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Se cultiver soi-même en aidant les compagnons de pratique

1 octobre 2014 |   Écrit par une pratiquante de la province du Shandong en Chine

(Minghui.org) Deux incidents récents ont contribué à me faire comprendre, qu'alors que nous aidons d'autres personnes, nous sommes toujours en train de nous améliorer et de nous élever dans la cultivation.

Aider autrui c'est s'aider soi-même

Mon amie, une compagne de pratique, m'a appelée en décembre dernier et m'a demandé si je pouvais aller la voir.

Je me suis rendue directement chez elle après le travail. Son visage était bandé, ses yeux étaient injectés de sang, elle avait une grosse bosse sur son front, une de ses incisives manquait et sa lèvre supérieure était gonflée. Elle m'a dit qu'elle avait eu un accident de voiture et avait fini à l'hôpital. Le médecin lui avait recousu sa lèvre fendue et voulait qu'elle y reste pour observation, mais elle avait insisté pour rentrer chez elle.

J'estimais que ce n'était pas une coïncidence que mon amie m'ait raconté son accident et j'ai pensé : « Quel est l'attachement dont je dois me débarrasser ? »

Elle m'a demandé de lui faire certaines faveurs et j'ai promis.

Mon employeur ne nous permet que deux jours de congé sans solde, et j'ai vraiment besoin de cet argent. Mais maintenant, mon amie a besoin de mon aide. Devais-je prendre des jours de congé pour m'occuper de ses besoins, ou devais-je aller travailler, pour ne pas perdre d'argent ?

J'ai vu mon fort attachement à mes propres intérêts et j'ai décidé que je devais l'éliminer. Alors après avoir terminé ce que j'avais à faire, je suis partie pour me rendre chez elle.

Nous avons passé l'après-midi à étudier le Fa et à partager nos expériences. Une autre pratiquante nous a rejoints plus tard.

Comme le soir approchait, j'ai demandé à mon amie si je pouvais prendre le repas chez elle, car je n'avais pas envie de rentrer à la maison pour le dîner. Elle a accepté et a utilisé sa bonne main pour me passer le tablier.

J'ai été choquée. « Je vais dîner chez toi et tu veux que je fasse la cuisine ! », me suis-je écriée.

Mon amie s'est empressée de s'excuser et a dit qu'elle ferait la cuisine. L'autre pratiquante est alors intervenue et a dit qu'elle allait faire la cuisine.

J'ai regardé l'autre pratiquante et j'ai souri. Mon amie avait eu un accident et était en très mauvais état. Je me sentais très triste pour elle, mais mes paroles et mes actions étaient tellement froides. J'ai émis la pensée droite en silence et regardé à l'intérieur. Je me suis demandé pourquoi j'avais agi ainsi.

L'autre pratiquante est partie dès qu'elle a terminé de préparer le repas. Comme nous nous sommes assises pour manger, je pouvais voir à quel point il était difficile pour mon amie de tenir son bol de riz. Je lui ai récité le Fa :

« Je suis disciple de Li Hongzhi, je refuse tous les autres arrangements, je n’en reconnais aucun. » (Expliquer la Loi lors de la Conférence de Loi de l’Ouest des Etats-Unis au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)

Le Maître nous a dit que si nous pouvons vraiment le croire du fond de notre cœur, alors il peut assurément nous aider.

Mon amie a hoché la tête.

C'était le moment d'émettre la pensée droite après avoir fini de manger. Après cela, j'ai suggéré que nous pratiquions les exercices.

J'ai gardé mes yeux ouverts pour observer les mouvements de ses exercices. Quand elle tenait les bras pour le deuxième exercice, j'ai remarqué qu'elle respirait lourdement et avait très mal. Je ne pouvais qu'émettre silencieusement la pensée droite pour l'aider. Je l'ai admirée pour avoir continué jusqu'à ce que nous ayons fini le quatrième exercice.

Quand je suis allée chez mon amie le lendemain, j'ai remarqué que la bosse sur son front avait disparu, ses yeux n'étaient plus rouges et le gonflement sur sa lèvre s'était estompé. Son visage avait aussi l'air normal, sauf pour une petite décoloration sur son nez.

Quelques jours plus tard, elle est allé faire enlever ses points de suture.

