»
(Minghui.org) En 1999, le Régime chinois communiste a interdit la pratique du Falun Gong et réprime depuis ses pratiquants. En tentant de les forcer à abandonner leurs croyances, les responsables du régime ont appliqué les méthodes de torture les plus cruelles imaginables. Malgré tout, les pratiquants sont demeurés fermes et même s'ils endurent des souffrances insoutenables, ils tentent de parler à leurs persécuteurs de la vérité sur le Falun Gong.
Mme Li Xiuzhen, une pratiquante de Falun Gong âgée de 60 ans qui réside dans la ville de Liaoyuan, province du Jilin, a été arrêtée et détenue à deux reprises au cours des 13 dernières années. Elle a été envoyée dans un camp de travail pendant deux ans et sa peine a été prolongée d'un mois simplement parce qu'elle refusait d'abandonner sa pratique. Elle a été torturée, fréquemment battue par les gardes et a perdu conscience à deux reprises. Son visage a été électrocuté par des matraques électriques à trois reprises pendant plus de dix heures. Pourtant, elle refusait toujours de cesser de pratiquer le Falun Gong, proclamant toujours sa foi en disant : « Falun Dafa est bon ». Dès son retour chez elle, des agents de police ont continué à la harceler et à la persécuter.
Voici un compte-rendu détaillé de ce que Mme Li Xiuzhen a enduré.
1. Faire appel pour le Falun Gong à Pékin—arrêtée chez elle et persécutée
Lorsque le régime communiste chinois a commencé à réprimer le Falun Gong en 1999, Mme Li Xiuzhen a entendu parler de la propagande diffamant le Falun Gong à la télévision. Elle a dit à tous qu'elle savait que c'était une bonne pratique et qu'elle planifiait de faire appel à la justice pour le Falun Gong et son fondateur.
Le 10 janvier 2000, Mme Li est montée à bord d'un train pour Pékin. Comme il s'agissait de son premier voyage à Pékin, elle s'est perdue lorsqu'elle est descendue du train et a demandé des indications vers la place Tiananmen à une femme. La femme a montré le chemin à Mme Li. À la place Tiananmen, la femme a rejoint un homme et ils sont tous les deux partis.
Peu de temps après, cet homme est revenu et a dit à Mme Li : « Vous êtes ici depuis un certain temps ». Mme Li n'a pas prononcé un mot. L'homme l'a emmenée dans un véhicule de police et elle a ensuite été emmenée au poste de police de la place Tiananmen, où beaucoup d'autres pratiquants étaient déjà détenus.
Mme Li a plus tard été emmenée au Bureau intermédiaire de Liaoyuan à Pékin. Là, un agent de police a voulu savoir ce qu'elle faisait à Pékin. Elle a répondu qu'elle était venue faire appel pour le Falun Gong. L'agent a aussi voulu savoir quand et pourquoi elle avait commencé la pratique. Mme Li lui a dit qu'autrefois, son mari se disputait souvent avec elle, mais que lorsqu'elle s'est mise à pratiquer, ils ont cessé de se disputer. Elle a dit qu'elle espère que tout le monde puisse apprendre le Falun Gong. Le policier a dit : « Ne reviens plus ici, sinon je te casserai les jambes ! » Trois employés de son lieu de travail sont venus à Pékin pour la ramener au poste de police de Dongji dans son village natal.
2. Sauvagement battue par des gardes, couverte de bleus
Jiang Yang, le chef du poste de police de Dongji, a réprimandé Mme Li et l'a giflée au visage. Il l'a attrapée par les cheveux et a frappé sa tête contre le mur à plusieurs reprises. Zheng Hongyu, un autre policier, est arrivé et lui a donné des coups de pied dans un coin. Avant qu'elle ne puisse se stabiliser, il lui a donné un autre coup de pied et elle est tombée dans un autre coin. Il ne cessait aussi de l'injurier. Ce jour-là, elle a été emmenée au centre de détention de Liaoyuan.
Un après-midi, une policière dénommée Zhang est arrivée et a commencé à demander un à un aux pratiquants s'ils planifiaient de continuer à pratiquer le Falun Gong. Ceux qui ont répondu oui ont été invités à se tenir d'un côté et à ceux qui ont abandonné de se tenir de l'autre côté.
