(Minghui.org) Dans une société normale, la fonction d'un appel ou du système de pétition est d'offrir aux citoyens un moyen de résoudre leurs problèmes et de protéger leurs droits civils et les intérêts personnels légitimes. Cependant, beaucoup de gens sont surpris d'apprendre qu'en Chine aujourd'hui, les pétitionnaires sont soumis à des interférences violentes et à du harcèlement. En fait, le sabotage sanctionné par les autorités du domicile ou de l'entreprise du pétitionnaire est tout à fait normal et malheureusement prévisible.
Pour les gens en Chine continentale, l'utilisation de la violence envers les pétitionnaires par le régime communiste chinois est considérée comme un comportement ni bizarre ni inhabituel. Le régime a d'abord établi le système de pétition mais intercepte ensuite violemment les pétitionnaires et prive les citoyens de leur droit de faire appel. Bien que le droit d'appel soit officiellement prévu au sein du système de pétition des autorités chinoises, l'ingérence et le harcèlement qui en résultent sont également devenus un élément prévisible du système, ce qui revient essentiellement au Parti communiste chinois (PCC) de commettre des crimes au niveau des autorités.
Le système d'appel traditionnel pris en otage par le PCC
Le droit de pétition et de faire appel à son gouvernement est un droit fondamental pour les citoyens dans une société normale et est le canal de dialogue entre le gouvernement et ses citoyens. Cependant, le régime communiste autoritaire de Chine n'a jamais rendu ce droit fondamental vers la population de Chine. Depuis que le PCC a pris le pouvoir, il a constamment initié des « mouvements politiques » pour persécuter et priver les gens à tous les niveaux de la société. Bouleversés et effrayés par la brutalité du PCC, les gens ne savent pas faire une pétition pour leurs droits en tant que citoyens.
À la suite d'abus au sein des autorités et du démantèlement de la culture traditionnelle chinoise, la Chine toute entière est ravagée par le PCC et souffre de l'effondrement économique et de la décadence culturelle. Les gens vivent aujourd'hui dans un état d'inquiétude. Dans une tentative de compenser son effondrement imminent, le PCC a mis en œuvre la politique de « réforme et d'ouverture » comme un écran de fumée, affirmant qu'il « dirige le pays conformément à la loi. »
Tous les niveaux des autorités ont également mis en place leur « bureau de pétition » local. Cependant, ces bureaux ne résolvent que des problèmes mineurs d'une petite partie des pétitionnaires. Cela a été fait pour donner au monde extérieur une illusion que le PCC est « ouvert » à ses citoyens. Toutefois, en juin 1989, lorsque les étudiants ont demandé au régime d'enquêter et de punir la corruption, le PCC a mobilisé les forces armées contre des étudiants non armés, qui ont été abattus et écrasés par les chars dans un massacre sanglant qui a choqué le monde. Depuis lors, le canal entre les autorités et le public a essentiellement été complètement fermé.
Interception violente des pétitionnaires et les « visites de suivi » sont devenues une règle non écrite
Après le 4 juin 1989, le mécanisme pour faire appel n'avait pas été totalement aboli par le PCC, mais de nombreuses conditions supplémentaires ont été ajoutés. Le Comité central du Parti instruit les responsables provinciaux et municipaux pour « gérer leur propre population » - c'est-à-dire, les empêcher de faire appel à des niveaux supérieurs des autorités. Les responsables au niveau provincial ont donné l’ordre aux responsables au niveau local « d’être responsables de leurs propres problèmes », menaçant les responsables au niveau local de licenciement si leurs électeurs font appel au niveau provincial. Les responsables locaux ne cessent de changer la politique de pétition avec ces « règles » telles que « ne pas autoriser les gens à faire appel au-dessus de leur niveau local », « pas de pétitions de groupes autorisées », « les membres du parti ne sont pas autorisés à prendre l'initiative de la pétition », « pas de pétitions répétées autorisés » et ainsi de suite.
