(Minghui.org) Suite de la 1ière partie et de la 2e partie
Extrait :Ma clarification de la vérité constituait en une énergie qui supprimait la nature de démon et me donnait le pouvoir de surmonter une tribulation potentielle. Clarifier la vérité est non seulement la clé pour surmonter une tribulation, mais aussi un trésor utilisé pour sauver les êtres.
La deuxième lettre d’appel conjointe
Je me suis éveillé au fait que le Maître contrôle chaque situation et qu’il a le dernier mot pendant la persécution que j’ai endurée.
Le camp de travaux forcés a embauché un nouveau directeur, un grand homme d’environ 50 ans. Afin de créer des profits pour le camp de travail, il a découvert un investisseur et a construit une usine avec plus de 50 machines pour coudre des gants. L’investisseur a demandé que les travailleurs soient des pratiquants de Falun Gong uniquement.
Un jour, le nouveau directeur faisait faire une tournée de l’usine à plusieurs cadres du Parti communiste chinois (PCC) autour de 14 h. J’ai utilisé cette occasion pour lui remettre une deuxième lettre d’appel conjointe. Il m’a demandé : « Qu’est-ce que c’est que ça ? » J’ai répondu : « Pendant le repas, le chef adjoint des prisonniers a été pris à mettre sa main dans la poche d’un pratiquant. Il a prétendu qu’il y avait une feuille dans sa poche et que le pratiquant tentait de propager de l’information sur le Falun Gong. Le pratiquant a dit que le prisonnier essayait en fait de voler dans sa poche, car il avait été accusé du même crime trois fois auparavant. Le gardien en charge n’a pas investigué sur l’incident et a envoyé le pratiquant en confinement solitaire directement. Demain matin, une grève de la faim commencera pendant le petit déjeuner. Voir les détails dans la lettre d’appel. » Il m’a dit : « Je reviendrai vers vous. »
Environ deux heures plus tard, on m’a dit que le directeur m’attendait sous le grand saule. J’y suis allé et je me suis assis. Le directeur a dit : « Le pratiquant est de retour dans sa division. J’ai réprimandé le gardien. Il a été au-delà de son autorité. Personne ne devrait être envoyé en confinement solitaire sans mon approbation. Merci pour votre rapport opportun, sinon, nous aurions eu une grande perte. »
Je lui ai demandé : « Pourquoi l’usine de gants fait seulement faire le travail aux pratiquants ? Est-ce parce que les pratiquants adhèrent à Authenticité-Bienveillance-Tolérance et sont de bonnes personnes ? Tous savent que par jalousie personnelle, Jiang Zemin a lancé la persécution envers le Falun Gong. Il ne s’est pas soucié des gens. » Il a regardé sa montre et a dit : « J’ai une rencontre sous peu. Parlons plus tard. » Il s’est dépêché à partir.
Même s’il semblait que le directeur avait un sens de la justice, il était en fait trompeur et manipulateur. Il m’a remercié lorsqu’il parlait, mais il a tenu une réunion le soir même pour discuter sur comment me faire partir.
L’instructeur politique de la division n°5 m’a réveillé aux alentours de 5 h du matin le jour suivant et m’a dit de ramasser mes affaires pour me préparer à partir. J’ai demandé : « Où ? » Il a répondu : « Nous te le ferons savoir en temps et lieu. » Il a aussi dit : « Tu vas partir dans la nouvelle berline du directeur. Les dirigeants n°1 et n°2 vont t'emmener. C’est sans précédent. Ta situation n’ira qu’en s’améliorant. » J’ai dit : « Merci pour tes gentilles paroles. »
Lorsque nous nous sommes arrêtés pour le déjeuner, j’ai demandé : « Pourquoi m’envoyez-vous seul ? » Le commissaire politique a répondu : « Nous pensons que c’est bien de te séparer des autres pratiquants. C’est bon pour nous tous. » Il était clair pour moi qu’ils avaient peur que les pratiquants forment un seul corps ! C’est pourquoi ils voulaient nous séparer.
