(Minghui.org) Le 2 juillet 2013, le tribunal populaire intermédiaire de la ville de Guangan du Sichuan a traduit en justice M. Zou Yunzhu lors d’un procès public. M. Zou, qui pratique le Falun Gong, a été jugé pour avoir donné aux gens des documents d'information à propos du Falun Gong. Son avocat a plaidé non coupable et a démontré que pratiquer le Falun Gong n'est ni illégal, ni criminel et a demandé la libération immédiate de M. Zou. La Cour a toutefois été ajournée à la hâte et la famille de M. Zou a été harcelée et menacée par les autorités pour la simple raison qu'ils avaient engagé un avocat.
Arrêté pour avoir maintenu sa croyance
M. Zou Yunzhu était un ancien patient atteint de cancer, mais après avoir pratiqué le Falun Dafa, il a complètement récupéré. Il est profondément reconnaissant envers Dafa, et afin d’en faire bénéficier davantage de personnes, il voulait aider les autres à en apprendre davantage sur cette formidable pratique. Il a créé un centre d'information de production de documents, téléchargé des articles et des brochures sur le Falun Gong et les a imprimés pour les donner aux gens afin de dissiper les mensonges et les calomnies sur le Falun Gong répandus par le Parti communiste chinois (PCC).
Le 31 octobre 2012, M. Zou a été arrêté par le personnel du Bureau 610 de Guangan et les policiers de la ville de Huaying, qui ont également perquisitionné son domicile. Sans en avertir sa famille, le tribunal de la ville de Huaying l’a condamné à trois ans et demi de prison. M. Zou Yunzhu a fait appel et sa famille a engagé un avocat pour le défendre.
La liberté de croyance est protégée par la Constitution chinoise
Le 2 juillet 2013, le procès de M. Zou a eu lieu à la Cour populaire intermédiaire de la ville de Guangan. Son avocat a déclaré que, conformément à l'article n°36 de la Constitution chinoise, les citoyens chinois jouissent du droit à la liberté de croyance, ainsi que le droit de propager leur foi ; même si M. Zou a produit des documents à lire et des DVD sur le Falun Gong, il n'avait enfreint aucune loi. L'avocat a souligné que les actions de Zou sont protégées par la Constitution et la loi, et il devait être libéré immédiatement.
Son avocat a souligné à plusieurs reprises que le Falun Gong n'est pas une organisation illégale, ni une secte. Il a déclaré qu'il n'y avait absolument aucune base légale pour prétendre que le Falun Gong est ainsi et qu'il n'y avait aucune reconnaissance par le gouvernement chinois d'une telle définition du Falun Gong. L'avocat a ajouté qu'il est totalement illégal pour le Ministère de la Sécurité publique et le procureur de la Cour de poursuivre M. Zou en justice.
Les responsables de la loi violent la loi
L'avocat a également souligné que de nombreuses actions par le personnel de la Sécurité publique de Guangan et de Huaying étaient en violation de la loi : ils n'avaient pas de mandat de perquisition, ni M. Zou ni personne de sa famille n’étaient à la maison quand ils ont fait irruption chez lui et ont pris ses biens personnels. En outre, les témoignages revendiqués comme preuve n'avaient pas de signatures et l'argent qu'ils ont pris dans la chambre de sa bru, pour un total de plus de 17 000 yuans, était le résultat de son travail, pas la preuve d'un crime. (L'avocat a demandé le retour immédiat des 17 000 yuans.)
Au cours de l'audience, la bru de M. Zou a demandé à plusieurs reprises à parler comme témoin mais le juge a toujours rejeté sa demande.
En ce qui concerne la question fondamentale de savoir si le Falun Gong est illégal ou non, le juge n’a pas permis à l'avocat de prendre la parole. Quand l'avocat a soulevé à nouveau la question, le juge l'a interrompu et lui a dit de ne pas parler : « de choses qui ne concernent pas l'affaire. » Plus tard, ils n'ont pas permis à l'avocat de défendre M. Zou. Quand l'avocat a demandé que son client soit libéré immédiatement, le juge n’a pas répondu et le tribunal a été rapidement ajourné.
Famille menacée
Le 18 juillet, le personnel de la Cour intermédiaire populaire de Guangan, de la Cour de Huaying et du Bureau 610 de Guangan et plusieurs policiers se sont rendus chez M. Zou Yunzhu et ont menacé les membres de sa famille : « Qui a engagé les avocats et pourquoi tant de gens étaient-ils au courant du procès public ? Qui a invité ceux qui sont venus à l'audience du tribunal ? » Ils ont dit à la famille que le tribunal se réunirait de nouveau et que M. Zou recevrait une lourde peine.
Après que les amis et les proches de M. Zou aient entendu cela, ils ont été scandalisés : Est-ce commettre un crime que d'engager un avocat ? Est-ce commettre un crime que d'inviter les gens à assister à un procès public ? Avez-vous peur que les gens connaissent la vérité, avez-vous quelque chose à cacher ? Menacer la famille et vouloir se venger, est-ce le bon comportement de la police ? Où est l'équité et la justice de la loi ?
Traduit de l’anglais au Canada