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Coopérer et cultiver solidement avec les compagnons de pratique

23 octobre 2014 |   Écrit par Gu Guang

(Minghui.org)

Le Maître a dit :

« C’est seulement en apprenant la Loi en cultivant son cœur, en pratiquant les mouvements comme moyen permettant de parvenir à la plénitude parfaite, en transformant réellement sa nature et en élevant son Xinxing et son niveau qu’on se cultive et pratique véritablement. » (« Ce qu'est le Xiulian » dans Points essentiels pour un avancement diligent)

La véritable cultivation est très ardue, parce qu'il est difficile d'abandonner les attachements et équilibrer la vie familiale tout en s'efforçant d'éveiller les gens à la vérité du Falun Dafa. Cependant, en tant que pratiquant, on doit bien cultiver et pratiquer. Dans les pages qui suivent, je veux partager mes expériences de cultivation et pratique avec les compagnons de pratique.

Le choix

Au printemps 2001, la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) est devenue désespérée comme jamais auparavant. Beaucoup de pratiquants de notre région ont été arrêtés. Mon épouse, qui n'était pas une pratiquante, avait peur. Elle s'est alliée à mes parents, ma fille et mon beau-fils pour essayer de me forcer à abandonner la pratique. À l'époque, je ne savais pas quoi faire. Après mûre réflexion, j'ai décidé de continuer à pratiquer le Falun Gong.

Un soir plusieurs jours plus tard, j'ai dit à mon épouse : « J'ai décidé de continuer à pratiquer le Falun Gong, mais je comprends tes inquiétudes. Par conséquent, pour ta sécurité et pour empêcher de potentielles pertes financières futures, tu peux décider que nous divorcions ou nous séparions. Ma situation ne t'affecterait alors pas. » Elle a dit : « Alors divorçons demain ! » Cependant, elle n'a plus jamais mentionné le divorce et n'a pas essayé de m'empêcher de pratiquer le Falun Gong.

Éliminer la luxure

Une année plus tard, mon épouse m'a dit qu'elle voulait pratiquer le bouddhisme, alors elle est allée visiter différents temples. Un jour, elle est revenue et m'a dit : « Je veux faire le voeu de Bodhisattva. Les préceptes de Bodhisattva exigent que ceux qui ont fait le vœu éliminent la luxure même entre mari et femme. » Avec ce vœu, elle essayait encore de me faire arrêter de pratiquer le Falun Gong. J'ai répondu : « Et bien, les pratiquants doivent éliminer la luxure. » Après cela, elle passait beaucoup moins de temps chez nous. Je n'étais pas ébranlé et nous avions rarement des problèmes d'interférence entre nos deux pratiques.

Quatre ans plus tard, mon épouse a suggéré que nous allions à une maison des bains ensemble et que nous nous lavions mutuellement. Nous sommes allés dans une chambre privée de haute qualité. J'ai fait preuve d'une forte volonté pour me retenir pendant presqu'une heure et j'ai finalement surmonté le test de la luxure.

Après cela, j'ai découvert qu'avec l'aide du Maître, mon attachement à la luxure avait disparu et je n'ai plus jamais été dérangé par la luxure. C'était vraiment comme le Maître a dit : « La cultivation dépend de soi-même, alors que le gong dépend du maître. » (Première leçon dans le Zhuan Falun)

Alors que je continuais à me rectifier et à m'élever grâce à l'étude du Fa, mon épouse changeait aussi. Maintenant, elle soutient mon étude du Fa et aide aussi les gens qui croient au bouddhisme à démissionner du PCC et de ses organisations affiliées.

Éliminer le karma des maladies

Une nuit, alors que je faisais l'exercice de porter le Falun debout, j'ai été soudain pris de vertige et je n'arrivais plus à me tenir debout. J'ai perdu conscience dès que j'ai allumé la lumière. Lorsque j'ai repris connaissance, la première pensée qui m'est venue en tête était de ne rien laisser interférer avec ma pratique. Si je ne pouvais pas faire l'exercice debout, j'allais faire la méditation assise ou émettre la pensée droite. J'étais épuisé et mes vêtements étaient tellement trempés que je transpirais. J'ai fait environ 40 minutes de méditation assise et je me suis endormi. Le lendemain, j'allais bien.

