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La prison de Baoding tente de provoquer la mort de M. Zheng Xiangxing

5 juillet 2013 |   Écrit par un correspondant de la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Le pratiquant de Falun Gong M. Zheng Xiangxing a contracté une blessure à la tête suite à la torture dans la prison de Baoding. Il a été opéré, mais personne ne s’attendait à le voir survivre. Quand il a commencé à récupérer, les autorités de la prison ont demandé au médecin s'il avait suivi leurs ordres, et comment M. Zheng avait-il pu récupérer. Le médecin a dit qu'il avait suivi les ordres, et que c’était tout simplement un miracle impossible à expliquer.


Cependant, M. Zheng est incapable de se prendre en charge seul. Il a absolument besoin d’un traitement dans un grand hôpital. L'épouse de M. Zheng, Sun Suyun, et son fils logent près de la prison de Baoding depuis près de 7 mois. Toutes leurs requêtes raisonnables, y compris sa libération pour raisons médicales, ont été rejetées. Tant la personne en charge de la prison, Wang Jianli, que l'adjoint, Fan Jianli, chargé du cas de M. Zheng, ont insisté pour que la prison se charge d'une seconde intervention chirurgicale avant d'envisager la libération de M. Zheng pour raisons médicales.


Cela n'a aucun sens pour sa famille, étant donné qu'ils veulent sa libération sous caution pour le faire soigner, ce qui est ce que la prison prétend vouloir. Il semble plutôt qu’ils essaient d'entraver son rétablissement. L'épouse de M. Zheng est malade d'inquiétude, et son problème cardiaque qui avait disparu depuis 10 ans a récidivé. Son fils ne peut se permettre de payer qu’un repas par jour. Tous les deux ne font qu’attendre à l'extérieur de la prison, se tourmentant pour la situation de M. Zheng.

Le 7 mai 2013, Sun Suyun l'épouse de M. Zheng criant devant la prison de Baoding

L'épouse de M. Zheng veut savoir : « Pourquoi la prison de Baoding devrait-elle superviser la seconde opération dans l'hôpital qu'ils ont désigné ? Le 6 mars, lorsque nous avons soumis la demande de libération pour raison médicale, ils n'en ont pas tenu compte. Alors pourquoi devraient-ils faire une deuxième opération ? On soupçonne déjà la prison de Baoding d'avoir torturé M. Zheng et provoqué son état actuel. Avant d'être lavés de toutes accusations criminelles, comment peuvent-ils prendre en charge une opération potentiellement mortelle ? » Le 8 mai, afin d'empêcher la prison de Baoding d’effectuer la deuxième opération, elle a imprimé son message sur ses vêtements et marché dans les rues pour permettre aux passants de savoir comment ils étaient trompés. Les gens étaient très mécontents en l’apprenant, et certains émus aux larmes.

Le 8 mai 2013, Mme Sun Suyun proteste de la façon dont la prison de Baoding a blessé son mari

Trois à quatre personnes à la fois se relaient pour surveiller M. Zheng. Étant donné qu'il ne peut pas se prendre en charge, il est pleinement qualifié pour être libéré sous caution. Selon « les raisons médicales justifiant la libération sous caution », M. Zheng est certainement qualifié :

1. Maladie grave, mort possible dans un court laps de temps.

2. Handicapé, a du mal à se prendre en charge

3. Personnes âgées, qui ne sont pas susceptibles de pouvoir nuire à la société.

L'hôpital a émis un avis d’état critique. M. Zheng répond aux trois conditions. Pourquoi la prison de Baoding continue-telle de refuser de le laisser sortir sous caution ?

Historique

La famille de M. Zheng était propriétaire d'un magasin d'électroménager dans le canton de Tanghai, ville de Tangshan. Avant que M. Zhang ne soit arrêté pour sa pratique du Falun Gong, ils avaient une famille heureuse. Le couple gérait ses affaires avec honnêteté, et les autres les tenaient en haute estime. Quand leur fils a eu son premier diplôme, il a obtenu un très bon travail dans la région.