Environ une heure plus tard, nous sommes arrivés à l’entrée du Département de justice au niveau provincial. Le directeur et le manager sont allés obtenir une approbation pour mon transfert, tandis que le commissaire attendait dans la voiture avec moi.
Le directeur est venu environ 40 minutes plus tard, l’air mécontent. Il a dit : « Nous avons déjà conclu un accord avant ce voyage selon lequel cela prendrait seulement 10 minutes pour procéder au transfert à la ville de Jiutai (dans la province du Jilin). Maintenant le transfert a été changé au camp de travaux forcés ‘avancé’ sous la gouvernance directe de la province et c’est retardé. Le camp de travaux forcés ‘avancé’ refuse de le prendre. Tous les pratiquants là-bas ont été envoyés à la base (de persécution) du Falun Gong. Maintenant la province cherche une solution. »
Le commissaire m’a regardé et m’a dit : « Le camp de travail ‘avancé’ est un bon endroit. Le logis et le divertissement là-bas sont de première classe, presqu’aussi bien que dans un hôtel. » Il pensait que je serais content d’entendre cela, mais je n’ai pas réagi à ses commentaires. Il est resté silencieux et n’a plus rien dit.
Une autre heure a passé avant que le manager revienne finalement. L’approbation disait que je serais transféré au camp de travail ‘avancé’. Le directeur m’a regardé avec un sourire embarrassé et a dit aux autres hommes : « Dernièrement, il y a eu des surprises chaque jour. Hier, le vieil homme (me désignant) m’a donné la lettre d’appel collectif. J’étais troublé et ne pouvait croire qu’il ait fait ça. Aujourd’hui le transfert n’a pas été facile. Ce n’était pas comme je m’y attendais. »
Il m’a ensuite regardé et a dit : « Félicitation ! Le camp de travail ‘avancé’ est un endroit où tu peux vivre une vie de retraité ! Reste seulement tranquille. Ne sois pas indiscret. Tu es si vieux de toute façon. » Le commissaire a ajouté : « Notre directeur dit cela pour ton bien ! »
J’ai joint mes mains ensemble et pensé : « Maître respecté, je vais faire les trois choses encore mieux au nouvel endroit et remplir ma mission historique pour être digne de votre salut. »
Lorsque les pratiquants ont plus tard réfléchi sur cet incident, nous avons réalisé que notre corps uni était ce que les malfaiteurs craignaient le plus. Au camp de travaux forcés de Huanxiling dans la ville de Jilin, les pratiquants ont formé un corps très puissant et ont effectivement résisté à la persécution et ils ont ébranlé la perversité. En résultat, les pratiquants diligents ont été envoyés dans différents camps de travaux forcés. Cependant, dans chaque endroit où ces pratiquants ont été envoyés, ils collaboraient bien avec les autres pour réprimer et éliminer la perversité, pour que le taux de « transformation » de 100% du camp devienne un 100% de retour à la cultivation. Les malfaiteurs avaient peur lorsque cela se produisait et transféraient à nouveau les pratiquants diligents dans un endroit différent.
Écrire des lettres pour valider Dafa et aider les détenus à comprendre la vérité
L’environnement au camp de travaux forcés au niveau provincial était différent des autres camps de travail où j’avais été détenu. J’ai perdu l’environnement de groupe et je me sentais seul dans l’environnement cruel et oppressif. Ensuite, je me suis souvenu qu’il n’y avait rien à craindre tant que j’avais le Maître et le Fa avec moi. Peu importe où nous allons, nous nous souvenons simplement de nos vœux, nous exposons la persécution, clarifions les faits et sauvons les êtres !
Il était organisé que quatre criminels me surveillent 24 heures sur 24 : deux le matin et deux l’après-midi. Le soir un me surveillait pour la première moitié de la nuit et l’autre faisait l’autre moitié. Il n’y avait aucun espace personnel. Même lorsque nous allions à la cafétéria, deux des détenus me mettaient en sandwich au milieu et me tenaient les bras, craignant que je m’échappe.
