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Fahui de Minghui | Coordonner et coopérer

14 novembre 2014 |   Écrit par Zidi, une disciple de Dafa

(Minghui.org) Salutations au Maître, salutations aux compagnons de pratique.

Sous la protection du Maître, je cultive depuis 18 ans. La fille gâtée et égoïste que j'étais est devenue une disciple de Dafa mature, marchant sur le chemin de valider le Fa avec une foi solide.

J'aimerais saisir cette occasion précieuse pour saluer notre vénérable Maître. Maître, vous avez tant fait pour moi. Vous me manquez tellement que j'en pleure. Chaque fois que je rencontre des difficultés dans la cultivation, je me rappelle que le Maître attend de bonnes nouvelles de ma part, je ne peux donc pas l'abandonner. J'aimerais faire une promesse au Maître : je vais essayer de mieux faire les trois choses, de sorte que le Maître ne s'inquiète pas pour moi.

Au cours des quelques sept dernières années, j'ai commencé à entreprendre des tâches de coordination. Mon éveil le plus important durant cette période est qu'un coordinateur doit regarder à l'intérieur et bien se cultiver, au lieu de se concentrer sur les problèmes des autres gens. J'ai deux exemples.

Il y a quelques années, j'ai apporté des documents de clarification de la vérité à un groupe d'étude du Fa. Sans prévenir, une compagne de pratique âgée m'a demandé, mécontente : « Pourquoi apportes-tu des documents aux autres pratiquants, mais pas à moi ? » Je ne savais pas comment lui répondre ? Elle a ensuite commencé à se plaindre. J'ai compris que sa plainte était le résultat d'une méprise.

Lorsque je me suis dit de regarder à l'intérieur, elle m'a crié avec colère : « Pourquoi apportes-tu des documents de Dafa au groupe d'étude du Fa auquel participe ta mère ? Les documents de Dafa sont-ils la propriété de ta famille ? » Je me suis dit que c'était un test arrangé par le Maître pour me faire éliminer un attachement. Je suis donc restée calme et ne me suis pas disputée avec elle.

Mais j'ai senti que j'aurais pu faire encore mieux. J'ai donc paisiblement lu le Fa et regardé plus profondément à l'intérieur. J'ai alors découvert que j'avais l'attachement à la renommée dans le travail de coordination. Je voulais la reconnaissance des compagnons de pratique, je ne voulais pas d'opinions négatives à mon sujet et parfois, je faisais juste le travail habituel et le strict minimum. Je me suis demandé, si je faisais vraiment le travail avec bienveillance, pourquoi une compagne de pratique crierait-elle après moi ?

Je me suis dit que cette compagne de pratique âgée avait de nombreux mérites que je n'avais pas. Elle avait une foi solide envers le Fa et n'était jamais effrayée par les difficultés lorsqu'elle clarifiait la vérité. Elle avait traversé de nombreuses tribulations et ne se vantais jamais lorsqu'elle accomplissait quelque chose. En pensant à cela, mon cœur s'est rempli de culpabilité et de respect pour elle.

Avant cet incident, j'essayais toujours de penser à des façons d'« aider les compagnons de pratique » a résoudre les conflits. C'était la première fois depuis que j'étais devenue coordinatrice que j'avais regardé paisiblement à l'intérieur au cours d'un conflit. À ce moment, j'ai eu un sentiment complexe – j'avais une compréhension plus profonde de la « compassion ». J'étais capable d'ignorer les problèmes d'une autre personne et de me concentrer uniquement sur ce que j'avais mal fait. J'ai pris conscience que la compassion inclut la tolérance et le respect des autres et qu'elle vient du fond du cœur. Je suis reconnaissante envers le Maître pour ses conseils.

Le matin, deux jours plus tard, cette compagne de pratique âgée a frappé à ma porte avec un cadeau. Elle s'est excusée : « Petite, je suis désolée pour ce que j'ai dit ! C'était mal et cela venait de mon esprit de compétition et de ma jalousie. J'ai eu des désaccords avec tes parents et je les ai reportés sur toi. Mon comportement n'était pas celui d'un disciple de Dafa. » Je lui ai dit : « Quand j'ai regardé à l'intérieur, j'ai vu ce que j'ai mal fait aussi. » Nous avons toutes les deux pleuré.

