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Les autorités corrompues profitent des travaux forcés au détriment du Falun Gong

6 juillet 2013 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) Le deuxième centre de détention de Shijiazhuang profite de son environnement clos pour contraindre les détenus, en les menaçant de torture, à effectuer des travaux forcés. Beaucoup de détenus sont des pratiquants de Falun Gong.

Cet article traite des faits qui ont été vérifiés et dénonce les pratiques de travaux forcés dans cet établissement.

Le deuxième centre de détention de Shijiazhuang

Des profits illégaux secrètement tirés des travaux forcés

Comme dans d'autres camps de travail, les gardes du deuxième centre de détention de Shijiazhuang ont passé des contrats pour faire des travaux manuels techniquement simples, mais intenses en travail. Cela comprend forcer les détenus à fabriquer des fleurs en papier et en soie, sceller des sacs en papier, coller des étiquettes et des catalogues, emballer des baguettes et plier du papier aluminium. Grâce aux travaux forcés, ces établissements ont secrètement touché beaucoup d'argent.

Les gardes ont récemment forcé les détenus à faire des arrangements de fleurs en tissu pour les fournitures funéraires de Baoding, de préparer et d'emballer des sacs de châtaignes douces grillées pour des détaillants de la ville de Xinle, faire des boîtes d'emballage à gâteaux et apposer des étiquettes pour une série de produits de la marque « Tong Fu Wan Zhou ». Les sacs de châtaignes grillées ont été livrés par un camion (numéro d'immatriculation - JiA WP267) à partir de la ville de Xinle, province du Hebei.

Une sélection de produits fabriqués par travaux forcés au deuxième centre de détention de Shijiazhuang

Les détenus ont été forcés à accomplir de lourdes tâches pendant plus de 14 heures chaque jour. Par exemple, chaque détenu a été forcé d'atteindre un quota de 10 000 fleurs de tissu par jour ou de produire 3 600 boîtes à gâteau.

Afin de forcer les détenus à finir leur charge de travail, les gardes ont créé diverses méthodes pour stimuler la production. Ils ont tenu des soi-disant sessions « d'émulation de travail » dans lesquels ils diffamaient et punissaient quiconque prenait du retard et ils élevaient continuellement leur charge de travail. Comme la charge de travail était extrêmement lourde, les détenus devaient travailler de 6 h à 20 h avec de très courtes pauses pour les repas.

Si quelqu'un n'avait pas terminé sa charge de travail, les gardes le maltraitaient et lui interdisaient l'utilisation des toilettes ou de la douche et ne lui autorisait pas de visites familiales. En raison des mauvais traitements, des détenus sont tombés malades, mais les garde leur ordonnaient de reprendre leur travail aussitôt qu'ils avaient pris des médicaments. Un détenu a dit : « Ici, tu dois endurer des conditions extrêmes pour survivre ».

Des détenus torturés

Les gardes ont souvent torturé les détenus en les menottant à des étagères en métal qui étaient généralement apposées sur les murs des cellules. Les détenus menottés n'étaient pas libérés, même lorsqu'ils devaient manger ou utiliser les toilettes. Les souffrances étaient atroces, car les détenus devaient rester dans la même position pendant des jours. Ils ne pouvaient pas se retourner ou même changer de vêtements. Ils ne pouvaient même pas se soulager sans l'aide d'autrui. De plus, les gardes ont installé des caméras de surveillance dans les cellules privant les détenus de leur dignité humaine.

Le Dr Li Huiyun, âgée d'environ 50 ans, est professeur agrégée de l'École d'ingénierie mécanique de l'Université de science et de technologie du Hebei. Elle a été illégalement arrêtée pour sa croyance dans le Falun Gong et envoyée dans ce centre de détention en mars 2011. Elle a refusé d'accomplir des travaux forcés et a été torturée en étant menottée à une étagère en métal pendant des jours. La torture était très brutale. D'autres détenus pouvaient l'entendre pleurer d'agonie de loin.

En raison des tortures prolongées, le Dr Li a souffert d'une dépression nerveuse. Néanmoins, les autorités de la prison l'ont gardée en détention et l'ont récemment transférée vers la prison pour femmes de la province du Hebei.

Une détenue nommée Li Fenglan était incapable de faire des travaux forcés en raison d'une maladie. Cependant, les gardes l'ont tout de même torturée, déclarant qu'elle prétendait être malade et ils l'ont menottée à une étagère en métal pendant une journée.

Sous la menace de telles tortures, les détenus devaient respecter les ordres des gardes. Plusieurs mains et doigts de détenus ont été déformés en raison des travaux forcés. Ils ont également souffert de lumbago, de maux de dos et de douleurs au cou. En raison de la position assise prolongée sur de petits bancs, des couches de peau ont pelé du postérieur couvert de bleus de chaque détenu.

Les faits sont falsifiés pour cacher l'existence des travaux forcés

Il est impossible que les autorités supérieures ne sachent pas que le centre de détention s'enrichit des travaux forcés. Lorsque quelqu'un rapporte leur actes illégaux, ils falsifient les faits pour cacher l'existence des travaux forcés.

Mme Sun Tao, une pratiquante, a été envoyée dans ce centre de détention le 25 février 2012 et est détenue là-bas depuis plus d'un an. Elle souffrait auparavant d'une maladie du foie et s'en est rétablie après avoir pratiqué le Falun Gong. Alors qu'elle était détenue au deuxième centre de détention de Shijiazhuang, elle a été forcée, sous la menace de la torture, à réaliser des travaux intensifs dans d'affreuses conditions, causant le retour de sa maladie du foie.

Mme Sun a ensuite déposé une plainte contre les gardes et les médecins du centre de détention. Une autorité supérieure a dû envoyer quelques responsables enquêter dans l'établissement. Cependant, le centre de détention a été averti avant l'enquête et les gardes ont réussi à cacher tous les instruments et matériaux utilisés pour les travaux forcés. Ils ont même changé le régime de la prison afin de fournir de la bonne nourriture et ont prétendu se préoccuper de Mme Sun en lui demandant si la nourriture était bonne et en lui disant de ne plus travailler. Cependant, aussitôt que les enquêteurs sont partis, les mauvais traitements et les travaux forcés ont repris.

Coordonnées des responsables :

Deuxième centre de détention de Shijiazhuang : +86-311-87782024

Wang Shuting, secrétaire adjoint du parti : +86-311-87755213, +86-13931171888

Wang Yuedong, chef du Parquet de Shijiazhuang au deuxième centre de détention de Shijiazhuang : +86-13700319115 (pour davantage de coordonnées sur les auteurs des crimes, veuillez vous référer à l'article chinois original)

Traduit de l'anglais au Canada