Aux deux premiers camps de travaux forcés, je n’ai pas subi ce genre de persécution. Même si l’environnement dans les autres camps était pervers, j’avais quand même un espace personnel. J’ai ensuite pensé : « Pourquoi les détenus se comportent-ils ainsi ? Quelle est la question fondamentale ? Comment puis-je leur faire arrêter leur comportement ? »
Le Maître nous a dit que « Clarifier la vérité est la clé aux dix mille pouvoirs ». (Enseignement de la Loi à la conférence de Loi à Atlanta 2003)
J’ai réalisé que je devrais leur dire les faits sur Dafa et la persécution chaque fois que j’en avais la chance.
On nous demandait de constamment écrire notre « rapport de pensée », alors j’ai utilisé cette occasion pour clarifier la vérité. Chaque semaine, je choisissais un sujet à discuter et je me concentrais à clarifier la vérité sur un ou deux faits. Chaque fois que les détenus lisaient mon « rapport de pensée », ils semblaient en bénéficier.
On voyait souvent le chef de division au niveau provincial voûté à cause de douleurs à l’estomac. Une semaine après être arrivé au camp de travail, je lui ai écrit une longue lettre. Je lui ai dit pourquoi les gens souffraient de maladies, pourquoi les pratiquants n’avaient pas de maladies, et les similarités et différences entre traiter une maladie à l’hôpital et avec le qi-gong. J’ai aussi écrit sur les prescriptions traditionnelles et la diète en me basant sur des informations que j’avais lues. J’ai terminé la lettre avec l’information sur le Falun Dafa et la persécution.
Les détenus surveillants avaient approuvé la lettre avant qu’elle puisse être donnée au chef de division. Deux des surveillants n’étaient pas d’accord : un pensait que la lettre était appropriée pour l'acheminer au chef tandis que l’autre ne pensait pas ainsi. Le détenu qui a été d’accord pour acheminer la lettre comprenait ce dont je parlais. Il pensait que la partie sur la cultivation et pratique était des théories de haut niveau en accord avec la médecine traditionnelle.
Je lui ai dit que le karma et la vertu n’étaient pas des superstitions mais existaient vraiment. La science moderne peut détecter les ondes électriques cérébrales et il y a même des particules encore plus microscopiques. Même si à l’œil nu nous ne pouvons pas les voir, elles existent. Le détenu comprenait de quoi je parlais et me faisait confiance. Il aimait discuter de différentes choses avec moi. Il a dit : « Je comprends plus en parlant avec toi qu’à l’école ! Si j’avais compris ce dont tu parlais plus vite, je ne serais pas ici. »
Le chef de division a lu ma lettre et a accepté ce que j’avais écrit. Après un certain temps, il ne se courbait plus autant qu’avant. Il est devenu aussi plus relaxé en ma présence et me saluait souvent.
Je lui ai écrit une deuxième lettre peu de temps après la première. Cela se concentrait sur clarifier la vérité à un niveau plus profond. J’ai écris environ 6000 mots. À ce moment-là, les surveillants étaient devenus mes amis, alors ils ne sont pas intervenus. Le chef de division a aussi changé. Il a dit aux gardiens : « Regardez ce vieil homme ! Il a plus de 60 ans mais il n’a pas de maladie, je ne le vois pas prendre de médicaments. J’ai pleins de problèmes de santé et je n’ai même pas 50 ans ! Je vais pratiquer le Falun Gong une fois retraité. »
J’ai aussi écrit une très longue lettre de plus de 10 pages à mon fils et à ma fille. J’ai écrit sur comment j’ai été élevé dans mon enfance, ce que nos ancêtres nous ont appris sur faire de bonnes choses et accumuler de la vertu, comment mes parents avaient pratiqué le bouddhisme, mon expérience dans l’armée et comment j’ai commencé à pratiquer le Falun Gong. Je me suis concentré sur comment être une bonne personne et comment j’avais obtenu une bonne santé en pratiquant le Falun Gong.
