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Une mère de 90 ans, aveugle suite au chagrin et au stress

26 août 2013 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Hubei, Chine

(Minghui.org) La femme sur la photo a plus de 90 ans. Son fils, M. Zhang Xinzi, a été illégalement condamné à sept ans de prison voici trois ans pour sa pratique du Falun Gong. Il manque terriblement à sa mère qui pleure chaque jour. Elle est depuis devenue aveugle en raison du stress et du chagrin. Sa famille ne lui a pas dit que son fils avait été condamné à sept ans, s’inquiétant qu’elle ne puisse pas supporter de l’apprendre. La vieille femme s’assied devant l’entrée de leur maison chaque jour à attendre que son fils revienne.

Une mère de 90 ans attend le retour de son fils.

Mme Zhang habite le village de Yangci, commune de Wanggang, canton de Xishui, ville de Huanggang, dans la province du Hubei. Il tenait un petit transport agricole et une affaire d’acquisitions, et jouissait d’une très bonne réputation parmi les gens de la région. M. Zhang avait des années d'expérience de la conduite et une excellente vue.


Il a été illégalement arrêté par des agents du Comité des affaires politiques et juridiques et du Bureau 610 le 3 août 2010, et a été envoyé pour un an dans un camp de travaux forcés. En détention, il a été battu par la police à répétition, ce qui a gravement affecté sa vue, jusqu’à ce qu’il devienne aveugle.


Il a alors été condamné à une peine de sept ans, et emprisonné dans la Cinquième salle de la prison de Shayang dans la province du Hubei. Un agent de police appelé Guo Jianli du Département de police de Xishui a crié : « Personne ne peut plus soutenir ses enfants, personne ne prend soin de ses parents et sa famille est brisée. C’est ce que je veux ! » Lors de l’arrestation M. Zhang et son épouse ont supplié Guo Jianli de relâcher M. Zhang.


L’épouse de M. Zhang a pris le bus pour se rendre à la prison de Shayang et lui rendre visite le 7 juin 2013. Lorsqu'elle a finalement vu son mari, elle a été choquée de constater à quel point il avait changé. Depuis trois ans qu’elle ne l’avait pas vu, il était devenu d’un homme élancé et fort, extrêmement maigre avec les joues creusées. Ses cheveux noirs avaient viré au blanc et il paraissait avoir dix ans de plus. Sa femme n’a pas pu le supporter et a éclaté en larmes, effondrée de chagrin.


L’entrée dans le village de M. Zhang se fait par un petit pont. En raison du mauvais état de la route, le pont n’a pas de parapets et des accidents se produisent souvent. La maison de M. Zhang est près du carrefour. Chaque fois que des gens extérieurs au village ont un accident, la première réaction des habitants âgés qui vivent à proximité était d’appeler M. Zhang à l’aide, les jeunes et les hommes forts du village travaillant tous en dehors. Lorsque la police de la route ne venait pas, M. Zhang emmenait les personnes avec des blessures mineures dans sa propre maison pour prendre soin d’eux. Il transportait les personnes ayant des blessures plus graves sur son petit tricycle jusqu’à l’hôpital pour qu’ils soient soignés.


Les villageois locaux ont été impressionnés par un incident lors duquel un couple en moto s’est écrasé contre un peuplier devant le pont. La femme est tombée dans le coma et le mari était étendu par terre, gémissant de douleur.


Les témoins ont été choqués par la scène, mais personne n’a osé aller les aider, le standard moral en Chine a décliné rapidement, et les gens ont peur d’avoir eux-mêmes des ennuis s’ils se mêlent d’aider les blessés.


M. Zhang est allé chercher son petit tricycle et a transporté les deux personnes à l’arrière, jusqu’à l’hôpital cantonal local. Tous deux ont été sauvés grâce au secours immédiat que leur a portés Zhang.


De nombreux villageois sont en colère que M. Zhang ait été arrêté et persécuté. Ils ont dit : « Le Parti communiste chinois arrête une aussi bonne personne. Le Parti communiste est foncièrement mauvais. »

Traduit de l'anglais en Europe