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Se faire valoir nuit à la présentation de Fa – Ma compréhension après avoir lu les éditoriaux de Minghui

9 juillet 2013 |   Écrit par un pratiquant en Chine

(Minghui.org) J'ai été bouleversé après avoir lu un éditorial du site Minghui au sujet de se mettre en valeur accompagné des commentaires du Maître. Je l'ai lu à maintes reprises. En surface, il semblait que l'article ne pouvait guère me concerner, mais après m'être calmé et avoir cherché en moi, j'ai été stupéfait de voir que j'avais également dit et fait des choses qui sabotaient le Fa. Ces choses étaient issues de mes attachements à la célébrité et à me faire valoir qui n'avaient pas été complètement éliminés. Je n'y avais jamais réfléchi et ne voulais même pas considérer de telles choses. Mais je dois regarder mes erreurs en face, les exposer et me rectifier.

En regardant en arrière mon processus de cultivation, j'ai le sentiment que la mentalité de me faire valoir était mon attachement fondamental. J'ai grandi dans un environnement où tout le monde m'enviait. Dans ma carrière, on avait besoin de mes services et autour de moi je ne recevais que compliments, louanges et des choses agréables à entendre. Avec le temps, je m'y suis habitué et je suis devenu arrogant et condescendant. Comme je suis facile à vivre et que j'ai de bonnes relations avec les gens, les attachements n'étaient pas trop visibles.

Après avoir commencé à pratiquer, je savais que ces choses n'étaient pas bien et afin de les éliminer par la cultivation, j'ai beaucoup souffert. J'ai été coordinateur presque tout le temps au cours de ces 12 années de persécution. J'ai porté beaucoup d'attention à l'étude du Fa et à la mémorisation du Fa et j'arrivais normalement à regarder en moi quand j'avais des problèmes, je faisais attention à ce que je disais et à ce que je faisais. J'essayais de mon mieux de faire les choses basées sur le Fa et essayais de ne pas faire d'erreurs ni causer de pertes. Les pratiquants étaient nombreux à reconnaître ce que je faisais et à me féliciter. Je ne savais pas le mal que ces éloges pouvaient faire, je pensais que je n'en serais pas affecté, mais en même temps, j'aimais les entendre.

Des compagnons de pratique appréciaient et attachaient de la valeur à mes aptitudes. Par rapport aux autres, j'étudiais beaucoup le Fa et de nombreux pratiquants trouvaient que je comprenais bien le Fa et ils prenaient plaisir à discuter avec moi. Ils aimaient tous mes partages lors des études de Fa en groupe. Progressivement, je suis devenu bien connu dans notre région. Quand il m'arrivait d'aller dans d'autres cantons et bourgs, ils étaient nombreux à venir pour le partage et ils écoutaient et parfois j'allais dans plusieurs groupes. Je n'aimais pas cela et je sentais que ce n'était pas dans le Fa, mais je ne pouvais pas refuser quand les organisateurs me faisaient remarquer que les autres partageaient aussi et pas seulement moi. Mais je remarquais que c'était moi qui parlais le plus. Sur le chemin du retour, mes paroles et mes actes repassaient comme dans un film et me mettaient mal à l'aise.

Souvent je me rappelais du Fa du Maître :

« Les gens ont fini par croire en eux en pensant que ce qu’ils disaient était sensé, ils ont eu toujours plus foi en eux et pour finir les ont vénérés à la place de leur religion. Ensuite, l’appât des honneurs et du gain a surgi, ils se sont fait conférer par les masses populaires un titre quelconque et à partir de là ils ont érigé une nouvelle religion. Je vous le dis à tous: ce sont des religions hérétiques, même si elles ne font pas de mal aux gens, ce sont quand même des religions hérétiques, car elles perturbent la foi en les religions orthodoxes qui peuvent sauver l’être humain, alors qu’elles-mêmes n’en sont pas capables. » (Zhuan Falun)