Une autre fois, après avoir terminé de lire les Neuf commentaires sur le Parti communiste pour la troisième fois, j'ai tout à coup commencé à avoir des symptômes de karma des maladies. J'avais mal dans tout mon corps, je me suis écroulé dans mon lit et je ne pouvais plus bouger. Je n'avais pas peur – j'ai simplement pensé : « Ne laissez pas mon épouse ni mes enfants revenir de l'extérieur de la ville, car ils ne seront pas capable de m'aider. » Dès que j'ai eu cette pensée, j'avais moins mal, mais je ne pouvais toujours pas bouger. Je suis resté allongé dans mon lit sans manger ni boire pendant trois jours et trois nuits. Le quatrième jour, tout est redevenu normal.

Concernant le karma des maladies, j'ai réussi à comprendre qu'un pratiquant doit chercher à l'intérieur dans le but d'élever son xinxing en respectant les principes du Fa. Si la raison ne peut pas être discernée, la personne doit tout de même faire tout son possible pour bien faire les trois choses. Le Maître a déjà éliminé la moitié du karma d'un pratiquant lorsqu'il commence sa cultivation et pratique. Le Maître a réparti le reste du karma d'un pratiquant sur son chemin de cultivation et pratique pour qu'il élève son xinxing. Dès que le pratiquant élève son xinxing, le Maître l'aidera à éliminer le karma.

Ne pas reconnaître la persécution

Lorsque les pratiquants croient fermement dans Dafa, la perversité est vaincue. Au cours de mes 15 années de cultivation et pratique, des êtres pervers ont tenté d'interférer avec moi à maintes reprises. Comme je ne reconnaissais pas la persécution, ils n'osaient pas m'arrêter ni me détenir.

Fin 2001, je vendais ma marchandise à mon stand au marché lorsqu'un agent de police est venu me voir et m'a demandé : « Pourriez-vous venir au département de police s'il vous plaît ? Nous voulons seulement discuter. » J'ai répondu : « Je dois gagner ma vie. Si vous insistez, vous pouvez me payer 200 yuan pour compenser mes pertes d'aujourd'hui. Aussi, vous allez devoir attendre que je ferme mon stand avant que je puisse venir avec vous. »

L'agent ne savait pas quoi répondre. Il a hésité pendant un certain temps et est ensuite parti. Le lendemain, j'ai entendu dire que la police avait une liste de noms de pratiquants et qu'ils étaient partis à la recherche de chacun d'entre eux. Ceux qui étaient allés au département de police avaient été détenus. Leurs familles étaient forcées de payer un versement de 2 000 yuan et les pratiquants avaient l'ordre de promettre de ne pas aller à Pékin faire appel. Si la famille ne payait pas, le pratiquant n'avait pas l'autorisation de retourner chez eux.

Le troisième jour du Nouvel An chinois de l'an 2000, je suis allé rendre visite à mes parents. À cette époque, tous les pratiquants avaient l'ordre de ne pas sortir sans autorisation. Mes parents vivaient à 9 km de chez moi. Lorsque je suis arrivé dans le quartier près du domicile de ma mère, une voiture s'est arrêtée devant moi et cinq personnes sont sorties. Ils voulaient que je retourne chez moi.

J'ai demandé : « Vous avez des parents, n'est-ce pas ? Ne leur rendez-vous pas visite durant le Nouvel An ? » Le responsable m'a autorisé à rendre visite à ma mère accompagné d'un de ses agents, un jeune homme appelé Wang. Ce dernier a refusé de manger avec nous et semblait désireux d'aller chez lui rendre visite à sa propre famille.

