(Minghui.org)
Guo Ziyi agissait généreusement et avec intégrité
Au cour de la Dynastie Tang, Guo Ziyi passa sa vie entière dans l'armée. Il joua un rôle admirable dans la pacification de la Rébellion An Shih et dans les batailles contre les invasions d'autres pays. Cependant, il ne se vanta jamais de ses accomplissements, et se montra patriote et loyal envers son pays. Il traitait les gens avec tolérance et générosité, et gagna un immense prestige. Quand la Rébellion An Shih éclata, l'Empereur Tang Suzong choisit Guo Ziyi pour être le commandant en chef de l'armée. Après nombre de difficultés, Guo Ziyi mena finalement ses troupes à reprendre deux grandes villes, Luoyang et Chang'an. Tang Suzong dit de lui :"Bien que ce pays soit le mien, c'est véritablement vous qui l'avez rebâtit."
Quand le Général Bugu Huai'en se rebella contre l'empereur, il conduisit 100000 soldats, y compris sa propre armée Shuofang avec les troupes ouïghoure et tibétaine, à attaquer la capitale. Durant cette période critique, l'empereur promut Gou Ziyi à différents postes clés du gouvernement en plus de son rôle militaire.
Lors de cette crise, il refusa la plupart des promotions. Il écrivit dans son rapport à l'empereur que depuis la rébellion, se battre pour le pouvoir était devenu répandu à la cour et qu'il espérait que la vertu émergerait à nouveau.
Un jour, Guo Ziyi conduisit l'Armée Shuofang, et les soldats se montrèrent encore très loyaux envers lui. Quand Guo Ziyi arriva sur le champ de bataille, beaucoup de soldats ennemis changèrent de camp. Quand les soldats ouïghours et tibétains virent cela, ils battirent en retraite sans combattre. Bugu Huai'en dût fuir le champ de bataille, et Gou Ziyi revint victorieux.
Dans la période de l'Empereur Tang Daizong, Bugu Huai'en attaqua de nouveau Chang'an avec 300000 soldats ouïghours, tibétains et Dongshun. Tang Taizong assigna d'urgence à Guo Ziyi de diriger 10000 soldats à résister aux rebelles. Quand Guo et ses troupes arrivèrent, ils furent encerclés par plus de 100000 soldats ouïghours et tibétains.
A ce moment très critique, Bugu Huai'en mourut soudain. Guo Ziyi se dirigea alors droit sur le commandant ouïghour lui-même et le convainquit de se joindre à l'armée Tang. Ils battirent de manière décisive les troupes tibétaines, et toute l'armée ennemie s'écroula. Guo se montra courtois dans la victoire, et beaucoup de ouïghours et de tibétains le surnommèrent l'homme à la vertu divine.
Guo Ziyi se donna lui-même en exemple avec son comportement, et il prit grand soin des gens ordinaires. En raison des nombreuses années de guerre, le pays était en dépression et les gens menaient des vies difficiles. Afin de réduire leur fardeau, il mena personnellement ses troupes à transformer les terres en friche en terres arables. Quand les soldats n'étaient pas à la guerre, ils recevaient un entraînement mais accomplissaient aussi des travaux agricoles. Bien que ce fut une période de guerre, les récoltes furent abondantes là où les troupes étaient stationnées.
Le magnanime Lu Mengzheng
Lu Mengzheng était premier ministre à l'époque de la Dynastie Song. Il était honnête, ouvert d'esprit, tolérant et avait une bonne maîtrise de lui. En traitant les problèmes, il s'exprimait avec courage, savait faire bon usage des talents des autres, et avait bonne réputation. Il vénérait les divinités avec sincérité, récitait les écritures et se prosternait devant Bouddha chaque jour. Il écrivit un « chant de sermon » afin de conseiller aux gens d'être bons, de respecter les êtres divins, d'accepter leur foi et d'accomplir de bonnes actions pour accumuler de la vertu.
Lu Mengzheng était d'extraction modeste. Il réussit les examens impériaux haut la main alors qu'il était très jeune, et plus tard fut recruté pour devenir premier ministre. Quand il fit son rapport à l'empereur, tous les officiels le saluèrent excepté un, qui le montra du doigt par derrière et dit en ricanant :« Est-ce que cette personne est qualifiée pour prendre part aux décisions de politique publique ? »
Lu Mengzheng feignit de ne rien entendre et discuta avec ses nouveaux collègues tout en avançant, mais d'autres officiels étaient outrés par ce manque de respect et demandèrent à identifier cet homme. Lu Mengzheng les interrompit aussitôt et dit : « Une fois son nom connu, je n'oublierais jamais cet incident. Il est mieux de ne pas savoir. » Ceci lui valut un grand respect de la part de ses collègues. Parce que Lu Mengzheng n'avait aucune rancune, les autres officiels trouvaient facile de l'approcher.
En tant que ministre, Lu Mengzheng fut un dirigeant généreux vis-à-vis de ses subordonnés, mais ne flatta jamais l'empereur pour s'attirer ses bonnes grâces. En une occasion, l'Empereur Song Taizong lui demanda de choisir une personne talentueuse qui pourrait assumer la lourde responsabilité d'être ambassadeur pour Liao.
Lu Mengzheng recommanda quelqu'un du nom de Chen, qu'il pensait être le meilleur pour ce poste.
Mais l'empereur désapprouva et lui demanda de choisir une autre personne. Quand on lui demanda le jour suivant de nommer le candidat, Lu Mengzheng recommanda la même personne, mais l'empereur ne fut toujours pas d'accord. Quand on le lui demanda la troisième fois, Lu Mengzheng donna encore une fois le nom de la même personne pour le poste.
L'empereur se mit en colère et jeta son rapport à terre, disant : « Pourquoi êtes-vous aussi têtu ? » Lu Mengzheng ramassa le rapport et dit calmement : « Je ne suis pas têtu, Votre Majesté. C'est parce que vous n'avez pas compris. Cette personne est la plus compétente pour être ambassadeur à Liao ; les autres ne sont pas aussi bons. Je n'oserais pas flatter votre majesté ni heurter nos intérêts nationaux. » Personne n'osa s'exprimer. Après avoir marché avec colère de long en large de la salle, l'empereur se retourna et dit : « Votre attitude est meilleure que la mienne. J'accepte votre recommandation. » Cet ambassadeur accomplit véritablement sa mission avec succès. (tiré de Histoire de Song)
Dans la culture traditionnelle chinoise, un homme est strict envers lui-même et tolérant envers les autres. L'homme de bien se cultive lui-même et s'entend bien avec les autres. Il facilite et aide les autres autant que possible, parce qu'il les respecte et prend soin d'eux. La tolérance est une sorte d'altruisme remplie d'amour.
Article correspondant :
« Traiter les autres avec clémence et latitude » - Histoires à propos de la tolérance (1ère partie)
Traduit de l'anglais