Plus tard, j'ai fait de mon mieux pour l'aider à se réconcilier avec ma mère. Avec l'aide du Maître, moi et des compagnons de pratique avons désintégré l'arrangement des forces anciennes et formé un corps uni. Cette expérience m'a aidé à croire fermement que regarder à l'intérieur est la meilleure façon de résoudre les conflits.

Le second exemple s'est produit il y a trois ans. J'ai découvert que deux compagnons de pratique de mon groupe d'étude du Fa parlaient souvent mal des autres derrière leurs dos. Ils se plaignaient auprès de pratiquants d'autres groupes d'étude du Fa et donnaient une mauvaise impression aux gens des autres groupes.

Ma première pensée a été négative parce que leur comportement interférait avec tout le groupe. J'avais prévu de parler avec eux, mais ma raison m'a arrêtée. Je me suis calmée et j'ai regardé à l'intérieur.

J'ai soudain vu que je n'étais pas bienveillante. En regardant plus profondément à l'intérieur, j'ai vu mon arrogance et le problème de souvent regarder les autres de haut. Je jugeais souvent les autres selon mes propres règles et je comparais les faiblesses des autres gens avec mes soi-disant bons points.

Si j'avais été parler à ces pratiquants, au nom de « former un corps uni » ou « les aider à s'élever », je les aurais blessés et aurais interféré avec la rectification par le Fa, parce que « regarder à l'extérieur » est une force négative nuisible. Avec cet esprit, je ne pourrais pas aider le Maître à rectifier le Fa. Je me suis éveillée au fait que je dois éliminer ces matières négatives de mon cœur.

Quelques mois plus tard, mon état de cultivation s'était élevé et mon cœur s'était finalement ajusté dans un état correct. Donc, humblement, j'ai parlé avec les deux pratiquants et ai partagé mes compréhensions. Ils ont été émus aux larmes et ont regretté ce qu'ils avaient dit et comment ils s'étaient comportés, ce qui était dévié du Fa. Ils ont senti qu'ils avaient abandonné le Maître.

Ce jour-là, nous avons formé un champ d'énergie harmonieux qui nous a rapprochés. Nos cœurs étaient connectés et nous avons tous développé de fortes pensées droites pour avancer diligemment dans la cultivation.

Cet incident m'a montré que « regarder à l'intérieur » est véritablement précieux dans la cultivation et pratique.

S'harmoniser paisiblement pour le bien de tous – se changer soi et ne pas demander aux autres de changer

Le Maître a enseigné dans la conférence « Avancer encore plus diligemment » :

« Si vous pouvez compléter en silence les lacunes que vous avez remarquées, si vous pouvez bien faire en silence ce que vous devez faire, si vous pouvez bien faire en silence ce qui est imparfait dans cette affaire, toutes les divinités vous voueront une extrême admiration, elles vont dire que cette personne est vraiment admirable ! C’est cela qu’un disciple de Dafa doit faire. »

L'expression « en silence » revenait sans cesse dans mon esprit. Je me suis éveillée au fait que cela serait mon but dans la cultivation et pratique dans le futur.

Peu après avoir lu cette conférence, j'ai rencontré une épreuve. Un compagnon de pratique m'a soudain attaquée de façon extrême devant les autres. J'avais l'esprit clair et j'ai réalisé immédiatement que cela était arrangé par les forces anciennes qui essayaient de détruire ma réputation. Je savais que cela arrivait parce que j'avais un attachement à la renommée en tant que coordinatrice, une grande faille dans la cultivation et pratique dont les forces anciennes ont essayé de profiter.

J'ai immédiatement émis la pensée droite pour essayer de désintégrer les arrangements de la perversité envers tous les pratiquants coordinateurs. J'ai réussi à faire face calmement à l'attaque soudaine. La seule chose dans mon esprit était les paroles du Maître :

« Un cœur sans agitation peut maîtriser dix mille agitations » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de la région Midwest des États-Unis »)

Cependant, la véritable épreuve venait juste de commencer. Après cette attaque, aucun coordinateur de notre région ne pensait que je pourrais le supporter. Toutes sortes d'incompréhensions et de mauvaises analyses me sont tombées dessus. De nombreux coordinateurs sont venus vers moi chacun à leur tour. Ils pensaient que j'étais frustrée et ils m'ont demandé de ne pas être triste et de ne pas développer de sentiments négatifs. Toutes ces incompréhensions m'ont rendue silencieuse. Le pire était que lorsque nous avions des difficultés dans certains projets de Dafa, d'autres pratiquants ont même suspecté que je faisais exprès d'entraver le progrès en raison de mes « sentiments négatifs ».