Les quatre détenus en charge de me surveiller ont tous lu la lettre et ils en étaient émus. En plus d'eux, presque tous les prisonniers dans le camp de travail ont lu ma lettre. Le détenu A m’a dit : « Personne, même pas mes parents, ne m’ont jamais appris toutes ces choses dont tu as parlé dans la lettre. Si j’avais su cela à l’école, je n’aurais jamais abouti ici. » Il voulait que je sois son parrain mais avait peur de le demander. Je lui ai dit : « Tu es définitivement dans ma famille maintenant. Je peux t’aider à écrire des lettres à envoyer à la maison si tu ne sais pas comment le faire. »
Après, le détenu A a bien pris soin de moi. Il savait que j’aimais le thé alors il m’a procuré un thermos. L’été, il m’a procuré un oreiller et un matelas. Pendant la journée lorsque la plupart des prisonniers s’alignaient pour aller travailler à l’imprimerie, il « m’enfermait » dans la salle d’exercice. Ainsi, je pouvais étudier le Fa et faire les exercices sans interruption. Il rouvrait la porte après exactement deux heures. Le soir, il dormait près de mes pieds tandis que je faisais le cinquième exercice de méditation assise.
Mes journées au camp de travaux forcés consistaient à faire les exercices, étudier le Fa et clarifier les faits pendant un an et quatre mois, le temps que j’étais là.
Les détenus criminels arrangés pour me surveiller ont été périodiquement changés pendant une période, chaque mois ou chaque deux mois. Lorsque le nouveau surveillant venait, les trois autres lui « enseignaient » et en une semaine, il comprenait la vérité. Clarifier la vérité et valider le Fa avec mes gestes et paroles les ont aidés à changer en de meilleures personnes et ont créé un environnement moins oppressif pour moi.
J’ai mieux compris ce que le Maître voulait dire dans « Chemin » des Points essentiels pour avancement assidu II :
« Le chemin parcouru par un disciple de Dafa est justement une histoire glorieuse, cette histoire est nécessairement créée à travers sa propre preuve et compréhension par le sens de l'éveil. »
La clarification de la vérité est la clé
Le Maître a dit dans « Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? » :
« […] pour les disciples de Dafa de Chine continentale, chaque pensée et idée est vraiment cruciale dans cette persécution démoniaque. Que vous fassiez bien ou pas, que vous puissiez être persécuté ou non, que vous agissiez avec droiture ou non, le degré de la persécution subie, tout est directement lié au chemin que vous empruntez, aux questions auxquelles votre pensée réfléchit. »
Je me suis souvenu de cet enseignement du Fa lorsqu’un autre chef de division en charge de persécuter les pratiquants de Falun Gong a tenté de me « transformer ».
Le chef de division m’a convoqué à son bureau. Il était surnommé « langue d'argent » parce qu’il était connu pour être éloquent mais de sang froid.
Lorsque je suis entré dans son bureau et que je me suis assis, j’ai pensé : « Ça ne fait rien si tu es une ‘langue d'argent’ ou une ‘langue de fer’. Je vais simplement clarifier la vérité. La clarification de la vérité est la clé pour éliminer les arrangements des forces anciennes et communiquer cœur à cœur. »
Il m’a demandé sans façon comment j’avais commencé à pratiquer le Falun Gong. Je lui ai demandé : « Tu ne vas pas utiliser mes propres paroles contre moi, n’est-ce pas ? » Il a dit : « Je vous aimes vous les gens de la province du Shandong. Vous êtes simples et honnêtes. Dis-moi juste ce que tu as à dire. »
Je lui ai dit comment ma famille était bouddhiste et qu’elle mettait l’emphase sur les bonnes actions et la recherche de gratifications dans la prochaine vie, et que c’était un ami dans l’armée qui m’avait appris les exercices du Falun Dafa. Après avoir appris la pratique, je me suis pleinement rétabli de la maladie de foie que j’avais. Six mois plus tard, ma vue était même corrigée et je n’avais plus besoin de lunettes. Il a écouté avec attention, alors je lui ai parlé davantage sur la réincarnation, de combien l’athéisme était ridicule, le miraculeux de Dafa et les scènes que j’avais vues par mon œil céleste. Il est devenu très intéressé.
