(Minghui.org) Les pratiquants de Falun Gong en France ont tenu un rassemblement devant l'ambassade de Chine à Paris, le 17 juillet 2013, pour protester contre 14 ans de persécution du Falun Gong par le régime communiste chinois. Ils ont également exposé l’atrocité des prélèvements criminels d'organes sur des pratiquants de Falun Gong encore vivants par le régime.
Le 20 juillet 1999, le chef du Parti communiste chinois (PCC) d’alors, Jiang Zemin, a lancé une campagne nationale de terreur contre le Falun Gong. Des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été illégalement détenus, envoyés dans des camps de travail et les prisons, et soumis à la torture et au lavage de cerveau.
De nombreux pratiquants ont perdu leur domicile, leurs revenus et leurs familles suite à la persécution. Des milliers ont perdu la vie.
À ce jour, au moins 3697 pratiquants sont confirmés avoir été tués par le régime. Le nombre réel de décès est supposé être beaucoup plus grand.
Une résistance pacifique
Les pratiquants à Paris ont commencé l'événement en pratiquant ensemble les exercices doux du Falun Gong en face de l'ambassade chinoise. Ils ont également mis en place banderoles et panneaux d'information pour sensibiliser le public concernant la persécution.
Le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa), une paisible pratique de méditation de l'esprit et du corps, est aujourd’hui pratiqué dans plus de 100 pays à travers le monde.
Beaucoup de gens se sont arrêtés pour signer une pétition appelant le régime chinois à immédiatement mettre fin à la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine. Certains ont également demandé des dépliants et des brochures pour informer leurs familles et amis.
Banderoles et panneaux d'information révèlent les faits de la persécution.
Une passante s'arrête pour signer une pétition appelant à la fin de la persécution en Chine.
Un rassemblement pour mettre fin à la persécution
M. Tong président de l'Association Falun Dafa France , a brièvement rappelé l’essentiel concernant le Falun Gong et la persécution lors de la manifestation.
Tong Hanlong, président de l'Association de Falun Dafa de France prend la parole au rassemblement..
«Tant que le PCC continue à persécuter le Falun Gong, nous continuerons à exposer ses crimes contre l'humanité. Nous allons mettre en lumière la nature corrompue de cette secte politique, une secte qui s'appuie lourdement sur la violence et les mensonges pour contrôler le peuple chinois et tromper le monde» a déclaré M. Tang.
«Le Parti présente la Chine comme un pays en plein développement et fait en sorte que chacun ait cette image. Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette image? Beaucoup de gens ne le savent pas. En réalité, le régime est la source de beaucoup de violence dans le monde et particulièrement en Chine», a-t-il ajouté.
«Afin d’apporter la paix et la stabilité à cette planète, nous allons continuer à exposer la vraie nature du régime aux journalistes, aux ONG, aux gouvernements démocratiques, aux personnes justes et à tous ceux qui acceptent d’entendre nos voix. S'il vous plaît continuez à nous soutenir jusqu'à ce que cette persécution s’arrête!»
Une voix de justice
Le célèbre avocat des droits de l’homme canadien David Matas a également assisté à l'événement et a prononcé un discours.
«Je suis venu ici principalement pour dénoncer et protester contre les prélèvements d'organes sur des pratiquants de Falun Gong de leur vivant [par le régime chinois]», a-t-il dit.
«D'où ces organes proviennent-ils?» a-t-il demandé. «La question ne vient pas seulement de moi, mais également des Nations Unies.»
«Vous [le PCC] avez dit que ces organes proviennent de prisonniers exécutés, mais vous n'osez pas divulguer combien de détenus il y a dans les couloirs de la mort en Chine», a poursuivi M. Matas. «Je sais d’où proviennent ces organes. Ils proviennent des pratiquants de Falun Gong illégalement détenus dans les camps de travail.»
«Vous devez donner une réponse claire à l'Organisation mondiale de la santé et à ceux qui sont concernés, leur permettre de connaître les sources de ces organes» a-t-il conseillé au régime chinois. «Sinon, je serai encore plus convaincu que ces organes proviennent de pratiquants de Falun Gong!»
Le matin même, Docteurs contre le prélèvement forcé d’organes (DAFOH) et l'Association Falun Dafa de France avait organisé le lancement de la version française du livre de M. Matas Organes de l’état - abus de transplantations en Chine dans les locaux de l’Assemblée nationale.
Secourir ses êtres chers
La pratiquante de Falun Gong Zhang Xiao, qui étudie en France, a raconté la situation de sa mère, Zhang Deyan, qui est détenue et persécutée illégalement en Chine.
Mme Zhang Xiao raconte la situation de sa mère qui est persécutée en Chine.
Le 15 avril 2012, une dizaine d'agents de police dirigés par l’agent Peng Yue, ont fait irruption chez Mme Zhang Deyan dans la ville de Fushun, en Chine. Ils ont fouillé son domicile, pris des photos et fait des enregistrements vidéo de chaque pièce.
La police a confisqué des photos de M. Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, des ordinateurs, des lecteurs DVD, des livres du Falun Gong, plusieurs téléphones portables et d'autres effets personnels. Ils ont ensuite arrêté Mme Zhang Deyan et l’ont détenue au centre de détention Nangou dans la ville de Fushun, où elle se trouve à ce jour.
Les autorités du centre de détention ont refusé d’autoriser la famille de Mme Zhang Deyan à lui rendre visite. La seule chose que sa famille sait de sa situation est qu'elle est soumise à un travail d'esclave 12 heures par jour.
Mme Zhang Deyan a été illégalement jugée le 9 juillet 2013. Seuls, deux membres de sa famille ont été autorisés à assister au procès. C'était la première fois qu'ils la voyaient depuis son arrestation. Mme Zhang Deyan semblait avoir perdu beaucoup de poids, et ses cheveux étaient devenus gris.
Pendant les cinq heures du procès, son avocat a présenté des preuves concrètes de l'innocence de sa cliente. Toutefois, le juge a refusé de se conformer à la loi.
À l'issue du procès, le juge a déclaré que le tribunal allait annoncer le verdict dans les prochains jours. Plusieurs semaines se sont écoulées, et la famille n'a toujours pas de nouvelles du tribunal.
Mme Zhang Xiao a déclaré que le cas de sa mère est très typique de la façon dont de telles affaires sont traitées en Chine. Les tribunaux sont là pour accomplir la volonté du Parti, et non pour faire appliquer la loi.
«Pour les Chinois qui ont encore le désir de connaître la vérité, je vous recommande fortement de quitter le Parti et ses organisations affiliées, de vous opposer à la persécution du Falun Gong par le PCC, et ne pas vous joindre à ce régime pervers», a déclaré Mme Zhang Xiao lors du rassemblement.
Elle a ajouté: «Au cours des 14 dernières années, de résistance pacifique à la persécution, nous avons vu que le PCC a perdu le soutien du peuple. Les 142 millions de personnes qui ont quitté le parti, comme en témoigne le site Epoch Times, ont choisi la voie de la bonté. Nos efforts pour clarifier les faits se poursuivront jusqu'à la fin de la persécution!»
Traduit de l'anglais en Europe