Lorsqu'on la même question a été posée à Mme Li, elle a répondu : « Oui ! » Cette policière a dit : « Alors nous allons commencer avec toi aujourd'hui ». Elle a enlevé les pantalons de Mme Li et devant 18 autres pratiquants, lui a sauvagement frappé les fesses. Lorsqu'elle a été fatiguée, un autre policier a pris sa place et a continué à frapper Mme Li. Ils ont utilisé un tuyau d'arrosage qui coupait profondément dans sa chair. Ses fesses ont rapidement été en sang.
Les coups ont continué jusqu'à ce que Mme Li perde connaissance, après quoi les deux policiers ont commencé à l'asperger d'eau. Il a fallu plusieurs seaux d'eau avant qu'elle reprenne connaissance. Plusieurs jours plus tard, elle ne pouvait ni s'asseoir ni se retourner. Sa peau était couverte de bleus.
3. Le directeur de la division de la police criminelle : « Voyons si tu es capable de rester entêtée après être électrocutée avec des matraques électriques »
Le 29 septembre 2001, Mme Li est allée chez une pratiquante. Elle n'a pas réalisé que les policiers saccageaient la place et elle a été détenue et fouillée lorsqu'elle est entrée dans le domicile. Par la suite, ils ont conduit jusqu'à chez elle et ont confisqué cinq autocollants portant les mots « Falun Dafa est bon » imprimés sur eux. Ensuite, Mme Li a été emmenée à la division de la police criminelle de Liaoyuan.
Là-bas, des agents de police ont attaché Mme Li Xiuzhen à un banc du tigre. Ses mains et ses jambes étaient fermement attachées et elle ne pouvait que bouger la tête. Le directeur de la division l'a interrogée, voulant savoir où elle avait obtenu les brochures. Elle a refusé de répondre à leurs questions.
Le policier a soulevé une matraque électrique et l'a frappée sur la tête en disant : « Vas-tu nous le dire ? » Mme Li a répondu fermement : « Non ». Il l'a ensuite électrocutée sur tout le corps. Elle a commencé à trembler violemment. Cela s'est poursuivi pendant longtemps. Le policier lui a demandé de nouveau : « Vas-tu me dire ce que tu sais ? » Elle a de nouveau refusé de céder. Le directeur de la division s'est retourné, a pris un pulvérisateur à haute pression et lui a arrosé le visage avec la pression maximum. Elle a presque suffoqué.
Le directeur de la division a laissé tombé le pulvérisateur, a pris la matraque électrique et a commencé à l'électrocuter partout sur son corps mouillé. À partir de ce moment-là, Mme Li ne pouvait plus prononcer un seul son. Pendant qu'ils la frappaient, les agents ont levé le volume de la télévision aussi fort que possible pour couvrir ses cris. Ils l'ont électrocutée avec une matraque électrique pendant plus de quatre heures et l'ont laissée attachée au banc du tigre.
Le lendemain, deux autres policiers sont entrés et sans dire quoi que ce soit, ont commencé à la frapper avec la matraque électrique en lui disant : « Vas-tu nous le dire ? Nous allons te libérer si tu nous le dis ». Mme Li a continué à faire non de la tête.
Ils ont poussé le banc du tigre, de sorte que ses jambes soient tournées vers le haut. Un des policiers a marché sur le côté gauche de son visage et Mme Li a senti les dents sur le côté gauche bouger. Ils l'ont électrocutée sur le visage, sur la plante des pieds, sur la poitrine, sur le cou et sur d'autres endroits sensibles. Ils ont ensuite retourné le banc et ont commencé à l'électrocuter à d'autres endroits. Cela a continué toute la matinée, de 8 h à 11 h. Pourtant, Mme Li ne leur a pas cédé.
Les policiers étaient déçus de n'avoir rien obtenu d'elle. Le directeur de la division a rempli un document et l'a incarcérée pendant un mois dans un centre de détention.