Je lui ai dit que je suis allé à Pékin quatre fois pour faire appel pour le Falun Dafa et que j’ai été arrêté deux fois. Avec la protection du Maître, cependant, je n’ai pas été transféré au poste de police de ma ville d’origine mais j’ai plutôt été libéré. J’ai ensuite détaillé tous les mensonges de l’incident de l’auto-immolation, l’appel du 25 avril, les cas de meurtres utilisés par le PCC pour tenter d’incriminer le Falun Gong, etc.
Il m’a demandé : « Comment as-tu été membre du PCC ? » Je lui ai dit que le Parti faisait des concepts abstraits tels que les « caractéristiques chinoises » pour tromper les gens. J’ai dit : « Depuis le début, le communisme n’était qu’une hypothèse. Dans le monde, le communisme est mal vu. Le ciel l’élimine. Ce n’est qu’une question de temps. Plusieurs scientifiques accomplis se sont tournés vers la religion plus tard dans leur vie parce qu’ils avaient réalisé que seulement une croyance dans le divin pouvait révéler la vérité. La réincarnation et la rétribution étaient effectivement réelles. »
Je lui ai parlé pendant deux jours et demi. Finalement, il a dit : « J’ai beaucoup gagné à t’écouter ! Plusieurs personnes ne m’avaient pas dit cela parce qu’elles avaient peur. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis touché par ton honnêteté et ta simplicité. Tu es aussi innocent et pur qu’un enfant. Je suis en conflit parce que j’étais supposé te ‘transformer’, mais je n’ai pas le cœur de te forcer à abandonner ta croyance. Je veux seulement dire, pour ta sécurité, ne dis pas aux autres ce que tu as partagé avec moi. »
J’ai plus tard pensé à pourquoi il s’était comporté différemment avec moi. Le Maître a dit :
« Bien que les forces anciennes existent, si vous n'aviez pas ces cœurs, alors elles n'y pourraient rien. Quand vos pensées droites sont bien suffisantes, les forces anciennes ne peuvent rien faire. » (Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à Philadelphie aux États-Unis 2002)
À ce moment-là, je n’avais pas la pensée qu’il était venu pour me ‘transformer’. J’avais simplement la pensée que je devrais lui clarifier la vérité.
Ma clarification de la vérité était de l’énergie qui supprimait sa nature de démon et me donnait le pouvoir de surmonter une tribulation potentielle. Clarifier la vérité est non seulement la clé pour surmonter la tribulation, c’est aussi un trésor utilisé pour sauver les êtres.
Le Maître a le dernier mot
Le Nouvel An chinois approchait dans environ une semaine. J’avais fait trois mois supplémentaire dans le camp de travail, mais je n’avais toujours rien entendu sur ma libération. Je suis allé demander au chef de division de voir pour moi et il a dit qu’il allait voir.
Aussitôt qu’il est parti, le détenu en charge m’a pris et a crié : « Je veux simplement te battre ! Est-ce que c’est ta maison ? Comment peux-tu parler au chef sans mon approbation ? »
Il y avait plus de 20 personnes dans ma division. Ils ont tous dit que j’étais trop naïf, particulièrement un ancien pratiquant qui s’était éveillé à un chemin pervers. Il a dit : « Tu n’as pas assez étudié le Fa. Ne te souviens-tu pas ? Plus tu y es attaché, moins tu vas l’avoir ! Sans parler que tu n’as pas encore été transformé. Je suis encore ici six mois après ma ‘transformation’. Certains sont encore ici un an après. Reste tranquille ! » Je pensais que je ne méritais pas de continuer à être détenu. J’ai pensé que les pratiquants « transformés » étaient trop attachés à la peur et qu’ils ne s’élevaient pas à la dignité d’un pratiquant de Dafa.