Afin de ne pas être impliqué dans quelque chose comme ça, je ne participais jamais activement dans les réunions de partage et j'y suis allé de nombreuses fois à contre cœur. Comme j'étais coordinateur, de nombreux problèmes devaient être résolus, surtout dans les premières années de la persécution. Afin d'encourager davantage de pratiquants à sortir, il y avait davantage de réunions de partage et je ne pouvais pas m'y soustraire. De par les compliments et les louanges que je recevais, je sentais que les gens m'admiraient et cela a renforcé la mentalité de me faire valoir. J'arrivais encore parfois à regarder en moi, mais je trouvais que je ressemblais à un clown qui donne un spectacle. J'étais très mal quand je voyais que mes paroles et mes actes n'étaient pas basés sur le Fa et j'ai décidé de ne plus aller aux réunions de partage. Quand j'avais un voyage à faire, je ne mettais personne au courant. J'allais là où je devais aller, trouvais la solution aux problèmes, m'occupais de ce qu'il fallait faire et je rentrais chez moi. Mais la plupart du temps, les coordinateurs locaux rassemblaient quand même des pratiquants pour faire des partages. J'ai vu que j'avais toujours une forte attitude à me faire valoir. Plus il y avait de personnes présentes, plus j'étais heureux. Je n'étais toujours pas capable de me conduire convenablement.

En mémorisant le Fa, je me suis rendu compte que je n'avais toujours pas renoncé à l'attachement à me faire valoir. Afin d'éliminer cet attachement, j'ai refusé d'assister à des réunions de partages et je suis retourné à l'état de pratiquant ordinaire au lieu de coordinateur. Mais des compagnons de pratique essayaient de me persuader de continuer et qu'il y allait de ma responsabilité. Quand j'ai cessé d'être coordinateur, j'ai été persécuté à deux reprises.

Pendant deux ou trois ans, je n'ai pas accepté d'endosser la responsabilité de coordinateur et je concentrais toute mon attention sur des projets. Je sentais que j'étais beaucoup plus léger et n'avais plus le mauvais penchant à me faire valoir. Mais récemment, j'ai dû coordonner les choses et j'ai découvert que je n'avais toujours pas renoncé à mes attachements, qu'ils étaient toujours présents. Je savais que maintenant, il me fallait cultiver sérieusement et que je ne pouvais plus éviter le rôle de coordinateur. J'ai de nouveau été poussé en première ligne. Il semblait qu'on me remarquait et que tout le monde comptait sur moi et portait son attention sur moi. Je devenais bon organisateur, j'avais des idées sur ce qu'il fallait faire, je savais bien exprimer mes opinions, faire comprendre mes points de vue et donner des ordres. Mais j'ai découvert que chaque fois que j'ouvrais la bouche, c'est moi-même que je validais. Cela me venait tout naturellement. Je voyais que les paroles que je disais n'étaient pas pures, mais contenaient quelque chose de pas juste. J'étais très malheureux.

Le Maître a dit :

« […] être bien connu ne signifie pas forcément bien connaître. » (Zhuan Falun)

Je me suis rendu compte que justement parce que je ne comprenais pas bien certaines choses, je suis devenu quelqu'un de « bien connu » localement. Comme je ne comprenais pas le Fa basé sur le Fa, je ne supprimais le désir de me faire valoir qu'en surface tout en évitant passivement des situations où ils pourraient se présenter. C'était très difficile d'éliminer l'énorme tendance que j'avais accumulé au fil du temps.

Depuis 2005, je continue à mémoriser le Fa. J'ai regardé de nombreuses fois la conférence du Maître aux pratiquants australiens. J'ai fini par comprendre ce qu'il y avait derrière la mentalité de se faire valoir, y compris le fait d'être dogmatique, de me considérer meilleur que les autres, la condescendance et une forte propension à me faire valoir moi-même. Ceux-ci sont les obstacles les plus importants sur mon chemin de cultivation. À cause de l'attachement à me faire valoir, j'ai développé une forte capacité à me valider moi-même.

