(Minghui.org) Après que la persécution du Falun Gong ait commencé le 20 juillet 1999, ma tante a pris peur quand elle m'a vue être persécutée pour ma pratique. Les circonstances lui ont rappelé les anciens jours de terreur vécus lors de précédents mouvements politiques sanglants, lancés par le Parti communiste chinois (PCC) au cours des ans.
Par peur , elle a tout essayé pour m'empêcher de m'impliquer dans la pratique ; elle a même eu recours à la violence. Elle m'a frappée au visage et m'a donné des coups de pieds avec ses bottes, me laissant des cicatrices à la jambe droite qui sont encore visibles à ce jour. Un jour, elle m'a attachée au lit et a noué la corde à une fenêtre. Elle a ensuite demandé à une infirmière de m'injecter un médicament inconnu – comme si j'étais une patiente avec des troubles mentaux ! Toutefois, toutes ses tentatives à mon encontre n'ont pas réussi à me détourner du Falun Gong.
Le personnel d'un hôpital psychiatrique ému par mon altruisme
Au cours de l'hiver 1999, ma tante s'est arrangée pour m'envoyer dans un hôpital psychiatrique où, pensait-elle, on me ferait abandonner le Falun Gong.
La propagande calomnieuse du PCC à l'encontre du Falun Gong avait alors gagné toute la Chine, et les gens étaient très hostiles envers les pratiquants. Que devais-je faire ? Au fond de mon cœur, j'ai refusé de reconnaître la persécution et leurs injections de médicaments. En même temps, j'ai persévéré dans la pratique du Falun Gong et je me suis utilisée moi-même comme un exemple vivant de la magnificence du Falun Gong.
Peu de temps après avoir été envoyée à l'hôpital, le thérapeute en chef a fait sa première tentative pour me faire abandonner le Falun Gong. J'étais en train de faire le premier exercice, quand il a tiré sur mes bras pour m'en empêcher. J'ai pensé : « Peu importe ce qui arrive, je n'arrêterais pas jusqu'à ce que j'aie fini de faire tous les exercices. » Il a de nouveau tiré sur mes bras, mais je n'ai pas bougé. Il est alors parti. Quand je suis arrivée au cinquième exercice, il m'a encore tirée de manière si forte que je suis presque tombée. Mais encore une fois, je n'ai pas bougé. Voyant ma persévérance, il m'a laissée tranquille. Depuis lors, il ne m'a jamais plus perturbé quand je faisais les exercices.
Parce que je faisais les exercices tous les jours, j'étais en excellente santé. Bien que je ne fus pas chaudement vêtue en hiver, je ne ressentais pas le froid et mon visage rayonnait de santé. Une dame qui travaillait dans la section repas de l'hôpital était si impressionnée qu'elle me félicitait devant tout le monde chaque fois qu'elle me rencontrait.
Plus important, j'ai laissé les principes de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance guider ma vie quotidienne, et j'ai essayé d'être une bonne personne en toutes circonstances.
Chaque matin, je rangeais les couvertures que les autres patients avaient jetées à terre. Quand je voyais que le sol était sale, j'aidais à le laver. Quand il faisait froid, j'aidais les médecins à allumer le feu dans le couloir afin que les patients puissent aller s'y réchauffer. Parfois, d'autres patients étaient pressés d'utiliser les toilettes quand j'y étais, alors je sortais immédiatement et sans me plaindre je les laissais prendre la place.
Au moment des repas, j'attendais en retrait que tous les autres aient choisi leur repas. Quand je voyais des patients gravement malades incapables de se nourrir eux-mêmes et les infirmières trop occupées pour leur venir en aide, je mettais de côté mon repas et j'allais les aider. Dans certains cas, des patients en voulaient plus après avoir mangé leur part, alors je leur donnais la mienne. Bien que souvent je n'aie pas suffisamment mangé, je n'avais pas faim. En voyant ce que je faisais, une responsable de la section repas me donnait plus de nourriture. Ils m'ont vu offrir mes repas si souvent qu'ils me félicitaient d'avoir si bon cœur.
Après avoir séjourné si longtemps à l'hôpital, j'ai commencé à me rendre compte à quel point les patients souffraient.
J'en suis venue à comprendre que, selon Authenticité-Bienveillance-Tolérance, je devais toujours considérer les autres en premier. À partir de cette compréhension, Dafa m'a révélé une vérité : Tous les êtres ont la nature de Bouddha, et c'est leur nature originelle d'être bons envers les autres, tout comme le soleil nourrit tous les êtres vivants sur la terre avec ses rayons. Même les animaux et les plantes ont la capacité de se reproduire afin de nourrir les êtres humains.
