une erreur. C'est parce que vous utilisez le principe des gens ordinaires pour vous jauger vous-mêmes et vous utilisez le principe des gens ordinaires pour exiger des autres » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan »)
Quand ma fille avait perdu toute sa raison et me grondait hardiment, elle était en fait comme un miroir, me montrant comment j'imposais mon opinion sur les autres. Je me suis soudain senti soulagé et je ne me suis plus plaint de mon épouse ou de ma fille. Je me sentais comme si la tempête que je venais de traverser n'était jamais arrivée.
Le lendemain, j'ai senti une douleur sourde sur le bord de ma langue pendant que je travaillais. J'ai tout de suite compris que cela était causé par mon fort attachement à la compétitivité et le résultat de ces mots piquants que je venais de prononcer en rivalisant avec ma fille. J'ai dit au Maître dans mon cœur : « Maître, j'avais tort. Je vais me corriger. » Juste à ce moment, la douleur sur ma langue a complètement disparu.
M'élever dans le processus de rédaction d'un article
La pratiquante H est venue vers moi avec un membre de la famille d'un pratiquant illégalement arrêté un soir de juin 2012. H espérait que je puisse écrire un article sur la persécution de ce pratiquant. Après quelques questions et réponses, j'ai trouvé que ce cas était très typique et très touchant. En outre, des photos liées à l'affaire étaient aussi disponibles. J'ai immédiatement réalisé que c'était de très bons documents de sorte que je pourrais publier un article sensationnel ! Dans mon enthousiasme, j'ai rapidement écrit l'article et inséré les photos le soir même. Cependant, je me suis retenu et je ne l'ai pas envoyé, parce que H avait insisté pour que je lui fasse lire en premier. J'ai sauvegardé l'article dans la boîte du courrier électronique que nous partagions.
Le lendemain, quand j'ai vu H, je lui ai demandé : « Comment est-ce ? L'as-tu lu ? Y a-t-il un problème ? » Elle a dit : « Il y a quelques problèmes. » Elle s'est arrêtée brièvement et a poursuivi : « D'autres pratiquants et moi avons lu l'article que tu as écrit et nous avons estimé qu'il est trop plat. Nous avons pensé que le pratiquant J devrait être capable d'écrire un meilleur article. Qu'en penses-tu ? » Mon cœur m'a fait souffrir comme si quelqu'un l'avait pincé.
J'ai ouvert la bouche pour dire quelque chose, mais j'ai ensuite réalisé qu'il était temps de lâcher prise et de m'élever. Donc, j'ai demandé une clé USB à H et j'ai copié pour elle tous les documents liés à l'article. J'ai essayé de mon mieux de rester calme. H voulait expliquer davantage, mais j'ai fait un geste de la main et sourit : « Ne t'inquiète pas. Mon cœur est en effet un peu mal à l'aise, mais je sais qu'il est temps pour moi de m'élever. Prends-le et laisse faire celui qui pourra écrire un meilleur article. » H a hoché la tête et m'a félicité : « Tu t'es vraiment vite élevé ! »
Après que H soit partie, j'ai lu mon article une nouvelle fois. Je me suis senti mal à l'aise. Mes attachements à me valider moi-même et à la gloire avaient vraiment gonflés la nuit précédente. Je n'avais même pas écrit d'introduction. L'article en entier était comme un rapport commun sur un ton plat.
L'article que le pratiquant J a écrit a été publié quelques jours plus tard. Il était bien fait. Je suis heureux que J ait écrit un bon article. Je suis également heureux de m'être élevé.
Abandonner la jalousie et le refus de recevoir des ordres
Un des pratiquants qui avaient été persécutés cette année était proche de moi et vivait également près de chez moi, j'ai donc travaillé sur un projet pour le secourir. Les pratiquants L et H étaient également dans cette équipe de sauvetage. L était coordinatrice locale depuis de nombreuses années. Son état de cultivation était stable et elle avait une passion pour faire les choses. H était très expérimentée dans le secours des pratiquants et connaissait beaucoup de méthodes pratiques. Elle était particulièrement douée pour traiter avec le service de police, le parquet et les tribunaux. L'équipe de projet comprenait également les pratiquants responsables de prendre contact avec les familles des pratiquants persécutés et d'émettre la pensée droite. Avec une telle composition, ce devait être une équipe de secours très puissante. Cependant, mes forts attachements ont nui à nos efforts de sauvetage.