Plus tard, comme la corruption au sein du régime a engendré de plus en plus de pétitions de groupe, les différents niveaux de bureaux de pétition ont peiné à faire face au volume. Leur réaction a simplement été de s'engager dans l'interception violente des pétitionnaires et les « visites de suivi » malveillantes aux pétitionnaires. Ils ont alternativement soudoyé et menacé les pétitionnaires, ou nivelé les accusations et condamné les pétitionnaires. Les représentants des autorités ont créé de l'injustice envers leurs propres citoyens plutôt que de risquer leur carrière. Après un certain temps, l'interception violente des pétitionnaires et les visites de suivi malveillantes des pétitionnaires sont progressivement devenues le modèle qui maintient le régime au pouvoir.
En conséquence de la paranoïa du régime, les gens en Chine voient un scénario unique joué lors des conférences importantes du PCC, les « dates sensibles », les périodes de vacances ou d'autres périodes de pointe des pétitions. Durant ces périodes, les divers niveaux des autorités envoient la police armée, la police spéciale, Interpol, la police de la circulation, des policiers en civil et même des bandes de voyous comme « employés de la sécurité » pour intercepter les pétitionnaires et maintenir « la stabilité sociale. » Pour un observateur extérieur, il est en effet difficile de dire s'il s'agit d'un gouvernement ou d'une bande de voyous organisés qui commettent des crimes contre des citoyens innocents.
Le système d’appel du régime utilisé comme outil de persécution
Il y a eu de nombreuses injustices dans l’interception violente des pétitionnaires par le PCC, mais aucune n'a été plus impitoyable que celles contre les pratiquants de Falun Gong à la fin des années 1990. Afin de créer une justification pour persécuter le Falun Gong, Jiang Zemin, qui était alors le dirigeant du PCC, ainsi que Luo Gan, dirigeant politique et juridique, ont lancé une campagne pour répandre des rumeurs et calomnier le Falun Gong. Cela a conduit à l’appel pacifique du 25 avril 1999 à Pékin durant lequel 10 000 pratiquants se sont réunis pacifiquement pour présenter une pétition aux autorités et déposer plusieurs requêtes. Ce jour-là, le premier ministre a accepté trois requêtes des pratiquants : libérer les pratiquants emprisonnés à tort à Tianjin, permettre aux gens de pratiquer le Falun Gong sans aucune ingérence des autorités et autoriser la publication des livres du Falun Gong. La décision du Premier ministre a été accueillie par les médias étrangers qui ont estimé que, finalement, le PCC était en effet devenu plus ouvert et raisonnable. Cependant, peu de temps après l'appel du 25 avril, Jiang Zemin a annulé la décision du Premier ministre et a lancé une persécution à grande échelle du Falun Gong.
Après le début de la persécution, beaucoup de pratiquants se sont rendus à Pékin pour faire appel. L’histoire donnait au PCC une occasion parfaite d'acquiescer à l'opinion publique et de gagner le soutien du peuple. Cependant, le PCC a choisi de prendre le chemin inverse. Ils ont commencé l'interception violente des pétitionnaires de Falun Gong. Les bureaux de pétition et le bureau de liaison de chaque province à Pékin sont devenus des lieux où les pratiquants de Falun Gong étaient interceptés et arrêtés. La Place Tiananmen est devenue le lieu central pour intercepter les pétitionnaires, qui n'avaient pas d'autre endroit pour faire appel après que les bureaux d'appel officiels aient été fermés. Les responsables locaux, les policiers, les policiers en civil et des agents de la sécurité publique ont formé des souricières et ont intercepté les pratiquants aux carrefours stratégiques de circulation, ont arrêté les pratiquants, les ont forcés à s'inscrire, les ont jetés dans les prisons ou les centres de lavage de cerveau et leur ont extorqué de grosses sommes d'argent. Ces exactions se poursuivent à ce jour. Les pratiquants qui refusent d'être « réformés » sont envoyés dans des camps de travail ou condamnés à la prison.
