(Minghui.org) Au début d’avril 1999, une conférence de partage d'expérience de cultivation et de pratique a eu lieu dans notre ville. J'ai parlé de mes expériences sur scène et j’ai dû m'arrêter plusieurs fois car je pleurais. Les compagnons de pratique ont également été touchés et ont commencé à pleurer.
Trois femmes non-pratiquantes passaient par là et ont dit : « Waouh ! Waouh ! » Les compagnons de pratique leur ont demandé ce qui se passait. Elles ont répondu : « La personne sur scène est l'épouse de notre chef d'entreprise. Comment est-elle devenue comme ça ? » « Comment était-elle avant ? » « Elle avait l’habitude de regarder les gens de haut et était une dame très difficile. Le Falun Gong l’a tellement changée. C'est merveilleux ! »
Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong, je me battais et je me disputais pour la gloire et le gain personnel, ce qui m'a blessé physiquement et mentalement. J'ai développé une colite et je souffrais beaucoup. Les conflits dans ma famille, les maladies, et la pression m'ont donné envie de mettre fin à mes jours. Je n'étais pas capable de dormir et j’étais extrêmement déprimée.
Heureusement, j'ai obtenu le Fa. Même maintenant, je pleure souvent quand je pense à la chance que j’ai eu de devenir une pratiquante de Dafa. Je me rappelle de faire preuve de diligence dans la cultivation et pratique afin de pouvoir retourner à mon origine avec le Maître.
1. Les pensées droites apportent de bons résultats
Un chariot ne peut me rattraper
Je dis à chacun combien Dafa est merveilleux. Mon mari a acheté un lecteur vidéo afin que je puisse diffuser Dafa.
Durant l'hiver, je me suis rendue dans un village pour diffuser Dafa, mais j'ai raté le bus pour rentrer chez moi. Le temps était très froid, mais personne ne voulait me conduire. J'ai dû marcher pour rentrer. Je m’approchais de plus en plus de la ville, quand j'ai vu un chariot tiré par un cheval en face de moi. Le conducteur a crié : « Je vous ai vu dans le village, mais vous m'avez suivi tout le long du chemin comme si vous voliez. Êtes-vous un être humain ou un être divin ? » Je lui ai répondu : « Je suis une pratiquante de Falun Gong. C'est une pratique merveilleuse. »Il a dit : « Je sais. Il y a aussi des pratiquants dans mon village. »
Me faire disparaître
Le 13 mai 2003, nous avons décidé d'accrocher des banderoles pour célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa. Les policiers savaient que nous avions des projets pour ce soir-là. Deux pratiquants et moi avons lancé la plus grande banderole sur une branche d'arbre alors qu'une voiture de police passait près de nous. Ils ont dû voir la banderole. La voiture s'est arrêtée devant nous.
J'ai dit aux autres pratiquants d'aller de l'autre côté de la rue. J'ai marché vers la voiture de police. C'était une nuit calme et il n'y avait personne dehors. J'ai marché vers la voiture de police et deux policiers sont sortis. Ils marchaient vers moi. Soudain, une pensée m'est venue à l'esprit. « Ils ne peuvent pas me voir ! » Je me suis lentement éloignée d'eux. Il semblait qu'ils ne pouvaient vraiment pas me voir et se sont dirigés vers l'arbre à la place.
2. Sauver les gens
Le PDG change son attitude
Ma société est reconnue pour être la plus grande société d'Asie. Un jeune homme fraîchement sorti de l'école d'études supérieures est devenu notre président directeur. L'athéisme et la propagande du Parti l'ont beaucoup opposé au Falun Gong. Il a menacé de congédier quiconque pratiquait le Falun Gong. Dans chaque réunion de l'ensemble du personnel, il calomniait le Falun Gong.
Le maire de la ville a reçu l’ordre d'arrêter tous les pratiquants qui avaient été à Pékin pour faire appel. Cependant, notre président directeur a demandé à la police d'arrêter tous les pratiquants de notre société.
Presque tous les pratiquants ont été arrêtés. Ceux qui n'ont pas été arrêtés n'osaient pas rentrer chez eux. J'emmenais mon enfant se promener dans la neige pendant la journée et je vivais au domicile d'un proche pendant la nuit.
L'épouse de notre président directeur a donné naissance à un bébé qui est décédé quelques jours plus tard, ce qui l’a vraiment bouleversé. Nous allions lui raconter comment il avait tort de persécuter les pratiquants, mais nous n'avons pas pu le joindre. Il n'a jamais répondu à nos appels téléphoniques ni lu les documents que nous lui avons envoyé. Que pouvions-nous faire ? Il n'y avait qu'une seule solution. Nous devions lui écrire une lettre en utilisant nos vrais noms. Bien que ce soit risqué pour nous, il pourrait la lire.
J'ai passé des jours et des nuits à imaginer une lettre. Deux compagnons de pratique l’ont relue et ils ont tous deux été touché et ont pleuré. J'ai mis mon cœur dans cette lettre. Je savais qu'il serait sauvé s'il la lisait.
