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Les bras infirmes après avoir enduré la torture des menottes pendant trois heures

30 octobre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Une pratiquante de Falun Gong âgée de plus de 50 ans avait été arrêtée en 2000 dans la ville de Jinzhou, province du Liaoning. Lorsque Li Xiejiang du Bureau 610 de Jinzhou l'avait interrogée, il lui avait menotté les bras derrière le dos pendant trois heures d'une façon qui l'a rendue définitivement infirme.

La pratiquante a récemment raconté son calvaire.

Torturée et interrogée pendant 6 jours

Plusieurs agents de police ont fait irruption chez moi et m'ont arrêtée le 25 octobre 2000 et m'ont emmenée à la division de la sécurité intérieure. Ils m'ont ordonné de fournir des informations au sujets des pratiquants locaux.

Comme j'ai refusé d'obéir ou de répondre à leurs questions, deux d'entre eux m'ont frappé les pieds et m'ont agressée verbalement.

Reconstitution de torture : attacher avec une corde

Un agent m'a attrapé les cheveux et m'a cogné la tête contre le mur. Je me suis évanouie. Ils m'ont aspergée d'eau froide mais je ne pouvais pas ouvrir les yeux. Ma tête était enflée et j'avais l'impression de porter un lourd casque de métal.

Un autre agent m'a donné un coup de pied dans la poitrine et j'ai de nouveau perdu conscience. Ils m'ont continuellement aspergée d'eau froide et ont continué de me battre pendant plus de huit heures. À minuit, ils ont enfin arrêté. J'ai été transférée vers un centre de détention vers 2h du matin.

Au cours des cinq jours suivants, deux agents sont arrivés tôt le matin, m'ont emmenée dans un endroit inconnu et m'ont interrogée. Je n'ai rien dit malgré les coups répétés.

Ne pas céder au sentiment et rester ferme

Le quatrième jour, la police a amené ma famille pour me voir. Ils ont essayé d'utiliser mes sentiments envers eux pour me faire coopérer.

Ma sœur pleurait. Elle s'est agenouillée et s'est inclinée devant moi, essayant de me faire céder aux demandes de la police. Mon oncle âgé de 70 ans a dit : « Dis-leur simplement ce que tu sais. C'est plus que tu ne peux supporter. » Mon frère a dit : « Nous nous sommes constamment inquiétés pour toi. Je ne veux plus vivre sous une telle pression. »

Je sentais leur angoisse, parce que mon cœur était également brisé. J'ai retenu mes larmes et je leur ai répondu : « C'est quelque chose pour laquelle je ne peux faire de compromis – je dois respecter mes principes. »

Un agent allait me frapper de nouveau et ma sœur et mon frère ont crié : « Nous vous supplions d'arrêter ! »

Ma famille est rentrée sans m'avoir fait changer d'avis.

Les bras infirmes

Un mois plus tard, Li Xiejiang (李协江) du Bureau 610 de Jinzhou, m'a transféré vers la division de la sécurité intérieure.

Il m'a menotté les mains derrière le dos et a inséré une bouteille en verre dans l'espace entre mes bras et mon dos pour rendre les menottes plus serrées.

Li Xiejiang a dit : « Les bras de la plupart des gens deviennent infirmes après une heure ou deux. Aussi forte que tu soies, tu finiras par me parler. »

Illustration de torture : les mains menottées derrière le dos avec une bouteille

Il a dit : « Nous avons veillé une grande partie de la nuit et avons travaillé sur ton dossier. Pourquoi ne me dis-tu simplement pas (les noms des pratiquants) ? »

Son téléphone portable a alors sonné. C'était son épouse lui demandant de rentrer. « La pratiquante de Falun Gong n'a encore rien dit. » « Torture-la à mort ! » a répondu son épouse.

Li Xiejiang et d'autres agents m'ont frappée sans relâche. Après une heure, mes mains et mes bras étaient gonflés et engourdis.

Li Xiejiang était expert en torture. Il m'a attrapé les mains et j'ai eu l'impression que mes os étaient écrasés. Je n’arrêtais pas de suer et de vomir mais je n'ai pas cédé à leurs demandes.

Li Xiejiang a placé un bol entre mes pieds. « Je n'ouvrirai pas les menottes – tu peux vomir dans le bol. »

Il m'a laissée seule pendant un moment et lorsqu'il est revenu, il m'a attrapée par les cheveux et m'a pincé le menton en disant : « J'ai eu affaire à de nombreux cas et à toutes sortes de criminels ces vingt dernières années. Je ne peux pas croire que je ne puisse pas te faire parler. »

Après trois heures, je gardais toujours le silence. Ils ont finalement ouvert les menottes avant d'aller déjeuner. J'ai perdu conscience.

Lorsque je me suis réveillée, je ne pouvais pas bouger les bras. Li Xiejiang savait que ni la prison ni un camp de travail ne m'accepterait. Ils ont extorqué 10 000 yuans à ma famille.

Je ne pouvais plus prendre soin de moi-même.

Au cours du Nouvel An chinois 2011, des employés du Bureau 610 de Jinzhou et des agents de la division de la sécurité intérieure sont venus chez moi dans une nouvelle tentative pour m'arrêter. Ils sont partis après avoir réalisé que j'étais alitée.

De peur qu'ils puissent revenir et m'emmener de nouveau, mon frère m'a emmenée chez lui. La police a continué de me harceler chaque jour et j'ai dû à nouveau déménager.

Traduit de l'anglais en Belgique