Le PCC a intensifié la persécution encore plus profondément et a transformé la persécution du Falun Gong en une persécution politique nationale. Avec la diffamation vicieuse des médias envers la cultivation et pratique paisible, tout le monde en Chine a été forcé de prendre position contre le Falun Gong. Le régime de Jiang Zemin a manipulé toutes les ressources sociales pour intensifier la persécution. Jiang Zemin a personnellement ordonné une campagne de « complètement éradiquer le Falun Gong » et a lancé des politiques génocidaires comme « ruiner leur réputation, ruinez-les financièrement et détruisez-les physiquement » et « battre à mort est considéré comme un suicide. » C'est la plus effroyable des injustices en cours depuis 14 ans.
Le visage des pétitionnaires
Chaque pratiquant de Falun Gong qui a eu le courage de faire appel de la justice a une histoire unique et la violence qu'ils ont rencontrée aux mains du PCC a affecté pour toujours leurs vies et celles de leurs familles et associés. Voici les expériences de plusieurs de ces pratiquants racontées ici.
Mme Gong Shuhua
Mme Gong Shuhua est née en 1978, elle est une villageoise de Jinqianguanzhuang, bourg de Tanbu, canton de Mengyin, province du Shandong. Après le début de la persécution du Falun Gong, quatre personnes de sa famille, dont Mme Gong, sa mère, son frère et sa sœur se sont rendus à Pékin pour faire appel. Ils ont été interceptés par des agents du bourg de Tanbu et ont été brutalement persécutés. Sa mère, Mme Hui Zenhua, et son frère M. Gong Pibin ont été envoyés dans des camps de travail. Sa sœur, Mme Gong Shuqin, a vu son admissibilité pour entrer à l'université retirée. Plus tard, elle a disparu.
Mme Gong Shuhua a dû quitter son domicile après le Nouvel An en 2001. Vers le 20 septembre 2002, elle a été arrêtée à Daigu, bourg de Mengyin, avec plusieurs autres pratiquants - Zhang Dezhen, Teng Derong, et Gong Maohai - par des policiers du Bureau 610 du canton de Mengyin et l'équipe de la police criminelle. Elle a été interrogée, battue et gavée. Parce qu'elle a refusé de dire à la police le mot de passe de son ordinateur, les policiers ont intensifié la persécution à son encontre.
En 2003, elle a été condamnée à dix ans de prison et a été envoyée dans la prison pour femmes du Shandong. Son fiancé l’attend depuis plus d'une décennie. Le père de Mme Gong Shuhua est occupé par ses affaires à l'étranger et est incapable de prendre soin de sa famille. Personne n’a rendu visite à Mme Gong, sa mère ou son frère pendant leur détention. Leurs biens et effets personnels ont tous été pillés. Pendant le Nouvel An de 2001, les représentants des autorités ont extorqué plus de 10 000 yuans en espèces à la famille.
M. Tao Hongsheng
M. Tao Hongsheng était un ancien officier de police du bureau de la sécurité de Shijiazhuang, province du Hebei. Il a brandi une banderole portant les mots « Falun Dafa » sur la Place Tiananmen le 25 décembre 1999 et a été expulsé du travail et du Parti communiste chinois. Il a été condamné à trois ans dans un camp de travail par la police de Xijiao et a été détenu dans le deuxième quartier du camp de travaux forcés de Shijiazhuang. Il est difficile d'imaginer le genre de tortures physiques et psychologiques et de lavage de cerveau qu'il a endurés là-bas.
À la suite de la torture, la santé de M. Tao s'est détériorée rapidement et en quelques mois, il était près de mourir. Comme il était dans un état critique, les autorités du camp de travail ont paniqué et l’ont renvoyé dans sa famille. Quelques jours à peine après son retour, M. Tao est décédé. Il n'avait que 46 ans.
