(Minghui.org) La Repubblica, le deuxième journal le plus vendu en Italie a qualifié les prélèvement d'organes d'« actes monstrueux » dans son article du 23 décembre. Cet article combinait plusieurs dossiers des médias du même sujet. Le Comité des droits de l'homme du Sénat du Parlement italien a organisé une audience au sujet de ce crime approuvé par l'État le 19 décembre.
M. David Matas, avocat renommé international en matière des droits de l'homme et expert des prélèvements forcés d'organes en Chine, a témoigné à l'audience. Dans l'article de La Repubblica, il a été présenté dans l'article sous le titre « La bataille de David pour les prisonniers en Chine. »
L'article de la Repubblica titré « La bataille de David pour les prisonniers en Chine. »
L'article identifie les prélèvements d'organes en Chine comme étant soutenus par l'État
Le reportage dit que la Chine, un pays qui compte à peine quelques donateurs volontaires pour raison culturelle, est devenu la deuxième nation en termes de transplantation d'organes en quelques années de temps. La bataille de M. Matas ressemble à un film d'horreur : Le Parti Communiste Chinois (PCC) a systématiquement tué des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong pour leurs organes. Avant le commencement de leur persécution, il y avait une centaine de millions de pratiquants de Falun Gong. Maintenant, ils sont devenus un énorme dépôt d'organes vivants avec le but d'exterminer la croyance, indique l'article.
L'article de la Repubblica stipule que le commerce d'organes est très lucratif pour le système carcéral chinois. M. Matas pense qu'environ un million de dollars circulent entre les différents centres de transplantation d'organes et les prisons qui enlèvent et fournissent des organes chez les détenus.
Toute personne normale s'imagine un commerçant d'organes comme quelqu'un d'ignoble et actif dans les bidonvilles d'un pays du tiers-monde. Le reportage dit qu'en Chine c'est tout à fait différent : les revendeurs travaillent dans des hôpitaux professionnels, organisent le commerce et tuent les détenus de conscience sur commande. La persécution du Falun Gong est d'ampleur nationale en Chine et suite à cela, aucune conséquence légale n'est en vigueur.
M. Matas et M. David Kilgour, ancien diplomate canadien et procureur du ministère public sont venus à la conclusion que 41 500 pratiquants de Falun Gong ont subi les prélèvements forcés d'organes entre les années 2000 et 2005. M. Matas croit que ce nombre augmente toujours et que le PCC a gardé encore davantage en secret cette information après la publication des résultats de leur recherches.
David Matas a suggéré à l'Italie de combler le vide législatif concernant les prélèvements d'organes
Lors de l'audience au Sénat, M. Matas a avisé l'Italie de revoir la législation afin d'éviter de devenir complice dans ce crime de prélèvement d'organes de la Chine. Le Comité italien de Bio-éthique a fait un rapport sur le manque législatif en mai 2013.
Le Parlement européen a voté une résolution le 12 décembre dernier, incitant le régime chinois « … de mettre immédiatement fin à la pratique de prélèvement d'organes sur des prisonniers d'opinion et des membres de groupes minoritaires religieux ou ethniques. »
Il insiste sur le fait qu'il est inacceptable d'attendre 2015 pour mettre définitivement fin aux prélèvements d'organes. Il appelle à la libération immédiate de tous les prisonniers d'opinion en Chine, notamment des adeptes du Falun Gong.
Traduit de l'anglais en Belgique