J'ai accepté de partir de chez mes parents plus tôt pour que M. Wang puisse aussi voir sa famille. Plus tard, la sœur du jeune homme m'a dit : « Mon frère m'a dit que tu avais un très bon sens de l'obligation. Tu lui as gentiment permis de rendre visite à sa famille. » J'ai dit : « Nous, pratiquants de Falun Gong, considérons toujours les autres en premier ! »

Bien apprendre le Fa et se cultiver solidement

Un jour, j'ai lu :

« Vivre sans rien rechercher

Mourir sans regrets ni nostalgie

Balayer toutes les pensées illusoires

La cultivation de bouddha n'est pas difficile »

(« Rien ne reste » dans Hong Yin)

J'ai réussi à comprendre qu'en abandonnant l'attachement à la vie et à la mort, abandonner la vie est le plus difficile. La célébrité, le profit et les sentiments dans le monde humain sont tous reliés à la vie. Si une personne peut « vivre sans rien rechercher », elle sera capable de « mourir sans regret ni nostalgie » et ensuite pour elle, cultiver pour devenir un bouddha ne sera pas difficile.

Depuis lors, ce Fa est gravé dans ma mémoire et cette compréhension m'a permis de considérer les choses de ce monde avec beaucoup plus de légèreté. Même manger est devenu plus simple. Je mangeais deux repas par jour et seulement un si j'étais occupé. J'utilisais tout l'argent que j'économisais pour faire les trois choses. J'ai remarqué que quelque chose d'extraordinaire se produisait – l'argent n'arrêtait pas d'entrer !

Coopérer avec les compagnons de pratique

Vers 2009, j'ai remarqué que nous n'étions pas aussi souvent interférés et que la vie semblait plus facile. Cependant, certains de nos pratiquants locaux semblaient considérer les choses avec une mentalité humaine. Certains se méprisaient et les conflits entre eux se produisaient plus souvent. J'ai vu le danger potentiel et je suis allé discuter de la situation avec deux coordinateurs.

Ils m'ont dit : « C'est ta compréhension de personne ordinaire, tes conceptions sont incorrectes. » Je n'ai pas réussi à garder mon calme et j'ai argumenté avec eux. Finalement, les coordinateurs ont dit : « Regarde ta propre attitude, est-elle basée sur le Fa ? » J'étais sans voix. Plus tard, j'ai parlé à un autre pratiquant. Il m'a dit que je ne devrais pas insister sur ma propre opinion. Sinon, beaucoup de pratiquants penseraient que j'aspirais à un poste de coordinateur.

En 2010, de l'été à l'automne, cinq pratiquants sont décédés du karma des maladies et l'un d'entre eux était un coordinateur. À la fin de l'année, dix pratiquants ont été arrêtés. Les pratiquants qui n'étaient pas diligents avaient peur et étaient peu disposés à sortir. Et je continuais de chercher à l'extérieur, pensant que ces événements étaient causés par les conceptions des autres pratiquants.

À la lumière de ces expériences difficiles, j'ai essayé de lire le Fa avec un esprit calme. J'ai réussi à comprendre pourquoi les compagnons de pratique n'avaient pas écouté mes inquiétudes lorsque j'ai lu les paroles du Maître :

« À l'intérieur du Zhen, il y a Zhen, Shan, Ren ; à l'intérieur du Shan, il y a aussi Zhen, Shan, Ren ; à l'intérieur du Ren, il y a encore Zhen, Shan, Ren » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Australie » 1999)

C'était parce que je n'avais pas encore atteint la véritable bienveillance. Mon intention était de leur faire changer d'avis. J'étais attaché à ma propre compréhension du Fa et je pensais que je cultivais mieux que les autres. Cet attachement, s'il n'était pas éliminé, interférait avec notre capacité à former un seul corps.

Après avoir découvert mes attachements, j'ai commencé à les éliminer. J'ai pris l'initiative de coopérer avec les compagnons de pratique lorsqu'ils avaient besoin d'aide pour faire les trois choses. Lorsque j'ai fait ces changements en moi, j'ai remarqué que beaucoup de compagnons de pratique ont recommencé à sortir.

Je suis reconnaissant pour la coopération de mes compagnons de pratique alors que nous travaillons ensemble sur des projets. Je suis reconnaissant pour les encouragements du Maître et ses renforcements !

Traduit de l'anglais au Canada