Le propriétaire d'une usine de vêtements est torturé et doit probablement faire face à un procès ; l’avocat se voit refuser le droit de visite huit fois
(Minghui.org) Il y a plus d'un an, la police de Shenyang a lancé une vague d'arrestations des pratiquants du Falun Gong locaux, pour préparer pour les 12e Jeux nationaux qui auraient lieu en présence du Président chinois. M. Yu Ming (于溟), propriétaire d'une usine de vêtements florissante, était parmi la dizaine de résidents placés en détention le 29 août 2013.
M. Yu Ming
La police a lancé une chasse à l'homme pour M. Yu, après qu'il a sauté d'une voiture de police le transportant vers le centre de détention. Il a été capturé par la suite, le 24 septembre, moins d'un mois plus tard, et depuis lors, il est resté en captivité au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Quelqu’un de l’intérieur a récemment confirmé que M. Yu a été brutalement torturé pendant l'interrogatoire, les 8 et 9 novembre 2013. Les gardes ont piqué ses ongles avec une épingle de sûreté et l'ont frappé à la poitrine avec des bouteilles remplies d'eau.
Bien que la police n'ait pas réussi à extirper des aveux à M. Yu par la torture, ils ont réussi à ce que la cour locale accepte son cas autour de juin de cette année.
Deux avocats de M. Yu (un de Beijing et l'autre de Shenyang) ont essayé à huit reprises de le rencontrer au centre de détention, mais ils ont été refoulés chaque fois.
Arrêté en septembre 2013, torturé en novembre
M. Yu a été arrêtée le 29 août 2013 quand il assistait au mariage de son neveu. Il a réussi à sauter de la voiture de police et s'est échappé le lendemain, seulement pour être capturé à nouveau le 24 septembre.
Selon le témoin oculaire susmentionné, M. Yu a été interrogé et brutalisé les 8 et 9 novembre de cette année au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Les gardes ont gardé M. Yu menotté et enchaîné pendant ces deux jours d'interrogatoire. La nuit du 8 novembre, ils l’ont déplacé dans une salle d'interrogatoire spéciale sans aucune caméra de surveillance. Quatre groupes de trois gardiens se sont relayés pour l'interroger, mais il a refusé de divulguer quoi que ce soit.
Vers 22 h, les gardes ont commencé à battre M. Yu. Ils ont frappé ses jambes et ses pieds, tirés ses cheveux et ses oreilles et ont également frappé sa poitrine à plusieurs reprises avec des bouteilles remplies d'eau. En outre, ils ont utilisé une épingle de sûreté pour piquer ses ongles.
Reconstitution de torture : Piquer les ongles avec une épingle de sûreté
Les gardes n’ont pas arrêté leur torture jusqu'à ce que le cœur de M. Yu commence à lâcher aux heures matinales du 9 novembre. Un médecin surnommé Zhang a vérifié ses signes vitaux. La pression artérielle de M. Yu était montée jusqu'à 190 et son rythme cardiaque à plus de 150 battements par minute.
Comme le jour se levait, cependant, un nouveau groupe de gardes sont venus pour continuer la même torture.
Reconstitution de torture : Coups
Incapables d'extirper aucune information utile de M. Yu, les gardes ont menacé de torturer ses compagnons de pratique Li Dongxu et Gao Jinqun à la place. Pour ses deux amis, il a signé sur l'enregistrement de l'interrogatoire contre son gré. Il a également mis son nom sur plusieurs feuilles de papier blanches que les gardes l'ont forcé à signer.
Après avoir réalisé son erreur de s'être soumis aux gardes, M. Yu a déclaré que ses signatures sont nulles et non avenues.
La famille est obligée de rester à l'étranger
M. Yu était le propriétaire d'une usine de vêtements florissante vers la fin de sa vingtaine. Il avait une centaine d'employés, parmi lesquels des dizaines de résidents locaux qui avaient été licenciés par des entreprises publiques. Il les a gardés comme travailleurs qualifiés dans son entreprise.
Après que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, il a été arrêté et détenu au moins cinq fois et emmené en camp de travaux forcés trois fois. Pendant chaque détention, il a subi des abus physiques et mentaux et a été sur le point de mourir plusieurs fois.
Suite à son arrestation de septembre l'an dernier, sa femme et sa fille qui étaient en vacances aux États-Unis, ont pris la décision difficile de rester aux États-Unis pour éviter d’être impliquées. Leur fils de deux ans était pris en charge par des parents.