Mme Tan Guanghui
Mme Tan Guanghui était âgée d'une quarantaine d'années et était originaire du bourg de Songjiang, canton de Bin, province du Heilongjiang. En juin 2000, elle s'est rendue à Pékin pour faire appel et a été arrêtée et envoyée au camp de travaux forcés de Wanjia pendant un an. Autour de juin et juillet 2001, plusieurs gardiens l'ont emmenée au camp de travail pour hommes où elle a été violée par trois hommes. Mme Tan leur a dit : « Vous commettez un crime et vous recevrez un châtiment. » Les malfaiteurs se sont moquées d’elle et lui ont dit : « Nous n'avons pas peur ! »
Les malfaiteurs ont déclaré que Mme Tan était devenue mentalement perturbée et elle a été envoyée à l'hôpital de Wanjia, où elle a reçu quotidiennement des injections forcées. Fin juillet, sa famille a soudain reçu une notification du camp de travail de ramener Mme Tan chez elle. À la suite de ces viols et de ce « traitement médical », Mme Tan a effectivement souffert d'un effondrement mental et elle ne pouvait plus prendre soin d'elle. La famille a dû la renvoyer à l'hôpital psychiatrique à plusieurs reprises pour qu’elle y soit soignée.
Mme Liu Xiurong
Mme Liu Xiurong, 63 ans, est originaire de Tongliao en Mongolie intérieure. Autrefois, elle souffrait de plusieurs problèmes physiques qui ont tous disparu après qu'elle ait commencé à pratiquer le Falun Gong. Les six membres de sa famille sont aussi des pratiquants de Falun Gong. Après le début de la persécution, toute la famille s’est rendue à Pékin pour faire appel. Quand ils sont arrivés là, ils ont été séparés. Mme Liu était avec sa deuxième fille Tian Xin. Comme elles n'ont pas réussi à localiser le bureau de pétition, elles se sont rendues directement au ministère de la Sécurité publique. Plus tard, elles ont été interceptées par Shao Jun et Wang Bo, des agents de la division de la sécurité intérieure de Tongliao et ont été renvoyées au centre de détention local.
Depuis, toute la famille a été persécutée. M. Tian Fujin, le mari de Mme Liu a été torturé à mort. Leur fille aînée Tian Fang a été condamnée à la prison à deux reprises, pour un total de neuf ans d'emprisonnement. La deuxième fille Tian Xin a été envoyée dans des camps de travaux forcés deux fois. La troisième fille Tian Miao a été condamnée à six ans d'emprisonnement. Leur fils Tian Shuangjiang a été condamné à trois ans d'emprisonnement. Mme Liu a elle-même été condamnée à deux ans de travaux forcés et quatre ans d'emprisonnement. Au cours des dernières années, sa famille n'a jamais été réunie. À cinq reprises, Mme Liu et ses filles ont été torturées ensemble dans le même camp de travail et dans la même cellule.
Autrefois, Mme Liu et son mari possédaient un commerce très prospère à Tongliao. Toutefois, en raison de la persécution, ils ont été dévastés financièrement et ont fait faillite et vivent désormais une vie difficile.
M. Zhai Liansheng
M. Zhai Liansheng était un pratiquant âgé du canton de Chengan, province du Hebei. Il était très gentil et généreux. En octobre 2000, il n’a pas tenu compte de sa propre sécurité et s’est rendu à Pékin pour faire appel. Lorsque la police l'a arrêté, il a dit calmement et sincèrement : « Je suis un pratiquant. Je suis seulement ici pour faire appel avec raison. » Un policier de Pékin l’a giflé au visage et a dit :« Personne ne veut entendre raison ! »
Après avoir été renvoyé dans le canton de Chengan, il a été incarcéré dans un centre de détention pendant sept mois. Les responsables se sont efforcés de forcer M. Zhai à renoncer au Falun Gong. Il a refusé et a été torturé par plus de dix gardiens. Ils ont utilisé des briquets pour brûler ses coudes. Ils l'ont ligoté avec des cordes. Ils ont organisé des rassemblements de détenus pour le critiquer, l’ont fait défiler dans les rues et lui ont extorqué de l'argent. Ils n'ont pas libéré M. Zhai jusqu'à ce qu'il soit sur le point de mourir.
