(Minghui.org) La pratiquante de Falun Gong Mme Hu Rongying a été jugée par la cour de justice de la ville de Jiyuan dans le Henan dans l'après-midi du 18 juillet 2013. Sa famille a engagé un avocat honnête et éthique afin de défendre son innocence. L'avocat a réfuté toutes les pièces de prétendues preuves présentées par le procureur. Son discours a été applaudi dans la salle d'audience. Les membres de la famille de Mme Hu ont questionné le juge après le procès : « Mme Hu est innocente. Nous avons gagné le procès. Elle doit être acquittée. Pourquoi continuez-vous à la détenir ? »
Mme Hu Rongying, une femme dans la soixantaine, souffrait auparavant d'un cancer de l'utérus. Elle a été guérie après avoir pratiqué le Falun Gong. Elle a partagé son expérience avec d'autres personnes et leur a dit combien le Falun Gong est bon. Quand Mme Hu est allée au village Nanrui dans le faubourg de Lilin de la ville de Jiyuan début octobre 2012, afin de parler aux gens des faits sur le Falun Gong et de leur donner des DVD contenant la vérité sur la pratique, elle a été dénoncée aux autorités. La police du faubourg de Lilin l'a arrêtée et détenue dans le Centre de détention de Jiyuan.
Au cours des dix derniers mois, le bureau 610 et le département de la sécurité publique à Jiyuan ont conspiré pour tenir un procès et faire reconnaître Mme Hu coupable. Ils ont également interféré avec la défense de l’avocat de Mme Hu. Au jour du procès le 18 juillet 2013 à 16h30, l'avocat de Mme Hu n'avait pas reçu la notification du procès de la cour de Jiyuan. Il a découvert la date du procès en appelant lui-même la cour.
À la cour, l'avocat a présenté un fort plaidoyer de l'innocence de Mme Hu. Il a fait valoir de différents angles que Mme Hu n'avait rien fait de mal en cultivant le Falun Gong. Il a souligné que l'inculpation était injuste en elle-même, car portant une accusation inexistante selon le droit pénal, et par conséquent ridicule. Le procureur était tellement nerveux en entendant les puissants arguments de l'avocat que son visage est devenu blême. Quand il a lu l'inculpation, il a bafouillé, son visage touchant presque la feuille. En contraste, l'avocat de Mme Hu était direct et franc, et Mme Hu parlait fort et clairement. La cour était très calme car tout le monde écoutait les déclarations de défense de l'avocat.
Le juge a interrompu le discours de l'avocat seize fois, et a même déclaré que « la cour n'est pas un lieu pour discuter des principes du droit. » L'avocat de Mme Hu a immédiatement contesté cela : « C'est bien la première fois que j'entends que les principes du droit ne peuvent être discutés dans une cour de justice. » Bien qu'il ait été interrompu encore et encore au cours de son plaidoyer, il n'a pas eu peur. Il a défendu ses droits et a réussi à terminer son discours et présenter un plaidoyer « non coupable ».
La déclaration de l'avocat a suscité les applaudissements des plus de vingt membres de la famille de Mme Hu dans la salle. Le procès s'est poursuivi jusqu'à 19h30 avant d'être ajourné. Les membres de la famille de Mme Hu ont demandé au juge : « Mme Hu est innocente. En se basant sur les preuves, nous devons avoir gagné le procès. Mme Hu doit être acquittée. Pourquoi ne la relâchez-vous pas ? » Ils ont questionné le procureur : « Mme Hu est innocente. Pourquoi la poursuivez-vous en justice ? » Le procureur a pâli et s'est retiré.
Après que le juge ait quitté la salle d'audience par une porte latérale, il est resté dans son bureau à l'étage. Quand un membre de la famille de Mme Hu l'a appelé, il a tout d'abord demandé : « Êtes-vous tous partis ? » Quand on lui a demandé quand le verdict serait prononcé, il s'est montré évasif : « Dans deux ou trois jours peut-être, ou deux ou trois mois. »
Le Comité des Affaires politiques et légales du Parti communiste chinois et le bureau 610 manipulent les cours de justice locales dans les procès des pratiquants de Falun Gong. Le système judiciaire du Parti communiste chinois (PCC) n'a aucune autorité indépendante et est un outil utilisé pour persécuter les gens. Les accusations et les condamnations sont fixées d'avance par le bureau 610 et le Comité des Affaires politiques et légales. Le juge est juste une marionnette du PCC, et les procès sont plus des formalités qui trompent le public. Les accusations falsifiées qui accusent les pratiquants de Falun Gong sont souvent basées sur l'Article 300 du droit pénal chinois, i.e. : « Utiliser des sectes (cultes) superstitieuses pour porter préjudice à l'exécution de la loi. »
Le Falun Gong enseigne aux gens à être bons. Les pratiquants sont libres de pratiquer ou non le Falun Gong. Cela n'a rien à voir avec une secte. Le PCC persécute les gens et les endoctrine avec la propagande des médias, en réalité le PCC pourrait être lui-même considéré comme une secte. Les cours de justice du PCC n'ont jamais spécifié comment le Falun Gong « porte préjudice à l'exécution de la loi, » ni quelle loi est enfreinte par le Falun Gong. Le PCC manipule les cours de justice, déformant la justice afin de persécuter d'innocents pratiquants, portant ainsi préjudice à la loi. Le procès de Mme Hu Rongying n'a pas fait exception.
Traduit de l'anglais en Europe