Trois jours avant le Nouvel An chinois, mon épouse m’a rendu visite et a apporté des collations du Nouvel An. Tandis que nous avions notre goûter ensemble dans la salle de visites familiales, un gardien a apporté une notice et a demandé à mon épouse d’amener cela au Bureau 610 local.
Ce soir là, j’ai partagé mes collations et faits mes vœux du Nouvel An d’avance. Les compagnons de pratique étaient tous contents pour moi. Le pratiquant ‘transformé’ a fait une pause et a dit : « Ta situation m’a ouvert l’esprit. Je ne pensais pas que c’était possible d’être libéré sans être ‘transformé’ parce que cela ne s’était pas produit dans le passé. Habituellement, les gens peuvent retourner à la maison six mois ou un an après leur ‘transformation’. Mes pensées ne sont pas à jour sur la situation actuelle. Je dois changer. »
Je lui ai dit : « Ce n’est pas une question d’être à jour ou de ne pas être à jour sur la situation. Je ne reconnais pas leurs règles. Souviens-toi, le Maître a le dernier mot. Ne mêle pas les arrangements des forces anciennes avec le reflet des attachements. Sinon, tu ne seras pas capable de nier la persécution. Toutes nos pensées doivent être sur le Fa. » Il a hoché la tête en signe d'acquiescement.
Le jour suivant, mon épouse est revenue au camp de travail et un gardien nous a emmenés afin d’avoir l’estampe nécessaire au formulaire de libération. Tout s’est bien déroulé jusqu’à la dernière étape pour avoir le certificat afin de quitter le camp de travail, où l’employé a dit que je ne pourrais pas m’en aller si un représentant du Bureau 610 local n’était pas là pour traiter la libération.
Mon épouse est devenue anxieuse parce qu’elle ne voulait pas manquer l’autobus pour retourner à la maison. Elle a demandé : « Puis-je garantir sa libération ? Voulez-vous garder ma carte d’identité ? » Le commis a répondu : « Faisons un appel. » Lorsqu’il a terminé son appel, il a dit à mon épouse : « Vous êtes une employée modèle ! Je vais m’en occuper cette fois. »
Le gardien nous a laissés partir et a dit : « Tu es si chanceux ! Tu es un cas spécial d’après mon expérience ici. Tu as fait deux ‘premières’ ici au camp. » Mon épouse a demandé : « Quelle première ? » Il a dit : « Ton mari est le premier à être libéré sans avoir fait les trois déclarations. Il est aussi le premier à être libéré sans avoir un représentant du Bureau 610 sur place. Ce n’est pas quelque chose que tout le monde peut faire. Ne reviens plus ici ! »
Deux ans et trois mois, pour un total de 810 jours en détention. Comment aurais-je pu survivre sans la protection du Maître ? Combien le Maître a-t-il enduré pour moi ? Je peux seulement me souvenir de ma mission historique et que je suis un disciple de Dafa pendant la rectification de Fa et de bien faire les trois choses pour rembourser le Maître de sa grâce infinie.
Comme le Maître l’a dit dans « La grâce entre Maître et disciples » de Hong Yin II :
« La frénésie de la perversité se déchaîne depuis quatre ans
La barre bien en main, on ne perd pas la direction
Les disciples de Dafa ont traversé des tribulations démoniaques
Sous le poids de la pression énorme, la détermination ne change pas
On ne parle pas de sentiment entre Maître et disciples
La grâce du Bouddha transforme le Ciel et la Terre
Si les disciples sont emplis de pensées droites
Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »
En bref, mes deux années dans un centre de détention et quatre différents camps de travaux forcés m’ont aidé à comprendre que tant que nous croyions vraiment dans le Maître et le Fa, que nous adhérons aux exigences du Maître et du Fa, nous pouvons tout surmonter.
Peu importe où nous sommes, nous devrions exposer la persécution, clarifier la vérité effectivement et sauver les êtres. Chérissons notre parcours de cultivation et gardons notre responsabilité et notre mission en tête en tout temps !
Merci, Maître ! Merci, compagnons de pratique !
(Dixième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)
Traduit de l’anglais au Canada