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Fermé : Le camp de travail du Heilongjiang

28 septembre 2013 |   Écrit par un correspondant du Heilongjiang

(Minghui.org) Mme Liu Lijie est la dernière pratiquante du Falun Gong qui est sortie du camp de travail de la province du Heilongjiang le 6 septembre, le camp de travail a été officiellement fermé.

Mme Liu Lijie (2e à partir de la gauche) libérée le 6 septembre. Son mari, sa mère et sa sœur cadette sont venus la chercher

Pour les cinq dernières pratiquantes, les libérations ont eu lieu par deux avant que les autorités du camp ne libèrent Mme Liu. La direction du camp avait également préparé des déclarations pré-écrites et a demandé aux pratiquantes de signer qu'elles en comprenaient les stipulations. Un policier a dit d'un ton ferme : « Nous ne vous avons jamais persécutée, n'est-ce pas ? »

Lorsque la pratiquante Mme Cui Xiuyun a assisté à cette scène ridicule à sa libération, elle a eu des sentiments mitigés. Alors qu'une caméra vidéo était tournée vers elle, un policier lui a de nouveau demandé : « Nous ne vous avons jamais battue, n'est-ce pas ? » Mme Cui a pris le papier et l'a déchiré. « Vous l'avez fait ! » a-t-elle dit.

Tant de cas de mauvais traitements se sont produits dans le camp de travail et la plupart ont été rapportés sur Minghui.org. Un exemple inclut la pratiquante de Jiamusi, Mme Xiang Xiaobo, qui a développé des désordres mentaux suite aux sévices subis dans le camp de travail du Heilongjiang. Ses parents n’ont pu que demander, impuissants : « Quelles drogues avez-vous donné à notre fille ? »

Mme Xiang Xiaobo a souffert de désordres mentaux suite aux sévices au camp de travail du Heilongjiang

Les pratiquantes récemment libérées ont protesté contre la persécution par des grèves de la faim. Elles ont également écrit des lettres aux fonctionnaires du camp de travail, les exhortant de cesser leurs mauvaises actions. Un policier a lu la lettre et a répondu : « Peut-être vous sentez-vous mieux après avoir écrit ces lettres, mais nous nous sentons très mal après les avoir lues. » S'ils avaient vraiment su à l'avance les conséquences de commettre de tels méfaits, ils ne les auraient peut-être pas commis.

Maintenant il reste très peu de policiers dans ce camp de concentration. Ils sont dans un état chaotique, car ils ne savent pas où ils iront.

Information de fond sur le camp de travail

Le système des camps de travail en Chine permet aux autorités de détenir des personnes pendant de longues périodes sans aucune procédure légale. Alors que pendant des années les fonctionnaires des Nations Unies ont appelé à mettre fin à ce système tristement célèbre, il a été essentiellement utilisé ces 14 dernières années pour maltraiter les pratiquants en les forçant à renoncer à leur croyance dans les principes d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance du Falun Gong.

Le système de camp de travail du Parti communiste chinois (PCC) a d'abord été utilisé dès les années 1950 pour maltraiter les intellectuels libres penseurs qui avaient des opinions différentes de celles du PCC. Le système d'oppression a également été utilisé à de nombreuses reprises après diverses campagnes politiques soutenues par le régime. Par conséquent, les pratiquants s'opposent à ce système, non seulement pour les mauvais traitements qu'ils ont personnellement subis, mais tout aussi important, pour protéger les gens en général.

Parfois, pour les pratiquants, se faire prendre à informer les citoyens chinois de la persécution du Falun Gong signifie être détenu dans un camp de travail. En outre, les policiers du camp de travail ont non seulement torturé les pratiquants pour les faire renoncer à leurs croyances, mais ils ont également fait des profits exorbitants en utilisant les corps valides des pratiquants pour le travail d’esclave.

À mesure que les pratiquants clarifient constamment la vérité et que la critique publique grandit de jour en jour, le système de longue date des camps de travail vit ses derniers instants - beaucoup ont déjà été fermés ou vont bientôt l'être. Toutefois, il faut savoir clairement que le système des camps n’est que l’une des nombreuses méthodes que le régime communiste utilise pour persécuter les pratiquants. Par conséquent, tant que le régime reste aux commandes, les autres systèmes (centres de lavage de cerveau, prisons, etc.) continueront à être utilisés pour maltraiter les pratiquants et les autres prisonniers de conscience.

Traduit de l'anglais en Europe