Traduit de l’anglais au Canada
Le propriétaire d'une usine de vêtements est torturé et doit probablement faire face à un procès ; l’avocat se voit refuser le droit de visite huit fois
Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning
(Minghui.org) Il y a plus d'un an, la police de Shenyang a lancé une vague d'arrestations des pratiquants du Falun Gong locaux, pour préparer pour les 12e Jeux nationaux qui auraient lieu en présence du Président chinois. M. Yu Ming (于溟), propriétaire d'une usine de vêtements florissante, était parmi la dizaine de résidents placés en détention le 29 août 2013.
M. Yu Ming
La police a lancé une chasse à l'homme pour M. Yu, après qu'il a sauté d'une voiture de police le transportant vers le centre de détention. Il a été capturé par la suite, le 24 septembre, moins d'un mois plus tard, et depuis lors, il est resté en captivité au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Quelqu’un de l’intérieur a récemment confirmé que M. Yu a été brutalement torturé pendant l'interrogatoire, les 8 et 9 novembre 2013. Les gardes ont piqué ses ongles avec une épingle de sûreté et l'ont frappé à la poitrine avec des bouteilles remplies d'eau.
Bien que la police n'ait pas réussi à extirper des aveux à M. Yu par la torture, ils ont réussi à ce que la cour locale accepte son cas autour de juin de cette année.
Deux avocats de M. Yu (un de Beijing et l'autre de Shenyang) ont essayé à huit reprises de le rencontrer au centre de détention, mais ils ont été refoulés chaque fois.
Arrêté en septembre 2013, torturé en novembre
M. Yu a été arrêtée le 29 août 2013 quand il assistait au mariage de son neveu. Il a réussi à sauter de la voiture de police et s'est échappé le lendemain, seulement pour être capturé à nouveau le 24 septembre.
Selon le témoin oculaire susmentionné, M. Yu a été interrogé et brutalisé les 8 et 9 novembre de cette année au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Les gardes ont gardé M. Yu menotté et enchaîné pendant ces deux jours d'interrogatoire. La nuit du 8 novembre, ils l’ont déplacé dans une salle d'interrogatoire spéciale sans aucune caméra de surveillance. Quatre groupes de trois gardiens se sont relayés pour l'interroger, mais il a refusé de divulguer quoi que ce soit.
Vers 22 h, les gardes ont commencé à battre M. Yu. Ils ont frappé ses jambes et ses pieds, tirés ses cheveux et ses oreilles et ont également frappé sa poitrine à plusieurs reprises avec des bouteilles remplies d'eau. En outre, ils ont utilisé une épingle de sûreté pour piquer ses ongles.
Reconstitution de torture : Piquer les ongles avec une épingle de sûreté
Les gardes n’ont pas arrêté leur torture jusqu'à ce que le cœur de M. Yu commence à lâcher aux heures matinales du 9 novembre. Un médecin surnommé Zhang a vérifié ses signes vitaux. La pression artérielle de M. Yu était montée jusqu'à 190 et son rythme cardiaque à plus de 150 battements par minute.
Comme le jour se levait, cependant, un nouveau groupe de gardes sont venus pour continuer la même torture.
Reconstitution de torture : Coups
Incapables d'extirper aucune information utile de M. Yu, les gardes ont menacé de torturer ses compagnons de pratique Li Dongxu et Gao Jinqun à la place. Pour ses deux amis, il a signé sur l'enregistrement de l'interrogatoire contre son gré. Il a également mis son nom sur plusieurs feuilles de papier blanches que les gardes l'ont forcé à signer.
Après avoir réalisé son erreur de s'être soumis aux gardes, M. Yu a déclaré que ses signatures sont nulles et non avenues.
La famille est obligée de rester à l'étranger
M. Yu était le propriétaire d'une usine de vêtements florissante vers la fin de sa vingtaine. Il avait une centaine d'employés, parmi lesquels des dizaines de résidents locaux qui avaient été licenciés par des entreprises publiques. Il les a gardés comme travailleurs qualifiés dans son entreprise.
Après que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, il a été arrêté et détenu au moins cinq fois et emmené en camp de travaux forcés trois fois. Pendant chaque détention, il a subi des abus physiques et mentaux et a été sur le point de mourir plusieurs fois.
Suite à son arrestation de septembre l'an dernier, sa femme et sa fille qui étaient en vacances aux États-Unis, ont pris la décision difficile de rester aux États-Unis pour éviter d’être impliquées. Leur fils de deux ans était pris en charge par des parents.
