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Une femme de la province du Yunnan est illégalement condamnée, son fils est obligé de quitter la maison

12 novembre 2014 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Yunnan, Chine

(Minghui.org) Une femme de la ville de Yuxi a été condamnée à trois ans de prison le 30 septembre 2014, après avoir refusé de plaider coupable pour son « crime » de diffuser des informations sur le Falun Gong.

La famille de Mme Yang Suoxian (杨锁仙) a été extrêmement bouleversée par la peine – ils ont été informés par le Parquet que Mme Yang aurait été libérée beaucoup plus tôt si elle avait plaidé coupable des accusations portées contre elle.

Mme Yang est détenue depuis février 2014 après avoir été illégalement arrêtée et qu'on ait fouillé son domicile sans mandat.

Le 21 septembre 2014, son mari est allé se renseigner auprès de la Division de la sécurité intérieure, après avoir appris que sa femme souffrait d'hypertension artérielle.

Le policier Pan Dong l’a menacé : « Quel est le problème ? Si elle meure en prison, le pays va l’enterrer pour vous. Si elle meure à la maison, vous devrez le faire. Votre situation actuelle n'est pas ce qu'il y a de pire ; le pire est encore à venir ! »

Le policier Pan a commencé à frapper le mari de Mme Yang, mais il a été retenu par son collègue.

Le fils de Mme Yang, également un pratiquant du Falun Gong, est recherché par la Division de la sécurité intérieure et a été contraint de quitter la maison et d'aller d'un endroit à un autre. Bien qu'il ne soit pas à la maison, la famille est souvent harcelée et menacée par les policiers du gouvernement. Pan leur a dit : « Attendez-voir comment je vais le traiter quand je l'aurai attrapé ! »

Un procès illégal

Le procès contre Mme Yang a eu lieu le 14 août 2014 à la Seconde cour de Yuxi, après qu'elle ait été détenue pendant six mois.

Avant l'audience, les parents de Mme Yang l’ont vue à l'extérieur de la salle d'audience. Elle avait perdu beaucoup de poids et avait un teint plus pâle. Son apparence, ainsi que l'information selon laquelle elle souffrait d'hypertension artérielle, ont été une source de grande inquiétude pour sa famille.

Sa fille était extrêmement triste en voyant l'apparence frêle de sa mère. Toutefois, elle a fait à sa mère le signe du pouce levé pour l'encourager. Mme Yang a répondu par des hochements de tête.

À l'audience, le procureur Lin Xin a lu les accusations inventées contre Mme Yang.

« Elle a brisé la loi sur de nombreux points, en parlant du Falun Gong à la famille An (les membres de la famille de Mme Yang) et en collant des étiquettes contenant des informations sur le Falun Gong sur deux poteaux, » a déclaré le procureur. « Mille yuans en espèces ont été trouvés dans sa maison, dont 200 yuans avaient des mots dessus parlant aux gens du Falun Gong et encourageant les gens à lire les Neuf commentaires sur le Parti communiste. Je crois que le solde de l’argent est également pour le même but. Une grande quantité de livres du Falun Gong, des ordinateurs et des DVD ont été aussi retrouvés chez elle. »

Le juge président Yanlong Gong a, à plusieurs reprises, demandé à Mme Yang si elle était coupable des accusations. Il a demandé si elle savait que les articles en sa possession étaient contre le Parti communiste chinois et a dit qu'elle devrait plaider coupable.

Mme Yang a répondu que tout ce qu'elle voulait était de permettre aux gens de connaître la vérité derrière la persécution contre le Falun Gong. Elle a dit espérer également que le procureur et le juge puissent distinguer le bien du mal.

On a demandé ensuite à l’avocat de Mme Yang de défendre sa cliente. Il a dit que Mme Yang est simplement allée rendre visite à la famille An et alors qu'ils partageaient un repas, la conversation était naturellement arrivée au sujet des problèmes de santé. Comme un point pertinent de la conversation, Mme Yang a dit à ses parents que ses maladies avaient été guéries après la pratique du Falun Gong.

L'avocat a également montré à la cour une déclaration conjointe signée par les parents et des amis, indiquant que Mme Yang est une personne bonne et travailleuse.

Les signatures d’empreintes digitales

Le juge a demandé à l'avocat de la défense d'être bref dans ses déclarations. Il a demandé au juge et au procureur s'il avait l'autorisation de parler en toute liberté et de défendre sa cliente. Plus précisément, il a demandé s’il ferait face à des conséquences négatives s'il le faisait. Il a également souligné que de nombres déclarations enregistrées par le greffier n'avaient pas été dites par sa cliente.

Lorsque la cour a été levée, les membres de la famille ont demandé la libération de Mme Yang, afin qu'elle puisse s'occuper d'un parent âgé de 84 ans à la maison.

La fille de Mme Yang a également demandé au juge et au procureur s'ils savaient que l'ONU a adopté une « Déclaration universelle des droits de l’homme, » qui stipule que la liberté de religion et des croyances doivent être respectées. Le juge a répondu que c’est la Chine ici, pas un pays étranger. Lorsqu'elle a essayé de continuer, le juge lui a dit que c'était l'heure du déjeuner et il est parti.

Personnes impliquées dans l'arrestation et le procès de Mme Yang

Les policiers : Pan Dong (), Li Zhonghua (李忠), Lu Xiaoying (陆晓英)

Les agents du Parquet : Le procureur : Zhang Honglan (张红兰), le procureur suppléant : Lin Xin (林辛)

Les agents de la cour : Le juge : Gong Yanlong (龚彦龙), le juge suppléant : Gao Peng (), le jury du peuple : Hu Jiangli (胡江), le greffier : Gong Jun (龚俊)

On a également signalé que les policiers du groupe d'inspection central du Bureau 610 étaient impliqués.

Traduit de l’anglais au Canada