Quelques jours plus tard, lors d'une autre réunion de l'ensemble du personnel, notre président directeur n'a parlé que de l'assurance de la qualité et de la vente avant de décider de mettre fin à la réunion. Ensuite, le secrétaire du Parti a ajouté que la question du Falun Gong devait être abordée. Notre président directeur a tout simplement mis son visage sur la table et n’a rien dit. Le secrétaire du Parti a dû prendre le micro et dire : « Chaque département doit surveiller tous les pratiquants de Falun Gong. »
Aucun autre pratiquant dans mon entreprise n’a été arrêté. Notre président directeur a décidé de me déplacer dans un meilleur service. Il a traité les pratiquants gentiment après avoir pris connaissance de la vérité.
Je sauve chaque personne que je rencontre
Un gestionnaire à la retraite est décédé. Je n'allais pas assister à ses funérailles, parce que je ne le connaissais pas très bien. Cependant, ce pourrait être l'occasion de partager Dafa avec d'autres personnes. Lors des funérailles, 25 personnes ont accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. La plupart d'entre eux étaient des chefs d'entreprise et j'avais rarement l'occasion de leur parler personnellement.
J'ai vu une robe qui était bien conçue, mais elle était trop chère. J'ai attendu jusqu'à ce que le magasin offre une réduction. La vendeuse a dit qu'elle semblait très belle sur moi et je lui ai expliqué les faits sur le Falun Gong. Elle a accepté ce que je lui ai dit et elle m'a remerciée.
Le gérant du magasin lui a dit : « Elle ne doit payer que 100 yuan. » « Mais le prix est de 150, » a dit la jeune fille. « Je sais, » a répondu le gérant. « Vous devez bien connaître mon gérant » a dit la jeune fille. Je lui ai dit : « Non, je ne le connais pas du tout. » « Le gérant a enlevé 50 yuan sans aucune raison. Il pourrait être quelqu'un qui veut connaître la vérité. »
Je me suis dirigée vers le gérant et je lui ai demandé : « Vous me connaissez ? » Il a répondu : « Non. » J’ai demandé : « Pourquoi me donnez-vous une réduction ? » Il a dit : « Je pense que vous êtes une personne spéciale. » J'ai dit : « Oui, je suis une pratiquante de Falun Gong. » « J'ai deviné cela à vos expressions pendant que vous parliez à la vendeuse. » Je lui ai parlé au sujet de Dafa et il a accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.
Clarifier la vérité en prison
Un compagnon de pratique a été torturé en prison. Un proche est venu lui rendre visite et lui a demandé : « As-tu été battu ? » Il a dit : « Oui. » Quand les gardiens ont entendu cela, ils l'ont brutalement battu. Ses proches n'ont pas été autorisés à lui rendre visite à nouveau.
Sa famille a reçu une lettre de la prison disant que le pratiquant était très déprimé. On lui a diagnostiqué une tuberculose et son bras a été fracturé. Il a été handicapé. Je suis allée le voir avec ses proches. Nous allions négocier avec le directeur pour le faire libérer pour raison médicale.
Nous avons rencontré le gardien adjoint. Un pratiquant lui a donné une brochure et il a commencé à la lire attentivement. Il a crié : « Qui a écrit cela ? Quel est le Parti pervers ? Vous devez tout me dire à ce sujet, ou vous ne pourrez pas partir d’ici ! »
Les proches du pratiquant ont été effrayés et ils ont commencé à pleurer. Le pratiquant A avait trop peur pour dire un seul mot. Une policière est entrée. Le gardien adjoint lui a dit : « Regardez cela. Votre père est ici. » Elle était la fille du gardien. J'ai pensé : « Maître, veuillez la laisser partir afin que nous puissions lui dire les faits. » Son téléphone portable a sonné et elle est sortie et n’est pas revenue.
J'ai commencé à plaisanter. « Qui l'a écrit ? Qui pensez-vous peut écrire de telles choses ? Nous avons demandé à quelqu'un de l'écrire. Si nous étions capable d’écrire cela et que nous connaissions les procédures juridiques, nous ne serions pas ici -. Nous serions des avocats. » Il a souri et pris une cigarette. « Quelle chance ! Si quelqu'un d'autre était ici, vous auriez des problèmes. »
J'ai dit : « Vous êtes sur le point de prendre votre retraite dans quelques années. Pourquoi ne pas faire quelques bonnes actions pour accumuler de la vertu pour vous-même ? Si vous nous aidez aujourd'hui, vous pourrez être fier et dire à vos petits-enfants que vous avez protégé des pratiquants de Falun Gong quand ils étaient persécutés. Ils vont vraiment parler en bien de vous ! Si vous refusez de nous aider, qu’y gagnerez-vous ? Les avocats disent que ce n'est pas contre la loi de pratiquer le Falun Gong. Peut-être un nouveau dirigeant en Chine nous permettra de pratiquer à nouveau. » Il a ri et a écrit quelque chose sur un papier. Il a fermé la porte et a dit : « Voici le formulaire. Vous avez juste à copier ce que j'ai écrit et l’apporter à cette personne. »
Il était midi. Cela aurait été formidable de pouvoir manger quelque chose et prendre une pause. Une jeune fille s'est dirigée vers nous. J'ai demandé : « Nous sommes venus pour visiter notre famille. Nous ne le verrons pas jusqu'à cet après-midi. Voudriez-vous nous donner un peu de nourriture ? »
Elle a dit : « Donnez-moi une seconde. » Elle a demandé confirmation à son patron et a dit : « Mon patron a accepté. Venez avec moi ! Nous préparons la nourriture pour tous les dirigeants de la prison. Ils ont fini leur déjeuner. Nous avons encore quelques légumes. Nous ferons cela pour vous. Il y a un lit dans cette chambre. Vous pouvez prendre une pause là. » Plusieurs plats nous ont été servis et c’était un bon déjeuner.