M. Zhang a été arrêté et condamné

Lorsque le bureau de police local de Tanghai a arrêté M. Zheng, le 25 février 2012, il a dû fermer son entreprise. Sa femme et son fils ont essayé de tout faire pour le secourir. Sous la direction du bureau 610 de la ville de Tangshan, la cour du canton de Tangshan a illégalement condamné M. Zheng à dix ans de prison. Le 8 août 2012, il a été emmené à la prison de Baoding et soumis à des pressions pour être « transformé ». En septembre, lorsque les membres de sa famille se sont rendus à la prison de Baoding pour le voir, ils se sont faits chasser après qu’on leur ait dit : « Pendant les trois mois où M. Zheng est sous stricte surveillance, sa famille n'a pas l'autorisation de le voir. »

Blessures graves et opération

Dans la matinée du 28 octobre, deux fonctionnaires de la prison de Baoding se sont rendus chez M. Zheng, déclarant que ce dernier était tombé et s'était fracturé le crâne. Ils l'ont emmené en chirurgie, et son état était critique. Cet après-midi-là, sa famille est allée à l'hôpital central N° 1 de la ville de Baoding. Ils ont vu M. Zheng, la tête enveloppée dans des bandages avec deux tubes sortant de lui. Son œil droit était meurtri, son œil gauche était fermé, sa bouche était grande ouverte, sa langue recroquevillée à l'intérieur, et il y avait du sang dans son nez et ses oreilles. Il était émacié, mais ses bras et ses jambes avaient été attachés à son lit, et il était inconscient. Sa femme s'est effondrée et a dû s'appuyer contre le lit quand elle l'a vu.

Les observations du médecin

Sans en avertir sa famille, la prison de Baoding a demandé que M. Zheng soit opéré. Le médecin a dit que lorsque M. Zheng était arrivé à l'hôpital, il était déjà dans le coma, ses pupilles étaient dilatées, et il était incontinent, donc ils ont suivi les procédures d'urgence. Un scanner a montré que l'os temporal gauche était fracturé, il avait un hématome extradural, son occipital sous-dural temporal avait un hématome, ses lobes temporaux droit et gauche étaient contusionnés, il avait une hémorragie intra-ventriculaire et méningée, et son cerveau était gravement blessé. Ils ont opéré tout de suite, de 11 heures du matin à17 heures.

La famille se plaint et cherche des explications

Bien qu’étant dans un tel état critique, il a été placé dans un service ordinaire sans même un ventilateur. Lorsque sa famille a vérifié ses médicaments, ils ont réalisé qu'il ne recevait que des antibiotiques. Très en colère, ils se sont mis à crier : « Le médicament que je donne à mes porcs à la maison est bien mieux que ce que vous utilisez sur lui ! » Ce n'est qu'après que l'hôpital a convenu de transférer M. Zheng à l'USI (unité de soin intensif).

Sa famille a commencé à interroger les responsables de la prison sur la façon dont M. Zheng avait été blessé : « Il est tombé dans l'après-midi du 26, dans les toilettes. » Ils ont fourni un enregistrement vidéo qui montrait M. Zheng allant aux toilettes, puis s'accroupissant à côté de la cuvette des WC pour vomir. Il se levait pour uriner quand il s'est penché contre le mur. Il est tombé sur les fesses, puis a heurté l'arrière de sa tête. Il est resté étendu par terre, le dos contre le sol, jusqu'à ce qu'un détenu le trouve et appelle les autres détenus pour aider à sortir M. Zheng des toilettes. Ils l'ont mis dans une cellule voisine, où M. Zheng a vomi encore trois fois. Pendant ce temps, aucun membre du personnel ne s'est présenté, et seuls les détenus l'ont aidé à nettoyer le sol. Après près d'une heure, trois détenus l'ont sorti de la cellule. L’enregistrement vidéo s’arrêtait là. La prison a déclaré que M. Zheng avait été transporté à l'hôpital. Lorsque sa famille a demandé à voir l'enregistrement vidéo de l'hôpital, on leur a dit qu’il n'était pas disponible.