Lorsque M. Zhai a quitté le centre de détention, il était extrêmement faible et avait besoin de deux personnes pour l'aider à marcher jusque chez lui. De retour chez lui, il souffert de diarrhée chronique. Il ne pouvait pas manger et pouvait seulement rester au lit avec à peine la force de parler. Moins de deux semaines après avoir été libéré, en mai 2001, M. Zhai est décédé, causant une douleur irréparable à son épouse, ses enfants et ses amis. Il avait 68 ans.
M. Lu Zhen
M. Lu Zhen, né le 25 juillet 1976, était du village de Xirulai, bourg de Mengyin, canton de Mengyin, province du Shandong. Il était étudiant au département international de la finance de l'Université de Chongqing. Après le début de la persécution en 1999, M. Lu Zhen et d'autres pratiquants de l'Université de Chongqing se sont rendus à Pékin pour faire appel plusieurs fois. En conséquence, il a été persécuté par l'Université de Chongqing et la police locale. M. Lu a été envoyé dans un centre de lavage de cerveau et a été expulsé de l'école. Il a ensuite été envoyé au camp de travaux forcés de Xishanping pendant un an où il a été torturé. Pendant ce temps, l'Université de Chongqing a suspendu son diplôme de baccalauréat.
Après sa libération, Lu Zhen a été envoyé à l’université de Mengyin. Toutefois, les responsables locaux ont refusé de l'accepter. Dès lors, l'enregistrement résidentiel de M. Lu Zhen lui a été enlevé. Les responsables du Bureau 610 ont incité les villageois à diffuser son nom à l'ensemble du village et ont averti les gens de ne pas entrer en contact avec lui. Sa famille a subi d'énormes pressions mentales. M. Lu a dû quitter son domicile.
En mars 2004, il a été arrêté avec M. Xue Yujun et son épouse dans le bourg de Mengyin, canton de Mengyin et a été envoyé au centre de détention de Mengyin et plus tard au centre de lavage de cerveau de la ville de Linyi. Il a été transféré au centre de détention du canton de Mengyin pendant plusieurs mois. En décembre 2004, M. Lu a été condamné par la Cour du pays de Mengyin à onze ans d'emprisonnement et a été envoyé à la prison du Shandong. Le 21 juin 2009, M. Lu Zhen a été torturé à mort par les gardiens de la prison de Shandong. Il n'avait que 33 ans.
M. Yang Yanhai
M. Yang Yanhai, âgé de 62 ans, était professeur agrégé à la faculté professionnelle du travail social de Chongqing. En février 1997, lui et son épouse Zhang Luyuan, une professeure agrégée de la même école, ont commencé à pratiquer le Falun Gong ensemble. Après le début de la persécution, durant l'hiver 2000, M. Yang s’est rendu à Pékin pour faire appel et clarifier la vérité à propos du Falun Gong. En exerçant leur droit de faire appel, M. Yang et son épouse n'ont enfreint aucune loi, mais le PCC a saccagé à plusieurs reprises son domicile et le couple a été soumis au lavage de cerveau et à des menaces. Son épouse, Mme Zhang Luyuan a été maintes fois arrêtée et emprisonnée dans des centres de lavage de cerveau. Elle a été brutalement torturée au camp de travaux forcés pour femmes de Maojiashan à Chongqing. Le 4 janvier 2004, M. Yang Yanhai est décédé des suites de la persécution.
(À suivre)
Traduit de l’anglais au Canada