4. Condamnée à deux ans de travaux forcés
Un mois plus tard, Mme Li a été condamnée à deux ans de travaux forcés. Pendant sa détention, un garde lui a dit : « Si tu abandonnes le Falun Gong, tu seras libérée ! » Ses supérieurs de son lieu de travail sont également venus au camp et ont essayé de la persuader en disant : « Pourquoi ne mens-tu pas ? Nous allons payer ta caution et tu ne seras pas envoyée au camp de travail ». Mme Li a répondu : « Je vais suivre mon Maître jusqu'à la fin. »
5. Toujours proclamer que le « Falun Dafa est bon »
Le 26 octobre 2001, Mme Li a été arrêtée et envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Changchun. Dès qu'elle est arrivée, le directeur de la section a ordonné à quatre prisonniers de la surveiller à tour de rôle. Elle devait faire des travaux forcés le matin et n'était pas autorisée à dormir la nuit.
Ils ont tenté de la forcer à écrire des déclarations pour renoncer à sa foi et elle a été tourmentée pendant sept jours et sept nuits. Par la suite, la directrice de la section, dénommée Liu, a fait venir Mme Li dans son bureau et a demandé si elle allait continuer à pratiquer le Falun Gong. Elle a dit qu'elle allait continuer et lui a dit que le Falun Dafa était bon. La directrice de la section l'a donc giflée et lui a dit de repartir et d'y réfléchir.
Un jour, la même personne est allée directement dans la cellule dans laquelle Mme Li était détenue et lui a demandé : « Y as-tu pensé ? » Elle s'est levée et a dit : « En effet, j'y ai pensé. Falun Dafa est bon. »
Mme Li a été détenue au camp de travail pendant plus d'un an et a dû endurer des injures et des coups. Les gardes lui ont fait transporter des sacs de fèves pesant 50 kilos et à la fin, elle ne pouvait plus se tenir droit. Un garde lui a dit que si elle renonçait au Falun Gong, on lui donnerait des tâches plus légères.
Des gardes du camp de travail ont exigé que chaque prisonnier écrive un rapport chaque mois. Les prisonniers ont été instruits d'écrire des mensonges dans leur rapport, comme : « Les gardes nous traitent très bien. Ils sont tout comme nos parents ». Ces rapports devaient être signés avec les mots : « prisonnier untel ».
Mme Li a refusé d'écrire quoi que ce soit et au lieu de cela a simplement écrit les mots : « Falun Dafa est bon ». À la fin du rapport, elle a signé « Li Xiuzhen, disciple de Dafa ». Pendant les deux années de sa détention, elle a continué à écrire les même mots et chaque fois, les gardes la réprimandaient. Elle a fréquemment entamé des grèves de la faim pour protester contre les mauvais traitements.
6. Liu, la directrice de section, a cruellement battu Mme Li Xiuzhen
En 2002, Liu, la directrice de la section, a appelé Mme Li à venir dans son bureau et lui a demandé : « Quelle est ta décision ? » Mme Li a répondu comme toujours : « Oui, j'ai considéré la question. Le Falun Dafa est bon ! » Liu a alors assené des coups de pied à Mme Li.
Un jour, elle lui a donné un coup de pied dans les côtes gauches et Mme Li est tombée dans un coin. Elle s'est appuyée sur le mur et a essayé de se lever, mais n'y est pas parvenue. Deux détenus sont entrés et l'ont transportée dans la salle de travail. Elle souffrait d'une telle douleur que de la sueur coulait le long de son visage. Elle ne pouvait se retourner et avait besoin qu'on l'aide. Il lui a fallu six mois pour se remettre de la blessure.
À une autre occasion, Liu, la directrice de la section, a de nouveau fait venir Mme Li au bureau et lui a demandé à maintes reprises : « Quelle est ta décision ? » Mme Li a donné la même réponse : « Le Falun Dafa est bon ! » La femme l'a giflée à deux reprises et l'a frappée à l'œil droit. C'était si douloureux que Mme Li pleurait de façon incontrôlable. Elle a été incapable d'ouvrir son œil pendant plusieurs jours.
