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Entrevue avec un auteur aux États-Unis qui examine « l’Appel du 25 avril 1999 » (Photo)

23 janvier 2014 |   Écrit par Kaili

(Minghui.org) Note du rédacteur : Pour commémorer le onzième anniversaire de l'Appel du 25 avril, le site Minghui présente ceci comme l'un d'une série d'articles réédités des années passées. L'Appel du 25 avril a été marqué non seulement par son importance, mais aussi parce qu'il était remarquablement pacifique et ordonné. Quelques 10 000 pratiquants se sont rassemblés dans le centre de Pékin ce jour-là, protestant pacifiquement pour leurs droits civils. La machine de propagande du PCC, cependant, dans sa quête pour écraser le Falun Gong sous les ordres du président du Parti d'alors, Jiang Zemin, a déformé les faits pour servir ses propres motifs. À ce jour, la propagande du PCC accuse le Falun Gong d'avoir voulu « assiéger Zhongnanhai, l'enceinte du gouvernement central », le 25 avril 1999, alléguant faussement que les 10 000 rassemblés représentaient une menace violente à la nation et à ses dirigeants. Rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité, bien sûr, comme cette série d'articles documentent la question sous divers angles.

Le 25 avril 1999, plus de dix mille pratiquants de Falun Gong sont allés à Pékin pour faire appel pacifiquement. Quelques mois plus tard, cet événement a servi de prétexte à l’ancien chef du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, pour lancer la persécution du Falun Gong. Alors, il faut se poser la question suivante : si l'« Appel du 25 avril » ne s'était pas produit, le PCC n'aurait-il pas démarré la persécution du Falun Gong ?

Ethan Gutmann, un homme d'affaires américain et auteur de Losing the New China

« Si, pour moi c’est une certitude, Il s'y serait simplement pris autrement », répond sans hésitation le journaliste américain Ethan Gutmann, homme d'affaires des États-Unis, auteur de Losing the New China, qui se trouvait alors à Pékin, et a depuis fait de nombreuses recherches pour recueillir des informations sur les faits.

« Au début on a été informé que ces gens s'étaient rassemblés devant l’enceinte de Zhongnanhai (le bâtiment du gouvernement central de la Chine) pour y manifester », raconte Gutman qui assurément connaît bien la dictature du PCC. D’après lui, dans une société sous domination dictatoriale du PCC une manifestation aurait été immédiatement suivie d’une répression, contrairement à la société occidentale où c'est un droit protégé par la loi.

Dans les jours qui ont suivi « le 25 avril », Gutman a fait des recherches approfondies. Il s’est entretenu des événements avec plus de 20 personnes et appris que les pratiquants de Falun Gong n’avaient en fait voulu que se rendre au bureau des pétitions et informer les gens à propos du Falun Gong. Le Bureau des pétitions de Pékin se trouve à proximité de l’enceinte de Zhongnanhai. Les faits ont été complètement déformés par les médias du PCC. « Après m’être entretenu avec plus de 20 personnes j’ai eu la certitude que ces gens n'avaient pas vraiment manifesté », résume Ethan Gutmann.

Gutman pense que l'événement du « 25 avril » était un piège tendu au Falun le gong par le PCC. « Nous avons parlé avec un chef de niveau moyen. Ses dires concordaient avec ceux du PCC. Il a déclaré qu’il avait déjà été décidé d’accuser le Falun Gong avant le début de la répression officielle. Ainsi, l'événement du « 25 avril » n’a servi que de prétexte. L'erreur des pratiquants de Falun Gong a été leur crédulité. Je crois, qu’ils n’avaient alors aucune idée qu’il s'agissait d'un piège. »

Il ajoute avoir fait de nombreuses recherches et découvert quantité de données crédibles, selon lesquelles plus de 3 000 pratiquants de Falun Gong auraient été torturés à mort et plus de 10 000 eu leurs organes prélevés à des fins de transplantation.


Leeshai Lemish, un collègue de Gutman, a rapporté que sur la base de chiffres publiés, le nombre de pratiquants de Falun Gong torturés à mort pourrait dépasser les 100 000. Les recherches de Gutman confirment ainsi le degré de véracité du Rapport d'enquête sur les accusations de prélèvements d'organe sur les pratiquants de Falun Gong en Chine, co-écrit par David Kilgour, ancien secrétaire d'État du Canada pour l’Asie et le Pacifique et David Matas, célèbre avocat des droits de l'homme canadien.

En outre, Gutman croit que la persécution des pratiquants de Falun Gong continue en Chine. « J'ai fait de nombreuses recherches. Il est intéressant que je sois parvenu aux mêmes résultats que David Kilgour et David Matas bien que mes méthodes se distinguent totalement des leurs. Ils recevaient les données correspondantes du gouvernement chinois, alors que j'apprenais moi-même les faits de pratiquants de Falun Gong. Nous sommes arrivés à des résultats similaires. Je crois par conséquent que le vol d'organes est un fait que le gouvernement chinois n’est absolument pas près à admettre. »

Justement parce que Gutman s’intéresse à la persécution du Falun Gong, le PCC ne lui délivre pas de visa pour la Chine. « Je ne reçois plus aucun visa pour la Chine. Je crois que le problème n’est pas mon livre, mais que je me sois exprimé lors d'activités des pratiquants de Falun Gong. Une autre raison est mon enquête concernant les prélèvements d'organes. C'est une affaire particulièrement sensible et controversée. Le PCC ne veut absolument pas que quiconque y touche. »

Rappel : Ethan Gutmann est un homme d'affaires américain. Il a publié en 2006 Losing the New China. Dans le livre, Gutman décrit comment certains hommes d'affaires américains ont été, pour sauvegarder leurs propres intérêts, entraînés dans le sillage de corruption du PCC, correspondant aux besoins de leur politique dictatoriale. En outre, il démasque certaines entreprises américaines, lesquelles pour conquérir le marché chinois ont offert au PCC un fort soutien technique pour le contrôle de la liberté d’expression et d’information.

Source : Entrevue avec un auteur aux États-Unis qui examine « l’appel du 25 avril 1999 » (Photo)

http://fr.minghui.org/articles/2009/4/26/28727.html

Traduit de l'anglais au Canada