Le médecin pas informé

Les membres de sa famille ont rencontré le médecin en charge du cas de M. Zheng et lui ont demandé ce qu’il en était du traitement. Il a répondu : « Quand M. Zheng est arrivé, j'ai vu du sang au coin de sa bouche, alors je l'ai traité pour une gastrorragie. Je l'ai infusé avec des médicaments pour aider à arrêter l'hémorragie. » Sa famille a demandé : « Savez-vous que M. Zheng a été amené ici après être tombé et avoir perdu connaissance ? » Il a dit : « Non. » Quand sa famille lui a demandé s'il avait examiné sa tête, il a répondu qu'il l'avait fait à la main. Sa famille était très surprise. Si M. Zheng avait vraiment une fracture du crâne, le médecin ne l'aurait-il pas senti ? Ils ont demandé comment M. Zheng avait été traité et quels médicaments il avait reçu, mais l'hôpital n’a pas voulu révéler d'informations supplémentaires. Ils ont dit qu'ils ne pouvaient le dire qu'à quelqu'un de la prison et que la famille aurait à vérifier auprès de cette personne.

La famille surveillée

L'hôpital a non seulement refusé d’informer sa famille du traitement que M. Zheng avait reçu, mais a également arrangé que des agents de police les surveillent tous les jours quand ils lui rendaient visite. Ils ont vérifié les enregistrements vidéo de l'hôtel où ils logeaient pour surveiller leurs activités à l'hôtel. Pendant ce temps, les gens de la ferme N°10 dans le canton de Tanghai dans leur gouvernement local ont également dépêché deux membres du personnel pour les surveiller de près.

Retour en prison

Miraculeusement, après un mois, M. Zheng a commencé à récupérer. Bien qu'il ne pouvait toujours pas voir, il pouvait ouvrir les yeux, bouger ses quatre membres, et parler, mais pas de façon très cohérente. Il pouvait aussi manger mais il était incontinent. Le personnel de l'hôpital a été très surpris. Tous pensaient que M. Zheng allait mourir, et ils ont même dit quelque chose à savoir que s'il mourait, cela serait plus facile pour eux à gérer. M. Zheng reprend conscience jour après jour, ce qui a choqué les responsables de la prison de Baoding. Même s'il va mieux, sa vie est toujours en danger. Puis, le 21 février 2013, il a été sorti de l'USI et renvoyé en prison.

Dix jours plus tard, la prison a refusé de laisser la famille de M. Zheng lui rendre visite. Afin de sauver M. Zheng, le 12 mars, sa femme a protesté en écrivant sa situation sur ses vêtements pour montrer le tort qui lui était fait et crier dans la rue jusqu'à ce qu'ils la laissent le voir.

À 15 heures, le 19 mars, l'épouse et le fils de M. Zheng ont finalement vu M. Zheng. Deux détenus surveillaient alors que M. Zheng tenait un rail et se levait. Il transpirait et tremblait de partout. Son fils s’est rapidement dirigé vers lui avec une chaise. Ses mains, ses pieds et ses jambes étaient violet foncé, ses mollets étaient très raides, ses pieds étaient enflés. Il disait sans cesse qu'il avait mal, alors sa femme et son fils l'ont massé. Ses genoux étaient tordus et ne pouvaient être redressés. Ses muscles étaient atrophiés. Son visage paraissait rétréci. Il avait perdu l'essentiel de sa vision. Il était incapable de se prendre en charge.

À la mi-avril, quand ils sont allés lui rendre visite encore une fois, il était très faible. Il avait perdu la force de parler, mais sa bouche continuait à s'ouvrir et à se fermer. Lorsque sa famille a changé sa couche, ils ont vu qu'il avait des points violets sur le dos, en plus des taches rouges sur la poitrine.

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Traduit de l'anglais