Durant cette période, il y a eu de nombreux désaccords entre les pratiquants locaux sur de nombreux sujets, comme la façon de considérer les gens qui sabotent le Fa, comment former un corps uni, si un pratiquant et une pratiquante peuvent travailler ensemble sans que d'autres personnes soient présentes et comment considérer les questions de sécurité. J'essayais toujours de réconcilier les opinions des compagnons de pratique avec bienveillance et d'être prudente en soulignant leurs défauts.

Mais comme nous avions trop de désaccords, je devais leur parler fréquemment, ce qui créait des pressions envers les pratiquants. Certains pratiquants ont adopté des attitudes de rejet et ont refusé de m'écouter. Certains pratiquants pensaient fortement que j'avais des opinions négatives envers les gens, que je n'étais pas tolérante et que je ne pouvais pas ouvrir mon cœur lorsque je leur parlais. Ils présumaient beaucoup de choses négatives qu'en réalité, je n'avais pas.

J'ai subi beaucoup de pression durant cette période. Je ne savais pas pourquoi les compagnons de pratique me traitaient comme ça et je ne savais pas quoi faire. Je savais que mes propres failles devaient être des facteurs, mais je ne supportais pas de devoir faire face à une situation aussi compliquée. Ce qui m'a dérangé le plus était que j'avais développé une opinion négative envers une certaine personne, en qui j'avais le plus de confiance avant le conflit.

Tout cela m'a fait voir que la cultivation et pratique n'est pas simple. Ce à quoi nous devons faire face n'est pas juste une persécution perverse. La relation entre les pratiquants n'est pas toujours rose et joyeuse. Nous sommes tous sur le chemin de la cultivation et nous avons tous des notions humaines qui peuvent nous apporter des tribulations. Comment devrais-je traiter tout cela ? Quels sont les problèmes dans ma cultivation ? Comment puis-je arriver à « compléter en silence les lacunes que vous avez remarquées » ?

J'ai étudié intensément le Fa et regardé à l'intérieur. J'ai senti l'aide et les conseils du Maître. D'abord, j'ai vu mon attachement aux compliments. Je n'arrivais pas à très bien accepter les critiques. L'aptitude à accepter les critiques est fondamentale pour un pratiquant. Pendant un long moment, j'avais échoué à élever cette partie de moi, ce qui a déclenché mon intolérance et mon cœur étroit. La situation à laquelle je devais faire face était un rappel à l'ordre pour m'élever. Les opinions négatives des compagnons de pratique envers moi étaient en réalité des illusions – elles m'offraient des occasions d'élever mon xinxing.

Après m'être éveillée à cela, j'ai commencé à agir. Pendant cette période, je n'arrivais pas à me calmer lors de l'émission de la pensée droite. Donc, pendant que j'émettais la pensée droite, je criais : « Les disciples de Dafa ne reconnaissent pas l'arrangement des forces anciennes perverses. Je ne reconnais pas les illusions des opinions négatives envers moi. Je marche uniquement sur le chemin arrangé pour moi par le Maître. Mes compagnons de pratique sont de grands êtres. Ce sont de bons pratiquants. Moi et mes compagnons de pratique sommes un corps uni. » Je répétais ces phrases encore et encore jusqu'à ce que je n'ai plus de mauvaises pensées. Lorsque je terminais, mon visage était couvert de larmes.

Plus tard, j'ai eu la chance de parler avec des pratiquants de régions rurales et j'ai vu leur véritable humilité. Les compagnons de pratique sont comme des miroirs, ils reflétaient mes propres faiblesses. J'avais pensé que je comprenais le Fa mieux que les autres et je jugeais souvent les autres de mon propre point de vue. Lorsque je parlais aux autres pratiquants pensant que j'étais en accord avec le Fa, j'avais en réalité dévié du Fa.

Ma cultivation était superficielle. Je portais davantage attention à mon attitude à des niveaux superficiels et ignorais les bases de la cultivation qui impliquent de regarder à l'intérieur et de cultiver son cœur. Ce principe ordinaire ne peut être vu avec des yeux ordinaires. Il se manifeste dans les autres dimensions sous la forme d'une grande vertu glorieuse.