Dans l’administration de la prison
Le pratiquant M et moi sommes allés au bureau de l'administration pénitentiaire pour présenter la demande. Nous avons passé plusieurs contrôles de sécurité et avons trouvé le service que nous recherchions.
Il n'y avait que deux employés et la file d'attente était assez longue. « Comment puis-je vous aider ? » a demandé la réceptionniste. « Mon mari a été torturé et handicapé en prison parce qu'il pratiquait le Falun Gong, » a déclaré son épouse. « Le Falun Gong ? Ce n'est pas notre préoccupation ! » a dit la réceptionniste avec colère.
L'épouse du pratiquant et M ont dit toutes sortes de bonnes choses, mais ils ont continué de refuser de prendre le cas. J'ai demandé l'aide du Maître. Je lui ai dit : « La loi doit également protéger le Falun Gong. Pratiquer le Falun Gong n'est pas contre la loi. Vous pouvez vérifier cela ! » La réceptionniste n'a rien dit.
J'ai continué : « Veuillez nous aider et présenter le cas. Si vous nous aidez aujourd'hui, vous aidez une famille entière ! »
J’ai pleuré. La réceptionniste aussi. Elle a demandé : « Pourquoi a-t-il pratiqué ? » J'ai dit : « C'est une longue histoire. Il y a dix ans, il a été diagnostiqué avec une maladie incurable et ne pouvait pas payer les frais médicaux. Il a guéri de cette maladie après avoir pratiqué le Falun Gong. »
« Est-ce vrai ? Est-ce pour cela que les gens pratiquent encore malgré la persécution ? Je vais certainement signaler votre cas à mon patron. Puis-je avoir votre numéro ? Je vous informerai dès que je recevrai la confirmation. » Elle nous a raccompagné jusqu'à la grille et nous a dit au revoir.
Le Maître me protège dans une situation dangereuse
La pratiquante B a été détenue dans un camp de travail en 2000. Beaucoup de pratiquants qui lui ont rendu visite ont également été arrêtés.
J'avais peur et je ne voulais pas y aller. Le pratiquant L a loué une voiture et m'a convaincue d'y aller. J'ai dit à l'agent de sécurité que j'étais la sœur de B. Cependant, sa sœur aussi est venue lui rendre visite le même jour !
Sa sœur m'a montré ses papiers d'identité et je ne savais pas quoi dire. Le policer a crié après moi : « Qui êtes-vous ? Êtes-vous une pratiquante de Falun Gong ? » J'ai dit que j'étais sa collègue.
Sa sœur a dit : « Êtes-vous Yan ? » « Oui », lui ai-je répondu. Elle a dit à l'agent que j'étais une amie proche de sa sœur. J'ai demandé l'aide du Maître et le policier m’a laissé aller.
J'ai regardé à l’intérieur et j'ai trouvé beaucoup d'attachements. Une pratiquante pleurait devant son mari qui était détenu. J'ai pleuré avec elle, mais je savais que je ne devrais pas être affectée par la sentimentalité.
Vingt pratiquants ont été illégalement arrêtés en 2004. Leurs familles ont demandé qu'ils soient libérés. Le coordinateur m’a laissé aller avec eux. Je ne connais aucun de ces pratiquants mais j’ai suivi leurs familles dans le centre de détention. Un gardien m'a demandé : « Qui visitez-vous ? Quelle est votre relation ? Pratiquez-vous le Falun Gong ? » Je ne savais pas quoi dire. Un membre de la famille a dit : « Ma chère tante, c'est suffisant si je lui rends visite. Vous allez pleurer et tout gâcher. » Le gardien m’a laissé partir.
Le gardien m'a posé la même question quand je suis allée leur rendre visite à nouveau. J'ai été enfermée entre deux portes électriques pendant 40 minutes. Mon esprit était très clair et j'ai continué à émettre des pensées droites. Finalement, on m’a laissé partir.
Sans l'aide bienveillante du Maître, je ne pourrais pas poursuivre la cultivation et pratique. Le Maître m'a tellement donné et je serai plus diligente dans l'étude de Fa et dans le salut des gens pour remercier le Maître.
Merci, Maître !
(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l’anglais au Canada