Traduit de l’anglais au Canada
Le propriétaire d'une usine de vêtements est torturé et doit probablement faire face à un procès ; l’avocat se voit refuser le droit de visite huit fois
Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning
(Minghui.org) Il y a plus d'un an, la police de Shenyang a lancé une vague d'arrestations des pratiquants du Falun Gong locaux, pour préparer pour les 12e Jeux nationaux qui auraient lieu en présence du Président chinois. M. Yu Ming (于溟), propriétaire d'une usine de vêtements florissante, était parmi la dizaine de résidents placés en détention le 29 août 2013.
M. Yu Ming
La police a lancé une chasse à l'homme pour M. Yu, après qu'il a sauté d'une voiture de police le transportant vers le centre de détention. Il a été capturé par la suite, le 24 septembre, moins d'un mois plus tard, et depuis lors, il est resté en captivité au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Quelqu’un de l’intérieur a récemment confirmé que M. Yu a été brutalement torturé pendant l'interrogatoire, les 8 et 9 novembre 2013. Les gardes ont piqué ses ongles avec une épingle de sûreté et l'ont frappé à la poitrine avec des bouteilles remplies d'eau.
Bien que la police n'ait pas réussi à extirper des aveux à M. Yu par la torture, ils ont réussi à ce que la cour locale accepte son cas autour de juin de cette année.
Deux avocats de M. Yu (un de Beijing et l'autre de Shenyang) ont essayé à huit reprises de le rencontrer au centre de détention, mais ils ont été refoulés chaque fois.
Arrêté en septembre 2013, torturé en novembre
M. Yu a été arrêtée le 29 août 2013 quand il assistait au mariage de son neveu. Il a réussi à sauter de la voiture de police et s'est échappé le lendemain, seulement pour être capturé à nouveau le 24 septembre.
Selon le témoin oculaire susmentionné, M. Yu a été interrogé et brutalisé les 8 et 9 novembre de cette année au premier centre de détention de la ville de Shenyang.
Les gardes ont gardé M. Yu menotté et enchaîné pendant ces deux jours d'interrogatoire. La nuit du 8 novembre, ils l’ont déplacé dans une salle d'interrogatoire spéciale sans aucune caméra de surveillance. Quatre groupes de trois gardiens se sont relayés pour l'interroger, mais il a refusé de divulguer quoi que ce soit.
Vers 22 h, les gardes ont commencé à battre M. Yu. Ils ont frappé ses jambes et ses pieds, tirés ses cheveux et ses oreilles et ont également frappé sa poitrine à plusieurs reprises avec des bouteilles remplies d'eau. En outre, ils ont utilisé une épingle de sûreté pour piquer ses ongles.
Reconstitution de torture : Piquer les ongles avec une épingle de sûreté
Les gardes n’ont pas arrêté leur torture jusqu'à ce que le cœur de M. Yu commence à lâcher aux heures matinales du 9 novembre. Un médecin surnommé Zhang a vérifié ses signes vitaux. La pression artérielle de M. Yu était montée jusqu'à 190 et son rythme cardiaque à plus de 150 battements par minute.
Comme le jour se levait, cependant, un nouveau groupe de gardes sont venus pour continuer la même torture.
Reconstitution de torture : Coups
Incapables d'extirper aucune information utile de M. Yu, les gardes ont menacé de torturer ses compagnons de pratique Li Dongxu et Gao Jinqun à la place. Pour ses deux amis, il a signé sur l'enregistrement de l'interrogatoire contre son gré. Il a également mis son nom sur plusieurs feuilles de papier blanches que les gardes l'ont forcé à signer.
Après avoir réalisé son erreur de s'être soumis aux gardes, M. Yu a déclaré que ses signatures sont nulles et non avenues.
La famille est obligée de rester à l'étranger
M. Yu était le propriétaire d'une usine de vêtements florissante vers la fin de sa vingtaine. Il avait une centaine d'employés, parmi lesquels des dizaines de résidents locaux qui avaient été licenciés par des entreprises publiques. Il les a gardés comme travailleurs qualifiés dans son entreprise.
Après que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999, il a été arrêté et détenu au moins cinq fois et emmené en camp de travaux forcés trois fois. Pendant chaque détention, il a subi des abus physiques et mentaux et a été sur le point de mourir plusieurs fois.
Suite à son arrestation de septembre l'an dernier, sa femme et sa fille qui étaient en vacances aux États-Unis, ont pris la décision difficile de rester aux États-Unis pour éviter d’être impliquées. Leur fils de deux ans était pris en charge par des parents.
Traduit de l’anglais au Canada