Après avoir compris, j'ai éliminé une grande partie de la mentalité de me faire valoir à travers une cultivation solide. Mais j'ai remarqué qu'après avoir mené des projets à bien, j'avais encore une mentalité qui manquait de droiture. Le Maître a dit :

« La cultivation dépend de soi, le gong dépend du Maître. » (Zhuan Falun)

Mais j'avais toujours des émotions humaines quand les autres me couvraient d'éloges et je pensais encore que cela démontrait que j'avais des mérites.

Après avoir étudié le Fa publié après 2009, j'ai pris conscience que quand je ne me comportais pas bien c'était parce que je n'avais toujours pas trouvé mon vrai moi. Même si en me basant sur le Fa je me rendais compte que ce n'était pas moi, j'avais toujours l'impression que c'était moi, et des êtres dans d'autres dimensions ont renforcé ce sentiment. Mais quand je suis capable de trouver mon vrai moi, cette mentalité de me mettre en avant n'est plus aussi difficile à éliminer et aujourd'hui j'arrive à me comporter de mieux en mieux.

J'ai lu récemment les éditoriaux de Minghui, étudié les commentaires du Maître encore et encore et ai relu Points essentiels pour un avancement diligent ainsi que Zhuan Falun. Beaucoup de choses deviennent plus claires pour moi maintenant. Je sens vraiment que Dafa a opéré un changement en moi à un niveau fondamental.

À cause de ces changements, j'ai enfin pris conscience qu'à cause des émotions humaines je me validais moi-même, ce qui était un manque de respect envers le Maître et portait du tort au Fa. En faisant des partages avec d'autres pratiquants, quand je me mettais en valeur, je ne validais ni Dafa ni le Maître. Au lieu de cela, j'expliquais comment j'avais fait, comment je comprenais les choses. J'imposais mon opinion aux autres et sans le vouloir, je donnais l'occasion aux compagnons de pratique de m'admirer. Ni mes paroles ni mes actes n'étaient basés sur le Fa. Quand je citais le Fa du Maître, je ne disais pas qu'il s'agissait de ce que le Maître avait dit parce que je pensais que tout le monde le savait déjà, je pensais donc que je n'avais pas besoin de l'expliquer. Même quand il m'est arrivé d'expliquer que c'était ce que le Maître avait dit et je continuais à parler sans m'arrêter, n'étais-je pas en train de nuire au Fa encore?

Le Maître nous a enseigné :

« J’ai dit maintes fois dans la Loi que l’apparition des soutras bouddhistes et de la fin de la Loi est principalement due au fait qu’il y a eu des gens qui ont mis leurs propres paroles et leurs propres compréhensions dans la Loi de Bouddha, c’est la plus grande leçon dans l’histoire, néanmoins certains disciples ne se débarrassent toujours pas de leur cœur d’homme ordinaire, sont manipulés par leur nature de démon de parade attachée à l’éloquence et au talent littéraire, si bien qu’ils nuisent à la Loi de Bouddha sans s’en apercevoir. » (« La nature de Bouddha sans écoulement » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

Le Maître nous a mis en garde il y a longtemps :

« Le sabotage de la Loi présente des formes multiples, parmi elles le sabotage non-intentionnel par les disciples à l’intérieur est le plus difficile à percevoir, la fin de la loi de la religion de Sâkyamuni a commencé juste de cette manière, la leçon est profonde. » (« Réveillez-vous en sursaut » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

Maintenant je prends vraiment conscience du sérieux de la cultivation. Selon l'article du Maître « Frapper un grand coup », nous devrions étudier Points essentiels pour un avancement diligent dix fois. Si nous croyons vraiment le Maître, quelle que soit notre connaissance, nous devrions lire le livre dix fois. Il sera alors difficile de faire les erreurs que j'ai faites. Le Maître nous sauve directement et dans le cosmos tout entier, des divinités nous envient. Si nous n'étudions pas bien le Fa, que recherchons-nous d'autre ?

Traduit de l'anglais en France