Le jour que notre équipe de sauvetage a été initialement formée, sept ou huit pratiquants se sont réunis pour discuter de la répartition du travail et de la stratégie de sauvetage. Deux ou trois pratiquants ont exprimé qu'ils n'avaient aucune expérience dans le travail de sauvetage et voulaient suivre le dispositif mis en place par d'autres. La pratiquante L a alors dit : « Je pense que H et C (moi) sont de bons candidats pour contacter les avocats … » Avant qu'elle ait terminé, je l'ai interrompue : « Je pense que chacun devrait d'abord parler de ce qu'il peut faire ! » Mon ton était rigide et critique, car je pensais que nous n'avions pas besoin d'un patron. Personne n'a voulu prendre la parole après cela, nous nous sommes retrouvés sans atteindre aucun résultat.
Une dizaine de jours plus tard, cinq ou six d'entre nous nous sommes de nouveau réunis pour discuter de la façon de sauver le pratiquant. Nous sommes arrivés avec deux stratégies : l'une était d'engager un avocat et de suivre les procédures légales comme effort principal, l'autre était d'utiliser les expériences personnelles des pratiquants comme exemple pour expliquer les faits au sein de la communauté. Les pratiquants H et I ont préconisé la première méthode, tandis que deux autres pratiquants ont insisté sur la deuxième méthode. Nous avons vigoureusement discuté les uns avec les autres et aucune partie n'a voulu céder. En fin de compte, les deux parties ont chacune décidé de procéder selon leur propre méthode, avec le raisonnement que les deux approches n'entraient pas en conflit les unes avec les autres. Les deux pratiquants ayant une opinion différente de la nôtre ne se sont jamais présenté pour discuter à nouveau du processus de sauvetage.
Quand notre équipe de sauvetage s'est à nouveau réunie, seules quatre personnes se sont présentées. La pratiquante L a dit avec inquiétude : « Les pratiquants participent de moins en moins au sauvetage. Comment devrions-nous procéder ? » H partageait les mêmes inquiétudes. Cependant, je me suis soudain senti plein de fierté et j'ai dit : « Je ne peux pas décider pour les autres, mais je vais continuer l'effort de sauvetage, même si je suis le seul qui reste ! » Personne n'a fait de commentaires après ça.
Après un certain temps, L m'a dit : « Les parents voulaient dire au public qu'il était légal que leur fils pratique le Falun Gong. Leur fils n'a pas commis d'acte répréhensible. Nous avons besoin d'un article pour ça. Pouvez-vous en écrire un ? » J'ai répondu : « Pas besoin d'en écrire un. Lorsque l'avocat est venu la dernière fois, n'a-t-il pas présenté à la famille un plaidoyer de la défense qui avait été utilisé avant ? Cela expliquait déjà les faits en détail » L a répliqué : « Les parents ont dit que cela ne s'appliquait pas à la situation particulière de leur fils, de sorte qu'ils ne veulent pas l'utiliser » J'ai fait un geste de la main et j'ai dit : « Vous n'avez pas besoin de vous inquiéter. Je vais parler avec la famille. »
H a déclaré : « Nous suivons la famille et l'avocat dans leur façon de faire les choses et nous ne jouons pas un rôle de premier plan, donc je pense que nous devrions encore clarifier notre approche principale pour le sauvetage. » J'avais collaboré avec H avant et je connaissais ses aptitudes. J'ai aussi réalisé que je ne devrais pas moi-même trop insister. Alors j'ai dit : « H, je voudrais poursuivre ta démarche. Dis-moi ce que nous devons faire maintenant. » Cependant, bien que j'aie dit ces mots, je n'acceptais pas vraiment l'approche de H dans mon cœur.
La police locale a harcelé la pratiquante L peu après. Elle m'a fait passer un message par un autre pratiquant qu'elle avait besoin de s'ajuster et qu'elle cesserait temporairement de participer à l'effort de sauvetage. Je me suis dit : « Ce n'est pas un problème si elle ne participe pas. Quoi qu'il en soit, elle ne peut pas faire grand-chose. Nous pourrions également éviter certains conflits si nous ne nous voyons pas ».