Si chacun pouvait être bon envers son prochain, alors la vertu caractériserait le chemin de l'humanité, et la terre deviendrait un royaume de paix et d'harmonie. Au contraire, une personne qui n'hésite pas à faire du mal aux autres pour servir ses propres intérêts récoltera ce qu'elle sème. Si un gouvernement a recours à la tromperie et à la violence pour duper ses propres citoyens, il y aura des conséquences.
On récolte ce qu'on sème. Le PCC, qui n'épargne aucun effort pour réprimer la démocratie et piétiner les droits de l'homme, est aujourd'hui au bord de l'effondrement.
Ma foi ferme dans le Falun Gong, manifestée dans mon altruisme et mon optimisme dans mes rapports avec les autres, a influencé le personnel de l'hôpital de façon inattendue. Plus tard, un de mes collègues est venu à l'hôpital pour travailler. Quand il m'a vu, il a dit avec émerveillement : « Tous les employés te tiennent en haute estime. Tu es connue comme 'la pratiquante de Falun Gong qui a changé l'environnement ici pour le mieux.' »
Quand le médecin chef m'a renvoyée chez moi, il a dit à ma tante : « Laissez-la tout simplement pratiquer le Falun Gong. C'est sa croyance. » Elle a acquiescé. « Oui, certainement », a-t-elle dit. Depuis, elle n'a plus jamais rien fait pour m'empêcher de pratiquer le Falun Gong. Plus tard, elle a même voulu faire les trois démissions.
Un chef médical fait le bon choix après avoir appris les faits
En mars 2010, le chef du Bureau 610 de mon canton et plusieurs agents de police de la Section de la sécurité au travail m'ont envoyée à nouveau à l'hôpital psychiatrique dans l'espoir de me forcer à abandonner le Falun Gong. Plusieurs médecins, qui supposaient que j'avais des troubles mentaux, m'ont tenue et m'ont injecté des médicaments. En conséquence, ma respiration a été affectée, j'avais beaucoup de mal à marcher et je n'arrivais pas à me calmer. Par la suite, ils m'ont gavée avec de fortes doses de médicaments qui ont fait empiré mon état mental de jour en jour.
Ces moments ont été terriblement difficiles, mais je n'ai fait aucune concession. J'ai réussi à acheter un bloc-note. J'y ai écrit un article à propos du Falun Gong et l'ai donné au chef de la section médicale. L'article était intitulé « Bonnes personnes, accordez-vous une chance d'apprendre la véritable histoire du Falun Gong ».
Dans l'article, j'ai brièvement déclaré ce qu'était le Falun Gong et comment il s'est largement transmis. J'ai fait un inventaire à jour des divers stratagèmes bien connus de la propagande du PCC, pointant les incohérences afin que les gens puissent voir comment ils avaient été dupés. J'ai énuméré certains articles des médias d'État chinois faisant l'éloge du Falun Gong avant 1999, qui confirmaient que la pratique n'a jamais enfreint aucune loi, que le public l'a adoptée et qu'elle s'est répandue dans le monde.
J'ai donné des exemples de pratiquants de Falun Gong qui avaient guéri de leurs maladies après avoir débuté la pratique, montrant aux lecteurs ses bienfaits physiques et mentaux. En donnant des exemples de pratiquants qui étaient des professionnels très instruits, j'ai présenté la capacité du Falun Gong à aider les gens à devenir plus sages, et que c'est une science véritable et non une superstition. Finalement, j'ai conclu que la propagation du Falun Gong à travers le monde était une véritable bénédiction pour l'humanité, en ce 21e siècle. Tout l'article était emprunt de ma bonne volonté et de ma sincérité.
Après avoir lu l'article, le chef m'a dit : « C'est bien écrit. Je l'ai lu deux fois. C'est si remarquable que vous puissiez être ici et expliquer tout cela alors que vous êtes si terriblement persécutée. Je peux vous dire que tous les médicaments que vous avez pris sont dangereux pour vous. Je vais les faire remplacer. »
Ma clarification de la vérité a éveillé une vie qui avait encore une conscience, et la première chose qu'il a faite a été de protéger une pratiquant de Dafa. C'était vraiment remarquable ! Cela a été très courageux de sa part de faire face à la vérité et de traiter les pratiquants de Dafa avec justice.
Depuis lors, j'ai clarifié la vérité à chaque personne à l'hôpital, y compris les proches des patients venus leur rendre visite. La vérité de Dafa s'est propagée, et j'ai été relâchée.
Traduit de l'anglais en Europe