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Un avocat demande justice pour le Falun Gong, à la cour de Shenzhen

11 octobre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Guangdong, Chine

(Minghui.org) Mme Gao Yuan, une jeune pratiquante de Falun Gong, a été illégalement jugée à la cour du district de Luohu à Shenzhen le 26 septembre 2014, à 10 h.


Le juge Li Shaoping et plusieurs membres du personnel judiciaire étaient présents. Les deux femmes procureurs étaient jeunes, et avaient l’air de jeunes diplômées universitaires. Le procureur chargé de l'affaire, Ma Xueyan, ne s'est pas présenté. Il y avait aussi une personne non identifiée vraisemblablement du Bureau 610, là pour contrôler le déroulement du procès. Des membres de la famille de Gao et quatre amis étaient dans la salle d'audience. Deux avocats de la défense ont plaidé non coupable au nom de Gao avec un raisonnement solide.


Mme Gao a été illégalement arrêtée par la police le soir du 11 juin 2014, après avoir été dénoncée par une personne de la sécurité alors qu'elle distribuait des DVD de Shen Yun 2014. La police a confisqué ses documents d'information du Falun Gong et l’a mise en détention. Ils ont fouillé et saccagé son domicile le lendemain et l'ont envoyée au centre de détention du district de Luohu.


Lors du procès, Gao a parlé de son expérience d’un an de pratique du Falun Gong. Elle a dit à la cour qu'elle souffrait d'une forme rare d’une maladie incurable, qui avait disparu après avoir commencé la pratique. Elle voulait permettre à davantage de gens de connaître la pratique et ses principes Authenticité-Bienveillance-Tolérance et d’en bénéficier. Elle ne pouvait pas comprendre pourquoi le gouvernement interdisait une pratique enseignant la bonté et pourquoi elle avait été arrêtée.


Les deux avocats de la défense, M. Liu Zhengqing et M. Luo Xiaoguang, ont présenté une défense solide qui a laissé le juge et les procureurs sans voix.


La puissante réfutation de l’avocat

Lorsque les procureurs ont accusé Mme Gao d’« attenter à l’ordre public » et mentionné les trois soi-disant témoins et preuves matérielles, l’avocat Liu Zhengqing a puissamment réfuté l’accusation.

1. Le Falun Gong n'était pas sur la liste des sept organisations sectaires comme défini par le Bureau du comité central du Parti communiste chinois(PCC) et pas plus sur la liste des sept organisations sectaires du Ministère de la sécurité publique, il n’y avait par conséquent aucun fondement juridique pouvant soutenir l'accusation. En outre, la persécution du Falun Gong va à l’encontre du droit, fût-ce selon les règlements juridiques du PCC. Il a dit : « Mme Gao n'a l'intention d'attenter à aucune loi. Et s’agissant des soi-disant victimes, j’aimerais demander aux procureurs de préciser l’application de quelle loi ou règlement juridique ma cliente a enfreints. Si les victimes de l’infraction ne peuvent même pas spécifier cela, alors comment la charge a-t-elle été établie en premier lieu ? »

2. Les soi-disant preuves fournies par les « témoins » mentionnés dans l'acte d'accusation étaient d’absolus mensonges : Mme Gao ne connaît aucun d’eux et n'a jamais donné de DVD au témoin masculin. De toute évidence, la preuve a été produite par les « témoins » à l’incitation de la police afin d'établir une « preuve pénale » à l’encontre de ma cliente. Une telle preuve est illégale, malhonnête et mensongère.


3. Même si Mme Gao avait fait ce qu'ils prétendent qu'elle a fait, elle n'a causé aucun préjudice à la société. (1) Le contenu des documents en question concerne les convictions de ma cliente, et c’est une question idéologique, qui ne constitue en aucun cas un crime ; (2) le contenu des documents ne peut causer aucun préjudice à la société, il n'y a rien à craindre. Tout le monde a le droit de croyance, c'est à l'individu de décider de croire ou non.


4. La Chine a également une loi pour garantir la liberté de croyance. La Constitution actuelle stipule : « Les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté de croyance religieuse. » Alors, quel crime a commis ma cliente en ayant une croyance ? Elle n’a ni violé les droits personnels ni les droits de propriété de personne. Elle n'a volé personne et n’a encore moins nui aux intérêts publics. Elle n'a rien fait de préjudiciable pour la société. Pourquoi l’avez-vous arrêtée et jugée ? Ce n'est pas un crime d'avoir une croyance ni un crime de promouvoir sa croyance. Le tribunal l'a accusée d'« utiliser une secte pour saboter le maintien de l’ordre » lors du premier procès. Comment un citoyen ordinaire peut-il saboter le maintien de l’ordre ? C'est comme ce que les gens disent : Si vous voulez condamner quelqu'un, vous pouvez toujours fabriquer une accusation. Vous ne pouvez pas seulement permettre aux gens de promouvoir le communisme et leur interdire de promouvoir dieu dans leur cœur.


5 Il est contraire à la Constitution de punir les pratiquants de Falun Gong. Promouvoir le Falun Gong n'a rien à voir avec l’accusation d’« utiliser une secte pour saboter le maintien de l’ordre ». Si vous ne pouvez même pas spécifier quelles lois ont été sabotées, alors quel est le fondement juridique de l'accusation ?


Les faits sont plus convaincants que les mots. Le fait est que le Falun Gong est reconnu et protégé dans plus de 100 pays à travers le monde. Surtout dans les pays occidentaux, la pratique se répand très vite. Le Falun Gong a gagné le cœur de dizaines de millions de personnes dans le monde. Ce fait suffit à prouver que le Falun Gong est une pratique légale et doit être protégée par la loi en Chine.


À travers mon contact avec le Falun Gong, moi qui suis avocat de la défense je peux sentir la puissance de la dignité humaine et de la foi. Les pratiquants de Falun Gong sont honnêtes, purs et bons, et j'ai été touché par leurs comportements encore et encore. Leur qualité morale dépasse de loin celle du citoyen moyen dans la société. C’est un groupe de merveilleuses personnes qui méritent le respect. Ils ne doivent pas souffrir pour n’avoir rien de fait mal.


L’avocat Liu a également lu le témoignage du père de Mme Gao, qui rappelait au juge et aux autres complices que les malfaiteurs tels que Zhou Yongkang et Li Dongsheng étaient déjà punis pour ce qu'ils ont fait, prouvant le principe selon lequel le bien sera récompensé par le bien et le mal rencontrera le mal.


Lorsque l'avocat a demandé aux procureurs quelle loi ils avaient utilisée comme base juridique pour condamner Mme Gao, ils se sont énervés et étaient exaspérés, ne trouvant plus rien à dire.


Le juge a ensuite ajourné le procès sans prononcer de verdict. Tout le monde présent a appris les faits. Même le juge en chef a déclaré : « En tant que personne, j’éprouve de la sympathie pour vous, mais un jugement a déjà été fait dans ce pays. Il n'y a rien que nous puissions faire. »


Ce procès montre comment la persécution du Falun Gong est un jeu sale, très impopulaire parmi les gens et quelque chose dont ils n'osent pas parler ouvertement.


Nous espérons que de plus en plus de gens avec une conscience se lèveront et soutiendront Mme Gao et tous les pratiquants de Falun Gong qui sont encore illégalement détenus ou emprisonnés.

Traduit de l'anglais en Europe