Je donnais l'impression de travailler selon l'approche de H dans les jours qui ont suivi, mais H commentait souvent que ce que j'avais fait n'était pas conforme à son idée. Je me sentais irrité chaque fois que cela se passait. Un jour, je lui ai dit : « Nous pouvons seulement décider sur une idée approximative. Cependant, beaucoup de détails seront impliqués lors de la mise en œuvre de l'idée. Je ne peux pas vérifier avec toi pour tout et nous n'avons pas le temps pour ça non plus. » H a alors répondu : « Puisque tu es celui qui fait des choses concrètes, il est préférable que tu suives tes propres idées pour le faire. » Après cela, elle n'a pas communiqué avec moi pendant une longue période et je n'étais pas disposé à communiquer avec elle non plus. Pendant cette période, mon cœur était lourd et très mal à l'aise chaque fois que je la voyais.
J'ai continué à faire les choses, sans idée systématique et sans beaucoup d'effet non plus. J'abordais simplement les choses de manière superficielle. Je sentais de plus en plus que quelque chose n'allait pas, qu'il devait y avoir des problèmes de mon côté et que je devais chercher à l'intérieur.
Puis j'ai à nouveau rencontré H. Nous avons eu une conversation avec un cœur calme pendant plus d'une heure. Nous avons à peine parlé des choses concrètes que nous devions faire pour le projet de sauvetage. Au lieu de cela, nous avons partagé nos expériences sous l'angle des principes du Fa et de l'élévation dans la cultivation.
Pendant cette conversation, j'ai clairement reconnu ma jalousie envers H. J'étais jaloux de ses aptitudes et que son approche avait été reconnue par d'autres pratiquants. L'attachement à la jalousie m'avait séparé de H dans mon cœur. En outre, j'avais pollué l'effort de sauvetage avec mon attachement tenace à me valider moi-même. Mes pensées n'étaient pas droites et mon cœur n'était pas pur. Ainsi, le résultat n'était pas bon. J'ai partagé cette compréhension avec H et j'ai dit que j'étais décidé à abandonner mes attachements et à bien coopérer avec elle.
Après être rentré à la maison, j'ai parlé à mon épouse de mon partage d'expérience avec H. J'ai trouvé qu'en exposant mes attachements, les mauvais éléments qui me séparaient de H avaient disparu. En outre, une stratégie de sauvetage m'est clairement apparue à l'esprit et mon approche s'appareillait très bien à l'approche de H.
En continuant de chercher à l'intérieur, j'ai trouvé que j'étais très attaché à l'ego. Cette déclaration de « Je vais continuer le sauvetage, même si je suis le seul qui reste ! » avait réellement révélé mon attachement à l'ego. J'ai aussi compris que la séparation entre moi et la pratiquante L avait été causée par mon arrogance et mon refus de recevoir des ordres. Je me suis toujours senti mal à l'aise si je devais écouter les autres, je ne pouvais pas abandonner mon ego et bien coopérer avec les autres pratiquants.
Durant cette période, L m'a passé un message, me demandant de venir. Quand je suis arrivé chez elle, elle m'a dit directement : « Ouvrons nos cœurs, parlons et résolvons nos problèmes. » Puis elle a passé en revue les expériences désagréables qui avaient transpiré entre nous et m'a demandé ce que je pensais. Je lui ai dit sincèrement que cela était dû à mon problème. Bien sûr, L a aussi cherché à l'intérieur et a partagé sa compréhension. Grâce à ce partage, la séparation entre nous a été éliminée.
Le Maître a dit :
« L'apparence naît du coeur »
(« Enseignement de la Loi lors d'une réunion de The Epoch Times »)
L'environnement change avec la pensée. Les choses ont commencé à changer au fur et à mesure que j'ai découvert et progressivement abandonné mes attachements et j'ai ainsi éliminé la séparation entre moi et les compagnons de pratique.
Comme nous avancions, le nombre de pratiquants participant à l'effort de sauvetage a de loin dépassé le maximum précédent et nous avions désormais beaucoup d'aides pour effectuer toutes sortes de tâches. Nous avions des pratiquants imprimant des faits sur des étiquettes autocollantes, envoyant des lettres de clarification de la vérité, des messages texte ou multimédia via les téléphones portables, passant des appels téléphoniques, envoyant la pensée droite à proximité des installations concernées et recherchant les adresses des responsables impliqués dans la persécution. Nous formions vraiment un corps uni.
« Arrêtez de parler »
Un message a été publié en juillet 2012 selon lequel la perversité allait systématiquement harceler et arrêter les pratiquants à grande échelle un certain jour. Le message provenait d'un policier qui avait compris la vérité au sujet du Falun Gong. Les informations ont rapidement circulé parmi les pratiquants.