Ensuite, j'ai réussi à étudier le Fa plus calmement et à regarder à l'intérieur, ensuite j'ai trouvé un autre de mes problèmes – je ne savais pas comment réfléchir du point de vue des autres personnes. Après avoir pris conscience de cela, j'ai eu une meilleure compréhension des paroles du Maître selon lesquelles :

« La matière et l’esprit sont une seule et même chose. » (Zhuan Falun)

Quand j'ai changé mon esprit, j'ai pu voir les choses avec compassion et tolérance. J'ai aussi découvert qu'il n'était pas difficile de comprendre les sentiments et les opinions des compagnons de pratique.

Finalement, après une étude intensive du Fa et après avoir regardé à l'intérieur, j'ai vu mon égoïsme – je m'étais surestimée et j'essayais toujours de me surprotéger. L'égoïsme, la pire et la plus sale des substances de l'Univers, se transformait en jalousie et même en pensées de luxure dans mon cœur. Comment pouvais-je assimiler le Fa avec cette substance ? Comment aurais-je pu élever mon xinxing en me basant sur le Fa ? Si mon xinxing ne s'élevait pas, quel était le sens des trois choses que je faisais ? Éliminer l'égoïsme est la véritable épreuve et la véritable manifestation de mon respect envers le Maître et le Fa.

J'ai réalisé que les forces anciennes perverses n'étaient en fait rien. J'ai le Fa universel du Maître. En utilisant la précieuse méthode donnée par le Maître, regarder à l'intérieur, une personne peut se rectifier, se renouveler et se purifier dans le Fa. Les arrangements des forces anciennes sont en réalité utilisées par le Maître et deviennent les épreuves et les étapes conduisant vers la plénitude parfaite.

J'ai remercié le Maître et les compagnons de pratique encore et encore. Mon cœur s'est calmé et j'ai fini par obtenir une compréhension plus profonde de la signification profonde et du fort pouvoir de l'expression « en silence ». C'est un état naturel lorsqu'une personne atteint ce niveau. Une pratiquante n'a pas besoin de manifester son attitude et n'a pas besoin de prouver son cœur.

J'ai donc cessé de me valider et de me manifester. Lorsque je voyais des faiblesses chez les compagnons de pratique, j'étais capable d'exprimer mon opinion et d'attendre jusqu'à ce que les pratiquants deviennent calmes. Je respecte leurs opinions. J'essaie seulement de partager ouvertement mes opinions avec les autres, mais je n'essaie pas de les changer ou de les forcer à accepter mes opinions. Lorsque j'arrive à faire cela, ils acceptent toujours facilement mes paroles.

J'ai aussi découvert que, bien que nous ayons des opinions différentes, les désaccords ne sont plus des obstacles dans nos coopérations. Je présente mes pensées lorsque tous nos cœurs sont en paix. Lorsque je vois les problèmes de pratiquants, j'émets tranquillement la pensée droite pour eux. Je sais que je devrais « compléter en silence les lacunes que vous avez remarquées ». Le Maître me laisse voir les problèmes des autres parce qu'il veut que je me cultive.

Nous avons récemment eu une conférence locale de partage d'expériences de cultivation et j'ai collaboré avec les autres pratiquants pour organiser la conférence. J'ai patiemment expliqué aux pratiquants combien était importante la conférence et comment écrire des articles de haute qualité. Certains pratiquants, en particulier les plus anciens, font très bien dans la cultivation, mais ils ne peuvent pas écrire, j'ai donc enregistré leurs déclarations orales et écrit les articles pour eux. Je suis allée plusieurs fois dans une région rurale pour y parler avec un pratiquant et l'aider à améliorer son article qui a été chaleureusement reçu plus tard lors de la conférence.

Je n'ai pas pu participer à la conférence moi-même, mais j'ai tranquillement émis la pensée droite pour la conférence et les participants. J'ai fait de mon mieux pour la conférence. Au cours de ce processus, j'ai senti ce que le Maître avait fait pour nous. Chaque fois qu'un pratiquant réussit à éliminer des attachements, il le fait avec l'aide et les conseils du Maître.

Moi, une pratiquante de Dafa, ne manquerai jamais les précieuses occasions de la cultivation. Je vais m'efforcer d'avancer diligemment et de ne pas trahir le salut du Maître.

Je remercie de nouveau le Maître bienveillant. Je remercie aussi les compagnons de pratique. Si vous voyez des manquements dans cet article, je vous prie de me corriger.

(Onzième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais en Belgique