D'autres pratiquants qui ont entendu parler de l'accident de mon amie sont allés lui rendre visite, lui apportant des cadeaux. Cela a continué pendant plusieurs jours. Elle a refusé gentiment tous les cadeaux et insisté sur le fait qu'elle ne devait pas être traitée comme une « malade ». Cependant, de nombreux pratiquants ont continué à lui apporter de la nourriture et des cadeaux. Elle est devenue frustrée et a décidé d'aller chez sa sœur et d'y rester un certain temps.

J'ai pensé que sa réaction était discutable. Sous la protection du Maître, elle avait survécu à un accident de voiture et ses blessures avait guéri si rapidement. Si elle était restée à la maison, elle aurait pu utiliser la possibilité de valider la Loi et de sauver davantage d'êtres, dont ses parents, ses amis, le conducteur impliqué dans l'accident, les médecins et ses collègues de travail.

Mon amie a réalisé plus tard qu'elle avait besoin de valider la Loi et est venue où je travaillais. Nous avons utilisé cette occasion pour clarifier les faits à mes collègues. Elle a également fini par trouver ses attachements et ses conceptions humaines.

C'est aussi ce que dit le Maître :

« Les choses que vous rencontrez au cours de votre cultivation et pratique – qu’elles soient bonnes ou mauvaises – sont toujours de bonnes choses, car cela apparaît uniquement parce que vous êtes en train de cultiver et pratiquer. » (« À la Conférence de Loi à Chicago » dans Points essentiels pour un avancement diligent III)

J'ai continué à regarder à l'intérieur et j'ai vu clairement mes attachements à la paresse et au désir de rechercher le confort. J'ai aussi un fort attachement à « l'ego ».

Mon amie a eu un accident parce qu'elle se précipitait pour gagner du temps, et donc n'a pas prêté attention à la sécurité routière. De même, tous les jours après le travail, j'essaie aussi de gagner du temps. Quand je monte sur ma moto, je change de voie pour devancer les autres et parfois j'accélère aux feux rouges. Il s'agit d'un cas grave de penser seulement à moi-même et non aux autres conducteurs ni aux piétons. Je suis finalement arrivée à comprendre ce point important.

Regarder à l'intérieur est un outil magique

Un jour, une compagne de pratique m'a téléphoné pour me dire que son imprimante ne fonctionnait pas correctement. Elle était très inquiète et m'a demandé mon aide. Je suis allée chez elle après le travail et j'ai trouvé que son imprimante fonctionnait bien avec d'autres documents, mais pas lors de l'impression des messages clarifiant la vérité sur les billets.

Comme je partais, je lui ai dit en plaisantant : « Tout semble être normal. J'imagine que tu as juste besoin de regarder à l'intérieur. »

Le soir, après le dîner, j'ai pris ma propre imprimante pour imprimer des messages clarifiant la vérité sur les billets. Je suis passé par toutes les procédures, mais rien ne se passait. J'ai répété toutes les mesures nécessaires, mais le résultat était le même. Tout semblait en ordre sauf que l'impression ne se faisait pas. J'étais perplexe : « Pour quelle raison dois-je faire face au même problème que ma compagne de pratique ? »

J'ai cessé de vérifier l'imprimante et essayé de comprendre mon problème. Je me suis dit : « Puisque l'imprimante et l'ordinateur n'ont aucun problème, le problème doit se trouver chez moi. » Je me suis assise tranquillement et j'ai commencé à regarder à l'intérieur.

Je me suis souvenue que j'avais utilisé un ruban à mesurer cet après-midi-là, mais j'avais de la difficulté avec le ruban. J'avais perdu mon sang-froid et l'avais jeté suite à ma frustration. Alors, pourquoi avais-je été impatiente ? J'ai réalisé que cette impatience n'était pas le vrai moi. C'était la nature de démon. Je suis une disciple de Dafa. Comment avais-je pu me comporter de la sorte ? J'ai réalisé que j'avais tort.

Alors que je pensais à cela, je répétais également les procédures pour faire fonctionner l'imprimante. Puis un miracle s'est produit ! L'imprimante a fonctionné !

Le Maître a dit :

« Pour un pratiquant, regarder à l'intérieur est un trésor de la Loi. » (Enseignement de la Loi à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009)

Beaucoup de choses merveilleuses se sont produites pour moi pendant plus d'une décennie de cultivation et pratique qui ne peuvent pas être exprimées par des mots. J'ai aussi une profonde gratitude envers le Maître.

Merci à notre Maître miséricordieux et grandiose !

Traduit de l'anglais au Canada