Un jour, après que notre groupe ait terminé l'étude du Fa, certains pratiquants ont parlé du message et ont demandé à chacun de partager leur compréhension. La majorité a dit que nous devrions être responsables envers les autres pratiquants et faire passer un tel message lorsque nous en entendons parler. Cependant, je pensais que la diffusion de ce genre de message revenait en quelque sorte à reconnaître la persécution. Comme nous poursuivions la discussion, le pratiquant G s'est soudain adressé à moi avec force et sur un ton sérieux : « C, arrête de parler ! » J'ai été stupéfait et je me suis demandé pourquoi G avait fait cela. Dans le passé, les gens étaient toujours prêts à écouter mes opinions lorsque nous partagions nos compréhensions dans l'étude du Fa en groupe. Je voulais continuer à parler, mais je me suis retenu.
Je me suis souvenu de ce que le Maître avait dit :
« Lorsque vous rencontrez un problème, la meilleure façon de faire c'est de ne pas foncer, de ne pas vous ruer en avant et de ne pas vous précipiter pour courir après la solution. Laissez reposer votre cœur, reculez d'un pas et vous allez résoudre le problème. » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à la capitale des États-Unis »)
Je n'ai pas vraiment parlé après cela et j'ai juste tranquillement écouté les autres.
Quelques minutes ont passé et mon cœur est devenu de plus en plus calme. Je pouvais comprendre et prendre en considération les opinions et les pensées des autres. J'avais complètement oublié l'affront que je venais de subir. Puis j'ai soudain entendu G dire : « Il semble que ce que C a dit a un point. »
Émettre la pensée droite est offrir le salut
Courant mars 2012, alors que le Parti communiste chinois (PCC) tenait ses « deux congrès » mon travail a envoyé des gens pour me surveiller. Ils ont été placés en face de l'immeuble où j'habitais. Dayou (surnom), qui était responsable, avait déjà été mon ami. Je lui avais expliqué les faits à propos du Falun Gong à plusieurs reprises, en l'appelant et en lui envoyant des messages texte. Toutefois, il semblait impassible et envoyait toujours des agents pour me surveiller. J'étais un peu en colère à ce sujet.
La première chose que j'ai faite après être rentré chez moi a été d'émettre la pensée droite envers Dayou et ceux qui m'avaient suivi, de les faire punir et de les empêcher de commettre de mauvaises actions. Quelques jours ont passé et il semblait que ma pensée droite n'avait pas eu le moindre impact.
Un jour, en étudiant le Fa, j'ai soudain compris que l'émission de la pensée droite était pour éliminer la perversité derrière les gens qui ont été manipulés par la perversité et que je devais essayer de sauver. Comment pourrais-je être en colère envers eux ? J'ai donc corrigé mon point de base et j'ai émis la pensée droite pour neutraliser les êtres pervers qui profitent des gens en leur faisant commettre un crime contre Dafa.
Dayou est venu me voir quelques jours plus tard. Nous avons parlé pendant plusieurs heures. Il m'a dit qu'il avait lu le Zhuan Falun et compris qu'il enseigne aux gens à faire de bonnes actions et être de bonnes personnes. Il croyait aussi en Bouddha. Il a exprimé qu'il était vraiment réticent à envoyer des gens pour me faire surveiller. Le secrétaire du Parti de mon lieu de travail lui avait ordonné de le faire et il s'était même disputé avec le secrétaire à cause de cela.
Dayou a dit qu'il avait lu beaucoup de livres et savait que le PCC avait fait toutes sortes de choses mauvaises et finirait mal. Je lui ai dit que comme il a vu si clairement la réalité du PCC, il doit renoncer à son adhésion, de sorte qu'il puisse rompre ses liens avec le parti et éviter une catastrophe à l'avenir. Il a approuvé. Avant de nous séparer, il m'a dit : « Vivons bien. Les bonnes gens seront récompensées. Si ces gens qui vous surveillent font quoi que ce soit pour interférer avec toi, appelle-moi. » Quelques jours plus tard, j'ai été capable de persuader le conducteur affecté à me suivre de démissionner du PCC aussi.
Pendant que j'écrivais cet article de partage d'expérience tard dans la soirée, j'ai senti la grande compassion du Maître qui ne peut être décrite par des mots. Je ne pourrai jamais rembourser cela, sauf en cultivant diligemment et en sauvant plus d'êtres.
Merci, Maître bienveillant et tout-puissant !
(Neuvième conférence de partage d’expériences de Minghui par Internet pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l'anglais au Canada