Ecrit par un correspondant dans le Xinjiang
(Minghui.org) En novembre 2013, le personnel du Bureau 610 de la ville d'Urumqi a lancé un nouveau cycle de harcèlement et de persécution visant les pratiquants de Falun Gong. Dans le cadre des efforts du régime pour transformer les pratiquants et les forcer à abandonner leur croyance, les fonctionnaires du Bureau 610 ont essayé de « certifier » les pratiquants libérés du centre de lavage de cerveau local en 2013 en leur ordonnant de signer une déclaration promettant de ne plus jamais pratiquer le Falun Gong.
Un certain nombre de branches ont participé à ces nouvelles mesures de persécution, comprenant les Bureaux 610 des districts de Tianshan, Shayibake, Xishi, Midong, et la Société de Construction et de Production de Xinjiang.
Les pratiquants ont été emmenés dans les bureaux locaux des administrations résidentielles, où les fonctionnaires ont essayé de les forcer à signer le document pour renoncer à leur foi. De nombreux pratiquants détenus et leurs familles ont résisté à la persécution en refusant d'obéir aux ordres.
Persécution à l'intérieur du centre de lavage de cerveau
Pendant des années, le Bureau 610 d’Urumqi a détenu des pratiquants dans son centre de lavage de cerveau. Le bureau déploie la police municipale et locale, ainsi que le personnel de sécurité des bureaux communautaires et résidentiels, pour encercler les pratiquants de différentes façons. Un pratiquant a dit au journaliste que la police avait ouvert sa porte par effraction et était entrée chez lui. Un autre pratiquant a raconté que les policiers avaient sauté par-dessus sa clôture et avaient fait irruption chez eux comme des bandits.
Le centre de lavage de cerveau géré par le Bureau 610 d’Urumqi est situé dans un bâtiment reclus à Nanshan, loin de la ville. Dans l’installation de type prison, chaque pratiquant est confiné dans une pièce avec deux « assistants », qui sont formés pour traiter les pratiquants comme des criminels. Ils suivent les pratiquants 24 heures sur 24 et les maltraitent verbalement.
Le Bureau 610 d’Urumqi a également recruté plusieurs personnes d'autres régions pour aider à ses efforts de persécution, parmi lesquelles Zhang Yongjun (ancien chef du Bureau 610 dans la prison N° 5 de Xinjiang), des chercheurs de l'Institut des sciences sociales du Xinjiang, et d'anciens pratiquants qui se sont retournés contre le Falun Gong sous la pression de la torture par les autorités.
En plus de la violence physique, les pratiquants détenus au centre de lavage de cerveau ont été soumis à des sévices psychologiques. Après les avoir forcés à regarder des vidéos de propagande calomniant le Falun Gong, les fonctionnaires leur ont ordonné d'écrire trois déclarations pour renoncer à leur croyance. Ceux qui les ont écrites ont reçu l’ordre de les lire à voix haute devant les autres.
Un membre du personnel de l'établissement s’est rappelé d’une femme âgée s’évanouissant lors de la lecture de sa déclaration. Même après avoir remis leurs déclarations, ces pratiquants « transformés » ont dû marcher sur un portrait de Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Gong, avant d’être libérés.
Pour ceux qui ont refusé de coopérer, le centre de lavage de cerveau a intensifié ses violences, comprenant la privation de sommeil, davantage de vidéos de propagande et une surveillance continuelle ainsi que des violences verbales. Un certain nombre de pratiquant se sont mis une fois en grève de la faim pour protester.
Une pratiquante a dit au journaliste que les persécuteurs l’avaient gavée de bière et menacé de passer à l'alcool si elle refusait toujours d'être « transformée ». C’était une autre forme de violence psychologique, les enseignements du Falun Gong interdisant aux pratiquants de boire de l'alcool, sans parler de l’impact direct sur la santé.
Certains pratiquants ont également été emmenés dans des camps de travaux forcés et des centres de détention pour une torture prolongée.
Persécution financière
Le Bureau 610 d’Urumqi utilise également des sanctions économiques pour punir les pratiquants, comme ordonner aux employeurs de retenir leur salaire ou leur pension et refuser de s'occuper de leurs prestations de retraite. Les employeurs sont souvent poussés à licencier leurs employés qui pratiquent le Falun Gong.
En raison du harcèlement et de la persécution susmentionnée, souvent les pratiquants qui gèrent des entreprises ne peuvent pas en maintenir les opérations normales. Les membres des familles sont également touchés : Par association, beaucoup se voient refuser des promotions ou des missions importantes. Ainsi, ils sont aussi victimes de la persécution.
Traduit de l'anglais en Europe