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M. Wang Xiaodong raconte huit années de persécution (photo)

3 juillet 2013 |   Écrit par Wang Xiaodong de la province du Jilin en Chine

(Minghui.org) Je suis Wang Xiaodong, un pratiquant de Falun Gong de la ville de Huadian dans la province du Jilin. Je souffrais auparavant de nombreuses maladies avant de pratiquer le Falun Gong et j'ai été hospitalisé en mars 1991 en raison d'un grave trouble sanguin. Le médecin ne pouvait me guérir et m'a demandé de me faire transférer à un autre hôpital. Je n'avais pas l'argent pour continuer les traitements médicaux, alors au lieu de cela j'ai dû retourner chez moi. Au cours des six années entre 1991 et 1997, j'ai été tourmenté par la maladie et je pensais vraiment que je ne pouvais continuer avec ma vie. Ma santé s'est empirée et ma mère devait s'occuper de moi.

En mai 1997, j'ai eu la chance d'obtenir le Fa. Grâce à la cultivation et pratique et en respectant les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance, j'ai retrouvé complètement la santé et je me sentais à nouveau plein d'énergie.

Le 20 juillet 1999, quand le Parti communiste chinois (PCC) a commencé la persécution du Falun Gong, les mensonges et la propagande publiés dans les médias étaient accablants. Afin de permettre aux gens de connaître la vérité sur le Falun Gong, je suis allé à Pékin faire appel trois fois. Les policiers du Bureau de la sécurité politique du Département de police de la ville de Huadian m'ont arrêté et j'ai été condamné à un an de travaux forcés.

On m'a emmené au camp de travail de Huanxiling dans la ville de Jilin, où j'ai été forcé de m'asseoir sur une planche de bois de 5 h à 22 h. Les gardes au camp ont chargé les détenus de me battre le deuxième jour suivant mon arrivée là-bas. Dix-huit détenus se sont alignés pour me battre, parce que j'avais parlé à d'autres pratiquants de Falun Gong. Ils m'ont forcé à m'asseoir par terre devant un mur. Ils ont ensuite poussé ma tête contre le mur et m'ont donné des coups de pieds dans le bas du dos. Ils m'ont également battu avec une planche de bois. J'ai refusé d'écrire la déclaration de garantie, alors les gardes m'ont poussé sur un lit et m'ont donné des décharges avec trois matraques électriques. Un jour, un détenu s'est assis sur le cou de M. Xu Baiyi, un pratiquant, et lui a donné des coups de poing à la tête.

Reconstitution de torture : décharges avec des matraques électriques

Ma peine au camp de travail a été prolongée de cinq mois, parce que j'ai refusé d'abandonner ma croyance.

Condamné à sept ans de prison

Alors que j'allais chercher de l'eau chez moi le matin du 11 mars 2006, Yu Jinji et cinq autres policiers de la Division de la sécurité intérieure de Huadian m'ont arrêté.

On m'a emmené au deuxième étage du Département de police de la ville de Huadian, où j'ai été attaché à une chaise de fer. Les policiers ont versé dans mon nez plus d'une demi-bouteille d'essence contenue dans une bouteille d'eau de source. Je ne pouvais ouvrir les yeux et je ne cessais de cracher l'essence. Les policiers se tenaient simplement là et riaient de moi. Ils m'ont ensuite menotté la main droite à une chaise de fer et ont attaché ma main gauche vers le bas avec de la corde. Ils m'ont enveloppé la main dans une couverture avant de placer la corde dessus pour qu'il n'y ait pas de marque sur mon poignet.

Instrument de torture : la chaise de fer

Yu Jinji s'est ensuite tenu sur le côté gauche de la chaise de fer, tandis qu'un autre policier se tenait sur le côté droit. Ils m'ont étiré des deux côtés, me cassant presque les bras. Après la torture, j'ai été emmené au centre de détention. Mes côtes étaient gravement blessées et j'ai pris trois mois et demi à m'en remettre. Afin de protester contre la persécution, j'ai entamé une grève de la faim. Les gardes au centre de détention m'ont gavé et j'ai été rapidement couvert de sueur à cause de la douleur atroce.

En mars 2006, j'ai été condamné à sept ans à la prison de Gongzhuling de la ville de Siping dans la province du Jilin. J'ai été placé en isolement le 25 février 2007, parce que j'ai refusé de faire des travaux forcés. Il n'y avait pas de fenêtre dans la cellule et j'ai été attaché à un instrument de torture appelé le « lit de mort » pendant douze jours. Les gardes ont fixé mes deux talons à une plaque de métal froide. Quand j'ai été libéré du « lit de mort », j'étais incapable de marcher correctement. Il m'a fallu presque trois mois pour m'en remettre.

Les gardes de la prison de Gongzhuling ont intensifié la persécution des pratiquants de Falun Gong en août 2010 et nous ont emmenés au Département d'éducation au troisième étage. Nous étions forcés de nous asseoir sur un petit banc et de regarder des vidéos calomniant le Falun Gong. Une pièce au deuxième étage, qui faisait moins de dix mètres carrés, était capitonnée de mousse de plus d'un pied de large couvrant les murs et le sol. Les gardes de la prison ont chargé un détenu de m'enlever mes vêtements et de m'attacher les mains dans mon dos. Ils m'ont ensuite poussé par terre et m'ont donné des décharges avec au moins deux matraques électriques. Ils m'ont fait des électrochocs sur la tête, sur la bouche, sur le menton, sur le pénis et à l'intérieur de la jambe, laissant mon corps enflé. Le policier Zong Mingjun m'a demandé en me faisant des électrochocs : « Choisis-tu le Falun Gong ou ta famille ? » Les gardes m'ont ensuite privé de sommeil pendant quatre jours, tandis que quatre détenus de l'unité 7 étaient envoyés pour me surveiller.

M. Cai Fuchen est persécuté à mort

M. Cai Fuchen

M. Cai Fuchen a été arrêté en 2004 et a été condamné à dix ans à la prison de Gonzhuling. Il a souvent été placé en isolement et a reçu des décharges avec des matraques électriques. En 2008, le directeur Liu Haiyong l'a placé dans une petite cellule à l'unité 7, parce qu'il refusait de faire des travaux forcés et ils l'ont attaché à un « lit de mort ». Liu Haiyong a frappé la cage thoracique de M. Cai avec ses souliers lourds et lui a donné des décharges à la tête, à ses parties génitales et à d'autres parties de son corps. Il a été gravement blessé.

Quand les gardes ont commencé à envoyer des pratiquants au Département d'éducation pour intensifier la persécution en août 2010, M. Cai était l'un d'entre eux. Il a été persécuté à mort le 15 septembre 2010.

Traduit de l'anglais au Canada