7. Deux gardes l'ont électrocutée pendant quatre heures
L'après-midi où Mme Li devait être libérée, seulement une demi-heure avant le repas du midi, Liu, la directrice de la section, l'a appelée dans son bureau. Elle a placé une matraque électrique sur la table. Un an avait passé et pourtant elle continuait à demander à Mme Li : « Quelle est ta décision ? Je vais seulement te donner dix minutes pour y réfléchir ». Mme Li a répondu : « Je n'ai pas besoin de temps pour y réfléchir. Falun Dafa est bon ». La directrice de la section a soulevée la matraque électrique et a frappé Mme Li. Son corps frêle a décollé du sol avec le puissant courant électrique. Wei, une autre directrice de section, se tenait à l'autre bout de la pièce avec une matraque électrique à la main, attendant d'électrocuter Mme Li. Ces deux policières l'ont électrocutée à tour de rôle pendant au moins deux heures.
Mme Li a développé des symptômes semblables à ceux qu'elle avait développé lorsqu'elle avait été électrocutée par le policier à la Division de la police criminelle de Liaoyuan. Son corps entier tremblait de façon incontrôlable et sa tête se déplaçait d'avant en arrière. Même si elle avait extrêmement mal, il n'y avait pas de haine dans son cœur. Son esprit était calme, parce qu'elle pouvait sentir que son Maître soulageait ses blessures. Elle sentait une fierté et un bonheur immense pour avoir gardé la dignité de Dafa dans sa vie. Après cette expérience, Mme Li est devenue encore plus ferme dans sa croyance.
Des policiers du camp de travail ont prolongé sa peine d'un mois.
8. Les policiers continuent de la harceler chez elle
En 2003, Mme Li a été libérée et est retournée chez elle. Les responsables du régime venaient souvent chez elle pour la harceler et la menacer de l'arrêter à nouveau. En conséquence, elle est partie de chez elle et a déménagé d'un endroit à l'autre pendant deux ans afin d'éviter davantage de persécution. Elle est retournée chez elle en 2006.
Grâce aux recommandations d'un ami, elle a trouvé un emploi occasionnel comme femme de ménage. Rong, un agent de police du poste de police local, voulait qu'elle écrive une déclaration promettant de cesser de pratiquer le Falun Gong. Il a dit à Mme Li que si elle s'y pliait, elle pourrait garder son emploi, sinon elle serait licenciée. Mme Li lui a dit qu'elle n'écrirait jamais une telle déclaration.
Le lendemain, le même policier est venu et l'a menacée : « Si tu n'écris pas la déclaration, tu le regretteras ». Le troisième jour, le policier a envoyé trois femmes du comité résidentiel local pour que Mme Li signe la déclaration. Elle a pris le document et a clairement écrit les idéogrammes : « Falun Dafa est bon ». Les trois femmes se sont fâchées et lui ont dit qu'elles ne pouvaient rien faire pour elle, elles allaient donc dire à la police de prendre le relais.
Le lendemain, le superviseur de Mme Li au travail lui a dit : « Nous savons tout sur toi et nous avons peur de t'engager. Tu devrais partir rapidement ». Les gens de son lieu de travail étaient surpris d'apprendre qu'elle était licenciée et ont dit : « Cette dame fait bien le ménage. Pourquoi doit-elle partir ? » Rong, l'agent de police, avait menacé ses patrons et leur avait demandé de la licencier.
En 2007, Rong, l'agent de police, a ordonné à deux femmes de vivre dans la même rue que Mme Li pour aller chez elle et la faire signer une déclaration pour renoncer au Falun Gong. Mme Li leur a dit fermement qu'elle n'allait jamais le faire et une dame a dit : « Si tu ne le fais pas, ta famille sera impliquée. Cela affectera ton enfant s'il va à l'école ou obtient un emploi. Ta famille ne recevra aucun bienfait non plus ». Après que les deux femmes soient parties, la belle-fille de Mme Li, qui avait peur des conséquences, lui a demandé de remplir le document, mais elle a réconforté sa belle-fille et lui a dit de ne pas avoir peur.
Après cela, Mme Li est de nouveau partie de chez elle et est allée chez ses parents pour s'occuper de sa mère. Un policier est allé chez sa mère et l'a harcelée. Sa famille lui a dit que Mme Li était partie et était allée ailleurs. Il a refusé de les croire et est revenu le lendemain avec le document. Il a cogné à la porte pendant plus de 20 minutes. Par la suite, lorsque quelqu'un cognait à la porte, la mère de Mme Li était si terrifiée qu'elle n'ouvrait plus la porte.
Traduit de l'anglais au Canada